Vaud
Renens : un budget qui traduit une période de développement
Un budget 2019 qui traduit une intense période de développement pour Renens. C’est l’analyse que fait le syndic Jean-François Clément à propos du budget 2019 qu’il qualifie de serré, phasé mais acceptable vu le contexte. Un excédent de charge d’un peu plus de 6,1 millions est à prévoir sur un total des charges bruts de 122,6 millions. Les revenus se montent à quelque 116,5 millions. Jean-François Clément:
Les principales augmentations se trouvent dans les charges liées à l’effectif avec la création de 3,85 postes et dans la participation aux charges cantonales. Du côté des investissements, la période de transformation que vit Renens est aussi un facteur qui pèse lourd dans la balance. Jean-François Clément :
A noter encore que l’entrée en vigueur de la RIE III sur le territoire vaudois va induire une diminution des recettes fiscales d'environ 800'000 francs, une fois la mesure compensatoire du Canton et la péréquation prises en compte. Le syndic de Renens se montre confiant sur les résultats de ce budget 2019 qui est tourné vers le long terme :
Lausanne
400 élèves d'une école professionnelle évacuée
Une fausse alerte à la bombe a entrainé mercredi matin l'évacuation de l'Ecole professionnelle commerciale de Lausanne. Environ 400 élèves ont dû quitter leurs classes.
"L'alerte a été signalée vers 08h00. Une évacuation a été ordonnée et les 400 élèves sont sortis dans le calme", explique Sébastien Jost, porte-parole de la police de Lausanne. Un important dispositif a été mis en place, impliquant notamment un périmètre de sécurité.
Une vingtaine de policiers ont été engagés. Les agents lausannois ont reçu l'appui de l'unité de déminage de la police cantonale afin de procéder à la fouille et au contrôle du bâtiment. Le dispositif a été levé vers 13h45, a précisé la police lausannoise.
Une enquête est en cours pour retrouver l'auteur de la fausse alerte. La police rappelle que cette personne s'expose à des poursuites pénales, notamment pour menaces alarmant la population.
Vaud
Le Covid-19 n'a pas trop pénalisé l'emploi des permis F
Les personnes issues de l'asile sont toujours plus nombreuses à être intégrées sur le marché du travail vaudois, malgré le Covid 19. En 2020, elles étaient 37%, un résultat plutôt inattendu, selon l'EVAM. L'objectif de la Confédération est en voie d'être atteint.
La participation des permis F (étrangers au bénéfice d'une admission provisoire) sur le marché du travail progresse, s'est réjoui Erich Dürst, directeur de l'Etablissement vaudois d'accueil des migrants (EVAM) mercredi lors d'une conférence de presse en ligne. Si la dynamique est positive depuis plusieurs années, en 2020, les répercussions du Covid 19 sur leur prise d'emploi s'avèrent marginales.
Elles étaient ainsi 1038 personnes (37%) l'an dernier à exercer une activité lucrative, contre 990 (35,9%) en 2019. Elles n'étaient que 588 (25,7%) il y a trois ans, a-t-il détaillé.
Pour les 18-30 ans, la logique reste la même, mais la progression est encore plus forte. Parmi les jeunes admis depuis moins de sept ans, 550 étaient en emploi à fin 2020, soit 47,7% de ce groupe d’âge. Ils étaient 502 (44,5%) à fin 2019 et 244 (26,9%) à fin 2017.
Moins de sept ans
Pour rappel, dans le cadre de l’Agenda Intégration Suisse, la Confédération a fixé aux cantons un objectif lié à l’emploi: sept ans après leur arrivée en Suisse et le dépôt de leur demande d'asile, 50% des personnes adultes avec un permis F doivent être durablement intégrées sur le marché du travail.
L’EVAM est en voie d’atteindre la cible. En effet, 41% des personnes arrivées en Suisse en 2014, et même 47% de celles arrivées en 2015 et 2016 ont aujourd’hui un emploi., a noté M.Dürst. Les autres cantons constatent des hausses similaires.
Accompagnement personnalisé
Ces résultats sont le fruit d’un travail d’accompagnement de longue haleine. L'objectif n'est pas juste d'obtenir de petits jobs précaires, mais une intégration durable. L’EVAM élabore ainsi un projet personnel avec chaque migrant, afin de le diriger vers un emploi, un préapprentissage ou un apprentissage, a-t-il expliqué.
Les personnes migrantes sont suivies pendant leurs premiers pas en emploi, un dialogue instauré avec les employeurs. Cela permet de lever des malentendus, note M.Dürst. Pour les jeunes, l'accent est davantage mis sur la formation. Beaucoup sont en apprentissage et se dirigent vers un métier avec un diplôme reconnu. Des dizaines ont pu le faire l'an dernier, s'est-il réjoui.
Devant de la scène
"Si ces chiffres sont positifs, il reste beaucoup à faire", a-t-il cependant averti. La progression s'est un peu tassée l'an dernier et l'insécurité économique découlant de la pandémie est un facteur de risque.
La restauration, une filière dans laquelle l'EVAM a eu de bons résultats, vit une conjoncture plus difficile aujourd'hui. Les personnes formées comme aides-soignantes ou aux techniques d’entretien et de nettoyage sont en revanche sur le devant de la scène, a relevé le responsable.
Effet social et économique
Ces résultats à la hausse ont un effet social important sur l'intégration, mais aussi sur les finances publiques, a encore constaté le directeur de l'EVAM. Chaque revenu réalisé par un demandeur d’asile permet de diminuer les prestations d’assistance fournies par l’EVAM, et donc les charges pour l’Etat.
Ce facteur est la principale cause qui a permis de réduire la subvention de l’Etat à l’EVAM de 2,5 millions de francs entre le budget 2020 et le budget 2021, pour une population quasi identique.
Vaud
Covid-19: plus d'écoliers vaudois vont être testés
Davantage de tests rapides dans les classes vaudoises à l’avenir. Face à la menace du variant britannique, les autorités ont décidé de se doter d'une nouvelle stratégie de dépistage du coronavirus. Dès cette semaine, les critères de tests sont plus stricts.
Nouvelle stratégie de détection du coronavirus dans les classes vaudoises. Décision annoncée cet après-midi par les autorités. Selon elles, la situation épidémiologique est actuellement sous contrôle dans les lieux de formation, mais le variant britannique ou variant UK, plus contagieux, appelle un renforcement des mesures. Jusqu’ici, la décision de réaliser des tests rapides se prenait à partir de 3 cas en moins de 5 jours dans les classes à partir de la 9ème année. Désormais, ces critères sont élargis. Eric Massery, médecin cantonal adjoint:
Et si le variant britannique nécessite de nouvelles mesures, la ministre en charge de l’école Cesla Amarelle tient un discours qui se veut, pour l’heure, rassurant.
Tester plus, c’est donc la stratégie choisie plutôt que de passer à des demi-classes comme cela a pu être évoqué ces derniers temps. Cesla Amarelle, conseillère d’Etat vaudoise en charge de la formation, justifie également cette décision par une volonté d’assurer une année scolaire 2020-2021 aussi normale que possible.
Le canton fait donc le pari du "testing". Pour prendre sa décision, il s’est notamment appuyé sur les statistiques épidémiologiques depuis la rentrée des vacances de Noël.
Les petits aussi vont se faire tester
Dès cette semaine, les critères de tests sont donc plus stricts: une classe sera testée dès deux cas positifs dans les cinq jours, contre trois cas auparavant, ou un cas du variant britannique. Autre nouveauté de taille dans cette stratégie. Jusqu’à présent, seuls les degrés secondaires étaient testés. Désormais, les enfants du primaire également pourront être amenés à être testés.
Comme depuis le début, chaque test est soumis à l’autorisation préalable des parents et peut se faire dans le cadre scolaire ou à titre privé. En cas de suspicion de transmission et de refus de test, l’enfant doit observer une quarantaine préventive.
Un test grandeur nature à Mézières
Sans le vouloir, c’est un avant-goût de ces nouvelles mesures qui a été expérimenté la semaine dernière à Mézières. 76 élèves sur 7 classes ont dû être testés, suite à des cas positifs à la rentrée.
Tester plus, c’est aussi accepter la possibilité de voir à l’avenir plus de classes mises en quarantaine. On retrouve la cheffe du Département de la formation:
Objectif pour les autorités avec ce renforcement des mesures : ne pas devoir en arriver à fermer les écoles ou créer des demi-classes. Des scénarios qui ne sont pas à l'ordre du jour. Pour autant, ils existent et seront, selon les autorités, déclenchés en cas d’ultime recours.
Vaud
Les députés veulent venir à la rescousse des indépendants
Les parlementaires vaudois se soucient des indépendants en temps de crise liée au coronavirus. Ils ont accepté mardi de renvoyer en commission une motion socialiste qui demande un soutien financier à fonds perdu, moyennant trois conditions. La droite voudrait élargir le texte à d'autres types de petits entrepreneurs prétérités.
La motion du député Sébastien Cala (PS) propose de fixer cette aide à un versement unique équivalent à 10% du chiffre d'affaires de 2020 mais au maximum 6000 francs. Le texte demande au Conseil d'Etat de proposer une base légale qui préciserait les conditions permettant au gouvernement d'accorder une aide à fonds perdu. M. Cala a aussi rappelé que les indépendants n'ont pas droit aux indemnités chômage.
La motion cible uniquement les indépendants, et notamment les "petits". Elle concerne ceux qui ne peuvent être éligibles aux conditions des cas de rigueur édictées par l'Ordonnance fédérale sur les mesures en cas de pertes de gain en lien avec le coronavirus, dont le chiffre d'affaires a chuté de 20% au moins entre les années civiles 2019 et 2020 et dont le revenu net de l'activité lucrative est inférieur à 90'000 francs.
Combler la "pingrerie" fédérale
Des députés Verts et socialistes ont salué un texte qui tombe à pic face à la "pingrerie" de la Confédération, les indépendants étant "les oubliés" de la crise du coronavirus. La gauche de l'hémicycle a martelé plusieurs fois qu'il ne fallait pas perdre de temps afin de "combler des lacunes".
Si la droite s'est dans l'ensemble aussi ralliée sur le fond de la motion, plusieurs parlementaires ont en revanche critiqué sa forme. Ils ont ainsi plaidé pour un renvoi du texte en commission pour mieux définir les contours du texte, notamment de savoir si d'autres catégories d'entrepreneurs ne devaient pas aussi être prises en compte (sociétés à responsabilité limitée, petites PME ou entreprises créées dès 2020).
Le conseiller d'Etat en charge de l'économie Philippe Leuba a aussi mis en garde contre un texte "trop précis" qui exclurait tous ceux qui ne sont pas des indépendants. Il a rappelé qu'il y avait par exemple de "grands indépendants qui étaient moins fragiles économiquement que de petites PME ou Sàrl". Il faut "éviter de faire du cas par cas" et élargir la motion à tous les potentiels oubliés du filet d'aide économique, a-t-il dit en substance.
Au final, dans un vote gauche-droite très serré, les députés ont voté en faveur du renvoi de la motion à une commission plutôt que directement au Conseil d'Etat (comme l'exigeait le motionnaire), par 71 voix contre 67 et deux abstentions. Le Bureau du Grand Conseil doit maintenant décider si le texte sera renvoyé à la Commission des finances, ce qui pourrait accélérer son traitement.
Lausanne
Près de 11'000 interventions pour le SPSL en 2020
A Lausanne, les services de secours et de sauvetage n'ont pas chômé en 2020. Ils ont réalisé près de 11'000 interventions d'urgence. Les pompiers ont été un peu moins sollicités durant le semi-confinement du printemps. Le nombre de jours de service des astreints à la protection civile (PCi) a, lui, quadruplé.
L'année a été dense pour le Service de protection et sauvetage de la ville de lausanne (SPSL). En janvier, l'ensemble du service a été engagé dans le cadre de "Lausanne en Jeux" et sur les différents sites des Jeux olympiques de la Jeunesse (JOJ). Et, dès février, il a rempli de nombreuses missions en lien avec la pandémie de Covid-19.
Aussi la PCi
La protection civile, via ses organisations régionales de Lausanne-District, Ouest lausannois et Lavaux-Oron, a réalisé plus de 200 missions au sein des hôpitaux, des EMS et au centre funéraire de Montoie. En coordination avec le service social de la ville, elle est aussi intervenue auprès des personnes précarisées.
Son nombre de jours de service a quadruplé par rapport à 2019, pour atteindre les 20'255 jours. Cette hausse est en grande partie due aux prestations fournies dans le cadre du Covid-19, a expliqué à Keystone-ATS Michel Gandillon, remplaçant du chef de la division communication.
Pompiers et ambulanciers
Les sapeurs-pompiers sont intervenus à 1790 reprises, en léger recul (-9,1%) en raison du semi-confinement du printemps. "Il y avait moins de monde sur les routes, dans les entreprises. L'activité tournait au ralenti", rappelle M. Gandillon. Les ambulanciers ont effectué 9049 interventions d'urgence et de sauvetage (+ 1,9%).
Les secours ont pris des mesures organisationnelles de manière à éviter au maximum les quarantaines et les cas de Covid-19 dans leurs effectifs. "Chez les pompiers par exemple, ceux qui entrent ne croisent plus ceux qui sortent. Nous essayons de limiter au maximum les contacts", explique M. Gandillon. Un soin tout particulier est accordé à la désinfection du matériel.
Il y a eu "quelques cas" de Covid-19 chez les ambulanciers et les sapeurs-pompier. "Mais nous avons toujours pu assurer les interventions. Nous n'avons pas eu besoin de demander de l'aide ailleurs", a ajouté le porte-parole.
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