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Suisse Romande

L’église Saint-François accueille la Grande Table des Lausannois

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La Grande Table des Lausannois a pris ses quartiers… dans l’Eglise Saint-François ! Cette manifestation, dans le cadre de Lausanne à Table, se déplace chaque année.

Par Margaux Habert

En 2016, les tables avaient été dressées dans la piscine de Mont Repos. Jusqu’à vendredi, les épicuriens dégusteront des plats inspirés par les Franciscains, qui érigèrent un monastère et l’Eglise Saint-François au XIIe siècle. Un lieu qui peut étonner pour une telle réception, mais qui a trouvé un bel accueil auprès du pasteur de l’Esprit SainF, Jean-François Ramelet, de l’Eglise Saint-François :

Jean-François RameletPasteur de l’Esprit SainF, à l’église Saint-François

Le pasteur est même surpris que les Lausannois soient eux-mêmes surpris. L'église étant, pour le pasteur, un lieu de partage et d'échange. Jean-François Ramelet :

Jean-François RameletPasteur de l’Esprit SainF, à l’église Saint-François

Les six restaurateurs de la Grande Table des Lausannois espéraient depuis longtemps investir l’Eglise Saint-François. Après la piscine de Mont Repos, l’église offre elle aussi un cadre particulier. Avec une pointe de mise en scène. Jean-François Ramelet :

Jean-François RameletPasteur de l’Esprit SainF, à l’église Saint-François

Un repas très spécial, outre le cadre de l’église, les gourmands mangeront au milieu de l’exposition « 9.5 sur l’échelle de Luther ». Et pour donner encore plus de sens à une telle manifestation dans un lieu saint, le pasteur a organisé le même repas, mardi soir. En dehors de l’agenda de Lausanne à Table, il était proposé aux personnes plus démunies.

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Lausanne

Cure de jouvence terminée pour la piscine de Mon-Repos

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Après 18 mois de travaux et de rénovations, la piscine Mon-Repos à Lausanne s'apprête à nouveau à accueillir le public dès ce week-end. (© Ville de Lausanne)

Après 18 mois de travaux, la piscine de Mon-Repos à Lausanne a terminé sa transformation et sa rénovation. Nouvelles cabines, douches et vestiaires universels ou encore des accès pour personnes à mobilité réduite. Le public pourra en prendre possession dès ce samedi dans l'après-midi.

La piscine Mon-Repos fait peau neuve ! Après 18 mois de travaux de rénovation, l'installation sportive la plus fréquentée de la capitale olympique sera à nouveau accessible dès ce samedi. Lancés en avril 2023, les travaux devaient initialement durer 9 mois. Mais, une corrosion de la structure a été découverte durant les travaux, qui ont prolongé la rénovation.

Emilie MoeschlerMunicipale lausannoise chargée du sport

Les vestiaires ont été rendus universels et ont été repensés avec des cabines plus larges, en particuliers pour les famille. De nouveaux accès ont également été construits pour faciliter l'accès aux personnes à mobilité réduite.

Emilie MoeschlerMunicipale lausannoise chargée du sport

Inaugurée en 1972, cette piscine est l'une des installations de sports les plus appréciées de la population lausannoise, ainsi que la plus fréquentée avec une moyenne de 180'000 entrées par année.

Emilie MoeschlerMunicipale lausannoise chargée du sport

La piscine de Mon-Repos ouvrira à nouveau ses portes ce samedi 21 septembre pour une après-midi portes ouvertes, avant une réouverture aux horaires habituels dès le dimanche 22 septembre.

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Lausanne

Au CHUV, un écran géant immersif pour étudier et traiter l'arthrose

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Grâce aux nouvelles installations du Swiss BioMotion Lab au CHUV à Lausanne, il sera possible d'étendre les études sur l'arthrose à des populations plus grandes, d'obtenir des profils de marche plus complets et de proposer de la rééducation plus ciblée et personnalisée. (© Keystone/CYRIL ZINGARO)

Le CHUV à Lausanne a inauguré vendredi les nouveaux équipements du Swiss BioMotion Lab. Ce laboratoire spécialisé dans l'analyse et la rééducation du mouvement va concilier au mieux la recherche sur l'arthrose et les soins des patients atteints de cette maladie.

"Il permettra de réaliser des recherches d'envergure et de faire profiter les patients des données biomécaniques jusqu'ici surtout utilisées en recherche", explique à Keystone-ATS la professeure Brigitte Jolles-Haeberli, codirectrice du Swiss BioMotion Lab avec le docteur Julien Favre. Le laboratoire est notamment équipé d'un tapis roulant inclinable faisant face à un immense écran incurvé et immersif, qui permet l'analyse de la marche en conditions "réelles". Le coût de ces nouveaux dispositifs se monte à un peu moins d'un million de francs.

La biomécanique des patients souffrant d'arthrose du genou est analysée au Swiss BioMotion Lab depuis 2014, rappelle le Centre hospitalier universitaire vaudois (CHUV). Le laboratoire compte entre 15 et 19 collaborateurs.

Grâce à des caméras et de nombreux capteurs situés dans le sol ou placés sur le patient, l'équipe composée principalement de médecins, d'ingénieurs et de physiothérapeutes peut mesurer les angles, les forces ainsi que de nombreux autres paramètres afin d'établir des profils de marche. La modélisation mathématique et mécanique de la marche est précieuse pour mieux comprendre l'origine et le développement de l'arthrose, rappellent ses responsables.

Les travaux déjà menés ont permis de lier des caractéristiques de la marche à la sévérité de la maladie ainsi qu'aux propriétés des os et des cartilages. Des études ont également démontré la possibilité de modifier ces caractéristiques dans un objectif thérapeutique.

Pratique clinique courante

Grâce aux nouveaux équipements, il sera possible d'étendre les études à des populations plus grandes, d'obtenir des profils de marche plus complets et de proposer de la rééducation plus ciblée et personnalisée, selon la professeure. Autre objectif visé: intégrer ces possibilités à la pratique clinique courante. "L'idée est donc de faire passer toutes les recherches que l'on a développées depuis dix ans sur l'arthrose dans la clinique au service des patients."

"Les capacités du Swiss BioMotion Lab sont uniques", relève le Dr Julien Favre. "Des équipements perfectionnés de mesure du mouvement permettent par exemple de reproduire les conditions réelles et quotidiennes de la marche".

Pour ce faire, le patient marche sur un tapis roulant face à un immense écran faisant défiler des paysages réels: le bord du lac Léman ou encore un chemin en Lavaux par exemple. Le tapis roulant peut même s'incliner, permettant de reproduire du dénivelé. Le système peut également fournir des informations en continu afin d'aider les patients à modifier leur marche.

"L'idée est de passer dans des conditions de vie réelle et d'avoir des longs cycles de marche, des centaines, des milliers de cycles de marche, de sorte à pouvoir faire des analyses de très grande échelle et à progressivement intégrer l'intelligence artificielle pour avoir la meilleure prise en charge possible des patients, la plus personnalisée aussi", poursuit Brigitte Jolles-Haeberli.

Changer la façon de bouger

En observant la façon de marcher, en mesurant la manière de bouger, en constatant une éventuelle altération du mouvement, à cause de l'arthrose, le but est ensuite d'aider le patient à changer sa façon de bouger pour par exemple mieux marcher, expliquent en substance les deux codirecteurs.

"En plus de conseils de marche, les données de mouvement pourraient servir à la planification de chirurgie ou même influencer le design des prothèses", ajoutent-ils. "Comme il est difficilement envisageable de multiplier de telles installations, le laboratoire travaille aussi au développement de méthodes plus simples qui pourraient être déployées un jour dans des cabinets médicaux ou de physiothérapie".

Jusqu'ici, le Swiss BioMotion Lab s'était concentré sur l'arthrose des membres inférieurs. Grâce aux nouvelles installations du laboratoire, les champs d'application pourront être élargis à l'arthrose des membres supérieurs ou encore aux lombalgies, indique encore le CHUV.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Vaud

Yverdon-les-Bains ferme la Kipole pour lutter contre le deal de rue

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C'est sur la Place d'Armes que se concentre la majeure partie du deal de rue à Yverdon (archives). (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

La Ville d'Yverdon-les-Bains (VD) tente d'endiguer le deal de rue. La Municipalité ferme avec effet immédiat la Kipole, structure dédiée aux marginaux et devenue ingérable à cause du trafic de drogue.

"Ces dernières semaines, ses activités ont été gravement perturbées par l'extension du deal de rue", reconnaît vendredi la Muncipalité dans un communiqué. La Kipole, située au coeur d'Yverdon dans l'ancien kiosque de la Place d'Armes, avait été ouverte en mai 2023 à titre expérimental.

Elle visait à assurer "un meilleur suivi social des personnes en situation de marginalité", rappellent les autorités yverdonnoises. Pour la remplacer, et comme cela était le cas avant son ouverture, "les travailleuses et travailleurs sociaux de proximité se déploieront dans les rues pour aller au contact des personnes précaires et leur venir en aide", poursuit le communiqué.

L'accès à l'ancien kiosque de la Place d’Armes, notamment à ses toilettes, est désormais condamné. Seul l'accès aux toilettes pour les personnes à mobilité réduite (qui disposent de la clé appropriée) est maintenu, précise la Municipalité.

Pétition vaudoise

Toujours en vue de lutter "contre les fléaux que constituent le deal de rue et la toxicomanie", la cité thermale indique aussi qu'elle renforce la sécurité autour de Zone bleue, structure d'accueil dédiée aux toxicomanes. Sans donner de chiffres, elle ajoute qu'elle va déployer au centre-ville "le maximum possible de forces" de la police du Nord vaudois.

Alors que la tension grimpe depuis plusieurs semaines, la Municipalité met en garde contre les "solutions extrémistes et populistes" face au deal de rue. Elle tient notamment à rappeler que "l'usage de la force est une compétence régalienne qui ne peut être déléguée à des milices privées ou citoyennes".

Dans le canton de Vaud, Yverdon mais aussi Lausanne ou Vevey sont particulièrement touchées par le deal de rue. La problématique a souvent fait la une des médias, notamment depuis le lancement mi-août d'une "pétition citoyenne" demandant au Conseil d'Etat d'en faire davantage. Intitulé "Le deal de rue, ça suffit! Tolérance zéro!", le texte avait réuni 1730 signatures vendredi matin.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Genève

La Ville de Genève teste des corridors noirs pour chauves-souris

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La Ville de Genève va tester des corridors avec un éclairage public restreint afin de favoriser la biodiversité (image d'illustration). (© KEYSTONE/MAGALI GIRARDIN)

La Ville de Genève va tester des corridors noirs essentiels pour le déplacement des chauves-souris en zone urbaine. L'éclairage public de parc des Cropettes, du pont des Acacias et de la petite rade sera adapté afin de lutter contre la pollution lumineuse.

Ces tests sont prévus en 2025 sur une durée d'environ quatre mois, indique jeudi le Conseil administratif dans un communiqué. Ils permettront de vérifier les mesures les plus adéquates à prendre en faveur de la biodiversité et d’établir le degré d’acceptabilité de la population vis-à-vis de la diminution de la lumière.

La Ville de Genève a révisé en 2021 son plan lumière. Lors de ces travaux, des zones de conflit entre l'éclairage public et les chiroptères ont été identifiées. Une carte a ensuite été établie afin de cibler les endroits où il était nécessaire de rétablir les corridors noirs, essentiels pour les déplacements de la faune.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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