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Suisse

Stations de ski: pas de survie sans neige artificielle (expert)

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Les domaines skiables doivent s'adapter pour survivre, prévient un expert (archives). (© KEYSTONE/LAURENT GILLIERON)

Les domaines skiables ne pourront pas survivre sans neige artificielle, révèle une étude. "Pour ce qui est de la saison d'hiver en particulier, nos recherches montrent que l'enneigement mécanique est en quelque sorte un garant de survie", explique son auteur.

Le professeur à l'université technique de Dortmund Christoph Schuck a étudié les 545 domaines skiables que compte la Suisse. "Soit ils devront cesser très probablement leur activité à moyen terme, soit ils devront réaliser des investissements pour produire de la neige artificielle", indique-t-il dans un entretien diffusé samedi par la Neue Zuercher Zeitung.

Comme il ne faut plus s'attendre à des hivers avec beaucoup de neige régulièrement, les domaines skiables doivent s'adapter, ajoute-t-il. "L'utilisation de canons à neige est ce que les domaines skiables peuvent faire de plus efficace".

En altitude aussi

L'étude montre que même les domaines de hautes altitudes n'ont pas plus de chances de survie que ceux situés plus bas. "La taille est déterminante. Jusqu'à présent, par exemple, seuls les domaines skiables qui exploitaient moins de sept installations ont dû fermer", relève M. Schuck.

"Un autre point commun réside dans le fait que les domaines skiables fermés utilisaient encore principalement des téléskis. De plus, la plupart de ces domaines n'étaient pas intégrés dans une communauté tarifaire", poursuit-il.

L'expert note qu'une réorientation touristique ne peut pas compenser la chaîne de création de valeur d'une station de sports d'hiver. "De nombreuses autres activités dépendent d'un domaine skiable, comme les nuitées dans les hôtels, les restaurants ou les entreprises qui louent des skis et des snowboards".

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Culture

Sion: Rénovée, l'Ancienne Chancellerie accueille deux expositions

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Le duo d'artistes bernois Sabina Lang et Daniel Baumann devant l'une de leurs installations conçues spécifiquement pour l'Ancienne Chancellerie, située dans l'enceinte du Penitencier en vieille ville de Sion. (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

A Sion, l'Ancienne Chancellerie accueille deux expositions que les artistes contemporains Lang/Baumann et Raphael Stucky ont conçues en travaillant avec le bâtiment tout juste rénové et dont l'inauguration est prévue ce samedi. A voir jusqu'au 30 mars 2025.

D'énormes ballons gonflables en plastique transparent ou encore des modules colorés surdimensionnés: sur les trois premiers étages, le duo d’artistes bernois Sabina Lang et Daniel Baumann joue avec les espaces et les limites du site qui fut transformé en prison au début du XIXe siècle.

De son côté, Raphael Stucky, lauréat du Prix Culturel Manor 2024 Valais, a investi le sous-sol avec le projet Troposonic. L'artiste valaisan s'est inspiré du passé historique du bâtiment carcéral et de sa proximité géographique avec la Basilique de Valère.

La rénovation de l'Ancienne Chancellerie s'inscrit dans le cadre du projet du Pôle muséal et culturel des Collines de Sion qui doit voir le jour à l'horizon 2030. L'inauguration officielle de cette étape aura lieu samedi toute la journée.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Lausanne

Vaud: condamnation définitive pour le viol d'une fillette

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Le Tribunal fédéral confirme la condamnation d'un Bosniaque à 7 ans de prison pour viol (archives). (© KEYSTONE/LAURENT GILLIERON)

La condamnation d'un ressortissant bosniaque pour le viol d'une fille de 11 ans est définitive. L'homme a écopé de 7 ans de prison et de l'expulsion pour 15 ans devant la justice vaudoise. Le Tribunal fédéral rejette son recours.

Les faits s'étaient déroulés en octobre 2016 au domicile de la mère de l'enfant, qui était aussi la compagne du condamné. Celui-ci avait abusé de la fillette alors que la mère s'était absentée pour faire des courses.

Dans un arrêt publié mercredi, la 1ère Cour de droit pénal écarte les objections du recourant. La crédibilité de la victime repose sur son récit détaillé, qui a été répété devant les instances judiciaires et scolaires ainsi que dans le cadre de la dénonciation de la Direction générale de l'enfance et de la jeunesse.

La détérioration de l'état psychique de la fillette - échec scolaire, réminiscences, anxiété, troubles du sommeil, phobie du contact, notamment - sont autant d'indices confirmant l'authenticité de sa dénonciation.

Posture défensive

Ces éléments contrastent avec la posture défensive du recourant qui a exclu toute possibilité qu'il se soit trouvé seul avec la fille de sa compagne. Sur ce point, la justice vaudoise a estimé que, s'il n'avait rien à se reprocher, il aurait admis cette éventualité.

Pour le Tribunal fédéral également, la difficulté de la victime à situer les évènements dans le temps ne porte pas atteinte à sa crédibilité. Il est notoire en effet que les notions de chronologie ne sont pas maîtrisées durant l'enfance. En outre, plusieurs années se sont écoulées entre les faits et la dénonciation.

Pour justifier la lourde sanction prononcée, l'instance précédente a relevé que le condamné avait violé une enfant de 11 ans, qui plus est la fille de sa compagne. En outre, il "s'était enferré dans le déni", préférant accuser la victime de menteuse. Cette motivation ne prête pas le flanc à la critique, selon le Tribunal fédéral. (arrêt 6B_358/2024 du 12 août 2024)

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Suisse

Les requérants mineurs doivent aussi pouvoir être fouillés

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La gauche a lutté de toutes ses forces contre les mesures prévues pour les requérants mineurs. Ci-dessus, la conseillère nationale Delphine Klopfenstein Broggini (Vert-e-s/GE) (archives). (© KEYSTONE/ANTHONY ANEX)

Les requérants d'asile mineurs doivent aussi pouvoir être soumis à des fouilles. Le National a rejeté mercredi la volonté de la gauche de mieux les protéger, après être en matière sur un projet du Conseil fédéral visant à renforcer la sécurité dans les centres d'asile.

Le projet concrétise des améliorations recommandées suite à une enquête menée par l'ancien juge fédéral Niklaus Oberholzer. Il avait été mandaté après la dénonciation dans les médias en 2021 d'un recours disproportionné à la force dans les centres fédéraux d'asile.

Tout le monde s'est accordé sur la nécessité d'agir dans ce domaine. Les débats sont en revanche houleux sur la manière. Une partie des députés, soutenus par l'Organisation suisse d'aide aux réfugiés, ont exigé une meilleure protection des requérants mineurs, en les exemptant par exemple de fouilles sauf cas exceptionnel. En vain.

Le débat se poursuit sur un autre point qui suscite beaucoup de discussions: l'usage d'armes que l'UDC veut autoriser au personnel de sécurité.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Suisse

Pas d'interdiction de participer à certains exercices de l'OTAN

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Contrairement aux députés, les sénateurs ne veulent pas interdire à la Suisse de participer à certains exercices de l'OTAN (image d'illustration). (© KEYSTONE/LUKAS LEHMANN)

La participation de la Suisse aux exercices de défense communs avec l'OTAN ne doit pas être interdite. Le Conseil des Etats a rejeté mercredi, par 29 voix contre 12 et après un débat nourri, une motion du National en ce sens.

Ce texte affaiblirait la capacité de défense de la Suisse. L'armée suisse doit pouvoir s'exercer dans des conditions proches de la réalité, a indiqué Daniel Jositsch (PS/ZH) pour la commission. Il n'est non plus prévu que la Suisse participe aux exercices de défense des frontières extérieures de l'OTAN. De plus, si la Suisse était attaquée, la neutralité serait obsolète et il faudrait qu'elle puisse se défendre.

Heidi Z'graggen (C/UR) a au contraire estimé qu'une participation à des exercices de défense de l'OTAN est problématique du point de vue de la neutralité. La participation à des exercices d’une alliance n’est pas la même chose que des exercices bilatéraux avec des pays voisins, a-t-elle souligné.

La ministre de la défense a rappelé que le Conseil fédéral examine la participation aux exercices de l'OTAN au cas par cas et n'en approuvera aucun qui mettrait en danger la neutralité.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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