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Suisse

Inscrire le harcèlement obsessionnel comme infraction spécifique

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Une commission du Conseil national veut inscrire le harcèlement obsessionnel dans le code pénal en tant qu'infraction spécifique (image prétexte). (© KEYSTONE/ALESSANDRO DELLA VALLE)

Le harcèlement obsessionnel doit être puni en tant que tel. La commission compétente du National a adopté sans opposition un avant-projet de loi visant à inscrire le "stalking" dans le code pénal en tant qu'infraction spécifique.

Le harcèlement obsessionnel consiste à persécuter à plusieurs reprises une personne, à la harceler ou à l'épier. Les actes peuvent paraître socialement acceptables, mais leur intensité, la répétition peuvent devenir menaçantes et restreindre la liberté et le mode de vie individuel des personnes qui en sont victimes, explique la commission.

La base législative en vigueur est insuffisante pour punir le "stalking", en particulier si aucune autre infraction n'est commise. Le code pénal doit donc être complété pour correspondre à la jurisprudence actuelle du Tribunal fédéral.

Le harcèlement obsessionnel doit être puni d'une peine privative de liberté de trois ans au plus ou d'une peine pécuniaire, indiquent vendredi les services du Parlement.

Par 13 voix contre 6 et 1 abstention, la commission s'est prononcée en faveur d'une infraction pénale distincte. Initialement, il était envisagé de compléter des normes pénales existantes, telles que celles de la menace ou de la contrainte. Le contre-projet sera mis en consultation fin mai.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Lausanne

Près de 800 manifestants dans le cortège à Lausanne

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Une importante délégation des salariés de la verrerie de St-Prex Vetropack, menacée de fermeture, emmenant une bouteille de taille XXL, était aux avant-postes du cortège du 1er mai à Lausanne. (© Keystone/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Le cortège du 1er mai a réuni près de 800 personnes mercredi en fin de journée sur la place de la Riponne au centre-ville de Lausanne. Après plusieurs discours de politiciens et de syndicalistes, il a défilé ensuite dans les rues de la capitale vaudoise jusqu'au Casino de Montbenon.

Organisé par l'Union syndicale vaudoise (USV) et le comité vaudois du 1er mai, la manifestation se voulait à la fois "combative sur le pouvoir d'achat et festive pour célébrer la victoire populaire sur la 13e rente AVS". Les manifestants se sont réunis vers 17h00.

Plusieurs groupes se sont joints au rassemblement, dominé par la couleur rouge du syndicat Unia et du parti POP. On pouvait notamment apercevoir une septantaine d'employés de la verrerie de St-Prex Vetropack, menacée de fermeture, entourant une bouteille de taille XXL.

Palestine et Kurdistan

Il y avait aussi des militantes féministes, des sympathisants pro-palestiniens ainsi que de nombreux Kurdes avec plusieurs drapeaux jaunes à l'effigie d'Abdullah Öcalan, fondateur du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK), emprisonné en Turquie depuis 1999.

Plusieurs élus ont brièvement pris la parole, dont le conseiller national Jean Tschopp (PS/VD) et les députés au Grand Conseil vaudois Hadrien Buclin (Ensemble à gauche - POP) et Arnaud Bouverat (PS), secrétaire régional d'Unia Vaud.

Au Casino de Montbenon, la soirée devait se poursuivre entre discours, animations et repas. Dans l'après-midi, sur le même lieu, un atelier de bricolage parents-enfants avait été organisé pour dessiner des banderoles et des T-shirt du 1er mai.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Suisse

Beat Jans lance un appel à la solidarité: "Ensemble, ça va mieux"

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Le conseiller fédéral Beat Jans sur la place fédérale mercredi lors de la manifestation du 1er mai à Berne. (© KEYSTONE/PETER SCHNEIDER)

Le conseiller fédéral Beat Jans a lancé mercredi un appel à la solidarité lors de la fête du 1er mai sur la Place fédérale à Berne. "Ensemble, ça va mieux", a-t-il affirmé en évoquant les nombreux défis politiques, économiques et sociaux qui attendent la Suisse.

Il s'agit notamment de réduire les primes d'assurance maladie et d'augmenter les salaires, a-t-il dit. La Suisse a également besoin de relations fortes avec l'Europe, notamment pour la protection des salaires.

Pour le Bâlois, la récente condamnation pour inaction climatique de la Suisse par la Cour européenne des droits de l'homme montre elle aussi que l'on peut faire mieux ensemble. Il ne s'agit pas d'un jugement "contre" la population suisse, mais plutôt "pour" la population suisse.

"Le monde va mal"

Ensemble, les retraités ont également contribué à la percée de la 13e rente AVS lors des votations fédérales du 3 mars dernier, a affirmé le chef du Département fédéral de justice et police (DFJP).

A ses yeux, la solidarité est nécessaire, car le monde va mal. "Crises, climat, catastrophes, guerres. En Ukraine et au Proche-Orient. Des gens désespèrent, souffrent, meurent. Des milliers. Chaque jour. C'est tout simplement insupportable", a-t-il rappelé.

Le monde brûle et les habitants de la Suisse se portent bien. Il est dangereux de croire qu'il n'y a pas de feu parce que sa propre maison ne brûle pas, a averti le Bâlois.

Le slogan "Ensemble, ça va mieux" est en fait un euphémisme dans des temps comme ceux-là. Il faudrait plutôt dire "ce n'est qu'ensemble que ça ira mieux". Les problèmes mondiaux ne peuvent être résolus qu'ensemble. "Mettons-nous au travail! Ensemble", a conclu M. Jans.

Sifflets et huées

Tous les participants n'étaient pas d'accord avec le ministre de justice et police. Son intervention a donné lieu à quelques sifflets et huées. M. Jans a réagi en invitant les critiques, en majorité des jeunes, à discuter avec lui. "Je ne comprends pas bien la langue des sifflets", a-t-il dit.

Auparavant, plusieurs centaines de personnes avaient défilé avec les syndicats à travers la ville de Berne jusqu'à la Place fédérale, derrière des banderoles proclamant notamment "Baisser les primes, augmenter les salaires", mot d'ordre officiel de cette journée de mobilisation.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Suisse

Baume-Schneider met en garde contre l'impact de l'injustice sociale

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En s'engageant pour une société équitable, on renforce aussi la stabilité de la Suisse et la confiance dans la démocratie, a souligné Elisabeth Baume-Schneider (archives). (© KEYSTONE/ANTHONY ANEX)

Elisabeth Baume-Schneider a mis en garde mercredi contre les conséquences des injustices sociales. Selon la conseillère fédérale jurassienne, seule une société équitable est une société forte, comme le montre l'exemple de nombreux autres pays, y compris en Europe.

Les bas salaires, le manque de sécurité sociale et la désolidarisation de la société sont le terreau de la colère et du ressentiment, de la polarisation et du populisme, a souligné la magistrate socialiste devant quelque 200 personnes réunies à Thoune (BE) pour les festivités du 1er mai.

En s'engageant pour une société équitable, on renforce aussi la stabilité de la Suisse et la confiance dans la démocratie, a-t-elle ajouté.

En mars, le peuple a dit "haut et fort" oui à une 13e rente AVS, a rappelé la cheffe du Département fédéral de l'intérieur (DFI), en se disant confiante que la Suisse parviendra à financer cette 13e rente de manière solidaire.

Mais la question sociale n'est jamais réglée, elle revient sans cesse se poser, a-t-elle averti. Par exemple le logement risque de devenir un luxe et les coûts de la santé représentent un gros problème pour beaucoup.

Agir plutôt que se plaindre

En Suisse, on peut compter sur des soins de santé de qualité, mais il faut aussi reconnaître que la croissance des coûts et le poids des primes sont des problèmes complexes. Ils exigent des solutions ciblées, efficaces et sans effets secondaires, a souligné Elisabeth Baume-Schneider.

C'est pourquoi le Conseil fédéral et le Parlement ont rejeté les deux initiatives du PS et du Centre sur les primes maladie soumises au peuple le 9 juin, préférant miser sur des contre-projets, a-t-elle dit.

La conseillère fédérale a appelé ses auditeurs à rester toujours plus attentifs aux questions liées à la justice sociale. "Si nous ne le faisons pas, personne ne le fera", a-t-elle dit, appelant à "résoudre les problèmes plutôt que de se contenter de les déplorer".

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Genève

2000 Genevois défilent pour la Journée des travailleurs

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A Genève, 2000 personnes ont défilé dans le calme mercredi pour la Journée internationale des travailleurs. Cette manifestation du 1er Mai était placée sous le signe de la solidarité avec le peuple palestinien. (© KEYSTONE/MARTIAL TREZZINI)

A Genève, quelque 2000 personnes ont défilé dans le calme mercredi pour la Journée internationale des travailleurs. Cette manifestation du 1er Mai était placée sous le signe de la solidarité avec le peuple palestinien.

Plusieurs banderoles pro-palestiennes étaient placées à l'avant du cortège, tandis que de nombreuses personnes arboraient un keffieh, symbole de lutte pour les Palestiniens. "Free free Palestine", "Nous sommes tous des enfants de Gaza" ou encore "Boycott Israël", ont scandé des manifestants, tout en fustigeant la complicité de la Suisse.

Les syndicats et la gauche ont profité de cette manifestation pour afficher leurs positions sur des objets en votation le 9 juin au bout du lac. Une importante délégation vêtue de violet a défilé contre la sous-enchère salariale dans les crèches privées, qui a fait l'objet d'un référendum. Plusieurs banderoles ont aussi appelé à voter pour l'initiative visant à étendre les droits politiques des étrangers.

Salaire minimum

Ce 1er mai coïncidait avec l'échéance de la consultation ouverte par le Conseil fédéral sur la motion Ettlin, qui menace le salaire minimum. "C'est une attaque violente contre le salaire minimum. Celui-ci a permis de diviser par trois la proportion de bas salaires à Genève entre 2020 et 2022", a déclaré une membre du Syndicat interprofessionnel de travailleurs.

Alors que la droite, désormais majoritaire au Grand Conseil, entend réformer l'école, la Fédération des enseignants genevois a pris part au cortège qui a traversé la ville, des environs de la gare Cornavin au parc des Bastions. "Formation: tous ensemble pour une école genevoise de qualité", pouvait-on lire sur sa banderole.

Des membres du Parti communiste révolutionnaire, qui sera fondé lors du congrès du 10 au 12 mai, étaient aussi dans la rue. En fin de cortège, des fumigènes colorés ont été allumés, tandis qu'un orateur a revendiqué le droit de manifester, lui aussi menacé par un projet de loi de la droite.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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