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Suisse

Un audit extérieur est en cours au CICR

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Mirjana Spoljaric Egger a repris la présidence du CICR le 1er octobre 2022 (archives). (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

La présidente du CICR, qui va se séparer de 1800 collaborateurs en raison de problèmes financiers, estime qu'un audit extérieur est "nécessaire". Une évaluation indépendante de la gestion financière et des processus de contrôle est en cours, ajoute Mirjana Spoljaric.

Le Comité international de la Croix-Rouge (CICR) est "en train de développer la stratégie pour ces quatre prochaines années", explique-t-elle dans un entretien diffusé samedi par Le Temps. Cette nouvelle stratégie, qui entrera en vigueur au début 2024, "nous permettra de s'appuyer sur elle pour établir nos futurs budgets".

Or, ajoute-t-elle, il est indispensable d'élaborer la nouvelle stratégie sur la base de faits et d'expertises afin "qu'elle soit solide". Les conclusions de l'audit "seront directement intégrées dans la nouvelle stratégie et dans l'élaboration des nouveaux budgets".

Le CICR a dû réduire son budget de 440 millions de francs pour cette année, à 2,4 milliards. La nouvelle stratégie doit fixer des lignes rouges pour l'établissement des prochains budgets de l'organisation, souligne Mme Spoljaric.

Moins de ressources

"Nous disposerons de moins de ressources à l'avenir, c'est pourquoi nous devons désormais réfléchir à ce que nous pouvons nous permettre de faire", précise-t-elle. Mais la mission du CICR doit rester claire: "aider les civils plongés dans des conflits armés et leur assurer une protection".

Face aux difficultés de liquidités, "il y avait urgence de procéder à de telles coupes", poursuit la présidente du CICR. "Ce n'était pas idéal d'effectuer des coupes tactiques, mais, à court terme, nous n'avions pas le choix".

Concernant les rémunérations qui ont fait l'objet de critiques, Mme Spoljaric dit dans la Neue Zuercher Zeitung avoir "demandé au comité compétent du conseil d'administration d'examiner la question des indemnités de départ des cadres". Il devra également faire des recommandations, ajoute-t-elle.

Interpellée sur le salaire annuel de son prédécesseur, Peter Maurer, qui s'élevait à plus de 400'000 francs, la présidente du CICR répond que le salaire est en adéquation avec le marché. Et "les collaborateurs de l'organisation travaillent, certes, pour des raisons idéalistes, mais ils doivent être rémunérés correctement".

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Genève

Les tpg dévoilent leur premier e-bus de nouvelle génération

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Les tpg ont présenté jeudi leur premier e-bus 100% électrique de nouvelle génération. (© KEYSTONE/MARTIAL TREZZINI)

Les Transports publics genevois (tpg) ont présenté jeudi leur premier e-bus 100% électrique de nouvelle génération. Son arrivée marque le début du remplacement progressif, d'ici 2030, de l'ensemble des véhicules thermiques exploités par l'entreprise.

Ce premier modèle, un e-bus articulé de 18,75 mètres, est arrivé au début de la semaine au centre de maintenance du Bachet-de-Pesay. Il fera l'objet ces prochains jours de différents tests et de marches à blanc. Il sera ensuite utilisé pour la formation des conducteurs et des conductrices, écrivent jeudi les tpg dans un communiqué.

Sa mise en service est prévue lors de l'Etape du 14 décembre 2025, sur la ligne 5 du réseau des tpg entre les arrêts "Genève-Aéroport -Terminal" et "Thônex, Vallard", soit la première des six lignes du réseau des tpg appelées à fonctionner entièrement de manière électrique. "Plus silencieux, plus confortables et plus respectueux de l'environnement, ces e-bus incarnent l'avenir des transports publics", a déclaré Lionel Brasier, directeur général des tpg, cité dans le communiqué.

Grosse subvention cantonale

Développé par le constructeur suisse HESS en partenariat avec Hitachi Energy, société basée à Zimeysa à Genève, ce nouvel e-bus s'appuie sur la technologie dite de recharge par opportunité, mise en oeuvre dans le cadre du projet de bus électrique TOSA. Cette technologie innovante permet une recharge rapide à certains arrêts et aux terminus, optimisant ainsi l’autonomie tout en réduisant la taille et l'usure des batteries.

Cette technique, appliquée depuis 2018 sur la ligne 23 du réseau des tpg, permettra à l'opérateur de déployer une "solution éprouvée, fiable et optimisée".

Cette transition est rendue possible grâce à une subvention cantonale de 350 millions de francs. Elle permettra l'acquisition de matériel roulant, y compris de nouveaux trams nécessaires à l'extension du réseau, ainsi qu'un crédit d'investissement de 17 millions destiné à la réalisation des infrastructures de recharge aux arrêts.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Suisse

Pacte migratoire: le mécanisme de solidarité ne passe pas

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Le débat a duré plusieurs heures, les députés UDC ayant posé de nombreuses questions au conseiller fédéral en charge du dossier, Beat Jans. (© KEYSTONE/ANTHONY ANEX)

Le mécanisme de solidarité prévu dans le pacte migratoire européen n'a pas passé la rampe au National. Les députés ont rejeté de justesse l'un des paquets comprenant ce mécanisme jeudi, par 84 voix contre 81 et 20 abstentions. La position du PLR a été décisive.

La participation de la Suisse à ce système de solidarité avait pourtant été validée par 96 voix contre 89 quelques minutes plus tôt. Mais les libéraux-radicaux, qui n'en voulaient pas, sont arrivés à leurs fins en s'abstenant largement lors du vote d'ensemble. L'UDC a aussi voté contre en bloc.

Les trois autres projets sur la table ont eux été adoptés. Le Conseil des Etats doit encore se prononcer.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Suisse

Nestlé France revoit la recette de ses céréales les plus vendues

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Nestlé France va encore changer la recette des Chocapic. (archive) (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Nestlé, pour ne pas voir sa note trop abaissée avec les nouveaux critères du Nutri-Score, va encore changer la recette des Chocapic, ses céréales les plus vendues en France, régulièrement épinglées pour être trop sucrées.

"Les céréales ont souvent été prises en exemple de la raison pour laquelle l'algorithme du Nutri-Score a évolué pour renforcer la pénalité sur le sucre", explique à l'AFP Luc Denot, directeur général de CPF, filiale française de la coentreprise entre Nestlé et General Mills pour les céréales.

Pour Serge Hercberg, professeur de nutrition et cocréateur du système de notation, la démarche de Nestlé va "dans le sens de la vocation de la nouvelle version: pousser les industriels à reformuler les recettes en retirant sucre, gras, sel et en améliorant la teneur en fibres".

Un bol de Chocapic était classé A selon l'ancien algorithme du Nutri-Score, mais C avec le nouveau. Avec une réduction de sucre de 11% et de sel de 9% à partir de septembre, les céréales goût chocolat obtiendront un B.

Les Chocapic, au deuxième rang des marques de céréales les plus vendues en France derrière les Trésor du concurrent Kellog's, resteront "moins bien classés que certains mueslis et granolas, mais ils se différencient de leurs concurrents, plus riches, qui n'ont pas fait l'effort", ajoute Serge Hercberg auprès de l'AFP.

Danone a par exemple choisi de se retirer du Nutri-Score au lieu "d'améliorer" ses produits.

Pour Anne-Laure Laratte, diététicienne nutritionniste, la quantité de sucre reste importante et elle espère "que ce soit un début".

"Ce qui est surtout embêtant avec les céréales, c'est la quantité consommée. La portion recommandée est aux alentours de 30 grammes par bol et c'est bien souvent beaucoup plus qui est servi", ajoute-t-elle. Le Nutri-Score est basé sur une portion de 100 grammes.

Les Chocapic, qui représentent près de 30% des ventes de Nestlé en France et 40% de ses dépenses publicitaires, ont vu leur recette modifiée sept fois en vingt ans avec une réduction "progressive" de 48% du sucre, de 60% de sel mais aussi des acides gras saturés ainsi qu'une hausse des fibres.

La dernière en date avait permis de passer d'un Nutri-Score B à A. "On avait vu les effets positifs sur les ventes de Chocapic", affirme Sylvie Willemin, directrice nutrition de Nestlé Céréales France.

Toutes les céréales du groupe devraient afficher le nouveau Nutri-Score dans les pays européens qui l'utilisent d'ici 2026, ce que regrette Serge Hercberg qui plaide pour un changement "dès maintenant".

Seule une recette sera classée A, et plus de la moitié des produits encore en C ou en D, souligne Luc Denot, également président du syndicat des céréales du petit-déjeuner.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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Lausanne

Récolte de paraphes rémunérés: Vaud contre une interdiction totale

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En réponse à une interpellation relative à la récolte rémunérée des signatures, le Conseil d'Etat vaudois affirme qu'à sa connaissance, aucune initiative cantonale ne serait touchée par des fraudes dans la récolte de signatures (archives). (© Keystone/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Le Conseil d'Etat vaudois s'oppose à une interdiction totale de la récolte rémunérée des signatures, qui ne pourrait toucher que les initiatives et référendums cantonaux et communaux. Le gouvernement explore plutôt d'autres pistes, comme la soumission des entreprises de récolte de signatures à autorisation.

En réponse à une interpellation du député écologiste Alberto Mocchi relative à la récolte rémunérée des signatures, le Conseil d'Etat indique jeudi qu'"à sa connaissance, aucune initiative cantonale ne serait touchée par des fraudes dans la récolte de signatures". "Dès lors, une interdiction totale de la récolte rémunérée n'apparaît pas opportune", estime-t-il dans ses décisions hebdomadaires.

"Quant aux contrôles effectués par les communes, ils ne peuvent être renforcés, ces dernières n'ayant aucun moyen de vérifier si une signature apposée sur une liste est authentique et des contrôles plus étendus auprès des personnes signataires nécessiteraient des moyens considérables pour un résultat aléatoire", poursuit-il. En revanche, le Conseil d'Etat signale que le problème est désormais pris très au sérieux par la Chancellerie fédérale.

La récolte de signatures rémunérées a en effet régulièrement défrayé la chronique ces derniers mois en Suisse, en raison de divers soupçons de fraudes. Des mesures ont déjà été proposées, tant au niveau fédéral que dans plusieurs cantons. La justice a aussi été saisie, via des plaintes pénales déposées par la Chancellerie fédérale auprès du Ministère public de la Confédération.

En novembre dernier, les députés vaudois s'étaient prononcés pour mieux cadrer la récolte de signatures rémunérées pour des référendums ou des initiatives. Une motion avait été plébiscitée pour soumettre à autorisation les entreprises actives dans ce domaine et basées dans le canton.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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