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Suisse

Votations du 27 septembre: les avions de combat ont divisé

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L'introduction du congé paternité a été acceptée à quelque 90% dans le camp de la gauche lors du scrutin fédéral du 27 septembre. (Image d'archive - ©KEYSTONE/ANTHONY ANEX)

Lors du scrutin fédéral du 27 septembre, l'UDC n'a pas convaincu au-delà de son électorat pour son initiative de limitation. L'électorat suisse s'est divisé en deux camps presque égaux quant aux coûts de six milliards de francs pour l'équipement des forces aériennes.

Pour les personnes ayant voté "non" à l'initiative dite de limitation, cette dernière représentait une menace pour les relations entre la Suisse et l'Union européenne (UE). Telle est la principale cause du rejet de l'initiative, relève jeudi l'analyse VOTO relative au scrutin fédéral du 27 septembre.

Les votants proches du PS, des Verts et des Vert'libéraux ont rejeté cet objet à plus de 85%. Une minorité des partisans du PDC et du PLR ont accepté l'initiative, à respectivement 33% et 28%.

Les sympathisants des partis bourgeois craignaient des conséquences économiques graves. Par principe, ils souhaitent une reprise du contrôle de l'immigration, mais pas au prix d'une rupture avec l'UE, d'après l'enquête, financée par la Chancellerie fédérale et réalisée par le Zentrum für Demokratie Aarau, FORS et l'institut de sondage LINK.

Vote émotionnel

Concernant la révision de la loi sur la chasse, l'argumentation a été dominée par les émotions, selon l'étude. Les opposants estimaient que le loup avait sa place en Suisse tandis que les partisans l'ont présenté comme une bête dangereuse pour la population et pour les autres animaux.

Le lieu du domicile, selon qu'il se situe dans une région repeuplée par le loup ou non, ainsi que les sympathies politiques ont joué un rôle. Celles-ci n'ont eu qu'un rôle secondaire dans les cantons alpins mais elles ont eu plus de poids dans les centres urbains.

La révision de la loi a été rejetée à 93% à gauche et acceptée à plus de 60% à droite. Le fait que des animaux aient pu être abattus sans avoir causé de dommages a fait pencher la balance du côté du "non". Les partisans ont perçu ce rejet comme une mise sous tutelle des régions de montagne par les cantons de plaine plus peuplés, d'après l'analyse.

Ecart serré

Les personnes ayant voté en faveur des nouveaux avions de combat étaient majoritairement des hommes, des personnes des tranches les plus âgées de l'électorat et les votants avec un niveau de formation modeste. Les femmes, les plus jeunes et les personnes ayant une bonne formation ont pour la plupart voté "non". Mais l'écart était serré, note l'enquête VOTO, conduite auprès de 1513 personnes ayant le droit de vote.

Les positions politiques ont aussi eu leur importance: comme lors d'autres scrutins relatifs à l'armée, la gauche a massivement rejeté l'objet et la droite l'a nettement accepté. L'électorat se positionnant au centre a voté "oui" à 60%. Ce scrutin était avant tout un vote pour ou contre l'armée, d'après l'analyse.

Dans le camp du "oui", la plupart des personnes étaient fondamentalement favorables à l'armée. Les faits que les six milliards de francs nécessaires proviennent du budget ordinaire de l'armée et que le Conseil fédéral ait recommandé de voter "oui" sont des arguments qui ont fait mouche.

Du côté des opposants, les coûts étaient trop élevés et il y avait des doutes quant à la nécessité d'un équipement de pointe pour les forces aériennes. L'enquête souligne qu'au Tessin, 13% des opposants ont invoqué le coronavirus comme principal motif de leur décision.

Des droits mais aussi des obligations

L'introduction du congé paternité était associée à l'égalité entre hommes et femmes concernant non seulement les droits mais aussi les obligations. Les jeunes femmes ont largement accepté cet objet, précise l'analyse.

A gauche, le congé paternité a été accepté à 90%. Les partisans du PDC et du PLR étaient divisés: environ la moitié d'entre eux ont voté "oui". Du côté de l'UDC, l'objet a été refusé à 78%.

Quant à la modification de la loi sur l'impôt fédéral direct, son refus s'explique par le fait que beaucoup y ont vu un cadeau fiscal aux ménages fortunés, explique l'enquête VOTO. Le projet de révision n'a pas obtenu de majorité dans aucun des six grands partis. Rejeté à gauche, il n'a pas convaincu non plus les sympathisants du camp bourgeois, pourtant favorable à ce projet.

Les partisans du camp rose-vert ont été nombreux à se rendre aux urnes le 27 septembre, de même que les personnes ayant un bon niveau de formation, bénéficiant d'un revenu élevé ou qui vivent dans les centres urbains. La forte mobilisation de ces groupes a eu un impact sur les résultats du scrutin, selon l'enquête.

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Économie

Le dossier des Celliers de Sion traité "correctement"

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Pour la Cogest, ce n'est pas tant la construction que l'exploitation de l'oenoparc Les Cellisers de Sion qui a posé problème. Et cet aspect a été mis en conformité depuis (image d'illustration). (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

La procédure administrative ayant permis la construction de l'oenoparc Les Celliers de Sion a été "suivie de manière correcte", selon un rapport de la Cogest qui ne se prononce pas sur les aspects juridiques. Celle-ci s'était saisie du dossier, sévèrement critiqué.

Après l'audition de tous les acteurs impliqués et l'analyse de la procédure d'autorisation de construire, la commission de gestion (Cogest) du parlement valaisan estime "qu'aucun élément ne relève du pénal", indique mercredi à Keystone-ATS son président Christophe Claivaz. "L'affaire est classée avec la publication de ce rapport" qui sera discuté par le Grand Conseil en mai, ajoute-t-il.

Pour la Cogest, ce n'est pas tant la construction que l'exploitation de l'oenoparc qui a posé problème. Et cet aspect a été mis en conformité depuis.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Lausanne

Quels oiseaux dans le ciel et les parcs lausannois

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Les parcs et jardins constituent des refuges pour une diversité d'oiseaux, notamment la mésange bleue (archives). (© KEYSTONE/MARTIAL TREZZINI)

La ville de Lausanne, en association avec BirdLife, appelle la population à passer une heure à compter les oiseaux depuis sa fenêtre, son jardin ou un parc public. Le recensement aura lieu du 8 au 12 mai. Un cours d'initiation est proposé mardi à la Maison de quartier sous-gare pour identifier les volatiles.

Combien d'espèces nichent dans votre jardin ? Quelle est l'espèce qui égaye vos matinées de son chant flûté ? Les haies et les étangs servent-ils aux oiseaux ? Voici quelques-unes des questions auxquelles devrait répondre l'action "Oiseaux de nos jardins".

Cette opération participative de référencement vise à documenter le nombre d'espèces d'oiseaux qui peuplent la ville. Il conviendra d'observer les volatiles durant une heure, en restant au même endroit, et de noter toutes les espèces rencontrées, explique mercredi la ville dans un communiqué.

Brochure et dépliant

Pour aider les participants, une brochure présentant les espèces les plus fréquentes dans les jardins et les parcs ainsi qu'un dépliant sont disponibles sur le site de BirdLife. Il est recommandé aux intéressés de se munir d'une paire de jumelles et de choisir une heure en matinée ou en soirée, au moment où les oiseaux sont les plus actifs.

Un cours gratuit d'initiation à l'identification des oiseaux les plus courants aura lieu le 30 avril à la Maison de quartier sous-gare, suivie d'une mise en pratique au parc de Milan. Il faut s'inscrire car les places sont limitées.

Les données pour Lausanne et l'ensemble du pays - il est possible de participer partout en Suisse - seront ensuite évaluées et comparées aux années précédentes. En mai 2023, au total, 106'153 oiseaux appartenant à 168 espèces avaient été signalés en Suisse.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Suisse

Des rabais sur les médicaments pour économiser 400 millions

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Le Parlement se penche depuis plusieurs années sur toute une série de mesures visant à freiner la hausse des coûts de la santé (archives). (© KEYSTONE/CHRISTIAN BEUTLER)

Le Conseil des Etats pourra débattre du deuxième volet de mesures visant à freiner la hausse des coûts de la santé en juin. La commission a fini ses discussions. Elle propose notamment d'introduire des rabais de quantité qui permettraient d'économiser 400 millions.

La commission de la santé publique du Conseil des Etats a adopté le projet par 10 voix contre 1, indiquent mercredi les services du Parlement. Cinq séances ont été nécessaires.

Par 9 voix contre 0, elle propose d'introduire des rabais de quantité pour les médicaments à fort volume de marché. Lorsqu'un médicament dépasse un certain chiffre d'affaires, le titulaire de l'autorisation doit accorder une compensation. Cette mesure permettrait d'économiser jusqu'à 400 millions de francs.

La commission s'attaque également au Tarmed, devenu obsolète. Par 9 voix contre 2, elle veut charger le Conseil fédéral de plafonner le volume de points facturables de la part médicale par journée de travail.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Économie

La fusion de CS et UBS en Suisse aura lieu avant fin septembre

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Sergio Ermotti, directeur général d'UBS, devant l'assemblée générale du groupe à Bâle ce mercredi. (archive) (© KEYSTONE/GEORGIOS KEFALAS)

L'intégration de l'entité helvétique de Credit Suisse dans la structure d'UBS en Suisse devrait se conclure avant la fin du 3e trimestre, estime Sergio Ermotti, directeur général du géant aux trois clés.

Des mesures de restructuration et d'optimisation importantes seront encore nécessaires avant que la grande banque puisse profiter des avantages de la fusion, a-t-il fait savoir. L'année 2024 se dessine comme décisive dans l'atteinte des objectifs d'UBS, déclare Sergio Ermotti, selon le texte de son discours à l'assemblée générale du groupe à Bâle. Mais l'intégration du Credit Suisse au groupe bancaire est "un marathon, non pas un sprint", a-t-il souligné.

Ainsi, si la fusion des deux banques suisses devrait avoir lieu "avant la fin du troisième trimestre", UBS devra "peut-être sacrifier une partie de la rentabilité et de la croissance déclarées à court terme", a-t-il averti. Toutefois, "nous sommes convaincus que cela renforcera la qualité et la stabilité de notre potentiel de revenus à long terme", a ajouté le patron de l'UBS.

Parmi les principales priorités pour le premier semestre de cette année, figurent la fusion et le transfert des activités américaines en une seule société holding intermédiaire, détaille Sergio Ermotti. "L'achèvement de ces fusions d'entités juridiques nous permettra de réaliser des avantages en termes de coûts, de capital et de financement", affirme-t-il. Elles constituent également une condition préalable à la première vague de migration des comptes.

A partir du deuxième semestre 2024, UBS pourra alors progressivement mettre hors service les anciennes plates-formes de Credit Suisse. "Ce processus se poursuivra jusqu'en 2025, avant que nous ne nous rapprochions de notre état cible en 2026", indique le CEO.

Dans son discours, Sergio Ermotti critique l'argument selon lequel l'UBS disposerait d'une garantie implicite de l'Etat, le qualifiant de "factuellement inexact". Le responsable fait référence au capital absorbant les pertes de l'UBS, qui s'élève au total à environ 200 milliards de dollars. "Les risques d'UBS sont supportés par les actionnaires, et par les détenteurs d'instruments AT1 et d'obligations TLAC absorbant les pertes, pas par les contribuables", selon lui.

En outre, les coûts de financement sont structurellement bien plus élevés pour la banque aux trois clés que pour les banques bénéficiant d'une garantie de l'Etat, a-t-il soutenu. De même, les notations que l'UBS obtient des agences de notation sont plus basses que celles des banques qui bénéficient d'une garantie implicite ou explicite de l'Etat.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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