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Suisse

Une femme élue présidente du CICR pour la première fois

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Mirjana Spoljaric Egger va remplacer Peter Maurer à la tête du Comité international de la Croix-Rouge (CICR) à Genève. (© CICR)

Une femme va présider le Comité international de la Croix-Rouge (CICR) pour la première fois depuis le lancement de l'organisation il y a près de 160 ans. Mirjana Spoljaric Egger prendra ses fonctions en octobre prochain, a annoncé jeudi l'institution à Genève.

Cette diplomate suisse a été désignée par l'Assemblée, organe suprême de l'organisation, pour un mandat de quatre ans renouvelable. Elle remplacera Peter Maurer qui aura passé dix ans à la tête du CICR.

Mentionnant "un honneur", elle relève également la "grande responsabilité" qui l'attend. Elle promet d'"attirer l'attention" sur les défis pour les plus vulnérables et de valoriser les efforts menés par l'organisation.

En quelques années, le CICR aura renouvelé les deux fonctions les plus importantes au sein de l'institution. Robert Mardini était devenu il y a deux ans directeur général.

Actuellement sous-secrétaire générale de l'ONU, Mme Spoljaric Egger est en charge de l'Europe au Programme des Nations unies pour le développement (PNUD). Elle fait partie des Suisses les plus élevés au sein du système onusien.

Licenciements récemment

Le CICR a mis longtemps avant d'accueillir des femmes parmi ses collaborateurs. Il a fallu environ 100 ans avant de voir la première déléguée.

Mme Spoljaric Egger va prendre la tête d'une organisation qui n'a cessé de s'étendre ses dernières années pour dépasser les 20'000 employés. Avant de devoir annoncer récemment des coupes de dizaines de postes en raison des effets de la pandémie, provoquant une soixantaine de licenciements.

De son côté, M. Maurer va rester en fonction jusqu'à fin septembre, avant de prendre sa retraite. Il aura mené d'importants changements au sein de l'organisation, l'ouvrant davantage à l'utilisation des nouvelles technologies pour l'assistance humanitaire. Le rapprochement avec des acteurs du secteur privé lui a été régulièrement reproché par ses détracteurs.

Jeudi, il a salué l'"expérience de la scène internationale" de Mme Spoljaric Egger. "Je suis convaincu que grâce à ses qualités et à ses compétences de dirigeante, elle saura défendre avec force et humanité la cause des personnes touchées par les conflits armés et la violence", a-t-il ajouté.

Doté de milliards de francs par an

Avant de rejoindre l'ONU, Mme Spoljaric Egger avait dirigé la Division Nations Unies et organisations internationales au Département fédéral des affaires étrangères (DFAE). Celui-ci l'a félicité jeudi soir dans un communiqué, voyant dans cette nomination, la preuve de la grande réputation dont jouit la diplomatie suisse. La diplomate a également occupé d'autres fonctions au sein de ce département, à Berne, au Caire, à New York et auprès de l'Agence de l'ONU pour les réfugiés palestiniens (UNRWA).

Mme Spoljaric Egger est titulaire d'une maîtrise en philosophie, économie et droit international. Elle est mariée et mère de deux enfants.

Le CICR reçoit plus de 2 milliards de francs par an. Mais il doit régulièrement demander davantage de fonds pour faire face aux nombreuses situations de conflit où il est présent dans différents pays. Et avec la Fédération internationale des sociétés nationales de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge (FICR) et l'ensemble des sociétés nationales, il avait notamment appelé il y a quelques mois à près de 2,8 milliards de francs pour aider les populations sur la pandémie.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Suisse

Des milliers de personnes manifestent en Suisse pour le climat

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A Berne, environ 1200 personnes ont défilé dans la vieille ville. (© Keystone/PETER SCHNEIDER)

Des milliers d'activistes sont descendus dans les rues de cinq villes suisses vendredi pour protester contre les infrastructures fossiles et les investissements nuisibles au climat. Les manifestations se tenaient dans le cadre de la Grève internationale du climat.

Malgré la pluie, quelque 5000 personnes, selon les organisateurs, ont participé aux manifestations pour la justice climatique qui étaient autorisées à Zurich, Berne, Lucerne, Aarau et Sion, a annoncé vendredi soir le mouvement de la Grève du climat. Les manifestants ont dénoncé en particulier le financement d'infrastructures fossiles par la Suisse.

Selon la police municipale, environ 600 personnes se sont rassemblées pour la manifestation à Zurich. Elles ont défilé pacifiquement de l'Helvetiaplatz à la Paradeplatz et retour. Les "Aînées pour le climat" étaient présentes aux côtés de nombreux jeunes, a observé sur place une journaliste de Keystone-ATS. La circulation en centre-ville a été fortement perturbée.

A Berne, environ 1200 personnes ont défilé dans la vieille ville. Un groupe de musique a joué lors de la manifestation finale sur la Place fédérale. A Lucerne, une soixantaine de personnes ont fait le tour de la ville à vélo.

Politique "inactive"

Le monde politique n'a pas les moyens de prendre les mesures de protection du climat nécessaires, a souligné la grève du climat de Berne. Et ce, bien que les conséquences du réchauffement climatique se fassent de plus en plus sentir, notamment dans le "Sud global". Dans le monde entier, incendies de forêt, inondations, sécheresses et autres catastrophes sont de plus en plus fréquents et dévastateurs.

En Suisse aussi la fin de l'ère fossile n'est pas en vue. Malgré une décision du Tribunal administratif fédéral contre la centrale de réserve de Birr (AG), le Conseil fédéral veut construire une autre centrale de réserve à énergie fossile. La grève du climat voit dans cette décision un "acte d'irresponsabilité". Elle exige la fin des combustibles fossiles et veut opérer un tournant énergétique socialement équitable.

Les banques continuent par ailleurs d'injecter de l'argent dans des "projets fossiles destructeurs", attisant ainsi la crise climatique, critiquent les activistes. En finançant des infrastructures fossiles existantes ou prévues à l'étranger, la place financière suisse provoque 20 fois plus d'émissions que l'ensemble de la Suisse, estiment-ils.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Suisse

Le FMI approuve le rapport "too big to fail" du Conseil fédéral

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L'approche suisse du "too big to fail" a trouvé un écho favorable auprès du FMI, dont la réunion de printemps se tient à Washington. (© Keystone/AP/JOSE LUIS MAGANA)

Le rapport du Conseil fédéral sur la crise de Credit Suisse et la thématique "too big to fail" a rencontré un écho favorable lors de la réunion de printemps du Fonds monétaire international (FMI). C'est ce qu'a déclaré Karin Keller-Sutter à Washington vendredi.

"Les mesures ont été jugées proportionnées", a déclaré la ministre des finances devant les médias. Elle a ajouté que ses collègues internationaux se sont montrés intéressés et ont identifié des lacunes dans leur propre législation, qui pourraient désormais être comblées.

"Nous voulons tirer les leçons de ce cas, car il est nécessaire, après les expériences que nous avons faites, de réexaminer de manière critique certaines normes internationales", a souligné la conseillère fédérale.

Elle a rappelé que le "régime too big to fail" est international et pas seulement une réglementation suisse. "Cela signifie qu'il faut collaborer au niveau international. Et j'ai très bien ressenti cette volonté", a noté la Saint-Galloise.

La Suisse veut s'engager activement dans le développement des règles internationales "too big to fail" afin de préserver les Etats et les contribuables des conséquences de la faillite d'une grande banque. Il s'agit de minimiser les risques juridiques liés à la liquidation d'un établissement d'importance systémique.

L'endettement des Etats inquiète

Un thème majeur de la réunion du FMI est l'endettement croissant des Etats dans un contexte de hausse des taux d'intérêt et de forte augmentation des dépenses de défense, a déclaré la ministre des finances. "Nous n'avons pas réussi à mener à bien les réformes structurelles nécessaires en période de taux d'intérêt négatifs ou nuls", a-t-elle souligné.

Le fort endettement et la persistance de taux d'intérêt élevés constituent un risque pour la stabilité financière, a ajouté la conseillère fédérale. Si la Suisse a déjà pu abaisser son taux directeur, elle le doit aussi à son statut de cas particulier. "Nous avons d'autres conditions: un faible endettement, une grande stabilité financière et une monnaie propre".

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Genève

Le feu ravage un appartement dans le quartier des Pâquis

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Le Service d'incendie et de secours (SIS) est intervenu avec 10 véhicules pour maîtriser ce feu d'appartement aux Pâquis (image d'illustration). (© KEYSTONE/MARTIAL TREZZINI)

Un incendie s'est déclaré vendredi, en fin d'après-midi, dans un appartement du quartier des Pâquis, à Genève. Le feu s'est propagé aux combles de l'immeuble. Les trois occupants du logement, incommodés par les fumées, ont été emmenés à l'hôpital.

Les locataires de l'appartement en feu, deux adultes et un enfant, se sont réfugiés sur le toit de l'immeuble. Ils ont été secourus et évacués grâce à une grande échelle, a indiqué le porte-parole du Service incendie et secours (SIS) de Genève, le lieutenant Nicolas Millot, confirmant une information de la Tribune de Genève.

Les pompiers sont intervenus avec 10 véhicules et 40 hommes. Outre les 3 occupants de l'appartement détruit par les flammes, les secours ont pris soin de 7 personnes, qui ont été contrôlées au nid de blessés qui avait été aménagé par le SIS. Une enquête de police a été ouverte pour déterminer les causes de l'incendie.

En début de soirée, vendredi, l'incendie était sous contrôle. Les pompiers ont démonté le toit du bâtiment pour dénicher d'éventuels foyers cachés qui auraient permis au feu de redémarrer.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Suisse

Temenos: Hindenburg Research défend son os

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Hindenburg Research indique envisager activement ses propres options d'action en justice. (KEYSTONE/Salvatore Di Nolfi) (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

Hindenburg Research revient à la charge vendredi contre l'éditeur genevois de logiciels bancaires Temenos et les auteurs du contre-rapport sur les accusations de pratiques douteuses formulées mi-février par le vendeur à découvert new-yorkais.

"Le concept de 'rapport indépendant' constitue un artefact intéressant du marché. Un rapport, mandaté par une société, financé par une société et affublé ironiquement du qualificatif 'indépendant'" assène la société américaine qui se présente elle-même comme un éboueur des marchés.

Sur le fonds, celle-ci considère dans sa nouvelle prise de position que ledit rapport indépendant ne fait que confirmer tacitement ses allégations d'entorses à l'orthodoxie comptable, notamment la pratique de rétrodatation de contrats pour pouvoir les intégrer dans les comptes du trimestre précédent.

Revenant sur les allégations de "d'interprétation et de déformation délibérée de faits", ainsi que de "graves et nombreuses erreurs probablement volontaires" formulées par l'actionnaire de référence de Temenos à son encontre, Hindenburg indique envisager activement ses propres options d'action en justice.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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