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Suisse

Vers des hausses de prix de 20 à 50% pour de nombreux ménages

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L'électricité coûtera beaucoup plus cher l'an prochain. (© KEYSTONE/PETER KLAUNZER)

La moitié des fournisseurs d'énergie en Suisse s'apprête à augmenter les prix de l'électricité pour les ménages de 30% ou plus l'année prochaine, a calculé l'Association des entreprises électriques suisses (AES). De fortes variations apparaissent selon les régions.

La flambée des prix résulte en particulier de la hausse des tarifs d'approvisionnement sur le marché à l'échelle européenne, comme conséquence notamment de la guerre en Ukraine, mais aussi de la crise énergétique observée depuis fin 2021.

Les fournisseurs ont jusqu'à (ce) mercredi soir pour annoncer leurs tarifs et leurs coûts pour 2023 à l'Elcom, l'autorité fédérale indépendante de régulation dans le domaine de l'électricité. Après examen, l'autorité de surveillance publiera les prix sur son site internet mardi prochain. C'est alors que le public connaîtra tous les changements dans le détail, a indiqué l'Elcom.

Des hausses conséquentes se profilent, comme l'ont déjà annoncé plusieurs entreprises et autorités concernées. Selon le porte-parole de l'AES Julien Duc, qui s'appuie sur un sondage auprès d'une centaine d'entreprises électriques fournissant plus de la moitié de la consommation finale en Suisse, il faut s'attendre à ce que la moitié d'entre elles applique des augmentations de 30% ou plus.

Le prix médian de l'électricité des ménages pour l'an prochain devrait ainsi s'élever, selon l'AES, à environ 28 centimes/kilowattheure (kWh), contre 21 cette année.

Relèvement "historique": + 49%

Il y aura d'importantes disparités en fonction des régions. Le groupe Romande Energie a ainsi annoncé un relèvement "historique": les prix du courant pour la plupart des ménages augmenteront de 49%. Certains profils de consommation pourront même voir leur kWh renchérir de près de deux tiers (+61%).

La mesure répond à l'explosion des prix du courant d'une part, mais aussi à l'augmentation de la rémunération pour l'utilisation du réseau de Swissgrid. L'entreprise assure que la forte augmentation de ses prix n'aura pas pour corollaire une extension de ses marges.

Viteos de son côté, le plus grand fournisseur d'électricité du canton de Neuchâtel, communique des augmentations de 52%. Pour un ménage moyen consommant 3500 kWh par an, cette hausse représente environ 36 francs par mois.

L'entreprise schwytzoise EWS prévoit aussi des relèvements de cet ordre de grandeur. Pour sa part, Groupe E annonce une hausse modérée, de moins de 20% en moyenne.

Outre Sarine aussi

En ville de Lausanne, le prix de l'électricité va augmenter de 26%. Pour un logement moyen consommant 2500 kWh/an, cela correspond à un renchérissement correspond à 185,20 francs sur l'année. Les Services industriels de Genève (SIG) annoncent eux que les tarifs seront relevés de 22% en moyenne. Selon l'entreprise, les prix resteront les plus avantageux en 2023 parmi les grandes villes.

La situation n'est pas meilleure outre-Sarine. L'énergéticien de Bâle-Campagne Primeo Energie a ainsi annoncé une hausse de 46% pour un appartement de 5 pièces avec une consommation de 4500 kWh, soit 445 francs de plus sur l'ensemble de l'année.

En Suisse centrale, les consommateurs fournis par CKW et EWL (canton de Lucerne), par EWO (Obwald), EBS Energie (Schwytz) et EWA Energie (Uri) verront leur facture grimper entre 24 et 39%.

Multifactoriel

Les raisons principales de cette flambée des prix sont dues à l'explosion des prix d'approvisionnement de l'électricité sur les marchés, enregistrés dès fin 2021 et causée elle-même par l'augmentation des prix des carburants et du CO2 ainsi que par l'arrêt de centrales électriques notamment en France, explique l'AES.

La guerre en Ukraine a encore aggravé les choses, provoquant une crise énergétique avec la chute des importations de gaz et de charbon en provenance de Russie. Enfin, la sécheresse n'a rien arrangé.

D'une façon générale, il apparaît que les fournisseurs d'énergie qui disposent de leurs propres centrales ou possèdent des participations dans des usines de production peuvent appliquer des hausses plus modérées.

Ainsi, les EWN de Nidwald ou l'entreprise zurichoise EWZ, grâce à leur production propre, n'ont pas besoin d'augmenter leurs tarifs de plus de 4%. Les Forces motrices bernoises (BKW), qui disposent de leurs propres centrales, laissent même leurs prix de base inchangés.

Selon le Surveillant des prix Stefan Meierhans, les coûts pour l'utilisation du réseau pour le transport de l'électricité en Suisse sont extrêmement élevés. Le Conseil fédéral aurait les moyens de modifier les conditions cadres afin de faire baisser ces tarifs, a-t-il indiqué à Keystone-ATS.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Vaud

Moudon fête le bio sous toutes ses formes

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Les visiteurs pourront se fournir en plantons bio ou participer à l'une des nombreuses activités au programme (image prétexte). (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

La Foire agricole suisse bio et le Salon du vin suisse bio a lieu ce week-end à Moudon (VD). Marché aux plantons, dégustation de vin, jeu de l'oie géant: de nombreuses animations sont prévues pour tous les publics. BioVaud, l'association des productrices et producteurs bio du canton de Vaud, qui fête ses 30 ans cette année, est l'invité d'honneur.

Ces deux journées ont pour but de présenter "l'ensemble de la diversité de l'agriculture et de la viticulture biologiques", écrivent les organisateurs dans un communiqué. Les créatifs se réjouiront des ateliers chips d'ortie, semis de plantes, lactofermentation, saponification ou encore spagyrie.

Les plus grands pourront suivre le riche programme de conférences consacrées notamment aux bienfaits de l'ail noir, à la promotion de la traction animale ainsi qu'à l'assurance sociale alimentaire, pendant que les plus jeunes s'initieront au cirque, à la fabrication de papier végétal, écouteront des contes ou s'élanceront sur des tyroliennes à l'espace Biokids.

Plusieurs activités sont prévues pour les familles, comme une chasse au trésor, un atelier de tressage de panier et des balades avec des ânes. Des jongleurs et des musiciens égaieront les deux jours de la fête. Enfin, pour joindre l'utile à l'agréable, il sera possible de faire réviser son sécateur sur un stand dédié, durant toute la durée de la manifestation.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Suisse

EPFL: une piste de l'obésité métaboliquement malsaine identifiée

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Certaines cellules graisseuses ont des effets plus délétères que d'autres, selon cette étude (archives). (© KEYSTONE/LAURENT GILLIERON)

Des scientifiques de l'EPFL ont identifié un type de cellules graisseuses métaboliquement malsain. Au lieu de former des nouvelles cellules, elles s'hypertrophient, ce qui peut entraîner inflammation chronique et résistance à l'insuline.

L'équipe dirigée par Bart Deplancke s'est penchée sur l'épiploon, ou omentum, un grand tissu adipeux en forme de tablier qui pend de l'estomac et recouvre les organes situés dans le péritoine, tels que l'estomac et les intestins. Il ne se contente pas de stocker les graisses, mais joue également un rôle dans la régulation immunitaire et la régénération des tissus.

Le tissu adipeux omental est associé à la forme du corps en "pomme", qui apparaît lorsque ce dépôt de graisse s'étend de manière significative, augmentant ainsi le risque de maladies métaboliques. Cette expansion n'est pas due à la formation de nouvelles cellules graisseuses, un processus connu sous le nom d'adipogenèse, mais surtout à l'hypertrophie des cellules existantes.

La capacité limitée de la graisse omentale à former de nouvelles cellules adipeuses, malgré l'excès de calories, contraste avec la graisse sous-cutanée et reste mal comprise, a indiqué l'Ecole polytechnique fédérale de Lausanne (EPFL) dans un communiqué.

Nouvel éclairage

Les scientifiques lausannois ont maintenant identifié une population de cellules dans le tissu adipeux omental humain qui entrave l'adipogenèse. Leur découverte, publiée jeudi dans la revue Cell Metabolism, apporte un nouvel éclairage sur la capacité limitée de la graisse omentale à réaliser l'adipogenèse et a des implications significatives pour la gestion de l'obésité.

Les chercheurs ont analysé les cellules de divers dépôts de graisse humaine, isolant différentes sous-populations cellulaires et testant leur capacité à se transformer en nouvelles cellules graisseuses. L'étude, soutenue par plusieurs institutions médicales dont le CHUV de Lausanne, a impliqué plus de trente donneurs humains.

L'approche a permis d'identifier une population de cellules présentes dans le tissu adipeux omental qui pourrait bien être la clé pour expliquer ses propriétés inhabituelles. Ces cellules ont une capacité accrue de moduler leur microenvironnement via une protéine appelée IGFBP2, ce qui constitue un mécanisme de régulation permettant de limiter l'expansion du tissu adipeux.

Nouveaux traitements

Ces cellules peuvent donc influencer le comportement métabolique global du dépôt adipeux omental et sa capacité à accumuler de la graisse. Ces résultats ont de profondes implications pour la compréhension et la gestion potentielle de l'obésité métaboliquement malsaine, selon les auteurs.

Le fait de savoir que la graisse omentale possède un mécanisme intégré pour limiter la formation de cellules adipeuses pourrait conduire à de nouveaux traitements qui modulent ce processus naturel.

En outre, cette recherche ouvre des possibilités de thérapies ciblées afin de moduler le comportement de dépôts de graisse spécifiques. L'Institut suisse de bioinformatique et l'Université de Lausanne ont également contribué à ces travaux.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Vaud

La réserve climatique pour le vin s'invite au Grand Conseil vaudois

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La réserve climatique ne sera pas mise en place avant l'élaboration d'une base légale (archives). (© Keystone/VALENTIN FLAURAUD)

La question d'une réserve climatique pour le vin est sur la table du Conseil d'Etat vaudois. Après la validation de ce mécanisme par le Parlement fédéral, le député PLR Aurélien Clerc a demandé mardi au Conseil d'Etat s'il est favorable au projet. L'élu estime qu'une telle réserve, qui permet de mettre du raisin de côté lors des bonnes années, serait une sécurité pour les viticulteurs en cas de mauvaise récolte.

Les aléas de la météo mènent la vie dure aux viticulteurs. En avril, de nombreuses vignes ont été victimes du gel dans le canton de Vaud et ailleurs. Un phénomène climatique qui rend la récolte régionale incertaine. Mais les viticulteurs pourraient bientôt compter sur un nouveau mécanisme : la réserve climatique. Le principe a été accepté par le Parlement fédéral en mars dernier.

Et Aurélien Clerc, député PLR, se réjouit déjà de son introduction dans le canton. Il a déposé une interpellation cette semaine au Grand Conseil, demandant au Conseil d’Etat s’il était favorable au projet. Aurélien Clerc nous explique en quoi cette réserve climatique serait une sécurité pour les viticulteurs.

Aurélien ClercDéputé PLR au Grand Conseil vaudois

Précisons qu’une base légale doit encore être rédigée et validée afin de permettre la mise en œuvre du projet de réserve climatique.

Complément au plan de relance

En terre vaudoise, le gouvernement s’est donné pour mission en 2022 de soutenir le secteur vitivinicole. Un plan de relance a été lancé, le Conseil d’Etat promettant l’injection de jusqu’à 25 millions de francs sur cinq ans. Il prévoit notamment de soutenir les vignerons qui veulent réduire leur impact environnemental.

Pour l’élu PLR, une réserve climatique compléterait ce plan de relance. Aurélien Clerc.

Aurélien ClercDéputé PLR au Grand Conseil vaudois

Si Aurélien Clerc salue ce plan, il estime donc que toute mesure supplémentaire est bienvenue. Et notamment au niveau fédéral.

Aurélien ClercDéputé PLR au Grand Conseil vaudois
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Suisse

Nettoshop.ch ne devrait pas disparaître

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Coop ne fusionnera pas Nettoshop.ch avec Fust . (archive) (© KEYSTONE/CHRISTIAN BEUTLER)

Le site dédié à l'électroménager Nettoshop.ch, qui appartient à Coop, ne fusionnera pas avec Fust. Le distributeur orange a démenti vendredi une information parue sur le portail Inside Paradeplatz.

"Nettoshop.ch est en pleine croissance et continuera de fonctionner en tant que marque indépendante", a expliqué vendredi à l'agence AWP un porte-parole de Coop. Selon le site Inside Paradeplatz, qui couvre l'actualité de la place financière zurichoise, Nettoshop.ch devait fusionner avec Fust d'ici l'automne et disparaître en tant que marque.

Le magasin en ligne d'informatique Microspot avait déjà disparu, absorbé en octobre 2023 par Interdiscount, une autre filiale de Coop plus connue et plus grande. Selon le média en ligne Infosperber, cité par Inside Paradeplatz, celle-ci serait également en danger: les ventes d'Interdiscount se seraient effondrées de 30% depuis le début de l'année, mais la fermeture ou la vente ne sont pas une option pour l'instant, peut-on lire.

Coop a également démenti ces informations. "Interdiscount dépasse actuellement les attentes: par rapport à l'année dernière, les ventes sont en progression. Cette évolution montre que la stratégie d'Interdiscount, communiquée en octobre dernier, qui comprend un nouveau concept d'aménagement des magasins et l'intégration de Microspot.ch, fonctionne", a affirmé le porte-parole.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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