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Économie

Une monnaie numérique de banque centrale est "faisable" (BNS)

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Le garant de la stabilité monétaire tient à souligner que ses recherches menées avec la BRI, SIX et une poignée de banques demeurent purement expérimentales. (archive) (© KEYSTONE/ANTHONY ANEX)

Le projet de monnaie numérique de banque centrale (MNBC) de gros porté par le pôle d'innovation de la Banque des règlements internationaux (BRI), la Banque nationale suisse (BNS) et l'opérateur de la Bourse suisse SIX Group fait son chemin.

Au cours de la phase II du programme baptisé "Helvetia", les trois instigateurs flanqués de cinq banques commerciales ont pu tester la MNBC de gros dans un environnement réaliste, "viable à la fois sur le plan opérationnel et légal", a assuré Andréa Maechler, membre du directoire de la BNS, en préambule d'un point de situation publié jeudi.

La responsable souligne toutefois qu'il s'agit d'un projet "purement expérimental", qui ne reflète en aucune manière une quelconque velléité de l'institut d'émettre une MNBC de gros.

"La décision d'une banque centrale d'étendre la portée de la monnaie de banque centrale aux marchés d'actifs tokénisés est une question politique, et les motivations peuvent différer selon le contexte et les mandats", fait remarquer la responsable.

S'appuyant sur des travaux antérieurs, la phase II du programme Helvetia a démontré avec succès comment les infrastructures basées sur la technologie des registres distribués (DLT) peuvent s'intégrer et interopérer avec des systèmes existants, de manière à préserver les meilleurs éléments du système financier actuel tout en libérant de nouveaux avantages potentiels.

Interopérabilité et collaboration

De son côté, le patron de SIX, Jos Dijsselhof, a indiqué que la nouvelle plateforme numérique SIX Digital Exchange (SDX), lancée l'année dernière, est en mesure d'utiliser des MNBC de gros pour le règlement (settlement) de transactions en actifs numériques.

Ces expériences "confirment également que notre technologie peut être intégrée de bout en bout avec les processus et les systèmes des banques commerciales et centrales", estime le dirigeant, soulignant le caractère crucial de l'interopérabilité et de la collaboration entre les acteurs du secteur privé et les banques centrales.

Concrètement, la phase II a établi l'interopérabilité dans un environnement de test de la plateforme SDX et du système de compensation interbancaire de SIX (SIC) avec les systèmes bancaires centraux de la BNS, ainsi que d'UBS, Credit Suisse, Hypothekarbank Lenzburg, Goldman Sachs et Citi.

La solution testée a également confirmé la possibilité de règlement de transactions internationales et de politique monétaire sur une plateforme d'actifs tokénisés, des capacités susceptibles de gagner en importance avec l'émergence d'un écosystème financier numérique, estime la BRI.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Économie

Une initiative populaire fédérale veut contrer la hausse des loyers

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La hausse des loyers pèse sur le budget des ménages et affaiblit le pouvoir d'achat, critique l'ASLOCA (image d'illustration). (© KEYSTONE/GAETAN BALLY)

Les ménages locataires paient tous les mois 360 francs en trop pour leur loyer, dénonce l'ASLOCA, l'Association suisse des locataires. Elle lance vendredi une initiative populaire fédérale visant à maîtriser la hausse des loyers.

L'initiative "Oui à la protection contre les loyers abusifs (initiative sur les loyers)" exige que les loyers se réfèrent aux coûts effectifs majorés d'un rendement limité. Elle demande aussi un contrôle automatique et régulier des loyers, qui doit également être possible sur demande du locataire.

Les loyers sont trop chers, fustige l'ASLOCA dans un communiqué. Depuis 20 ans, ils n'ont fait qu'augmenter alors qu'ils auraient dû baisser, selon la loi en vigueur et les taux d'intérêts hypothécaires historiquement bas, explique-t-elle. "Une situation inacceptable qui pèse sur le budget des ménages et affaiblit le pouvoir d'achat."

L'ASLOCA rappelle que plus de 60% des ménages suisses sont locataires. Elle devrait commencer à récolter les 100'000 signatures nécessaires le 3 juin.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Économie

Italie: inflation en dessous des 2% sur un an en avril

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L'inflation en Italie s'est portée à +1,9% sur un an en avril. (archive) (© KEYSTONE/EPA/TINO ROMANO)

L'inflation en Italie s'est portée à +1,9% sur un an en avril, en dessous de l'objectif européen de 2%, a annoncé vendredi l'Institut national des statistiques (Istat), et les exportations ont baissé sur le mois de mars.

Les prix de l'énergie ont légèrement décru sur un an, -0,8%, alors qu'ils augmentaient encore en mars (+2,6% sur un an).

Ceux de l'alimentaire ont continué d'augmenter en avril (+3,0% sur un an), après +2,4% en mars.

Dans une première estimation provisoire publiée fin avril l'Istat avait légèrement surévalué l'inflation en avril, à +2% sur un an.

La Banque d'Italie table sur une inflation annuelle de 1,6% en 2025, 1,5% en 2026 et 2% en 2027.

L'Italie a fait en avril mieux que la zone euro en général, dont l'inflation a été un peu au-dessus de l'objectif de 2% de la Banque centrale européenne (BCE), un revers qui ne devrait toutefois pas remettre en cause le mouvement de baisse des taux d'intérêt.

La hausse des prix à la consommation a atteint 2,2% sur un an le mois dernier dans les 20 pays partageant la monnaie unique, exactement comme en mars, malgré une accélération de la baisse des prix de l'énergie, avait annoncé Eurostat début mai.

Entre mi-2022 et fin-2023, la BCE avait largement augmenté ses taux directeurs pour aider la zone euro à lutter contre l'inflation galopante qui s'était installée après la crise du Covid.

Mais depuis septembre 2023 et un retour à la normale de l'inflation, autour de l'objectif des 2%, la BCE a baissé progressivement ses taux directeurs.

En mars, les exportations de l'Italie ont décru de 1% par rapport à février, en prenant en compte les ajustements liés à la saisonnalité, a également rapporté vendredi l'Istat.

Les importations étaient elles presque stables (+0,2%).

L'Italie a toutefois dégagé un excédent commercial de 3,6 milliards d'euros sur le mois de mars.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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Économie

Net rebond de la production industrielle au premier trimestre

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La branche de l'industrie a connu une nette progression au premier trimestre. (archive) (© KEYSTONE/GIAN EHRENZELLER)

Les branches de l'industrie et de la construction ont connu une nette progression au premier trimestre. Les chiffres d'affaires se sont eux aussi avantageusement enrobés.

De janvier à mars, la production dans le secteur secondaire en Suisse a bondi de 7,3%, par rapport à la même période de l'an dernier. Les revenus ont augmenté de 2,6%, annonce l'Office fédéral de la statistique (OFS) vendredi dans son relevé trimestriel.

Du côté de l'industrie, la production a progressé de 8,5% sur un an. La construction a quant à elle connu une évolution moins rapide, de 4,3%. Comparé au dernier trimestre de 2024, les hausses sont respectivement de 2,1% et de 0,2%.

Pour ce qui est des recettes, l'évolution, en glissement annuel, a été plus favorable dans la construction (+5,0%) que dans l'industrie (+2,5%).

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Économie

Augmentation du nombre d'actifs occupés en Suisse au 1er trimestre

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Sur le marché du travail en Suisse, le nombre d'actifs occupés a augmenté. (archive) (© KEYSTONE/GAETAN BALLY)

La situation sur le marché du travail a connu une évolution contrastée au 1er trimestre 2025. D'une part, le nombre d'actifs occupés a augmenté de 0,7% sur un an à quelque 5,3 millions de personnes. D'autre part, le taux de chômage a progressé à 4,7%.

La hausse des actifs occupés s'est révélée plus forte chez les femmes (+1,0%) que chez les hommes (0,5%), indique vendredi l'Office fédéral de la statistique (OFS). Les chiffres exprimés en équivalents plein temps (EPT) montrent également une progression générale de 0,7%, dont +0,1% pour les hommes et +1,5% pour les femmes.

Corrigés des variations saisonnières, le nombre d'inoccupés s'est enrobé de 0,3%, tandis que les équivalents plein temps ont crû de 0,4%.

Les personnes de nationalité étrangère en activité sont venues gonfler les statistiques, cette catégorie affichant une hausse de 2,4% à 1,9 million de personnes. Une stagnation (-0,1% à 3,9 millions) est constatée pour les travailleurs helvétiques. Pour les étrangers, toutes les catégories de titres de séjour s'affichent dans le vert, à l'exception des personnes titulaires d'une autorisation de courte durée (livret L, depuis moins de 12 mois en Suisse), précise le communiqué.

Le taux de chômage BIT corrigé des variations saisonnières est resté stable à 4,3%. Cet indicateur - ajusté ou non - est largement inférieur en Suisse que dans l'Union européenne, où il a néanmoins diminué de 0,2 point à 6,1%. Dans la zone euro, le repli a atteint 0,3 point à 6,5%.

Les chiffres de l'OFS sont à différencier de ceux publiés mensuellement par le Secrétariat d'Etat à l'économie (Seco). Le taux de chômage BIT peut être comparé à l'échelle internationale, contrairement à celui du Seco qui ne prend pas en considération les actifs occupés, mais le nombre d'inscrits aux offices régionaux de placement (ORP).

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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