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Suisse

Surveillance de la pédocriminalité sur le Net: 154 annonces en 2022

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En 2002 déjà, les Suisses manifestaient à Berne contre la pédocriminalité (Archives). (© KEYSTONE/EDI ENGELER)

La surveillance par la police de la pédocriminalité sur Internet a débouché sur 120 procédures pénales en 2022. Dans sept cas, les enquêtes ont permis de mettre au jour des abus sexuels ou la production de supports interdits.

Le Réseau national de soutien aux enquêtes dans la lutte contre la criminalité informatique (NEDIK) a transmis, en 2022, 154 annonces de pédopornographie aux autorités de poursuite pénale de 21 cantons, indique mercredi le NEDIK qui s'est vu confier la conduite de cette tâche l'année précédente par la Conférence des commandantes et commandants des polices cantonales de Suisse.

Ces annonces ont débouché sur quelque 130 perquisitions déjà exécutées ou en cours de préparation. Des procédures pénales ont été engagées dans 120 cas, précise le NEDIK. Les enquêtes réalisées à grande échelle ont permis de constater que, dans sept cas, les faits dépassaient le stade virtuel. Il s'agissait de réels abus sexuels commis sur des enfants ainsi que de production de supports interdits.

Cette recherche active de pédopornographie sur les réseaux peer-to-peer les plus fréquemment utilisés est coordonnée par la police cantonale bernoise avec le concours des polices cantonales de Genève et de Zurich ainsi que de la Police municipale de Zurich. Lorsque la surveillance des bourses d'échanges permet d'identifier un individu, les données de ce dernier sont transmises aux autorités pénales cantonales compétentes.

A côté de cette surveillance par le NEDIK, la lutte contre la cyberpédocriminalité repose aussi sur les annonces de soupçons en la matière de l'Office fédéral de la police (fedpol), et du Centre national concernant la disparition et l’exploitation d’enfants (NCMEC).

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Suisse

Le stablecoin Tether "plus solide que les banques traditionnelles"

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En 2022, la ville de Lugano a conclu un partenariat, baptisé "Plan B", avec Tether. Elle a investi plus de 100 millions de francs pour créer un environnement favorable aux entreprises du secteur des cryptomonnaies (image symbolique). (© KEYSTONE/GAETAN BALLY)

Paolo Ardoino, patron de la cryptomonnaie Tether, partenaire de la ville de Lugano, rejette la récente mise en garde sur la solidité du "stablecoin" formulée par S&P. L'agende de notation représente la "vieille finance qui a peur du changement", selon le milliardaire.

Dans une interview publiée lundi dans le "Corriere del Ticino", Paolo Ardoino, 41 ans, assure que Tether représente un véritable modèle bancaire alternatif, plus solide que le modèle traditionnel.

Le milliardaire, qui a fait récemment les gros titres en Italie avec une offre d'achat (rejetée) du club de football de la Juventus de Turin, souligne que les institutions bancaires traditionnelles détiennent environ 10% des actifs liquides et prêtent les 90% restants. La couverture de Tether va jusqu'à 120% des dépôts, assure-t-il.

"Tether a résisté à un bank run"

"Aujourd'hui, sur environ 186 milliards de dollars de dépôts, nous avons plus de 140 milliards de dollars en bons du Trésor américain à court terme, environ 15 milliards de dollars en or physique et le reste en autres instruments équivalents à des liquidités, comme les bitcoins. C'est un portefeuille extrêmement plus sûr que celui d'une banque traditionnelle", argumente Paolo Ardoino.

Et de détailler le fonctionnement de sa cryptomonnaie: "Nous émettons, avec une couverture totale, un jeton numérique équivalent à un dollar américain: quand l'utilisateur souhaite récupérer son dollar, il lui suffit de nous restituer le jeton (le token) et nous lui rendons son dollar. En 2022, lors de l'effondrement du stablecoin Terra-Luna, nous avons été confrontés à une véritable ruée vers les guichets ("bank run"): en 48 heures, nous avons remboursé 7 milliards de dollars, et 25 milliards supplémentaires en 20 jours. Aucune institution financière n'a supporté un retrait de 25% de ses dépôts au cours des 50 dernières années".

L'entrepreneur souligne que la chute du Credit Suisse ou de banques régionales américaines en 2023 montre que le modèle traditionnel n'est pas sans risque. "La nôtre est une innovation technologique disruptive et il est normal qu'elle n'émane pas du système bancaire: il est difficile pour un secteur économique d'inventer quelque chose qui détruit son propre modèle d'affaires. C'est comme si les chauffeurs de taxi avaient inventé Uber. C'est improbable".

Partenariat avec Lugano

En 2022, la ville de Lugano a conclu un partenariat, baptisé "Plan B", avec Tether. Elle a investi plus de 100 millions de francs pour créer un environnement favorable aux entreprises du secteur des cryptomonnaies.

Fin novembre dernier, l'agence de notation S&P Global Ratings a réduit son jugement sur la capacité de Tether à maintenir son ancrage au dollar, en la faisant passer de 4 (limitée) à 5 (faible). La société a pointé l'augmentation de l'exposition des réserves de Tether à des actifs à haut risque. Elle a aussi souligné les lacunes persistantes dans la communication sur la composition de ces mêmes réserves.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Suisse Romande

Fribourg: Jean-François Steiert satisfait de sa présidence

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Le conseiller d'Etat Jean-François Steiert a dressé le bilan de son année de présidence du gouvernement fribourgeois (archives). (© KEYSTONE/ANTHONY ANEX)

Le conseiller d'Etat fribourgeois Jean-François Steiert s'est dit satisfait au terme de son année présidentielle en 2025. Le ministre des infrastructures, de la mobilité et de l'environnement a décrit un exercice chargé, avec notamment le feuilleton du budget 2026.

"Agissons aujourd'hui, en pensant à demain". C'est ainsi que le président sortant du Conseil d'Etat a résumé lundi sa philosophie. C'était sa deuxième présidence après 2021, exercice post-Covid. "L'année 2025 n'a pas été plus tranquille pour autant", a résumé le magistrat socialiste, qui fêtera ses 65 ans en février.

Le fil rouge de l'exercice a été la "situation financière difficile" de l'Etat, a noté Jean-François Steiert, avec une année 2026 qui démarrera sans budget. Au-delà, Fribourg conserve un solide bilan, avec une fortune, ce dont ne peuvent pas se targuer tous les cantons, a-t-il dit. "Et les investissements ne seront pas freinés".

Le Conseil d'Etat a "gagné" par ailleurs les quatre votations au menu du peuple fribourgeois, dont le rejet d'un salaire minimum le 30 novembre.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Suisse

Les hospitalisations d'urgence augmentent fortement en hiver

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Chaque hiver, les blessures dues à des chutes ou à des accidents entraînent environ 22'000 hospitalisations d'urgence, soit 9% de plus que le reste de l'année (image symbolique). (© KEYSTONE/CHRISTIAN BEUTLER)

Le risque de chute est particulièrement élevé en hiver. En cette période, environ 22'000 hospitalisations d'urgence sont dues à des blessures causées par des chutes et des accidents. Cela représente 9% de plus que pendant le reste de l'année, a annoncé lundi l'OFS.

Les hospitalisations liées à des blessures augmentent fortement à partir de décembre et atteignent leur pic en février dans les régions touristiques des Grisons et du Valais. Selon une analyse, le nombre de cas dans ces deux cantons est deux fois plus élevé que pendant le reste de l'année.

Dans les Grisons, par exemple, 35 cas par jour ont été enregistrés en février entre 2022 et 2024, contre 18 cas en Valais. En septembre, ce chiffre était respectivement de 11 et 9 cas par jour. Selon l'Office fédéral de la statistique (OFS), la majorité des patients proviennent d'autres cantons ou de l'étranger.

Représentant un quart de tous les cas, les blessures à la tête sont les plus fréquentes. Cependant, ce sont les blessures au genou et à l'épaule qui augmentent le plus pendant les mois d'hiver.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Suisse

Les maladies cardiovasculaires sont la première cause de mortalité

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Les maladies cardiovasculaires et le cancer restent les deux principales causes de décès en Suisse (image symbolique) (© KEYSTONE/GIAN EHRENZELLER)

Plus d'un quart des décès survenus l'an dernier dans la population résidante en Suisse étaient dus à des maladies cardiovasculaires. Dans l'ensemble et chez les femmes, elles sont donc toujours la cause de décès la plus fréquente.

Selon la statistique fédérale des causes de décès publiée lundi, près de 72'000 personnes de la population résidant en Suisse sont décédées en 2024, dont environ 35'000 hommes et contre 37'000 femmes.

Chez les femmes, les maladies cardiovasculaires ont été la cause de décès la plus fréquente (près de 29%), suivies par les cancers (22%), tandis que chez les hommes, c'est l'inverse: la plupart des décès étaient dus aux cancers (28%), suivis par les maladies cardio-vasculaires (27%).

Pour les deux sexes, le taux de mortalité due au cancer a augmenté, tandis que le taux de mortalité due aux troubles cardiovasculaires a diminué par rapport à l'année précédente, comme le montrent les chiffres de l'Office fédéral de la statistique (OFS). Chez les hommes, les décès dus à la démence ont également augmenté.

Selon les chiffres, le taux de mortalité dû à des causes externes, notamment les accidents, les actes de violence et les suicides, a diminué pour les deux sexes.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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