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Suisse

Séjours des têtes couronnées en Suisse, présentés au Musée national

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Le 3 mai 1980, le conseiller fédéral Hans Hürlimann (au centre) accompagne la reine Elizabeth II à Zurich. (© Musée national suisse)

Des relations étroites unissent la Suisse et les têtes couronnées depuis le XIXe siècle, notamment lorsque le gotha y passe ses vacances. Une exposition du Musée national de Zurich montre ce qui a motivé ce choix des familles royales et la réaction de la population.

Depuis 200 ans, de nombreux monarques se sont rendus en Suisse pour y trouver du repos ou un refuge, voire pour des visites diplomatiques. L'exposition "Visites royales - de Sissi à la reine Elizabeth", à voir dès vendredi jusqu'au 9 novembre cherche à comprendre pourquoi la démocratie suisse entretient une relation aussi intime avec les monarchies européennes.

Anecdotes étonnantes, photographies, écrits et objets personnels des membres de la royauté: l'exposition donne vie à ces rapports mouvementés, écrit le Musée national mercredi.

De Napoléon III à Elizabeth II

Les visites officielles de la reine Elizabeth II d'Angleterre sont encore gravées dans nos mémoires, de même que les vacances de son fils Charles et de sa famille sur les pistes enneigées de Klosters (GR). Mais la tradition monarchique des séjours en Suisse est bien plus ancienne. En 1868, la reine Victoria y séjourne un mois entier.

En 1817, Charles Louis Napoléon Bonaparte passe la fin de son enfance et son adolescence en exil en Thurgovie, dans le château d'Arenenberg, au bord du lac de Constance. Celui qui deviendra l'empereur Napoléon III y a appris le dialecte thurgovien. Il a aussi fréquenté l'école militaire de Thoune (BE).

L'arme de l'assassinat de Sissi

En quête de calme, de nature et de distanciation par rapport à la cour, l'impératrice Elisabeth d'Autriche, plus connue sous le nom de Sissi, a effectué de nombreux séjours en Suisse. Elle voyageait souvent incognito dans notre pays, sans toujours y parvenir. Sa dernière visite s'est même terminée tragiquement: le 10 septembre 1898, elle est morte à Genève, assassinée par l'anarchiste italien Luigi Lucheni.

Ce drame a bouleversé la Suisse. Les cloches des églises ont sonné le glas et des milliers de personnes se sont massées sur les routes pour suivre le cortège funèbre à travers tout le pays. Cinq conseillers fédéraux l'ont même accompagné.

L'exposition du Musée national présente notamment la lime avec laquelle l'impératrice a été poignardée. En 1965, le canton de Genève l'avait offerte à l'Université de Vienne.

Le roi Louis II de Bavière était, lui aussi, fasciné par la Suisse et par son héros légendaire Guillaume Tell. En 1865 et 1881, il s'est rendu au Grütli sous un nom d'emprunt, comme peut le découvrir le public du musée zurichois. Le monarque rêvait d'y bâtir un château, un rêve resté inassouvi.

L'empereur d'Ethiopie: moins idyllique

Moins idylliques, la visite de l'empereur d'Ethiopie Hailé Sélassié, accueilli par 100'000 personnes en 1954 à Berne, visait à s'inspirer de la Suisse industrielle et à y acheter des armes au fabricant zurichois Emil Bührle, en dépit de l'embargo en vigueur.

L'exposition montre notamment un poil de la crinière de lion ornant la coiffe d'Hailé Sélassié, prélevé par un officier de carrière suisses, désireux de garder un souvenir personnel.

L'exposition sera présentée sous une forme adaptée au Château de Prangins (VD) du 19 mars au 10 octobre 2027.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Vaud

Succession de Ruiz: les socialistes ont choisi Roger Nordmann

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Roger Nordmann a été préféré au chef du groupe PS au Grand Conseil, Sébastien Cala (à gauche). (© KEYSTONE/CYRIL ZINGARO)

Le Parti socialiste vaudois a désigné samedi Roger Nordmann comme candidat à l'élection complémentaire au Conseil d'Etat le 8 mars prochain pour succéder à Rebecca Ruiz. L'ex-conseiller national a été préféré au chef du groupe PS au Grand Conseil, Sébastien Cala.

Réunis en Congrès extraordinaires à Epalinges, les 400 délégués du PS Vaud ont voté par 239 voix en faveur de Roger Nordmann, dès le premier tour. Ils l'ont ensuite longuement applaudi.

"En trois ans et demi, la majorité de droite du Conseil d'Etat a entraîné un enchevêtrement de crises, crises financières, institutionnelles et de confiance", a déclaré M. Nordmann devant le congrès. Le Lausannois a notamment critiqué les baisses fiscales, dénonçant "une crise des recettes fabriquée par la droite".

Face à "la redistribution des richesses à l'envers", il a plaidé pour "une politique pour l'intérêt général". Il a aussi vanté sa compréhension des enjeux économiques, financiers et fiscaux. "Bâtir des ponts est ma marque de fabrique pour résoudre les problèmes", a-t-il dit.

Très connu et médiatisé pour son inlassable engagement sur le plan climatique et énergétique, Roger Nordmann avait annoncé en février dernier qu'il démissionnait du Parlement fédéral. Le Lausannois était entré en novembre 2004 à la chambre du peuple à Berne. Il avait affirmé alors aux médias qu'il quittait "provisoirement, c'est sûr" la politique, mais "sans exclure de revenir". Il disait avoir besoin d'une pause et d'être moins exposé.

Il a notamment siégé dans la commission de l'énergie et de l'environnement du Conseil national. Il a également présidé le groupe socialiste de 2015 à 2023, puis été membre de la commission d'enquête parlementaire sur Credit Suisse. Il est souvent loué pour sa capacité à construire des ponts et à bâtir des compromis.

UDC en challenger

Roger Nordmann aura donc la tâche de conserver le deuxième siège PS au gouvernement vaudois après l'annonce de la démission de la ministre de la santé et de l'action sociale Rebecca Ruiz, la semaine passée, pour des raisons de santé. Les Vert-e-s ont déjà annoncé qu'ils soutiendraient la candidature socialiste et ne lancent donc personne dans la course.

L'UDC est, elle partante. Elle a été le premier parti à désigner son candidat à cette élection complémentaire, le député et ex-président du Grand Conseil Jean-François Thuillard. Cet agriculteur est aussi actuellement syndic de Froideville. Il est soutenu par le PLR et le Centre au sein de l'Alliance vaudoise.

La gauche radicale est aussi dans les starting-blocks. Elle lance la conseillère communale lausannoise d'Ensemble à gauche, Agathe Raboud Sidorenko.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Suisse

Frais de naturalisation: fortes disparités entre les cantons

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La naturalisation est moins chère dans les cantons du Jura et de Vaud qu'à Fribourg, à Genève ou à Neuchâtel (photo prétexte). (© KEYSTONE/GAETAN BALLY)

Bâle-Ville va rendre l'acquisition de la nationalité suisse gratuite pour les jeunes et les personnes au faible revenu. D'autres villes suivent le mouvement. Ailleurs, le Jura et Vaud font partie des cantons les plus généreux. Partout, la facture dépend des communes.

A l'avenir, l'obtention de la nationalité pour les personnes de plus de 25 ans coûtera 900 francs en ville de Bâle au lieu des 1750 francs actuels. Le législatif cantonal a aussi décidé mercredi de réduire les émoluments réguliers.

En novembre, la ville de Lucerne a décidé de réduire les émoluments à 500 francs par personne, par couple et par famille au lieu de 1900 francs en moyenne actuellement pour les personnes seules et 2300 francs pour les couples.

Toujour en novembre, le législatif de la ville de Berne a approuvé une motion exigeant carrément la suppression complète des émoluments communaux liés à la naturalisation.

En Suisse romande, Vaud et le Jura sont les plus généreux. A l'inverse, se faire naturaliser coûte bien plus cher dans les cantons de Genève, Neuchâtel et Fribourg.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Culture

Le Rhône et Robert Hainard à l'honneur au Quartier Libre SIG

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Quartier SIG présente dès lundi à Genève l'exposition "Libre comme le Rhône de Robert Hainard". (© ®fondation Hainard)

Quartier Libre SIG accueille au pont de la Machine à Genève l’exposition "Libre comme le Rhône de Robert Hainard". Ce récit fluvial enrichi par l'½uvre du naturaliste Robert Hainard propose de remonter le temps et de suivre l'évolution du Rhône genevois. A découvrir dès lundi et jusqu'au 29 mars 2026.

L'exposition retrace près d'un siècle de transformations: des paysages sauvages d'avant 1937 à la construction du barrage de Verbois en 1944, en passant par le projet de centrale nucléaire abandonné dans les années 1980 et la renaturation des Teppes de Verbois en 2000.

A travers peintures, gravures, photographies et archives, le public découvre comment le territoire a dû concilier besoins énergétiques croissants et protection de la nature. Au centre du récit, l'oeuvre du Genevois Robert Hainard, philosophe, artiste et pionnier de la pensée écologique.

Le naturaliste passionné a longuement observé la faune et les paysages du Rhône genevois, allant jusqu'à passer des nuits d'affût pour saisir les dernières loutres du fleuve. Il documente cette évolution avec des oeuvres majeures, dont la série "Nuits d'hiver au bord du Rhône", exposée pour la première fois depuis 1952.

Organisée par les Services industriels de Genève (SIG), en partenariat avec la Fondation Hainard et sous le commissariat de Nicolas Crispini, cette exposition ouverte au public dès le 15 décembre sera inaugurée le 20 janvier. Des visites guidées seront proposées sur inscription.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Suisse

Une pluie d'étoiles filantes atteint son apogée dans la nuit

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Dans des conditions optimales, il serait théoriquement possible d'observer jusqu'à 150 étoiles filantes par heure (image d'illustration). (© KEYSTONE/VALENTIN FLAURAUD)

L'une des plus importantes pluies d'étoiles filantes de l'année approche. Le flux annuel de météores des Géminides atteindra son apogée dans la nuit de samedi à dimanche.

Selon la Société suisse d'astronomie (SAS), dans des conditions optimales - c'est-à-dire par ciel clair, loin des villes lumineuses et avec une vue dégagée dans toutes les directions - il serait théoriquement possible d'observer jusqu'à 120 à 150 étoiles filantes par heure.

Mais en réalité, le nombre effectif d'étoiles filantes visibles est généralement nettement inférieur, car la pollution lumineuse, les nuages, la lumière de la lune et la visibilité limitée rendent l'observation difficile, écrit le SAS sur son site. A proximité des villes, on peut tabler sur 20 à 30 étoiles filantes par heure.

La tempête de météores qui porte le nom de la constellation des Gémeaux - gemini en latin - produit de nombreuses étoiles filantes lumineuses. Ces dernières proviennent d'un nuage de poussière qui s'approche de la Terre chaque année à pareille époque lors de son orbite autour du Soleil.

En raison de leur vitesse d'entrée relativement lente, les Géminides laissent des traces dans le ciel qui s'éteignent plus lentement que d'habitude.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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