Suisse
Un aspirateur suisse à CO2 doit être développé en Islande
- Share
- Tweet /home/clients/a0d505b655321b17f8ff9c921bca9d03/lfm/wp-content/plugins/mvp-social-buttons/mvp-social-buttons.php on line 72
https://www.lfm.ch/wp-content/uploads/2023/05/le-site-de-lentreprise-suisse-climeworks-pres-de-reykjavik-qui-permet-dextraire-le-co2-dans-lair-1000x600.jpg&description=Un aspirateur suisse à CO2 doit être développé en Islande', 'pinterestShare', 'width=750,height=350'); return false;" title="Partager sur Pinterest">
La Suisse et l'Islande veulent coopérer plus étroitement en matière de protection pour le climat, ont souligné Alain Berset et la première ministre islandaise Katrín Jakobsdóttir à Reykjavik. Les deux pays construisent une sorte d'"aspirateur à CO2" en Islande.
L'installation est située à 30 km au sud-est de la capitale islandaise. Cette sobre construction métallique de couleur grise se dresse, solitaire, dans un paysage aride d'herbes et de roches. L'air sent le soufre. Pour les visiteurs, l'importance du site est à peine perceptible au premier coup d'oeil.
L'usine, qui a ouvert en 2021 dans la localité d'Hellisheiði, est la première du genre dans le monde. Ses promoteurs estiment qu'il s'agit d'un "jalon dans la lutte contre le changement climatique".
L'installation aspire l'air à l'aide de dizaines de grands ventilateurs et le fait passer à travers un filtre. Celui-ci est débarrassé du CO2 contenu dans l'air grâce à la chaleur provenant du sous-sol volcanique. Le gaz à effet de serre est ensuite mélangé à de l'eau et injecté dans la roche à plusieurs centaines de mètres de profondeur, où il se fossilise.
Une Suisse innovante
Les projets de filtration du CO2 et de stockage dans le sous-sol montrent à quel point la Suisse peut être innovante, a déclaré le président de la Confédération Alain Berset à Keystone-ATS mardi lors d'une visite sur place. Ce n'est pas la seule solution décisive pour réduire les émissions de gaz à effet de serre, mais c'est un élément prometteur faisant partie d'un "bouquet" de mesures.
Lors d'une rencontre avec Katrín Jakobsdóttir, M. Berset a exprimé le souhait de renforcer la collaboration en matière de climat. "Nous voulons l'intensifier", a-t-il dit, sans précision concrète.
"Jeune pousse" de l'EPFZ
L'usine de filtrage, baptisée "Orca", est exploitée par l'entreprise suisse Climewords, "spin off" de l'Ecole polytechnique fédérale de Zurich (EPFZ) fondée en 2009. Bien que peu connues du grand public, de telles installations sont un élément nécessaire de la politique climatique selon les experts.
Le Conseil fédéral a annoncé en 2019 son intention d'atteindre la neutralité climatique ("zéro net") d'ici 2050. L'objectif est que la Suisse n'émette pas plus de gaz à effet de serre que ce que les réservoirs naturels ou techniques peuvent absorber. A cette fin, la Suisse devra compenser les émissions restantes, dues par exemple aux transports, à l'aide de telles technologies d'émissions négatives.
Une goutte dans l'océan
Sur la base de l'objectif du Conseil fédéral - et à condition que les émissions puissent être réduites drastiquement dans tous les secteurs - il faudra vraisemblablement neutraliser en Suisse une douzaine de millions de tonnes de CO2 par an à partir de 2050 grâce au captage, à l'utilisation et aux émissions négatives.
L'installation islandaise représente donc une goutte dans l'océan. Elle élimine environ 4000 tonnes de CO2 par année. Il faudrait donc 3000 "aspirateurs" de ce type pour compenser le CO2 qui ne peut pas être supprimé en Suisse.
La construction d'une installation dix fois plus grande qu'"Orca", baptisée elle "Mammoth", a déjà débuté l'an dernier à proximité immédiate.
Hellisheiði abrite également une deuxième installation à laquelle la Suisse participe, le projet de démonstration DemoUpCarma, dirigé par l'EPFZ.
Le CO2 issu d'une station d'épuration bernoise est transporté dans des containers par camion, par train et par bateau vers l'Islande pour y être stocké de façon permanente. Il est alors injecté dans la roche souterraine où il se lie aux minéraux. La Confédération participe à hauteur d'environ 50% à ce projet.
Délicate recherche en Suisse
L'Islande se prête parfaitement à de telles installations, explique le professeur Marco Mazzotti, de l'EPFZ, à Keystone-ATS. Son île principale est la plus grande île volcanique du monde et dispose, avec ses nombreuses roches basaltiques, de conditions favorables pour le stockage du CO2. Le sous-sol volcanique offre en outre une énergie thermique bon marché nécessaire à l'exploitation du site.
En Suisse, en revanche, il n'existe pas encore de tels sites pour le stockage du CO2. Le potentiel est très limité en raison d'une géologie différente, poursuit l'expert. Des recherches sont toutefois en cours pour trouver des sites potentiels.
Le monde politique planifie actuellement une infrastructure propre de transport et de stockage du CO2. Les rôles de la Confédération, des cantons et de l'économie dans la mise en place, le financement et le cadre juridique doivent encore être clarifiés. Le Conseil fédéral entend examiner des propositions concrètes d'ici la fin 2024.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Suisse Romande
Valais: plusieurs comptes SwissPass ont été piratés
Une nouvelle forme d'escroquerie en ligne voit le jour. Depuis le 1er janvier 2025, la police cantonale valaisanne a enregistré seize cas de piratage d'un compte SwissPass. Le montant total du préjudice se monte à 15'400 francs.
Les malfrats accèdent aux comptes SwissPass des victimes en utilisant des identifiants volés, souvent obtenus par phishing (hameçonnage) ou à la suite de fuites de données sur d’autres plateformes, précise la police valaisanne mardi dans un communiqué. Une fois connectés, ils modifient l’adresse e-mail de récupération, bloquant ainsi l’accès au véritable titulaire du compte.
Par la suite, les arnaqueurs achètent des billets de train, généralement pour des trajets en France, en Italie ou sur des liaisons transfrontalières. Ces transactions s'effectuent via Twint ou par facture adressée à la victime.
Afin d'éviter de se faire gruger, la police donne quatre conseils: activer l’authentification à deux facteurs sur son compte SwissPass; utiliser un mot de passe unique et ne pas le réutiliser sur d’autres plateformes; ne jamais cliquer sur des liens suspects et vérifier régulièrement les transactions et paramètres du compte.
"En cas de doute ou de fraude, il faut immédiatement changer ses identifiants et contacter les CFF et la Police", conclut la police cantonale valaisanne.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Genève
Le député indépendant Charles Poncet annonce sa démission
Le député indépendant Charles Poncet a annoncé lundi sa démission du Grand Conseil genevois à Léman Bleu. L'avocat, qui avait été élu au printemps 2023 sur la liste de l'UDC, explique s'ennuyer dans ce parlement.
"Le Parlement est devenu un endroit aseptisé", a déclaré Charles Poncet à la télévision locale. Il avait quitté les rangs de l'UDC l'été dernier suite à des divergences avec son chef de groupe Yves Nidegger.
"Je m’ennuie dans ce Parlement", relève l’avocat. "Je l’ai connu avant, quand il y avait vraiment des débats, quand il y avait des interpellations, des empoignades rhétoriques et autres. Aujourd’hui, par la force des choses sans doute, le Parlement est devenu un endroit aseptisé avec des débats millimétrés, réglés à la seconde", ajoute M.Poncet.
Charles Poncet avait siégé au Grand Conseil sous la bannière libérale entre 1989 et 1993. Il avait aussi été conseiller national entre 1991 et 1995. En 2023, il avait à nouveau été élu à Berne, cette fois sur la liste de l'UDC, mais avait renoncé à son siège afin de privilégier son mandat au Grand Conseil.
A 78 ans, Charles Poncet est le doyen en âge du parlement genevois. Sa démission devrait être effective à la fin du mois. Son successeur sera un représentant de l'UDC, étant donné qu'il a été élu sous cette bannière. Charles Poncet précise qu'il demeure profondément attaché à ce parti.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Suisse
Début d'année difficile pour l'industrie technologique suisse
Après une année 2024 décevante, l'industrie tech suisse continue de broyer du noir. De janvier à fin mars, les entreprises du secteur ont vu leur chiffre d'affaires fléchir de 3% en l'espace d'un an, alors que les commandes ont quasiment stagné (-0,3%).
Se référant à une éventuelle entrée en vigueur des droits de douane américains frappant les marchandises helvétiques tels qu'annoncés par le président américain Donald Trump, la faîtière de l'industrie des machines, des équipements électriques, des métaux et branches technologiques apparentées fait part mardi d'un risque de baisse considérable. Une situation d'autant plus difficile que la branche a enregistré un huitième trimestre consécutif de repli.
Le taux d'utilisation des capacités de production dans les entreprises est ainsi tombé sur la période sous revue à 81,1%, un niveau nettement inférieur à la moyenne à long terme de 86,0%. Les exportations de la branche ont certes légèrement augmenté (+0,7%) à 17 milliards de francs, la hausse reflétant toutefois la croissance des envois vers les Etats-Unis (+5,3%), l'administration Trump ayant pour l'heure suspendu l'application des droits de douane supplémentaires.
Les livraisons à destination de l'Union européenne ont elles aussi affiché une progression modérée (+0,8%), alors que celles vers l'Asie se sont fortement contractées (-6,6%). Les exportations d'instruments de précision (+4,5%) et d'équipements électrotechniques/électroniques (+1,4%) ont crû, alors que les envois de machines (-2,9%) et des métaux (-1,6%) ont fléchi.
"Les chiffres d'affaires du premier trimestre sont décevants", a commenté le directeur de Swissmem, Stefan Brupbacher, cité dans le communiqué. Et l'avenir ne s'annonce pas sous les meilleurs auspices, la performance ne tenant pas encore compte des effets des droits de douane américains supplémentaires de 31% annoncés début avril par Donald Trump, puis ramenés à 10% durant 90 jours.
Si les droits de douane américains devaient entrer en vigueur au niveau annoncé, cela toucherait durement l'industrie tech, selon l'association. "La politique doit agir de toute urgence". Swissmem appelle ainsi à conclure le plus rapidement possible l'accord de libre-échange avec les pays du Mercosur.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp
Suisse
CFF Cargo biffe 65 postes au Tessin et en Suisse alémanique
CFF Cargo va biffer 65 postes à plein temps dans le transport de marchandises. Deux tiers des suppressions affectent le Tessin, un tiers la Suisse alémanique. En cause, l'activité de transport combiné déficitaire. Deux terminaux seront fermés en Suisse romande.
Les CFF abandonnent l'axe est-ouest dans le transport combiné, ont-ils annoncé mardi matin. La liaison à travers les Alpes est maintenue: entre Dietikon (ZH) et Stabio (TI), les containers seront transportés par le rail. Avant et après ces deux terminaux, ils prendront la route.
Cette mesure signifie aussi la fin de huit terminaux à Bâle, Oensingen (SO), Gossau (SG), Widnau (SG), Renens (VD), St-Triphon (VD), Cadenazzo (TI) et Lugano (TI). Le transport combiné enregistre un déficit annuel d'environ 12 millions de francs - pour un chiffre d'affaires de 18 millions.
Les suppressions de postes touchent le personnel de locomotive et de man½uvre ainsi que celui du contrôle technique. Les licenciements doivent rester l'exception et des mutations internes sont prévues.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
-
SuisseIl y a 3 jours
Un motard héliporté au CHUV après un grave accident
-
CultureIl y a 3 jours
"Oui, Céline Dion est à Bâle", confirme Jean-Marc Richard
-
CultureIl y a 3 jours
Nemo chante "The Code" à l'ouverture de la finale de l'Eurovision
-
VaudIl y a 2 jours
Un motard perd la vie dans un accident à l'Etivaz (VD)
-
SuisseIl y a 3 jours
La police arrête trois auteurs de vols dans les cimetières
-
CultureIl y a 2 jours
L'Autriche remporte l'Eurovision devant Israël
-
InternationalIl y a 3 jours
Finlande: cinq morts après la collision de deux hélicoptères
-
ClimatIl y a 2 jours
Le danger subsiste dans la zone du Lötschental en aval des glaciers