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Suisse

Thierry Burkart appelle à des réformes libérales urgentes

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Le président du PLR Thierry Burkart a lancé samedi la campagne en vue des élections fédérales 2023. (© KEYSTONE/ANTHONY ANEX)

"La flamme libérale brûle!" Le président du PLR Thierry Burkart a lancé la campagne en vue des élections fédérales 2023, lors de l'assemblée des délégués samedi à Berthoud (BE). Il s'est engagé pour un droit international fort et prôné des réformes libérales urgentes.

Dans le contexte de la guerre en Ukraine, le conseiller aux Etats argovien a défendu "la démocratie, l'Etat de droit et la dignité humaine". Il a aussi rappelé l'importance de l'auto-détermination: "L'Ukraine, en tant qu'Etat souverain, a le droit de se défendre."

La Suisse ne viole pas sa neutralité en affichant ses convictions quand le droit international est bafoué. "La neutralité n'est pas une fin en soi, mais un moyen pour la sécurité de notre pays." Avec ses propos, M. Burkart a fustigé la "naïveté" et l'"aveuglement" de l'UDC.

Il a aussi rejeté la position de la gauche en matière de défense. La guerre montre l'importance de pouvoir se défendre: "Seul un concept crédible et réaliste peut apporter plus de sécurité à notre pays", a-t-il dit, insistant aussi sur la nécessité de collaborer "plus étroitement" avec l'Otan.

Politique énergétique

En matière de politique énergétique, Thierry Burkart a fait appel à "plus de réalisme et moins de rêverie". Selon lui, la politique de ces dernières années a été trop marquée par des idéologies et des "voeux pieux". Il faut augmenter la production propre et les conditions-cadres doivent être fixées en fonction de la nécessité et de la rentabilité.

Il a également appelé à davantage de transparence vis-à-vis de la population. "Il n'est pas possible simultanément de sortir du nucléaire et de respecter les objectifs climatiques." Il a plaidé en faveur d'une construction plus rapide et plus facile des infrastructures liées aux énergies renouvelables.

"A l'avenir, il faudra un large mélange de différentes sources d'énergie." Le PLR n'exclut aucune technologie au profit d'un approvisionnement sûr en électricité, qui est la base d'une économie qui fonctionne et donc de la prospérité d'un pays. Une prospérité qui mène à la résolution d'autres problèmes, environnementaux ou sociaux. Une prospérité qui entraîne une augmentation des recettes fiscales.

Réformes libérales

D'après l'Argovien, cette prospérité est menacée "à cause des attaques permanentes de la gauche et des Verts". Les bonnes conditions-cadres pour une économie innovante et un site de recherche excellent menacent de s'éroder. Pour garantir les emplois, il faut des marchés ouverts et moins de bureaucratie.

Les start-ups, qui représentent les emplois d'aujourd'hui et de demain, risquent d'être étouffées par le flot de réglementations. Elles ont besoin d'air pour respirer, a argué M. Burkart. Le recours à toujours plus d'intervention de l'Etat est un "cercle vicieux".

Bilan

Elu à la présidence du PLR Suisse il y a tout juste un an, le conseiller aux Etats a profité de son allocution pour tirer un bilan de ces douze derniers mois. Il a salué le fait que son parti ait évoqué le problème de l'approvisionnement en électricité "avant même que la guerre n'éclate en Ukraine". Ce thème est une priorité pour le parti, de même que le sont la politique économique et la prévoyance vieillesse.

"Nous avons réalisé beaucoup de choses, et nous voulons encore en réaliser d'autres", a-t-il déclaré, ayant en ligne de mire les élections fédérales de l'an prochain. Taclant tous les principaux partis présents sous la Coupole fédérale, le président a rassemblé ses troupes: "Nous avons besoin de chacune et chacun d'entre vous pour que la flamme libérale qui brûle en nous continue à se propager."

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Culture

La victoire de Nemo profite à l'Eurovision, selon les médias

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La presse suisse s'est montrée impressionnée par l'affirmation de soi que Nemo a transmis avec assurance et sincérité. (© KEYSTONE/AP/Jessica Gow)

Les commentateurs des médias en Suisse et à l'étranger ont accueilli le triomphe de Nemo à l'Eurovision avec beaucoup de respect. La consécration de l'artiste de 24 ans est peut-être la meilleure chose qui pouvait arriver pour relancer le concours de l'Eurovision.

Nemo "a rappelé à l'Europe, à la planète, que la sincérité et l'humilité mêlées au talent conduisent à ces sommets que seuls des êtres d'exception savent atteindre", commente Le Journal du Jura, basé à Bienne, la ville d'origine de l'artiste non binaire.

"La victoire de Nemo n'est pas anodine", écrit Le Temps, soulignant une forme d'audace de l'artiste dans l'affirmation de soi. "Nemo n'est pas un Ignazio Cassis de la musique, il ne cherche pas à agir dans le monde sans aucun goût ni aucune forme d'aspérité; il raconte les cheminements d'une minorité, avec franchise", peut-on lire.

"Nemo a fait voler en éclats le complexe helvétique", abondent les médias ESH, mentionnant des précédentes propositions suisses "trop polies, trop sages". "Tout en restant parfaitement fidèle à qui iel est, humble, sincère et vrai, Nemo a montré qu'on peut sortir du cadre sans le casser pour autant", précisent-ils.

Défendre une identité de genre différente n'a rien d'une sinécure, soulignent le 24 Heures et la Tribune de Genève. "A Malmö, en plus d'une chanson de qualité, "The Code", Nemo a bousculé des décennies de caractères formatés", écrivent les deux titres lémaniques.

"Caisse de résonance des conflits"

Pour le Tages-Anzeiger, le concours de l'Eurovision s'est transformé en une caisse de résonance des crises et conflits, suscitant bien des polémiques. "Mais c'est finalement la personne de coeur Nemo qui a donné le signal le plus fort et, espérons-le, le plus durable."

Le média en ligne Watson rappelle que la controverse autour de la candidate israélienne a dominé à Malmö et a peut-être aidé la Suisse. Au milieu de ce tohu-bohu, le public et les jurys ont simplement voulu voir quelque chose de bien gagner". Nemo a fait du super boulot - "Maximum Respect".

Pour Blick.ch, Nemo a offert la "folie Eurovision" à Malmö. Et la Neue Zürcher Zeitung, revenant sur les manifestations anti-israéliennes, rappelle que le concours musical n'a jamais été apolitique.

"La classe musicale"

Pour la Weltwoche, Nemo a gagné de manière méritée. "Bien que l'événement organisé à Malmö, en Suède, ait largement fait penser à un mélange de fête costumée, de freak show et de 'stresstest' pour les oreilles, c'est la classe musicale qui s'est finalement imposée."

L'Eurovision, avec ses "costumes absurdes" et ses "moments loufoques", semble étrangement fédérer les publics à l'heure de la fragmentation des réseaux sociaux, remarque La Liberté.

A l'étranger aussi, les médias ont commenté la performance suisse. Le New York Times écrit que les protestations en amont de l'Eurovision ont finalement cédé la place au spectacle. La chanson de Nemo a été saluée par le célèbre journal comme "un morceau accrocheur".

Le journal espagnol El Mundo n'a pas tari d'éloges: "Avec une Masterclass en chant et en acrobatie de cirque", Nemo a "conquis" toute l'Europe. Pour la "Frankfurter Allgemeine Zeitung", "Nemo s'est surpassé". "Ni elle ni lui, mais simplement Nemo". Pour le journal italien "La Repubblica", la chanson "The Code" était une "ode à la liberté des genres".

Dans une édition du concours chargé politiquement, "c'est finalement le seul pays prétendument neutre qui a gagné", écrit la Süddeutsche Zeitung, "avec une prestation empreinte d'un très grand sens de l'équilibre".

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Suisse Romande

Faika a été sacrée Reine des Reines 2024 à Aproz (VS)

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Les concurrentes n'ont pas ménagé leurs efforts et ont offert un spectacle magnifique aux 15'000 personnes venues les admirer durant le week-end. (© KEYSTONE/OLIVIER MAIRE)

Faika, une vache élevée par Melissa Uttinger, de Bruson, a remporté la finale nationale des combats de reines dimanche à Aproz (VS), sous le soleil et des températures de saison. La manifestation a attiré plus de 15'000 spectateurs sur deux jours.

La finale des finales a opposé les gagnantes de chacune des quatre catégories. La jeune reine des primipares Khamosis a battu la reine de troisième catégorie Tirana au terme d'un combat mémorable, ont précisé les organisateurs de la compétition dans un communiqué diffusé dimanche.

La lutte des poids lourds entre la reine de deuxième catégorie Fuego et Faika a vu la vache la plus massive s'imposer. Lors de la lutte finale opposant Faika à Khamosis, c'est Faika, la plus expérimentée, qui a remporté le combat, remportant ainsi le titre de Reine des reines du Race Hérens Tour 2024.

Durant ce week-end placé sous le signe du terroir, des traditions et de la convivialité, ce sont plus de 260 vaches qui se sont affrontées au c½ur de la mythique arène de Pra Bardy, cornes contre cornes, respirations haletantes et flancs fumants.

Certaines ont croisé les cornes durant de très longues minutes, avant que la plus forte ne l'emporte, conquérante. Selon les organisateurs, plus de 15'000 personnes ont admiré les joutes.

L'événement était organisé cette année par cinq syndicats d'éleveurs du Val d'Anniviers et plus de 600 bénévoles.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Culture

Témoignage de respect et d'admiration de Nemo pour Céline Dion

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Nemo sait tout faire sur scène. (© KEYSTONE/AP/Martin Meissner)

"J'ai ressenti très fort le soutien du public, qui m'a aidé à mettre toute mon énergie dans ma performance", a déclaré Nemo au micro de la RTS, après son triomphe samedi à l'Eurovision. "J'éprouve beaucoup de gratitude", a-t-il ajouté.

Dans une interview en anglais diffusée dimanche soir sur Forum, Nemo, enjoué et posé à la fois, a dit avoir traversé des moments "pas toujours faciles mais aussi extraordinaires". Il est ravi d'avoir pu, avec sa victoire, mettre "un coup de projecteur sur la culture et la scène musicale suisses".

Interrogée sur Céline Dion, gagnante du même concours en 1988 pour la Suisse, Nemo a admis être un grand fan de la star québécoise. Il lui a rendu hommage dans un clip qui cartonne sur Spotify, où il porte "la robe que Céline avait quand elle a gagné, pour lui témoigner mon respect", a-t-il souligné. "Je pense beaucoup à elle, je suis honoré de figurer sur la même liste de gagnants qu'elle."

Nemo a ajouté avoir ressenti avant le concours l'appui du public suisse dans toutes les villes, et notamment la sienne, Bienne. "C'est dingue, ce buzz, cet amour pour la chanson. J'ai reçu toute cette énergie positive."

L'artiste a encore lancé, au sujet du message d'unité de l'Eurovision: "Plus que jamais, il est important d'avoir une conversation sur notre vision de l'avenir. J'espère que l'Eurovision sera à la hauteur de sa mission d'être un espace de paix." L'organisation de la prochaine édition en Suisse lui semble être une parfaite opportunité.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Culture

Forte affluence aux 46es Journées littéraires de Soleure

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Les co-directeurs des Journées littéraires de Soleure, Rico Engesser et Nathalie Widmer, ont enregistré une affluence record pour leur deuxième édition (archives). (© KEYSTONE/ANTHONY ANEX)

Les 46es Journées littéraires de Soleure ont bouclé dimanche sur une affluence record: 18'500 visiteurs ont participé durant trois jours au festival plutôt germanophone. Une douzaine d'auteurs romands étaient invités.

La victoire de Nemo à l'Eurovision a été l'un des moments forts de ces Journées littéraires. Les organisateurs avaient prévu une projection publique samedi soir, attirant, outre les visiteurs habituels du festival, de nombreux jeunes et familles.

En outre, des invités surprise étaient sur place, comme Amir Gudarzi, Pedro Lenz, Michael Fehr, l'auteure de livres pour enfants Katja Alves ou encore le chercheur en littérature Thomas Strässle. Les Journées littéraires et l'Eurovision se sont très bien accordés, puisque tout le monde a finalement vibré dans le cinéma, a indiqué le festival dimanche dans un communiqué.

Au total, 140 manifestations figuraient au programme de vendredi à dimanche. Les lectures, discussions et débats ont surtout été dominés par la situation générale actuelle et ses défis politiques, écologiques et technologiques.

La traductrice Dorothea Trottenberg - Prix spécial de la traduction 2024 - a, par exemple, déploré que la littérature russe ne soit "souvent plus perçue que comme politique" après l'invasion russe de l'Ukraine. Mais "il y a un après", a-t-elle déclaré. "Les livres traduits deviennent un pont vers l'avenir".

Les co-directeurs des Journées littéraires de Soleure, Rico Engesser et Nathalie Widmer, se sont montrés satisfaits de la deuxième édition sous leur direction. Les 18'500 visiteurs présents sur place ou connectés par flux audio constituent un record, ont-ils indiqué.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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