Économie
Un coup de pouce financier pour les aérodromes régionaux
Les aérodromes régionaux bénéficieront d'un soutien financier durable de la Confédération. Le National a accepté jeudi par 101 voix contre 67 une motion du Conseil des Etats visant à créer des bases légales pour assurer un tel financement.
L'aviation civile traverse une crise majeure en raison de la crise du Covid-19 et les petits aérodromes régionaux sont particulièrement touchés, souligne la commission des transports du National dans son rapport.
Selon le programme pluriannuel 2020 à 2023, la Confédération verse des contributions au contrôle d'approche et de départ sur les aérodromes régionaux à hauteur de 30 millions de francs par an. Le conseiller aux Etats Benedikt Würth (Centre/SG), à l'origine de la motion, craint toutefois que cette manne ne soit revue à la baisse.
Il constate en outre que depuis 2016, il n'est plus autorisé d'accorder des subventions croisées aux aérodromes régionaux à partir des redevances de navigation aérienne perçues auprès des aéroports nationaux. Les exploitants d'aérodromes ont ainsi vu leurs charges augmenter d'environ 7 millions de francs par an.
Or les aérodromes régionaux (Berne-Belp, Buochs, Lugano-Agno, Samedan, Saint-Gall-Altenrhein, Sion, Granges, La Chaux-de-Fonds - Les Eplatures) remplissent d'importantes fonctions pour le secteur aéronautique, l'économie et la sécurité du pays.
Le Conseil fédéral soutenait la motion, combattue par la gauche et les Vert'libéraux. Les aérodromes régionaux attirent les jets privés et les vols d'affaires, un secteur qui produit dix fois plus de gaz à effet de serre que les vols commerciaux, a critiqué Isabelle Pasquier (Verts/GE).
Alors que l'on lutte contre le réchauffement, la nécessité de subventionner ce secteur n'est pas indiscutable, a-t-elle ajouté. Selon elle, c'est aux utilisateurs de payer pour ces infrastructures, et non à la communauté.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Économie
Partners Group noue un partenariat avec Mediobanca Private Banking
Partners Group a noué un nouveau partenariat avec la banque d'investissement italienne Mediobanca Private Banking. Grâce à cet accord, les clients de cette division de Mediobanca pourront accéder aux investissements de Partners Group sur les marchés privés.
Le partenariat sera axé sur l'accès aux investissements en capital-investissement de Partners Group par le biais du fonds SICAV Global Value, établi depuis 17 ans, indique mercredi un communiqué. La SICAV Global Value a été l'un des premiers fonds de capital-investissement en Europe.
Partners Group gère actuellement 45 milliards de dollars dans le cadre de ses solutions de patrimoine privé et sert les particuliers fortunés dans le monde entier par le biais d'un réseau de partenaires de distribution sélectionnés.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp
Économie
La Finma sanctionne lourdement Mirabaud
Le gendarme des marchés financiers (Finma) a sévi contre la banque privée genevoise Mirabaud & Cie, accusée notamment d'avoir "manqué à ses obligations en matière de lutte contre le blanchiment d'argent".
Le régulateur a imposé une série de mesures à l'établissement et lui a ordonné de revoir ses relations d'affaires.
La banque "a gravement enfreint les règles du droit des marchés financiers", a estimé mardi dans un communiqué l'Autorité fédérale de surveillance des marchés financiers qui a clos une enquête approfondie ("enforcement") à l'encontre de Mirabaud & Cie. L'établissement "n'a pas suffisamment vérifié et documenté l'arrière-plan économique de relations d'affaires et de transactions" qu'elle a effectuées.
L'origine de cette affaire remonte à 2010, relate la Finma. Mirabaud entretenait depuis cette date "plusieurs relations d'affaires avec des sociétés et des structures complexes susceptibles d'être en lien direct ou indirect" avec un homme d'affaires, depuis décédé, accusé de soustraction fiscale.
L'identité de cette personne n'a pas été révélée par le régulateur, mais sa fortune devait être conséquente. Dans le cadre de cette relation d'affaires, la banque a en effet géré des actifs jusqu'à 1,7 milliard de dollars. "Par moments, ces actifs représentaient près de 10% de l'ensemble des actifs sous gestion" de Mirabaud, a précisé la Finma.
Cette dernière a ouvert une enquête en juin 2021, close deux ans plus tard. Conséquence de ces manquements, Mirabaud & Cie s'est vue confisquer 12,7 millions de francs de gains indûment obtenus. Elle n'est par ailleurs pas autorisée à accepter de nouveaux clients présentant des risques accrus de blanchiment d'argent et des procédures ont été ouvertes à l'encontre de trois personnes non identifiées.
Attention aux clients à risques ___
Mirabaud & Cie doit aussi procéder à l'examen de toutes ses relations d'affaires au niveau des risques et décider de poursuivre ou non ces relations. La banque doit en outre analyser toutes les transactions à risques accrus concernées entre 2018 et 2022, tâche à laquelle elle s'est depuis attelée.
La Finma a par ailleurs interdit à la banque d'accepter de nouveaux clients "présentant des risques accrus de blanchiment d'argent" jusqu'à la mise en oeuvre complète des mesures ordonnées.
Réagissant à cette annonce, la banque a indiqué à l'agence AWP s'être "montrée pleinement coopérative". Elle a "mis en oeuvre des mesures opérationnelles, organisationnelles et personnelles visant à élever ses processus de risque et compliance (conformité) et s'engage à maintenir les standards les plus élevés à cet égard", a ajouté l'établissement.
Elle n'a cependant pas souhaité s'exprimer sur les conséquences opérationnelles de ces mesures et notamment du passage en revue de sa clientèle.
Au premier semestre, la masse sous gestion de Mirabaud a progressé de 7,3% à 32,4 milliards de francs, alors que le bénéfice net a atteint 10,1 millions, contre 19,2 millions un an plus tôt.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp
Économie
Les achats d'entreprises suisses doivent être mieux contrôlés
N'importe quel investisseur étranger ne doit pas pouvoir acheter une entreprise suisse. Le National est entré en matière mardi sur un projet visant à empêcher les acquisitions menaçant la sécurité publique de la Suisse. Le débat se poursuit.
Le projet du gouvernement vise à instaurer un examen des achats par des investisseurs étrangers d'entreprises suisses actives dans un domaine critique. Il s'agit par exemple du matériel militaire, de l'approvisionnement en eau, de la production d'électricité ou encore des hôpitaux.
Par 135 voix contre 55, le National a décidé d'aller encore plus loin en imposant ce contrôle non pas seulement à des entreprises étrangères étatiques, mais aussi à celles privées. Il s'agit de combler une lacune, a déclaré Sidney Kamerzin (C/VS) pour la commission.
Cette mesure va trop loin, a réagi le ministre de l'économie Guy Parmelin, craignant une hausse de la charge administrative. Le groupe PLR a aussi freiné des quatre fers, avançant un risque de détérioration de la place économique suisse. En vain.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Économie
La BCE vise une baisse "progressive" des taux
L'économiste en chef de la Banque centrale européenne (BCE) a jugé lundi que les taux d'intérêt devaient suivre une trajectoire de baisse "progressive", tout en se disant confiant dans un retour de l'inflation à l'objectif l'année prochaine.
La BCE a abaissé ses taux pour la deuxième fois en trois mois jeudi dernier, dans un contexte de conjoncture poussive et de repli continu de l'inflation, mais le flou reste de mise pour la suite de l'assouplissement.
"Pour l'avenir, une approche progressive" pour réduire les taux "sera appropriée" si les prévisions de baisse de l'inflation se confirment, a déclaré l'économiste en chef Philip Lane, dans un discours au Luxembourg.
L'inflation a ralenti à 2,2% en zone euro au mois d'août et la BCE voit l'agrégat se stabiliser à 2%, sa cible idéale, au dernier trimestre de 2025.
La prochaine réunion pour décider de la politique monétaire aura lieu à la mi-octobre, suivie d'une dernière réunion en décembre pour 2024.
"Nous déciderons réunion par réunion et notre trajectoire, dont la direction est assez évidente, n'est pas prédéterminée, ni en termes de séquence, ni en termes de volume", a martelé jeudi dernier la présidente de l'institution Christine Lagarde devant la presse.
"En même temps, nous devrions conserver une certaine flexibilité quant à la vitesse d'ajustement" sur les taux, indique lundi M. Lane.
Si les données montrent une désinflation plus rapide ou un ralentissement de la reprise économique, une baisse plus rapide des taux pourrait être nécessaire.
À l'inverse, si la désinflation est plus lente ou la reprise plus forte, un ajustement plus lent des taux serait justifié, a-t-il argué.
Pour l'heure les données sur les salaires et les profits en zone euro "sont conformes aux attentes" et le scénario d'une reprise économique se dessine en 2025, "tirée par la demande" grâce aux hausses de salaires, a détaillé l'économiste.
Bien que l'inflation reste élevée en raison des hausses salariales, surtout dans les services, le ralentissement prévu de la croissance des salaires l'an prochain devrait aider à réduire l'inflation, a-t-il conclu.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp
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