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Suisse

Trop de restrictions font reculer la culture du colza

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La surface de colza diminue en Suisse. Selon la fédération céréalière, ce recul n'est pas dû au manque d'intérêt des producteurs, mais aux trop grandes restrictions phytosanitaires (image symbolique). (© KEYSTONE/ALESSANDRO DELLA VALLE)

De plus en plus de producteurs abandonnent la culture du colza, car ils n'ont pas les moyens de protéger les plantes délicates contre les ravageurs. Une évolution inquiétante qui met en péril l'autosuffisance en huile de colza, estime leur association faîtière.

"Les beaux champs de colza d'un jaune éclatant marquent le paysage suisse", rappelle la Fédération suisse des producteurs de céréales (FSPC). Les insectes s'y ébattent et les abeilles butinent les quelque 200 litres de nectar que produisent les fleurs par hectare. Le colza contribue ainsi à la préservation de la faune et de la flore et soutient la biodiversité.

Le colza fournit également une huile végétale saine, riche en acide gras oméga-3, très populaire en Suisse. Cette huile indigène a remplacé une partie de l'huile de palme dans l'industrie alimentaire au cours des dernières décennies.

Or les champs de colza sont menacés, souligne la FSPC. La surface cultivée a reculé de 11% par rapport à 2023. Ce recul n'est pas dû au manque d'intérêt des producteurs, mais aux trop grandes restrictions, selon la fédération.

Phytosanitaires indispensables

Du semis en août à la récolte en juillet, cette culture fragile est la proie des ravageurs. Sans produits phytosanitaires, les plantes ne survivent parfois pas. Il n'existe ainsi pratiquement pas d'huile de colza biologique (1% de la récolte totale).

Divers projets de recherche ont été menés pour lutter contre les ravageurs sans utiliser de produits chimiques, mais ils n'ont pas apporté de solution satisfaisante. Pour la FSPC, il est donc compréhensible que la moitié des producteurs qui ont réduit leur production l'expliquent par un manque de produits phytosanitaires disponibles.

Après l'interdiction des matières actives utilisées il y a quelques années encore (néonicotinoïdes), le cyantraniliprole constituerait désormais une alternative intéressante pour les agriculteurs et l'environnement. Or l'Office fédéral de la sécurité alimentaire et des affaires vétérinaires (OSAV) vient de rejeter une demande en ce sens des producteurs de céréales, alors que cette substance active est autorisée dans l'UE.

Motiver les producteurs

Face aux grandes restrictions imposées en Suisse, la FSPC juge ironique qu'il faille importer de l'huile de colza. Et ce en provenance de pays où ces produits phytosanitaires - et des produits encore plus puissants - sont autorisés et utilisés.

Contacté par Keystone-ATS, le directeur de la FSPC Pierre-Yves Perrin espère vivement que l'OSAV assouplisse rapidement ses procédures. Le marché du colza est porteur, mais on ne sait plus comment motiver les producteurs. De 6400 il y a trois ans, leur nombre est passé à 5600 cette année.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Sport

La Fête fédérale Lausanne 2025 est officiellement déclarée ouverte

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C'est parti pour dix jours de Fête fédérale de gymnastique à Lausanne. (© Keystone/LAURENT MERLET)

La 77e Fête fédérale de gymnastique (FFG) Lausanne 2025 a été solennellement déclarée ouverte jeudi après-midi à Beaulieu. Cette proclamation était suivie par un spectacle gymnique animé par différentes sociétés de gym du pays.

"Je déclare ouverte la Fête fédérale de gymnastique Lausanne 2025", a officiellement proclamé peu avant 13h45 Jérôme Hübscher, président de la commission de la FFG au sein de la Fédération suisse de gymnastique, peu après l'entrée des bannières et un tour de piste dans la halle sud du Palais de Beaulieu de la FSG et de Gymvaud.

"Cette fête est un symbole de cohésion, de perséverence, d'engagement et d'enthousiasme. C'est un événement grandiose, un projet mammouth. Vivons-la tous ensemble", a affirmé M. Hübscher, évoquant la devise de cette fête, "Tous ensemble".

Un spectacle gymnique de 1h30 environ était ensuite proposé devant quelque 600 personnes, officiels, gymnastes et public divers. Il entremêlait gym artistique, aux agrès, multiples chorégraphies au sol ou encore acrobaties.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Vaud

ADC Therapeutics lève des fonds et supprime 30% de ses effectifs

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ADC Therapeutics lève 100 millions de dollars et ferme un site au Royaume-Uni (photo d'illustration). (© KEYSTONE/CHRISTIAN BEUTLER)

Le laboratoire vaudois ADC Therapeutics lève 100 millions de dollars via un placement privé auprès d'investisseurs institutionnels. L'entreprise basée à Epalinges a également annoncé la fermeture d'un site au Royaume-Uni et la suppression de 30% de ses effectifs à l'échelle mondiale, précise-t-elle jeudi dans un communiqué.

ADC Therapeutics a placé auprès d'investisseurs institutionnels 13 millions de titres à 3,53 dollars par pièce. Des options d'achat pour 15,7 millions d'actions ont également été placées pour 3,43 dollars par titre. La transaction devrait être finalisée d'ici le 16 juin.

Les fonds serviront à poursuivre le développement clinique et à préparer la commercialisation de l'anticancéreux Zynlonta, ainsi qu'à couvrir les charges générales.

La société fermera d'ailleurs un site au Royaume-Uni et supprimera environ 30% de ses effectifs d'ici la fin septembre 2025. Des charges exceptionnelles de 6 à 7 millions pour la restructuration sont à prévoir, pour la plupart inscrites au deuxième partiel.

Ces mesures permettent d'allonger l'horizon de financement de l'entreprise jusqu'à 2028.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Lausanne

Vaud: la nouvelle loi sur la mendicité entre en vigueur en juillet

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La nouvelle loi vaudoise sur la mendicité entre en vigueur en juillet (photo d'illustration). (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

La nouvelle loi vaudoise sur la mendicité entrera en vigueur le 1er juillet prochain. Le Conseil d'Etat l'a confirmé jeudi dans la liste de ses décisions hebdomadaires.

Les opposants à cette nouvelle loi, déboutés en avril par la Cour constitutionnelle du Tribunal cantonal, avaient renoncé fin mai à recourir auprès du Tribunal fédéral. Une décision qui permettait la mise en pratique de la loi, dont il restait toutefois encore à fixer la date d'entrée en vigueur.

La nouvelle loi, adoptée en octobre dernier par le Grand Conseil, durcit le ton face à la mendicité avec une liste allongée des lieux où elle doit être interdite. Elle prévoit "une interdiction de la mendicité agressive, trompeuse et passive dans plusieurs lieux", rappelle jeudi le Conseil d'Etat. Un renforcement des sanctions contre l'exploitation de la mendicité est également prévu.

Le texte avait été attaqué en justice par un groupe de neuf personnes, dont cinq mendiants, au motif qu'il ne respecterait pas les droits fondamentaux. La Cour constitutionnelle a toutefois estimé que cette loi constituait "une atteinte admissible à la liberté personnelle (...) dans la mesure où elle n'empêche pas la pratique de la mendicité."

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Vaud

Les assistantes à l'intégration réclament de meilleures conditions

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Rassemblement des assistantes à l’intégration organisé par le syndicat SUD, devant le Département de l’enseignement et de la formation professionnelle (DEF)(Photos d'archives) (© François Graf)

Le syndicat SUD a réalisé une enquête pour documenter les conditions de travail des assistantes à l'intégration. Plus de 330 personnes y ont répondu, presque exclusivement des femmes. Les conclusions ont été présentées ce mercredi.  Parmi celle-ci : bas salaires, cahier des charges déconnecté de la réalité du terrain et manque de reconnaissance.

"Vivre de notre travail dignement". C’est ce que demande un collectif, presque exclusivement féminin, d’assistantes à l’intégration dont leur rôle est d’accompagner les élèves à besoins particulier dans les classes vaudoises. Depuis plusieurs années, elles demandent de meilleures conditions de travail. Pour appuyer leur démarche, elles ont réalisé une enquête avec la Fédération syndicale SUD, face au département de l’enseignement et de la formation professionnelle ainsi qu’à la direction générale de l’enseignement obligatoire. Plus de 330 d’entre-elles y ont répondu, sur les 813 que compte le canton. Jean-Nicolas Rosset, secrétaire administrative à la Fédération syndicale SUD, a mené l’enquête et nous livre certaines de ses conclusions.

 « J’ai l’impression de faire un saut en parachute chaque matin. »

C’est ce qu’a confié une assistante à l’intégration lors de la présentation de l'enquête aux médias. Souvent qualifiée de « chevilles ouvrières de la nouvelle école inclusive », elles demandent de meilleures conditions de travail. Une reconnaissance qui passe par la suppression de leur statuts précaires ainsi que des formations adaptées et certifiantes. Parmi elles, une assistante en poste depuis 15 ans, qui souhaite reste anonyme, nous décrit son quotidien.

Et selon elles, leur cahier des charges, inchangé depuis 2019, ne reflète pas la réalité du terrain.

Certaines subissent même des violences physiques ou se retrouvent à assurer des tâches liées à l’hygiène. Mais que faut-il changer pour améliorer leurs conditions? La réponse d’Aristides Pedraza, du Secrétariat fédéral du syndicat SUD.

Des négociations auront lieues successivement le 17 juin prochain, notamment avec le Chef du Département de l’enseignement et de la formation Frédéric Borloz.

 

 

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