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Suisse

Un étouffement fatal tous les trois jours en Suisse

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Au total, plus d’un million de personnes vivant en Suisse se blessent chaque année lors d’accidents non professionnels. (Archive - ©KEYSTONE/PETRA OROSZ)
Environ 120 personnes meurent étouffées chaque année en Suisse. Il s'agit de la deuxième cause de mortalité la plus fréquente pour les accidents dans le domaine de l'habitat et des loisirs, relève mardi le Bureau de prévention des accidents (BPA).

Au total, plus d’un million de personnes vivant en Suisse se blessent chaque année lors d’accidents non professionnels. Quelque 37'000 d’entre elles sont grièvement blessées, 1350 cas débouchent sur une rente d’invalidité et près de 2400 décès sont enregistrés. Environ 85% de ces accidents mortels sont imputables au domaine de l’habitat et des loisirs.

Dans ce domaine, si la chute fait quelque 1680 victimes par année, l’étouffement représente la deuxième cause de mortalité. Six fois sur dix, l’accident survient au moment où la victime était en train de manger. Trois victimes sur quatre ont plus de 65 ans. Dans deux tiers des cas, la victime n'est pas seule au moment de l'étouffement.

Seulement 10% des accidents sont identifiés comme tels sur le moment. Le BPA indique qu'il est cependant indispensable de reconnaître une personne en train de s’étouffer pour pouvoir lui venir en aide. Si elle ne parvient ni à parler, ni à respirer, si elle se tient la gorge ou si elle panique, il est vital d’appeler immédiatement les secours et de suivre leurs instructions. Pour réduire le risque d’étouffement, le BPA recommande de manger calmement et en position assise.

Chez les enfants, trois cas d’étouffement mortels sont enregistrés chaque année. Ils concernent presque exclusivement des victimes âgées de moins de 4 ans.

Davantage de blessés sur la route

Par ailleurs, le BPA évalue que le nombre de blessés dans des accidents de circulation routière à plus de 80'000 en 2017, soit quatre fois plus que ceux réellement annoncés à la police. Les cyclistes ne communiqueraient leur blessure qu'une fois sur dix.

Enfin, 419'000 personnes se blessent en faisant du sport. Dans plus de 40'000 cas, les blessures sont considérées comme graves ou moyennement graves. Ce sont les sports de balle qui occasionnent le plus de blessures (136'000), suivis des sports d’hiver (90'000) et de montagne (29'000).

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Économie

Pétition et propositions pour sauver la verrerie de Saint-Prex (VD)

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Les salariés ont présenté l'état intermédiaire de leurs travaux pour la sauvegarde du site (archives). (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

La pétition "Non à la fermeture de Vetropack" a été remise mardi aux autorités vaudoises. Le texte, muni de 5003 signatures, demande le maintien des 175 emplois du site de Saint-Prex (VD), la dernière verrerie industrielle de Suisse. Dans le cadre de la procédure de consultation, le personnel a fait lundi une première série de propositions à la direction.

La représentation des employés a présenté à la direction l'état intermédiaire de ses travaux et a défendu son projet pour la sauvegarde de la verrerie. La procédure de consultation a été prolongée, et court désormais jusqu'au 30 avril.

Le projet des employés "permettrait au groupe de développer son usine la plus écologique et innovante d'Europe", expliquent les syndicats Unia et Syna dans un communiqué. Il présente notamment "un potentiel pour la réduction de la consommation énergétique ainsi que des solutions innovantes pour la réduction de l'empreinte carbone".

Pétition et sensibilisation

Mardi, une délégation des salariés, accompagnés de syndicalistes, se sont rendus au Grand Conseil pour sensibiliser les députés à l'importance de maintenir la dernière verrerie de Suisse. Ils ont remis au chancelier et au président du Grand Conseil une pétition de plus de 5000 signatures, "récoltées en moins d'un mois", a expliqué à Keystone-ATS Nicole Vassali, d'Unia Vaud.

Ce texte demande aux autorités de mettre en place un cadre qui permette la sauvegarde du site, proche du village et de la gare. "Nous voulons un positionnement clair du Grand Conseil et du Conseil d'Etat sur l'affectation du terrain, qui doit rester à vocation industrielle et ne pas servir à la spéculation immobilière", a relevé la syndicaliste.

Sceller la vocation industrielle d'un site

Une motion déposée mardi au Grand Conseil prévoit un renforcement de la LATC (loi sur l'aménagement du territoire) et du Plan directeur cantonal afin de sceller à très long terme la vocation industrielle et artisanale des terrains affectés aujourd'hui à ces activités.

A Saint-Prex, l'objectif est aussi d'éviter une délocalisation qui serait néfaste pour l'environnement. Si le site ferme, le verre recyclé en Suisse devra être transformé à l'étranger avant d'être réimporté. "C'est très bien de parler d'économie circulaire, mais il y a des investissements à faire en Suisse", a ajouté Mme Vassali.

En mars déjà, le Grand Conseil a voté une résolution qui demandait à Vetropack et au Conseil d’Etat d’étudier des solutions alternatives à une fermeture. Les conseillers aux Etats Pierre-Yves Maillard et Pascal Broulis - tous deux anciens conseillers d'Etat - ont apporté leur appui aux employés qui se battent contre cette fermeture.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Suisse

"Pas de processus de paix en Ukraine sans la Russie", dit M. Cassis

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Ignazio Cassis et ses services préparent le Sommet sur l'Ukraine au Bürgenstock (archives). (© KEYSTONE/GEORGIOS KEFALAS)

Il ne peut pas y avoir de processus de paix en Ukraine sans la Russie, a déclaré le conseiller fédéral Ignazio Cassis mardi à Berne. "La Russie doit monter à bord", a-t-il dit en vue de la Conférence sur la paix en juin au Bürgenstock (NW).

Le conseiller fédéral en charge des Affaires étrangères s'exprimait avant sa rencontre avec son homologue autrichien Alexander Schallenberg.

M. Cassis n'a pas souhaité commenter les récentes déclarations de son homologue russe Sergueï Lavrov, qui avait qualifié la Suisse de "pays hostile". Il a réitéré l'attachement suisse à la neutralité: "C'est une neutralité au sens militaire. Nous n'envoyons pas d'armes ni de troupes en Ukraine. Mais il ne s'agit pas d'une neutralité de valeurs", a précisé M. Cassis.

Les préparatifs pour la Conférence de paix du Bürgenstock vont bon train. Les invitations vont être envoyées. Le dialogue avec des pays comme l'Inde et la Chine est très important, a dit encore le conseiller fédéral. "L'objectif de la conférence sera d'ouvrir un processus de paix."

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Jeux olympiques - Beijing 2022

Maison suisse à Paris: zone et soirée dédiées au canton de Vaud

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Le canton de Vaud, qui abrite notamment le siège du CIO, investira la Maison suisse lors des JO de Paris (photo d'illustration). (© KEYSTONE/LAURENT GILLIERON)

Le canton de Vaud bénéficiera d'un espace au sein de la Maison suisse lors des Jeux olympiques de Paris de cet été. Une soirée vaudoise y sera notamment organisée le 27 juillet, en présence de quatre membres du Conseil d'Etat.

Cet espace proposera "une immersion dans une quinzaine d'écrans qui projetteront des images représentant différents atouts du canton", annonce mardi l'Etat de Vaud.

Installée à l'ambassade de Suisse de Paris, la Maison suisse exposera aussi une oeuvre inédite imaginée par l'Ecole cantonale d'art de Lausanne (ECAL). Intitulée "Vaud-o-rama", elle plongera le spectateur "dans les multiples facettes du canton."

La présence vaudoise à Paris vise notamment à "affirmer la place de choix du canton" dans l'accueil de nombreuses fédérations sportives et des organisations sportives internationales, à commencer par le CIO.

En organisant une "soirée vaudoise" le 27 juillet, le canton souhaite aussi renforcer ses liens avec son voisin français. Christelle Luisier (présidente du Conseil d'Etat et ministre des sports), Isabelle Moret (économie et innovation), Valérie Dittli (finances et agriculture) et Frédéric Borloz (formation) seront de la partie.

Le lendemain, ils assisteront, comme le veut la tradition, au repas offert par la Fondation Lausanne capitale olympique au CIO et aux fédérations sportives internationales installées dans le canton de Vaud.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Économie

Eclépens: le four d'Holcim fonctionnera sans combustibles fossiles

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Le four de la cimenterie d'Holcim à Eclépens ne sera bientôt plus alimenté par des combustibles fossiles. (© KEYSTONE/LAURENT GILLIERON)

Souvent qualifiée d'entreprise la plus polluante de Suisse, Holcim poursuit ses efforts de décarbonisation. Le groupe a présenté mardi, depuis sa cimenterie d'Eclépens (VD), l'avancée de plusieurs de ses projets, notamment pour améliorer le bilan de son four.

Ce four, qui monte jusqu'à 2000 degrés, fonctionnera bientôt sans combustibles fossiles. "Se passer du pétrole, c'est possible", a affirmé François Girod, le directeur du site vaudois, lors d'une visite organisée pour les médias.

Le responsable a rappelé qu'Holcim brûlait déjà divers déchets, comme des vieux pneus, pour alimenter son four à ciment. Parmi les différents combustibles alternatifs, l'entreprise mise désormais beaucoup sur les résidus plastiques non recyclables.

Deux halles de stockage viennent ainsi d'être construites à Eclépens et le four a été adapté pour une mise en service prévue cet été.

La cimenterie sera alors en mesure de fonctionner avec "un mix de combustibles basé à 100% sur des déchets non recyclables", a expliqué François Girod au sujet de ce projet spécifique à Eclépens et intitulé "Flame".

Grâce à cet investissement à "pas loin de 10 millions de francs", la cimenterie vaudoise rejettera 40'000 tonnes nettes de CO2 de moins par an, soit environ 12% des émissions actuelles.

Nouveaux bétons

Holcim cherche aussi à développer de nouvelles "recettes" de ciment, de nouvelles "gammes" moins gourmandes en CO2. Là aussi, des solutions techniques existent.

Stéphane Pilloud, directeur d'Holcim pour la Suisse romande, relève toutefois encore des "réticences" chez certains maîtres d'ouvrage. "Nous nous efforçons de changer leur vision, de leur prouver que d'autres bétons, par exemple recyclables, sont tout aussi bons", a-t-il souligné.

Ces "nouveaux" bétons sont d'autant plus importants que "l'on ne pourra jamais complètement remplacer le béton", a continué François Girod. L'époque n'est toutefois plus "au surbétonnage", mais à une utilisation plus qualitative. Il faut "construire mieux avec moins", a-t-il résumé.

Captage et stockage

Holcim, dont Eclépens est l'une des trois cimenteries du pays, s'est fixé d'être climatiquement neutre en 2050. Pour y parvenir, le groupe basé à Zoug travaille aussi sur des projets de captation de carbone. "Cela sera l'instrument ultime, sachant qu'il est impossible de brûler de la roche sans émettre le moindre CO2", a noté Stéphane Pilloud.

Plus que la captation, c'est le stockage du CO2 qui constitue un "véritable défi", a poursuivi François Girod. Il a indiqué qu'une solution pourrait venir de projets en lien avec la géothermie, ce qui permettrait à la fois d'extraire de la chaleur géothermique et de stocker le CO2 dans le sous-sol.

Portes ouvertes

Pour Stéphane Pilloud, la concrétisation de ces différents projets relève"du devoir d'Holcim envers la société", mais aussi "de la survie de l'entreprise". Le groupe ne cache pas qu'il souhaite aussi se racheter une image, malmenée ces dernières années par différents événements, comme lors de la ZAD du Mormont.

Holcim tient ainsi à communiquer "ouvertement" sur l'avancée de ses objectifs environnementaux et à obtenir des "validations externes" à l'entreprise. "Nous voulons montrer des avancées objectives, prouver que ce n'est pas du 'fake' et que nous sommes crédibles", a insisté François Girod.

Toujours dans ce souci d'acceptation, Holcim organisera une journée portes ouvertes le 4 mai à Eclépens.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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