Rejoignez-nous

Économie

Swiss Re anticipe une forte poussée des primes non-vie

Publié

,

le

Selon Swiss Re, le changement climatique représente la plus grande menace à long terme pour l'économie mondiale, avec une contraction de 18% du produit intérieur brut (PIB) en vue d'ici 2050 si rien n'est entrepris pour l'atténuer. (archives) (© KEYSTONE/DPA/OLIVER BERG)

Le groupe Swiss Re s'attend à voir les primes d'assurance non-vie de la branche dépasser de 10% le niveau d'avant-crise d'ici fin de l'année.

Le volume des primes d'assurance non-vie pour l'ensemble du secteur devrait atteindre 6900 milliards de dollars (6350 milliards de francs) d'ici fin 2021 et dépasser pour la première fois la marque des 7000 milliards l'année prochaine, portées par "l'exposition croissante, la conscience des risques et l'évolution des besoins de la clientèle", selon un communiqué.

En préambule de son traditionnel "rendez-vous de septembre", le réassureur zurichois expose jeudi son point de vue sur l'état du marché et les implications possibles pour la saison des renouvellements de souscriptions. Un des principaux points de discussion sera l'augmentation des risques induite par des tendances à long terme et leurs implications.

"Il est clairement reconnu que la fréquence et la gravité des sinistres augmentent, comme le démontrent les catastrophes naturelles et les cyberincidents récents", affirme Moses Ojeisekhoba, directeur général (CEO) Réassurance de Swiss Re, cité dans un communiqué, signalant que la branche a un "travail important à faire pour proposer des assurances et combler le déficit de protection".

Selon Swiss Re, c'est le changement climatique qui représente la plus grande menace à long terme pour l'économie mondiale: il devrait se traduire par une contraction de 18% du produit intérieur brut (PIB) global d'ici 2050 en l'absence de mesures d'atténuation.

L'urbanisation a pour effet d'augmenter des dangers secondaires comme les inondations ou les incendies, exposant toujours plus de personnes et de biens à des évènements climatiques extrêmes. L'essor de la numérisation et de l'interconnexion vient s'ajouter à cet état des lieux des risques, du fait des questions liées à la cyberprotection.

Le besoin accru de couverture d'assurance se traduit par des perspectives positives pour les primes, appelées à refléter l'augmentation des risques et de la sinistralité. A cela s'ajoute la pression inflationniste à moyen terme, notamment dans le domaine médical et salarial, qui devrait encore se renforcer à moyen terme, selon Swiss Re.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

Continuer la lecture
Cliquez pour commenter

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Économie

Canada: la croissance économique dopée par les exportations

Publié

le

L'économie canadienne progresse plus rapidement que prévu. (archive) (© KEYSTONE/EPA/ERIC REID)

L'économie canadienne a progressé plus rapidement que prévu au premier trimestre notamment grâce aux exportations, conséquence directe de la guerre commerciale lancée par Donald Trump, selon les données officielles de Statistiques Canada publiées vendredi.

Les menaces répétées et les volte-face de Trump sur les droits de douane depuis le début de l'année ont en effet entraîné une augmentation des exportations car les entreprises américaines ont constitué des stocks.

Et dans le même temps, les importations canadiennes ont également augmenté car des deux côtés de la frontière, les entreprises, inquiètes de la guerre commerciale déclenchée, ont fait des provisions.

Par ailleurs, la croissance du dernier trimestre de 2024 a été révisée à la baisse à 2,1% (contre une croissance de 2,6% estimée précédemment), "ce qui laisse présager un ralentissement de la dynamique vers la fin de l'année", estime l'analyste.

"Les tensions commerciales et l'incertitude qu'elles ont fait peser sur l'économie ont commencé à se répercuter sur l'activité", a expliqué Andrew Hencic, analyste pour TD Economics.

Le président américain Donald Trump a imposé des droits de douane sur l'acier et l'aluminium canadiens, notamment, et menace son voisin du Nord de taxes douanières généralisées de 25%.

Une politique qui prend le contre-pied de décennies de relations économiques étroites entre les deux pays qui ont des économies très intégrées.

Sur le plan intérieur canadien, les droits de douane et l'incertitude qui les entoure ont un "impact" sur la demande intérieure finale, selon Statistiques Canada, car celle-ci n'a pas augmenté pour la première fois depuis la fin de l'année 2023.

"Malgré la vigueur du PIB global, l'économie intérieure a semblé très fragile", a également estimé Royce Mendes, analyste pour la banque Desjardins.

Ce sont les exportations de véhicules automobiles (+16,7%) et de machines, matériel et pièces industriels (+12,0%) qui ont contribué le plus à l'augmentation globale des exportations au premier trimestre.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

Continuer la lecture

Économie

L'inflation a continué de ralentir en avril aux Etats-Unis

Publié

le

L'inflation a une nouvelle fois ralenti aux Etats-Unis en avril, en raison de la baisse des prix de l'énergie. (archive) (© KEYSTONE/AP CLOVIS NEWS-JOURNAL/ANDY DELISLE)

L'inflation a une nouvelle fois ralenti aux Etats-Unis en avril, à +2,1% sur un an, en raison de la baisse des prix de l'énergie, selon l'indice officiel PCE publié vendredi et couvrant la période d'entrée en vigueur de la majorité des nouveaux droits de douane.

Les analystes s'attendaient à voir l'inflation ralentir un peu moins, à +2,2%, selon le consensus publié par MarketWatch.

D'un mois sur l'autre, l'inflation a toutefois repris un rythme ascendant (+0,1%), tirée par un rebond du prix des biens durables (+0,5%).

L'automobile, qui fait partie des premiers secteurs concernés par l'offensive protectionniste de Donald Trump, entre dans cette catégorie.

En avril, le président américain a largement amplifié cette offensive, en mettant en place des droits de douane non ciblés, sur quasiment tous les produits entrant aux Etats-Unis.

Il a en partie fait marche arrière depuis mais les experts s'attendent à voir les prix augmenter quand les distributeurs auront écoulé leurs stocks pré-droits de douane.

Cette semaine, des juges ont par ailleurs considéré que le président n'avait pas le droit de décréter de telles surtaxes, qui ne sont toutefois pas suspendues, le temps que la procédure judiciaire aille à son terme.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

Continuer la lecture

Économie

Allemagne: l'inflation stable en mai à 2,1% sur un an

Publié

le

L'inflation en Allemagne est restée stable en mai sur un an. Ici à Bayern. (archive) (© KEYSTONE/DPA/KARL-JOSEF HILDENBRAND)

L'inflation en Allemagne est restée stable en mai sur un an, aidée par le recul des prix de l'énergie, de quoi rassurer la Banque centrale européenne (BCE) qui devrait décider jeudi d'une nouvelle baisse des taux d'intérêts.

L'indice des prix à la consommation a atteint 2,1% sur un an, comme en avril, selon une estimation provisoire publiée vendredi par l'institut de statistiques Destatis. Les analystes sondés par Factset tablaient sur la même valeur.

La hausse des prix ne s'est plus accélérée depuis décembre, quand l'indicateur avait atteint 2,6% en Allemagne sur un an.

Paradoxalement, Donald Trump et son avalanche de droits de douane, en partie suspendue actuellement, aurait joué "un rôle important" dans cette baisse, selon Carsten Brzeski de la banque ING.

Car "la baisse des prix du pétrole, ainsi que le renforcement du taux de change de l'euro" entraînés par la guerre commerciale menée par le président américain "ont renforcé les pressions désinflationnistes en Allemagne et dans l'ensemble de la zone euro", selon l'analyste.

Jusqu'à la fin de l'année, l'indicateur devrait avoisiner les 2%, la cible fixée par la BCE, une rare bonne nouvelle pour l'économie allemande en crise.

L'inflation dans les services se maintient certes à un niveau élevé, à 3,4% en mai, mais inférieur à celui des mois précédents.

Et les prix de l'énergie poursuivent leur recul, à -4,6% sur un an, bien loin des sommets atteints dans la foulée de l'invasion russe en Ukraine.

L'indice global des prix harmonisés, valeur référence pour l'institution de Francfort, a atteint 2,1% en mai.

Quant à l'inflation sous-jacente, qui exclut les prix volatils des biens de consommation et de l'énergie, elle a légèrement ralenti à 2,8% en mai.

En glissement mensuel, l'inflation a augmenté de 0,1% entre avril et mai.

L'inflation a également baissé en Espagne (à 1,9%), en Italie (1,7%) et en Pologne (4,1%) tandis qu'elle a enregistré une hausse, pour le deuxième mois consécutif au Portugal (2,3%), d'après des chiffres officiels publiés vendredi.

Depuis juin 2024, la BCE a réalisé sept baisses de taux, dans un contexte de désinflation et de croissance globalement anémique en zone euro.

Tout porte à croire que l'institution monétaire réduira à nouveau ses taux jeudi, malgré les menaces liés aux droits de douane américain sur l'économie de la zone euro.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

Continuer la lecture

Économie

Italie: l'inflation baisse à 1,7% sur un an en mai

Publié

le

L'inflation en Italie a légèrement ralenti sur un an en mai à 1,7%. Ici, un supermarché à Varese. (archive). (© KEYSTONE/TI-PRESS/PABLO GIANINAZZI)

L'inflation en Italie a légèrement ralenti sur un an en mai à 1,7%, en raison notamment de la baisse des prix de l'énergie, a indiqué vendredi l'Institut national des statistiques (Istat).

L'inflation dans la péninsule était de 1,9% sur un an en avril, en dessous de l'objectif de la Banque centrale européenne (BCE) de 2% d'inflation.

"Le ralentissement est influencé par (...) l'accentuation de la baisse" des prix de l'énergie non réglementée "(-4,3% contre -3,4% le mois dernier)" a écrit l'Istat dans une note.

Si les produits alimentaires, dont le coût en Italie avait fortement augmenté lors de la vague inflationniste qui a débuté en 2021, ont vu leur prix continuer à augmenter, ils l'ont fait moins rapidement qu'en avril pour ceux non transformés, (+3,7% contre +4,2%).

Mais l'inflation sur les produits alimentaires transformés est repartie à la hausse en mai, ce qui a eu notamment pour conséquence d'augmenter le prix du "chariot de courses" calculé par l'Istat (+3,1% après +2,6% en avril).

Selon le Fonds monétaire international (FMI), l'inflation en Italie devrait rester en moyenne autour de 1,7% sur l'année 2025, avant de "converger vers l'objectif de la BCE de 2% en 2026", écrivait-il dans une note jeudi.

L'inflation a stagné à 2,2% en avril dans la zone euro et elle est désormais susceptible de tomber sous la barre des 2% beaucoup plus tôt que prévu par la BCE.

Cette dernière s'est dite confiante en avril que le combat contre l'inflation élevée était en passe d'être gagné, justifiant une nouvelle baisse des taux en dépit des incertitudes liées aux droits de douane américains.

Elle a réduit en avril son taux de dépôt, qui fait référence, de 25 points de base, à 2,25 %, tout en retirant de sa communication l'engagement à maintenir une politique de taux "restrictive" qui freine l'économie.

Ce premier aperçu de l'inflation en Italie en mai devra être confirmé par une nouvelle estimation qui sera publiée à la mi-juin.

L'Allemagne et les Etats-Unis publieront également vendredi l'indice de leurs prix à la consommation sur le mois.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

Continuer la lecture

Derniers titres

SPEND A LITTLE MORE TIME (ORIGINAL MIX)

IGOR PUMPHONIA

04:50

Les 2 derniers titres

OLEG SIRENKO - AUTUMN COAST

TUNGUSKA ELECTRONIC MUSIC SOCIETY

04:45

TRIO S.K

BREILLET FRANCK

04:41

Votre Horoscope

Verseau

Les Astralités sont fantastiques : ce qu’elles proposent est si fascinant et magique que votre seule option est de vous laisser faire !

Les Sujets à la Une