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Économie

Swiss Life: le volume des primes se replie sur neuf mois

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Important investisseur dans l'immobilier, Swiss Life a poursuivi le développement de son portefeuille (archives). (© KEYSTONE/GAETAN BALLY)

L'assureur vie Swiss Life a engrangé sur les neuf premiers mois de l'année un volume de primes de 14,99 milliards de francs, en baisse de 1,2% sur un an. Les revenus des frais et commissions par contre ont progressé de 6,7% à 1,75 milliard.

Le mastodonte de la prévoyance professionnelle et privée explique dans son compte-rendu mercredi avoir souffert d'effets de change, sans lesquels le volume de primes se serait enrobé de 2% et les revenus des frais et commissions - à savoir le conseil financier, la distribution de produits sur placements ou encore la gestion de fortune pour investisseurs institutionnels - de 13%.

L'afflux d'argent frais dans la gestion d'actifs pour tiers (TPAM) s'est contracté de 3,4% à 6,04 milliards et le total desdits actifs s'est délesté de près de 3 milliards depuis début janvier pour s'affaisser fin septembre à 100,0 milliards.

La performance d'ensemble s'inscrit peu ou prou dans le cadre des projections des analystes consultés par l'agence AWP, à l'exception notables des afflux pour TPAM, attendus en moyenne à 4,78 milliards.

Hors du spectre des projections, le produit des placements s'est marginalement estompé à 2,88 milliards, malgré un rendement direct non annualisé en hausse d'une dizaine de points de base à 1,8%. La firme zurichoise évalue son ratio de solvabilité (SST) à plus de 200% fin septembre, soit bien au-delà des jalons stratégiques de 140 à 190%.

Le premier propriétaire du pays se veut par ailleurs rassurant sur son exposition au marché immobilier en période de hausse des taux d'intérêt et d'inflation.

"Nous poursuivons avec succès le développement de Swiss Life (...) nous sommes par exemple parvenus à réduire le taux de vacance de 4,5% à 4,2% dans notre portefeuille immobilier et y avons aussi enregistré des évaluations plus élevées," assure ainsi le directeur général (CEO) Patrick Frost, cité dans le rapport.

Sans s'avancer sur des perspectives à brève échéance, la direction reconduit sa feuille de route à l'horizon 2024.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Économie

Buenos Aires: Lula en visite défi chez Kirchner opposante N° 1

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Le président Luiz Inacio Lula da Silva (à g.) et son homologue argentin Javier Milei lors du sommet du Mercosur à Buenos Aires. (© KEYSTONE/AP/Natacha Pisarenko)

Le bloc sud-américain du Mercosur a prôné jeudi son ouverture commerciale accélérée, lors d'un sommet à Buenos Aires. En marge du sommet, le Brésilien Lula a rendu visite à Cristina Kirchner, son alliée politique, et opposante au président Milei, détenue à domicile.

Juste après le sommet, Luiz Inacio Lula da Silva s'est rendu en mi-journée chez Mme Kirchner, dans le quartier de Constitucion, sous les encouragements d'une grosse centaine de partisans de l'ex-présidente péroniste (centre-gauche). Il en est ressorti près d'une heure plus tard, saluant la foule sans faire de déclaration, a constaté l'AFP.

"Je lui ai souhaité toute la force nécessaire pour continuer de lutter, avec la même détermination qui a caractérisé son parcours", a écrit peu après le dirigeant brésilien de gauche sur X.

Mme Kirchner, 72 ans, purge à domicile depuis depuis trois semaines une peine de six ans de prison et d'inéligibilité à vie, après sa condamnation pour administration frauduleuse pendant ses mandats (2007-2015). Elle se dit depuis le début victime d'une "persécution politico-judiciaire", pour la "bannir" de la politique.

La rencontre Lula-Kirchner n'a pas manqué de ravir la vedette au sommet semestriel du Mercosur (Brésil, Argentine, Uruguay, Paraguay, Bolivie), où Lula était l'hôte de l'ultralibéral Javier Milei: deux chefs d'État à l'inimitié notoire, aux antipodes politiques.

En 18 mois de présidence Milei, les dirigeants des deux géants voisins d'Amérique du Sud n'ont eu aucune rencontre bilatérale, bien que se croisant en maints divers forums.

Et cet évitement s'est poursuivi jeudi, hormis une furtive accolade, la photo de famille du sommet, et une de M.Milei et M.Lula côte à côte, sans l'esquisse d'un sourire.

S'ouvrir ailleurs, en attendant l'UE

Le sommet du Mercosur (Mercado Comun del Sur) se tenait le regard tourné vers Bruxelles, où se joue l'avenir de accord de libre-échange entre l'Union européenne et le bloc sud-américain.

L'accord signé fin 2024, après 25 ans de négociations, doit encore être ratifié par les pays européens, sur fond de résistances, françaises en particulier, liées au risque perçu pour certaines filières agricoles européennes.

Lula s'est redit "convaincu" de le signer avant la fin 2025, "créant ainsi l'une des plus grandes zones de libre-échange au monde", de 722 millions d'habitants.

Mais il a aussi entendu -et rejoint sur ce point- l'appel de Milei à plus d'ouverture du Mercosur, bloc de près de 300 millions d'habitants, pour diversifier ses débouchés, dans un panorama transformé par la guerre commerciale américaine.

M.Milei a mis en garde ses partenaires, les exhortant à "des réformes pro-liberté commerciale", faute de quoi l'Argentine avancera "seule", car elle "ne peut pas attendre".

Par le passé déjà, il a menacé de quitter le Mercosur, qu'il considère un carcan, - un "rideau de fer", a-t-il répété mercredi - afin de poursuivre son rêve hypothétique d'un accord de libre-échange avec les Etats-Unis de son allié Donald Trump.

Pour autant, c'est bien l'action de l'Argentine au coeur du Mercosur qu'il a louée jeudi, en guise de bilan de sa présidence tournante.

Ainsi l'accord avec l'Association européenne de libre-échange (AELE) qui regroupe Norvège, Islande, Liechtenstein et Suisse, non-membres de l'UE. Un accord finalisé a été annoncé mercredi, la signature doit intervenir dans les prochains mois.

Les pays du Mercosur ont aussi annoncé un accord sur une liste accrue de produits exemptés du tarif extérieur commun du bloc, a-t-il salué. Une mesure "temporaire", pour répondre au choc tarifaire mondial.

M.Milei a dit espérer la finalisation en 2025 de négociations pour un accord commercial avec les Emirats, et mentionné des négociations avec le Salvador, beintôt le Panama.

Lula de son côté a promis que sa présidence du bloc progressera dans les négociations avec le Canada, et estimé "qu'il est temps que le Mercosur regarde vers l'Asie", citant le Japon, la Chine, la Corée, l'Inde, le Vietnam et l'Indonésie.

"C'est une période de graves turbulences pour le multilatéralisme: le soutien du Mercosur et de toute l'Amérique du Sud sera essentiel", a-t-il déclaré.

Il a souligné que changement climatique, transition énergétique, développement technologique et lutte contre le crime organisé seront priorités de sa présidence du bloc.

Sur ce point, le sommet a acté la mise en oeuvre d'un groupe de travail visant à créer une "Agence du Mercosur contre la criminalité transnationale organisée", que M.Milei a dit espérer pour 2025.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Économie

USA: le taux de chômage recule à 4,1% en juin, mieux que prévu

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Les chiffres du chômage pourraient confirmer la posture prudente de la Fed qui, sous l'égide de Jerome Powell, ne se montre pas pressée d'abaisser ses taux directeurs (archives). (© KEYSTONE/AP/Mark Schiefelbein)

Les chiffres de l'emploi sont meilleurs que prévu aux Etats-Unis: le taux de chômage a légèrement reculé à 4,1% en juin et davantage d'emplois qu'attendu ont été créés, selon des données officielles publiées jeudi.

La première économie mondiale a créé 147'000 emplois le mois dernier, soit plus que ce qui était envisagé par les acteurs de la finance (110.000, selon le consensus publié par MarketWatch).

Un même volume d'emplois avait été créé en mai (144'000, valeur révisée en hausse), selon le rapport mensuel du ministère du Travail.

Les créations d'emplois se sont concentrées dans l'administration locale et la santé, alors que des emplois ont continué à être détruits au niveau de l'Etat fédéral, conformément au voeu du gouvernement républicain.

Le taux de chômage a légèrement reculé, passant de 4,2% à 4,1% - un niveau considéré comme proche du plein emploi.

Les analystes s'attendaient au contraire à une légère hausse du taux à 4,3%.

Ces données laissent entendre que l'économie reste solide, en dépit des secousses liées aux nouveaux droits de douane mis en place par Donald Trump depuis son retour à la Maison Blanche.

Les chiffres de l'emploi devraient permettre à la Réserve fédérale (Fed) d'attendre encore avant de baisser ses taux d'intérêt.

Fustigée par le président Trump qui réclame des taux plus bas, la banque centrale des Etats-Unis fait face à une situation complexe.

Elle s'inquiète de voir augmenter le chômage et l'inflation. Or elle est censée fixer le niveau de ses taux d'intérêt de manière à assurer plein emploi et stabilité des prix.

Quand les prix augmentent, elle peut augmenter ses taux directeurs pour freiner l'activité et limiter l'emballement.

Quand le chômage progresse, elle peut au contraire baisser ses taux pour stimuler l'économie.

Mais quand les deux éléments se dégradent en même temps, elle doit choisir entre accepter des prix plus élevés ou de voir des gens perdre leur emploi.

Les banquiers centraux américains s'attendent à voir l'inflation à 3% à la fin de l'année et le taux de chômage à 4,5%, selon la médiane de leurs prévisions, récemment actualisée.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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Économie

Etats-Unis: le taux de chômage recule à 4,1%

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Alerte Info (© )

Les chiffres de l'emploi sont meilleurs que prévu aux Etats-Unis: le taux de chômage a légèrement reculé à 4,1% en juin et davantage d'emplois qu'attendu ont été créés, selon des données officielles publiées jeudi.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : awp / ats / afp

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Économie

Imposition individuelle: Centre et UDC lancent le référendum

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Les Femmes PLR ont déposé leur initiative en septembre 2022 (archives). (© KEYSTONE/PETER KLAUNZER)

L'introduction de l'imposition individuelle crée de nouvelles inégalités, estime jeudi une alliance interpartis. Le Centre, le PEV, l'UDC et l'UDF ont lancé jeudi le référendum contre ce qu'ils décrivent comme une "tromperie fiscale".

Le Parlement a soutenu en juin l'initiative des Femmes PLR et le contre-projet du Conseil fédéral pour l'imposition individuelle. Ces projets visent à corriger la "pénalisation du mariage".

Mais pour l'alliance, cette imposition "n'est pas juste". Elle conduit à de nouvelles injustices pour les familles et la classe moyenne.

"Les couples mariés n'ayant qu'un seul revenu ou des revenus très différents seraient nettement plus imposés que les couples ayant deux revenus similaires", estime l'alliance. Les familles, les personnes seules et la classe moyenne sont les plus touchées. En revanche, les ménages à double revenu qui gagnent bien leur vie en profiteraient.

Les partis critiquent également un monstre bureaucratique. Les couples mariés devraient remplir deux déclarations. Les administrations devraient traiter 1,7 million de déclarations supplémentaires.

La discrimination des couples mariés peut être éliminée sans changer complètement le système. Plusieurs cantons ont déjà prouvé qu'une telle correction est possible sans recourir à l'imposition individuelle.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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