Économie
Troisième mois de stabilité pour le chômage en Suisse
Le taux de chômage en Suisse est resté en août à un niveau historiquement bas, à 2,0%, pour le troisième mois d'affilée. Le nombre d'inscrits auprès des offices régionaux de placement (ORP) a légèrement reculé à 91'372 personnes, soit 102 demandeurs d'emploi de moins.
Apuré des variations saisonnières (CVS), le taux a reculé de 0,1 point à 2,1%, indique jeudi le Secrétariat d'Etat à l'économie (Seco) dans son point de situation mensuel. Sur un an, le taux de chômage CVS est resté stable, contrairement à son pendant non-désaisonnalisé (-0,7 point).
Le taux de chômage a atteint en juin un plancher pluriannuel de 2,0%, du jamais-vu depuis novembre 2001.
Les chiffres publiés par le Seco pour le mois d'août sont conformes aux prévisions moyennes des économistes interrogés par AWP. Ces spécialistes s'attendaient néanmoins en majorité à voir l'indicateur CVS faire du surplace à 2,2%.
Par rapport à juillet, le chômage des jeunes a connu une poussée, celui-ci augmentant de 1627 personnes (+20,7%) à 9761 inscrits. Chez les seniors, les statistiques indiquent une contraction, de 2,6% à 27'566 personnes (-743).
Le nombre de demandeurs d'emploi s'est tassé d'un quart à 53'021, alors que celui des places vacances a connu une progression à 68'262 unités (+258), dont 54'604 soumises à l'obligation d'annonce introduite en juillet 2018.
Chômage toujours très bas en Valais
Côté romand, le canton de Genève est redescendu à la dernière place du classement, son taux de chômage ayant stagné à 3,7%. Le Jura a connu une amélioration (-0,2 point à 3,6%). Le Valais reste le meilleur élève de ce côté de la Sarine, grâce à une proportion de sans-emploi stable à 1,9%. Vaud (+0,2 point à 3,2%), Neuchâtel (-0,1 à 2,7%) et Fribourg (stable à 2,1%) dépassent la moyenne nationale.
Dans la région francophone du Jura bernois, le chômage est resté stable, en témoigne un taux de 2,6%. Une hausse de 0,1 point est constatée au Tessin (2,4%).
Les plus grands cantons de Suisse que sont Zurich et Berne restent à des niveaux extrêmement bas, respectivement de 1,6% (-0,1 point) et 1,5% (stable). Affichant un taux de 0,5%, Appenzell Rhodes-Intérieures et Nidwald se disputent la première place.
Le Seco fournit également les chiffres pour les réductions de l'horaire de travail au mois de juin. Le chômage partiel a touché 2893 personnes (-48% sur un mois) et 308 entreprises (-32%). Le nombre d'heures de travail perdues a fondu de 45% à 167'978.
Selon les données provisoires fournies par les caisses de chômage, 4357 personnes ont épuisé leurs droits aux prestations de l'assurance-chômage dans le courant en juin, précise le Seco dans son communiqué.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp
Économie
Italie: nouvelle baisse de la production industrielle en avril
La production industrielle en Italie a enregistré en avril une baisse pour le quatrième mois consécutif. Elle a cédé 1,9% par rapport à mars, a indiqué vendredi l'Institut national des statistiques (Istat).
Elle avait déjà baissé de 0,6% en mars, de 0,1% en février et de 0,7% en janvier. Sur la période février-avril, la production industrielle a diminué en moyenne de 1,3% par rapport au trimestre précédent. La production industrielle en Italie n'avait progressé que de 0,5% en 2022, dans un contexte de crise de l'énergie et de guerre en Ukraine.
Tous les principaux secteurs industriels ont connu une baisse en avril sur un mois, les biens intermédiaires (-2,6%), les biens de consommation (-0,4%), le secteur de l'énergie (-0,3%) et les biens d'équipement (-2,1%). Comparé à avril 2022, la production industrielle a diminué de 7,2%, en données corrigées des effets de calendrier.
L'Italie a vu son Produit intérieur brut (PIB) augmenter de 0,6% au premier trimestre par rapport au précédent, notamment grâce à la bonne tenue des services. Après avoir enregistré un recul du PIB de 0,1% au quatrième trimestre 2022, l'Italie a échappé ainsi à la récession et affiche une croissance nettement supérieure à la moyenne de la zone euro, entrée en récession technique en début d'année avec un PIB reculant de 0,1%.
La croissance économique de l'Italie a atteint 3,7% en 2022, après une hausse record du PIB de 7% en 2021.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp
Économie
Imposition du télétravail des frontaliers
Les frontaliers travaillant partiellement en télétravail doivent être totalement imposés en Suisse. Le Conseil fédéral a mis vendredi en consultation une révision de loi visant à inscrire une base légale nationale.
Les frontaliers paient en Suisse l'impôt à la source sur le revenu de leur activité lucrative. Cependant, en vertu des conventions en vigueur, la part exercée en télétravail peut être imposée par le pays de résidence.
L'imposition de cette part en Suisse est possible si le droit d'imposer revient à la Suisse en vertu d'un traité international et s'il existe une norme d'imposition expresse en droit interne.
Le gouvernement entend donc répondre à cette deuxième condition. Des recettes fiscales sont garanties. La consultation court jusqu'au 2 octobre.
Depuis le 1er janvier, conformément à un accord entre Berne et Paris, les frontaliers paient en Suisse l'impôt à la source sur l'entier de leur salaire, à condition qu'ils n'effectuent pas plus de 40% en télétravail.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Économie
Berne et UBS signent le contrat de garantie contre les pertes
La Confédération et UBS ont signé le contrat de garantie contre les pertes, convenu dans le cadre de la reprise forcée de Credit Suisse par son homologue zurichois.
Le numéro un bancaire helvétique ne pourra puiser dans cette garantie plafonnée à 9 milliards de francs qu'après avoir pris à sa charge 5 milliards.
"La Confédération a accordé à UBS une garantie couvrant les pertes éventuelles liées à la réalisation des actifs de Credit Suisse", a précisé le Département fédéral des finances (DFF) vendredi dans un communiqué. Le contrat a été signé ce vendredi.
Le DFF a souligné que "la Confédération et UBS ont pour priorité de réduire les pertes éventuelles et les risques afin d'éviter si possible un recours à la garantie de la Confédération".
Concrètement, les garanties portent sur un portefeuille précis d'actifs de Credit Suisse représentant environ 3% du total des actifs d'UBS au terme de l'acquisition. Dans le détail, il est composé de crédits, de produits dérivés, d'instruments non stratégiques et de produits structurés ne faisant pas partie du coeur de métier de la banque aux deux voiles.
Le soutien public ne couvre que les pertes réalisées et définitives.
Des bénéfices à la clé
Si UBS ne recourt pas à cette aide, la Confédération pourrait ressortir bénéficiaire de l'opération. UBS doit en effet verser une prime de garantie à Berne, se composant d'un versement de départ à hauteur de 40 millions de francs, de l'émolument annuel de 0,4 % prélevé sur les 9 milliards (soit 36 millions par année) et d'une prime de risque entre 0% et 4% en fonction des pertes déjà réalisées et encore attendues.
Credit Suisse a de son côté remboursé à la Banque nationale suisse (BNS) la totalité des emprunts accordés au titre du mécanisme public de garantie des liquidités (PLB). "La garantie n'a donc engendré aucune perte pour la Confédération, mais lui a au contraire rapporté des recettes de 111 millions francs", s'est réjoui le DFF.
Le contrat de garantie d'UBS prendra fin lorsque le portefeuille concerné par la garantie aura été définitivement réalisé. Le numéro un bancaire helvétique peut résilier le contrat de garantie à tout moment, mais renoncerait alors à la garantie de la Confédération.
La banque aux trois clés devra se plier à des règles strictes: elle doit gérer les actifs de manière à réduire les pertes et à maximiser les recettes, créer une structure dédiée, instituer un comité de surveillance et s'engager à conserver son siège en Suisse. La Confédération dispose quant à elle de droits d'information et d'audit étendus.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp
Économie
La Confédération et UBS signent un contrat de garantie
La Confédération et UBS ont signé le 9 juin un contrat de garantie couvrant les pertes éventuelles liées au rachat de Credit Suisse. Le Conseil fédéral en a pris connaissance vendredi. Cette garantie est limitée à 9 milliards de francs.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
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