Rejoignez-nous

Suisse

Un nouveau projet de loi sur le CO2 sans taxes

Publié

,

le

La loi révisée oblige les importateurs à proposer des véhicules plus efficaces sur le plan énergétique (archives). (© KEYSTONE/GAETAN BALLY)

Le Conseil fédéral a tiré les leçons du rejet de la loi sur le CO2 le 13 juin 2021. Il a transmis vendredi au Parlement son nouveau projet de loi définissant la politique climatique de la Suisse pour les années 2025 à 2030. Aucune nouvelle taxe n'est prévue.

Le Conseil fédéral maintient ses objectifs: la Suisse doit réduire d'ici 2030 ses émissions de moitié par rapport à 1990. Les instruments qui ont fait leurs preuves, comme la taxe sur le CO2, sont maintenus.

Pas de nouvelles taxes

Le projet met l'accent sur des mesures qui permettent à la population de réduire au quotidien ses émissions de CO2 et qui soutiennent les efforts des différents secteurs. Il s'appuie sur l'actuelle loi sur le CO2 que le Parlement a prolongée jusqu'en 2024.

Le Conseil fédéral renonce à de nouvelles taxes. Il mise plutôt sur des incitations efficaces, complétées par des encouragements et des investissements ciblés. Il renforce l'approvisionnement énergétique de la Suisse et réduit la dépendance au pétrole et au gaz naturel.

Un financement de 4,1 milliards est prévu pour les cinq ans. Cet argent provient de la taxe sur le CO2 déjà existante, maintenue à 120 francs par tonne de CO2.

Chauffages

Le projet concerne en particulier les domaines essentiels de la politique climatique: le bâtiment et la mobilité. Une enveloppe de 2,8 milliards de francs est prévue pour la période 2025 à 2030 pour l'assainissement des bâtiments et pour le remplacement des 900'000 chauffages à mazout ou à gaz de Suisse.

Ceux-ci doivent être remplacés par des chauffages qui ne fonctionnent pas aux énergies fossiles. Quelque 40 millions seront prélevés chaque année sur la taxe sur le CO2 à cet effet.

Le fonds de technologie, également alimenté par la taxe sur le CO2, continue quant à lui d'encourager les entreprises suisses innovantes via des cautionnements. Il sert en outre à couvrir les risques liés à l'extension des réseaux thermiques et à soutenir les communes dans l'élaboration de planifications énergétiques régionales.

Mobilité

Un total de 800 millions est prévu pour la mobilité. Cette enveloppe est destinée à promouvoir le développement des infrastructures destinées aux voitures électriques ou l'achat de bus électriques. Les stations de recharge seront financées par les sanctions payées par les importateurs de véhicules qui ne respectent pas les valeurs cibles de CO2. Celles-ci seront encore abaissées.

Le privilège fiscal accordé pour les bus diesel est supprimé dès 2026. Cet argent sera investi pour développer les bus à systèmes de propulsion électrique dans les transports locaux et régionaux. Les recettes attendues entre 2025 et 2030 s'élèvent à environ 90 millions de francs au total.

Le transport ferroviaire transfrontalier de voyageurs, y compris les trains de nuit, pourra être soutenu à hauteur de 30 millions par an jusqu'en 2030. Dans le transport de marchandises, les camions électriques et à hydrogène demeurent exonérés de la redevance sur le trafic des poids lourds, ce qui crée une incitation à opter davantage pour des solutions respectueuses du climat.

Aviation

Dans le secteur de l'aviation, des pourcentages de mélange pour les carburants durables doivent être introduits, et éventuellement encouragés par des incitations financières. Exit les taxes sur les billets d'avion.

Un soutien financier de 25 à 30 millions par an est prévu pour les entreprises innovantes qui développent des installations pilotes de fabrication de carburants synthétiques renouvelables.

Compensations

Comme jusqu'à présent, les importateurs d'essence et de diesel seront tenus de compenser une partie des émissions de CO2 liées à ces carburants par le biais de mesures de protection du climat. Cette part peut être relevée jusqu'à 90%. Les projets de protection du climat peuvent être aussi réalisés à l'étranger.

Ils pourront répercuter au maximum 5 centimes par litre sur le consommateur. Ils doivent en outre réduire directement entre 5 et 10% des émissions de CO2 générées par ces carburants, en mettant sur le marché des carburants renouvelables. L'allègement de l'impôt sur les huiles minérales est maintenu jusqu'en 2030.

Des entreprises supplémentaires devraient pouvoir être exemptées de la taxe sur le CO2, à condition qu'elles s'engagent en contrepartie à réduire leurs émissions. L'exemption ne concerne actuellement que certains secteurs.

Selon le Conseil fédéral, ces différentes pistes combinées aux progrès technologiques et au tournant que les secteurs ont déjà entamés d'eux-mêmes, devraient permettent de maintenir l'objectif de réduction de 50% d'ici 2030.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture

Suisse

Gaznat voit son bénéfice doubler, porté par l'envolée des prix

Publié

le

Gaznat a enregistré une "hausse record" de son chiffre d'affaires l'an dernier (image d'illustration). (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

La société vaudoise Gaznat, qui assure l'approvisionnement et le transport de gaz naturel en Suisse romande, a connu une envolée de ses résultats, dans un contexte marqué le déclenchement de la guerre en Ukraine.

Gaznat a réalisé un chiffre d'affaires de 2,028 milliards de francs en 2022, après 888 millions de francs en 2021. Cette "hausse record" est due à "la grande volatilité des marchés, qui a nécessité de nombreuses mesures de ré-optimisation du portefeuille d'approvisionnement, et (à) l'explosion des prix du gaz sur les marchés européens", suite à la guerre en Ukraine et à "la disparition presque complète des livraisons de gaz russe en Europe de l'Ouest", souligne l'entreprise de Vevey vendredi.

Le résultat net a plus que doublé à 30,2 millions. "Cet excellent exercice est dû en bonne partie aux activités du négoce qui a pu profiter de la volatilité des prix. Les gains générés ont été redistribués aux partenaires-actionnaires", assure Gaznat. L'endettement net consolidé s'établit à 102 millions pour des fonds propres de 158 millions.

Les prix élevés et les tensions géopolitiques ont engendré une baisse de la demande mondiale en gaz naturel, qui s'est traduite dans la zone desservie par Gaznat par une diminution de 15,1% pour un total de 11,14 TWh de gaz transporté en 2022. "Une baisse largement influencée par des températures plutôt douces", d'après le communiqué.

"Cette année 2022 restera marquée dans les annales de Gaznat", a insisté le directeur général René Bautz. "Je suis donc particulièrement reconnaissant du travail accompli qui a permis de garantir un approvisionnement en gaz suffisant, tout en remettant le thème de la sécurité énergétique sur le devant de la scène", a-t-il expliqué.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

Continuer la lecture

Suisse

Accusations de plagiat: nomination du directeur de l'usam révoquée

Publié

le

Henrique Schneider (au centre) avait été nommé en février pour prendre la direction de l'usam (archives). (© KEYSTONE/ENNIO LEANZA)

Le Comité directeur de l'Union suisse des arts et métiers (usam) a décidé de révoquer l'élection d'Henrique Schneider au poste de directeur de l'organisation. M. Schneider est l'auteur de "plagiat en série", a annoncé vendredi l'usam.

Henrique Schneider avait été nommé le 8 février pour succéder, le 1er juillet, à Hans-Ulrich Bigler à la tête de la faîtière des PME. La NZZ am Sonntag a toutefois révélé qu'il était soupçonné de plagiat et aussi d'avoir menti en indiquant deux chaires de professeur afin d'enjoliver son CV.

La faitière des PME avait fait examiner les accusations lancées par plusieurs médias par une étude d'avocats. L'avis de droit de cette dernière confirme un "plagiat en série", indique l'usam.

"Pour l'usam, la crédibilité est le bien le plus précieux. C'est pourquoi le Comité directeur a décidé de prendre cette mesure après une discussion approfondie", déclare son président, Fabio Regazzi, cité dans le communiqué.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture

Vaud

Les trois partis de l'Alliance vaudoise à la conquête des Etats

Publié

le

Le candidat PLR Pascal Broulis (à gauche) et l'UDC Michaël Buffat (à droite), posent ensemble pour le lancement officiel de la campagne pour les élections fédérales de l'Alliance vaudoise pour le Conseil des Etats. (KEYSTONE/Jean-Christophe Bott)

Le PLR, l'UDC et le Centre, réunis sous la bannière de l'Alliance vaudoise, ont lancé leur campagne aux Etats pour le canton de Vaud. Le ticket, composé de Pascal Broulis et Michaël Buffat, part avec 21 propositions, notamment un renforcement du pouvoir d'achat, de la sécurité et de l'innovation.

Après avoir conquis la majorité au gouvernement vaudois l'an dernier, l'Alliance vaudoise veut rééditer cette performance lors des élections pour la chambre des cantons, le Conseil des Etats. Deux candidats pour trois partis : le PLR Pascal Broulis, l'UDC Michaël Buffat, et le parti du Centre comme troisième mouvement de l'Alliance.

Marc-Olivier Buffat, président de l'Alliance vaudoise :

Marc-Olivier BuffatPrésident de l'Alliance vaudoise

Il s'agit d'une grande première pour la droite vaudoise : se lancer, dès le premier tour des élections aux Etats, aussi unie.

Kevin GrangierPrésident de l'UDC Vaud

L'Alliance a également rappelé qu'elle représentait cinq conseillers fédéraux.

21 propositions

Le programme dévoilé par l'Alliance vaudoise dispose de 21 propositions, pour les sept départements fédéraux. Trois thèmes prioritaires en ressortent  : le pouvoir d’achat, la sécurité et l’innovation. Le candidat UDC a également souligné l’importance des formations type apprentissages :

Michaël BuffatCandidat UDC au Conseil des Etats

Il faudrait même parler de sécurité au pluriel, selon le candidat PLR aux Etats Pascal Broulis :

Pascal BroulisCandidat PLR au Conseil des Etats

Les deux candidats ont aussi assuré que les dossiers concrets du retard du chantier de la gare de Lausanne, du rééquilibrage entre nuisances sonores et emplois du site de l'armée de Payerne ainsi que de la question des centres d'asile dans le canton seront prioritaires pour eux.

Pascal Broulis se relance dans une élection, lui qui a siégé durant vingt ans au gouvernement vaudois. Un atout pour le PLR, qui connaît donc bien les dossiers importants du canton :

Pascal BroulisCandidat PLR au Conseil des Etats

Le défi pour l’UDC sera de réussir à placer son candidat à la chambre des cantons. Face à l’Alliance vaudoise se trouve notamment l’ancien collègue de Pascal Broulis au gouvernement vaudois, Pierre-Yves Maillard. Un duo qui a représenté le « compromis dynamique » à la vaudoise. Comment réussir à rassembler autour du ticket de l’Alliance ? La réponse de Kevin Grangier, président de l’UDC Vaud :

Kevin GrangierPrésident de l'UDC Vaud

Pour le troisième parti de l'Alliance vaudoise, le Centre, il était évident de poursuivre en bonne collaboration pour ces nouvelles élections.

Emilio LadoPrésident Le Centre Vaud

Le premier tour des élections au Conseil des Etats se déroulera le 22 octobre, le même jour que les élections au Conseil national. Le second tour est lui planifié au 12 novembre.

Continuer la lecture

Culture

Le premier espace réhabilité de Porteous ouvert au public

Publié

le

Le premier espace rénové du bâtiment Porteous à Vernier (GE) a été dévoilé vendredi en présence des autorités cantonales et municipales. (© KEYSTONE/MARTIAL TREZZINI)

Situé au bord du Rhône à Vernier (GE), le bâtiment Porteous a terminé la première phase de transformation qui va faire de cette ancienne station d'épuration un nouveau centre culturel. Les travaux, qui ont duré six mois, ont permis de réhabiliter un espace de 120 m2.

"Il est rare de constater l'arrivée d'un nouveau lieu culturel dans le canton", s'est réjoui vendredi Thierry Apothéloz, chef du Département de la cohésion sociale (DCS). Le magistrat a rendu hommage aux acteurs culturels qui se sont mobilisés pour faire aboutir ce projet.

Parmi ceux-ci Gahla Dorig, membre du comité de l'association Porteous. Il a fallu aborder toutes les contraintes liées à ce site avec créativité, a-t-elle relevé en évoquant notamment la cohabitation avec le voisinage. L'association a insisté sur la volonté de créer une culture innovante qui était présente dès le début de l'aventure.

Première phase

Celle-ci a débuté en 2018, quand le collectif culturel "Prenons la ville" a occupé ce bâtiment propriété de l'Etat et qui était à l'abandon depuis plus de vingt ans. Le canton voulait initialement transformer cette ancienne station d'épuration en un lieu de réinsertion pour détenus en fin de peine.

Ce projet carcéral a finalement été abandonné et le site a été attribué au DCS afin d'y implanter un centre destiné à des projets culturels et de cohésion sociale. La Fondation pour la promotion de lieux pour la culture émergente (fplce) a octroyé 450'000 francs pour réaliser la première phase de travaux. Le nouvel espace de 120 m2 vise à accueillir des rencontres, des discussions et des réflexions pour l'émergence du centre culturel.

Style brutaliste

Les architectes ont travaillé sur l'existant pour faire ressortir les caractéristiques de ce bâtiment des années 1960 de style brutaliste, cher à Le Corbusier. De grandes baies vitrées s'ouvrent sur le Rhône et sur la nature environnante. On aperçoit les immeubles du Lignon un peu plus loin.

Le public est attendu progressivement à partir de la fin du mois pour découvrir ce lieu surprenant où les projets culturels trouveront leur place. Il ne s'agit pas de faire de Porteous un lieu festif ou une Usine bis, selon le DCS. L'accent sera mis sur la culture sous toutes ses formes et sur la cohésion sociale. Tout reste à inventer.

Il s'agit désormais de lancer un vaste chantier participatif pour la suite de la réhabilitation de ce bâtiment de 3500 m2. Le grand Conseil devrait se prononcer l'année prochaine sur des crédits de 5,8 millions de francs pour assainir le bâtiment et créer une passerelle sur le Rhône. A terme, l'association Porteous deviendra une fondation afin de coordonner le projet culturel et les travaux de mise en conformité.

Porteous

Porteous est le nom donné à la technique de traitement thermique des boues d'épuration qui était exploitée dans ce bâtiment. Ces installations industrielles d'une autre époque sont encore visibles. Le bâtiment qui appartenait aux Services industriels de Genève (SIG) avait été cédé pour un franc symbolique à l'Etat. Les SIG exploitent la station d’épuration des eaux usées attenante, qui est l’une des plus grandes de Suisse.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture

Derniers titres

Les 2 derniers titres

Votre Horoscope

Lion

En ce moment, dans le job, tout vous énerve ! Prenez votre mal en patience. Cet état de chose est transitoire et les choses vont s'arranger prochainement…

Les Sujets à la Une

X