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Suisse

L'huile d'olive cartonne comme jamais en Suisse

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Les importations d’huile d’olive en Suisse ont plus que doublé en vingt ans. Celle d'Italie est en tête, suivie de l'huile d'olive espagnole puis grecque (photo symbolique). (© KEYSTONE/AP The Valdosta Daily Times/PAUL LEAVY)

Les importations d’huile d’olive en Suisse ont le vent en poupe: sur les vingt dernières années, la quantité a plus que doublé, passant de 7847 à 19'090 tonnes. La moitié de la quantité acheminée en Suisse provient d'Italie.

L'an dernier, la Suisse a importé 19'090 tonnes d'huile d'olive, en hausse d'un quart sur un an, écrit jeudi l'Administration fédérale des douanes. En valeur, les importations ont pour la première fois franchi la barre des 100 millions de francs pour s'établir à 101,5 millions. L'huile d'olive occupe le haut du pavé en raison de son prix élevé.

Sur le long terme, la demande pour cette huile a pris l'ascenseur: en vingt ans, les livraisons ont été multipliées par 2,5.

L'Italie est le principal fournisseur d'huile d'olive, la moitié de l'approvisionnement provenant du voisin méridional. L'Espagne tire son épingle du jeu avec une part d'un tiers. Comparativement, les prix se sont révélés bas pour cette dernière (3,60 francs/kg).

Avec une part d'un dixième, la Grèce complète le podium. Le prix moyen de l'huile grecque et italienne a atteint respectivement 6,10 et 6,30 francs par kilo.

Prix stables

Bien que les importations d'huile d'olive cartonnent, les prix sont restés stables sur le long terme, malgré leur évolution volatile, notamment en raison du taux de change de l'euro.

En 2020, le kilo d'huile d'olive à l'entrée s'inscrivait à 5,30 francs, retombant ainsi à son niveau "avantageux" de 2012. Cette variété a toutefois conservé son statut de produit onéreux au regard des autres principales huiles végétales. En effet, ces dernières ont présenté, pour l'année 2020, un prix moyen compris entre 0,90 et 1,90 franc par kilo.

Si, en termes de valeur, l'huile d'olive a constitué le produit dominant à l'entrée en 2020, en volume, l'huile de tournesol (prix moyen 1,30 franc/kg) est sortie du lot avec 44'970 tonnes importées. Sur le long terme, les livraisons d'huile de tournesol ont néanmoins présenté une évolution timorée, avec une croissance annuelle moyenne de 0,6% entre 2010 et 2020.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Suisse

Initiatives populaires sur la santé: un danger, dit un comité

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Un comité de droite a plaidé mardi contre les initiatives du PS et du Centre sur la santé. Les textes sont de "mauvais remèdes", selon les opposants. (© KEYSTONE/LAURENT GILLIERON)

Les initiatives du PS et du Centre sur la santé répondent à des préoccupations réelles. Mais elles proposent de mauvais remèdes, a affirmé mardi un comité de droite en vue de la votation du 9 juin.

Des membres de l'UDC, du PLR et du PVL ont dénoncé face à la presse des expérimentations "dangereuses", avec des effets secondaires pour les patients et la classe moyenne.

L'initiative du Centre vise à maîtriser la croissance des coûts de la santé via un mécanisme de frein aux coûts. "Ce sont les bureaucrates qui décideront des traitements. Ceux qui ne peuvent se permettre de souscrire une assurance complémentaire privée devront attendre en cas de maladie", assure le camp bourgeois.

L'initiative du PS sur les primes demande elle que les primes maladie ne dépassent pas 10% du revenu. La droite dénonce un projet purement redistributif qui coûtera 12 milliards de francs par an dès 2030. La classe moyenne et les PME passeront à la caisse, avec une hausse d'impôts inévitable.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Économie

PIB: modérée en 2024, la croissance pourrait s'accélérer en 2025

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Les entreprises vaudoises ont continué de créer des emplois à un rythme soutenu en 2023. Un bon signe pour l'économie du canton (photo symbolique). (© Keystone/LAURENT GILLIERON)

Les nouvelles sont plutôt "assez bonnes" pour l'économie vaudoise, son produit intérieur brut (PIB) et sa croissance. Encore modérée en 2024, cette dernière pourrait s'accélérer en 2025. Surtout, les entreprises continuent de créer des emplois à un rythme soutenu.

"Dans une conjoncture mondiale morose, l'économie vaudoise continue de se montrer robuste", ont affirmé mardi de concert à Lausanne les partenaires de Conjoncture vaudoise, la Banque cantonale vaudoise (BCV), la Chambre vaudoise du commerce et de l'industrie (CVCI) et l'Etat de Vaud représenté par le Service de la promotion de l'économie et de l'innovation (SPEI) et Statistique Vaud.

Le PIB du canton s'était inscrit à 1,2% en 2023, soit en dessous de la moyenne des dix dernières années (1,9%). En l'absence d'un rebond de l'économie mondiale, la croissance restera modérée cette année, avec une hausse du PIB attendue à 1,1%, selon les dernières prévisions publiées par la Commission Conjoncture vaudoise.

"En revanche, elle pourrait accélérer à 1,8% l'an prochain avec le rééquilibrage attendu de la conjoncture mondiale. Les facteurs de risque restent toutefois nombreux, avec notamment une situation géopolitique tendue", indique-t-elle.

L'atout vaudois

"C'est une croissance molle attendue pour 2024 avec une amélioration prévue pour 2025. La situation actuelle est globalement assez bonne. Pas excellente ni très bonne, mais pas du tout mauvaise non plus. Le taux de chômage est bas et la création d'emplois est très positive", a résumé Jean-Pascal Baechler, conseiller économique à la BCV.

Au dernier trimestre 2023, la création d'emplois a grimpé de 2,4% pour Vaud contre 1,7% pour la Suisse.

La formule magique qui sourit au canton de Vaud est toujours la même: une robustesse de l'économie domestique qui s'explique par la diversité et l'hétérogénéité des entreprises sur sol vaudois, dont le tissu économique s'est adapté, dynamisé et constamment régénéré depuis la crise des années 90. A cela s'ajoute une dynamique démographique positive avec toujours plus de consommateurs qui consomment.

Concrètement, il y a à la fois des petites PME et des multinationales, beaucoup d'innovation, des secteurs très variés allant des nouvelles technologies, et notamment le "med-tech", à l'industrie agro-alimentaire en passant par la chimie-pharmaceutique ou encore l'horlogerie. "Ce qui permet au canton de Vaud d'être moins euro-dépendant que la Suisse par exemple", a expliqué Claudio Bologna, chef de projet à Statistique Vaud.

Exportations en baisse

Autre constat à mettre en évidence: une baisse de 5,1% des exportations vaudoises en 2023. "Elle est liée à la forte inflation et donc une baisse de la demande extérieure, notamment dans la zone euro", a fait remarquer M. Bologna.

Au niveau des branches, la chimie-pharma devrait afficher une forte croissance (plus de 2%) cette année et l'an prochain. Dans le commerce, une forte croissance en 2024 pourrait laisser la place à une croissance modérée (de 0,5% à 2%) en 2025.

Les services aux entreprises et les activités immobilières pourraient connaître une stagnation (évolution entre -0,5% et +0,5%) cette année, puis une croissance forte l'an prochain. Egalement attendus en stagnation en 2024, les services publics et parapublics ainsi que les services financiers pourraient afficher une croissance modérée en 2025.

Dans l’hôtellerie-restauration, après une croissance modérée cette année, une stagnation est possible l'an prochain. L'industrie des machines et l'horlogerie pourraient connaître un repli modéré (entre -0,5% et -2%) en 2024 et en 2025.

Dans les transports et les communications, ainsi que dans la construction, un fort repli de l'activité (au-delà de -2%) cette année pourrait être suivi par un repli modéré l'an prochain.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Économie

Pression sur les finances publiques ces prochaines décennies

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Selon la ministre des finances Karin Keller-Sutter, il est indispensable de voir bien au-delà de la législature pour disposer d'une politique budgétaire durable (archives). (© KEYSTONE/PETER KLAUNZER)

Le vieillissement de la population et le changement climatique sont les principaux défis des prochaines décennies en matière de politique budgétaire. La pression sur les comptes des administrations publiques augmentera jusqu'en 2060, selon des projections de l'AFF.

Actuellement, les défis budgétaires à relever sont déjà considérables, en particulier au niveau fédéral. A l'avenir, les administrations publiques vont devoir assumer des charges supplémentaires du fait de l'évolution démographique, indique mardi l'Administration fédérale des finances (AFF) dans un rapport.

Les projections montrent que les dépenses sensibles à l’évolution démographique passeront de 17,2 à 19,8% du PIB en 2060. Sans réformes, les dettes des administrations publiques s'élèveraient ainsi à 48% du PIB en 2060, contre 27% actuellement.

La protection du climat va également grever les finances publiques. En 2060, le taux d'endettement des administrations publiques serait supérieur de 8 à 11 points de pourcentage à ce qu'il serait sans mesures de protection du climat.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Culture

Concours FNS d’images scientifiques 2024: dix-huit oeuvres primées

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Dix-huit ½uvres ont été primées dans le cadre du Concours FNS d’images scientifiques 2024. (© Fonds national suisse.)

La beauté délicate du réseau vasculaire du cerveau, une géologue cartographiant une grotte ou encore le chaos étrangement symétrique d’une expérience en acoustique. Dix-huit ½uvres ont été primées dans le cadre du Concours FNS d’images scientifiques 2024.

Le premier prix de la catégorie "Objet d’étude" est décerné à Martin Stollenwerk, collaborateur scientifique à l’Institut suisse pour l’étude de l’art, pour son image composite de l’intérieur d’un bâtiment mélangeant couleur et noir-blanc, présent et passé, visible et invisible, a indiqué mardi le Fonds national suisse (FNS) dans un communiqué.

Le portrait d’une spéléologue au c½ur d’une grotte remporte la catégorie "Femmes et hommes de science". Il a été réalisé par Tanguy Racine, chercheur postdoctoral en hydrogéologie à l’Université de Neuchâtel.

Jonas Müller, doctorant en géophysique à l’EPF de Zurich, reçoit le premier prix de la catégorie "Lieux et outils" pour sa photographie d’un dispositif expérimental complexe construit pour l’étude du clonage acoustique. Le jury a notamment été séduit par la composition symétrique de cette image.

La soumission lauréate de la catégorie "Vidéos" met au jour le réseau vasculaire dans le cerveau et sa reconstruction par un algorithme combinant les images microscopiques. Réalisée par Christopher Hahne, chercheur postdoctoral en imagerie médicale à l’Université de Berne, la vidéo "capte l’attention par ses motifs d’apparence universelle mais initialement difficiles à cerner", selon le jury.

Celui-ci a également décerné des distinctions à quatorze ½uvres, soulignant la "beauté troublante" d’une structure osseuse, le témoignage visuel des ravages provoqués par une crue, l’abstraction d’un campement installé sur un glacier, ou encore l’image immersive d’un singe dans son habitat.

Le Fonds national suisse invite depuis 2017 les scientifiques travaillant en Suisse et au Liechtenstein à montrer leur quotidien et à le partager avec le grand public. Les 408 ½uvres soumises cette année rejoignent une collection de plus de 3000 images disponibles en ligne et en libre accès. Les dix-huit ½uvres primées seront exposées aux Journées photographiques de Bienne du 3 au 26 prochains.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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