Cinéma
Hive
Un film de Blerta Basholli avec Yllka Gashi, Cun Lajci, Aurita Agushi, Kumrije Hoxha, Adriana Matoshi, Molikë Maxhuni, Blerta Ismaili
Farhije est sans nouvelles de son mari, porté disparu comme tant d’autres, pendant la guerre au Kosovo. Elle est seule pour subvenir aux besoins de ses deux enfants et de son beau-père invalide. Pour nourrir sa famille, elle décide de passer son permis de conduire et de créer une coopérative agricole avec d’autres femmes dans la même situation qu’elle, pour produire et vendre de l’Ajvar. Mais ses ambitions et sa volonté d’autonomie choquent et font jaser les villageois dont certains vont jusqu’à saboter son travail. Têtue, énergique et libre d’esprit, Farhije se bat sans relâche contre les préjugés de sa communauté pour offrir un avenir à ses enfants et aux femmes de son village, tout en faisant le deuil de l’homme qu’elle aimait.
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À voir au cinéma dès le 6 avril 2022
Cinéma
Décès du cinéaste Jacques Rozier, figure de la Nouvelle Vague
Le cinéaste français Jacques Rozier, figure de la Nouvelle Vague et auteur d'une poignée de films parmi lesquels "Adieu Philippine" et "Maine Océan", est décédé à l'âge de 96 ans, a annoncé sa collaboratrice. Il est mort à l'hôpital dans la nuit de jeudi à vendredi.
"Jacques Rozier vient de nous quitter. Il était la liberté même et il va terriblement nous manquer", a réagi la cinémathèque française, qui lui a rendu hommage sur Twitter. "Des cinéastes de la Nouvelle Vague, Rozier est celui qui divague. Celui qui aime que tout aille de travers, pour mieux alimenter son sens très particulier de la dramaturgie".
Le mouvement de la Nouvelle Vague, né à la fin des années 1950, entendait rompre avec les techniques cinématographiques classiques au profit de l'expérimentation et d'une approche individualiste, voire iconoclaste. Outre Jacques Rozier, ses figures les plus emblématiques sont Jean-Luc Godard, François Truffaut, Agnès Varda, Louis Malle, Claude Chabrol, Jacques Demy ou encore Eric Rohmer.
"Sans scénario préconçu à l'avance"
Prix Jean Vigo en 1986 pour "Maine Océan", prix René Clair en 1997 pour l'ensemble de son oeuvre, Carrosse d'or en 2002 au festival de Cannes, Jacques Rozier a réalisé "Adieu Philippine" (1962), chronique de la jeunesse sur fond de guerre d'Algérie, "Du côté d'Orouët" (1973) et "Les naufragés de l'île de la tortue" (1976). Quatre films en plus d'un demi-siècle...
Il en a tourné deux autres, "Fifi martingale" (2001), jamais sorti en salles, et "Le perroquet parisien" (2007), resté inachevé.
Il a également tourné une vingtaine de courts-métrages, souvent remarqués, et a travaillé pour la télévision. "C'était un cinéaste indépendant, libre", a souligné Mme Berson. Il travaillait "sans scénario préconçu à l'avance" et avait une capacité à "restituer le présent".
En 2019, Jean-Luc Godard (décédé en septembre 2022) saluait, lui aussi, la trace laissée par Jacques Rozier dans le cinéma français: "Quand Agnès Varda est morte, j'ai pensé: la vraie Nouvelle Vague, on n'est plus que deux. Moi et [...] Jacques Rozier qui a commencé un peu avant moi".
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Cinéma
Palme d'or pour Justine Triet qui s'en prend au gouvernement
Justine Triet a remporté samedi la Palme d'or pour "Anatomie d'une chute", la troisième jamais décernée à une réalisatrice. Elle a profité de la tribune pour lancer une attaque contre la politique du gouvernement français sur la culture et les retraites.
La cinéaste de 44 ans succède à Jane Campion ("La leçon de piano", 1993) et Julia Ducournau ("Titane", 2021), confirmant le lent mouvement vers l'égalité dans une industrie du cinéma historiquement dominée par les hommes.
Le Festival s'était ouvert il y a douze jours sous la menace d'une coupure de courant de la CGT, mais c'est finalement par la lauréate que le mouvement social en France s'est invité à Cannes. En recevant son prix des mains de Jane Fonda, la cinéaste a vivement dénoncé la manière dont le gouvernement français avait "nié de façon choquante" la protestation contre la réforme des retraites.
"Ce schéma de pouvoir dominateur, de plus en plus décomplexé, éclate dans plusieurs domaines", a-t-elle ajouté, estimant que le pouvoir cherchait aussi à "casser l'exception culturelle sans laquelle (elle) ne serai(t) pas là aujourd'hui".
Ministre "estomaquée"
Réplique immédiate de la ministre française de la Culture, Rima Abdul Malak. Elle s'est dite "estomaquée par son discours si injuste": "Ce film n'aurait pu voir le jour sans notre modèle français de financement du cinéma qui permet une diversité unique au monde. Ne l'oublions pas", a-t-elle écrit sur les réseaux sociaux.
En conférence de presse, Justine Triet persiste et signe, critiquant une "tendance qui va vers la rentabilité" des aides publiques au cinéma, et pointant le danger que ces aides aillent aux "plus gros films" au détriment du cinéma de création indépendant.
L'exception culturelle "est née sur l'idée de non-rentabilité du cinéma. Ca nous est envié dans le monde entier et ce n'est pas pour rien", a-t-elle poursuivi en réponse à une question de l'AFP.
Le cinéma français à l'honneur
Sur le plan artistique, ce nouveau couronnement d'une jeune réalisatrice française témoigne du succès des réalisations tricolores dans les festivals internationaux, avec le Lion d'or remis à Audrey Diwan en 2021 à Venise pour "L'événement" et l'Ours d'or en février à Nicolas Philibert pour "Sur l'Adamant".
Le jury, présidé par Ruben Östlund et où siégeait également Julia Ducournau, a choisi un film (dans les salles françaises le 23 août) qui raconte le procès d'une veuve (Sandra Hüller) accusée aux assises d'avoir tué son mari. L'occasion de disséquer les dynamiques de pouvoir au sein d'un couple d'artistes aisés et d'exposer les préjugés sociaux auxquels se heurtent les femmes indépendantes.
Il a également envoyé un message contemporain sur l'effroyable banalité du mal, en donnant le Grand Prix à Jonathan Glazer pour "The Zone of Interest", sur la vie quotidienne du commandant nazi d'Auschwitz, une oeuvre radicale.
L'actrice turque Merve Dizdar a dédié son prix d'interprétation dans "Les herbes sèches" de Nuri Bilge Ceylan "à toutes les femmes qui mènent une lutte pour surmonter les difficultés existantes dans ce monde". Le Japonais Koji Yakusho a reçu le prix du meilleur acteur pour "Perfect Days" de Wim Wenders.
Polémiques
Ce palmarès met un terme à la 76e édition, présidée pour la première fois par Iris Knobloch, ancienne de Warner. Elle fut marquée par des polémiques sur le come-back de Johnny Depp, après ses procès pour diffamation autour d'accusations de violences conjugales, par une présence en force du cinéma du continent africain et des réalisatrices, au-delà de Justine Triet.
Cette édition a aussi été une nouvelle démonstration de la lune de miel entre Cannes et Hollywood: en 12 jours, le tapis rouge aura accueilli Martin Scorsese, Leonardo DiCaprio et Robert De Niro (pour "Killers of the Flower Moon") ou encore Harrison Ford, venu faire ses adieux à "Indiana Jones". Quentin Tarantino et Roger Corman, 97 ans, l'un des doyens du cinéma américain, étaient également sur scène samedi soir.
Quant au long-métrage de clôture, le Festival renoue avec la tradition de programmer la dernière création des studios Pixar, rachetés par Disney: le film d'animation "Élémentaire", qui sortira en juin, a été présenté en avant-première mondiale après la cérémonie.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Cinéma
Le 76e Festival de Cannes se termine et décerne sa Palme d'or
Qui succèdera à "Sans Filtre" de Ruben Östlund? Après douze jours constellés de paillettes et de stars, le 76e Festival de Cannes s'achève samedi, avec la remise de la Palme d'or à l'un des 21 films d'une compétition très ouverte jusqu'au bout.
Le réalisateur suédois, qui a remporté l'an dernier sa deuxième Palme, préside le jury qui va se retirer en conclave pour délibérer et décerner ses prix.
Östlund, qui avait promis dans une interview à l'AFP "une approche très démocratique de la présidence", doit trancher en compagnie des quatre femmes et quatre hommes de son jury, dont la réalisatrice Julia Ducournau ("Titane", Palme d'or 2021) ou l'actrice Brie Larson, connue comme la super-héroïne Captain Marvel, l'écrivain afghan Atiq Rahimi ou l'acteur Denis Ménochet.
"J'aime écouter ce que tout le monde dit sur les différents films. (...) Je n'ai pas l'intention de faire figure d'autorité de quelque manière que ce soit", avait-il promis.
Suspens intact
Au terme de la compétition, le suspens est entier. Avec quelques favoris: le Finlandais Aki Kaurismäki, grand habitué du Festival et l'un des réalisateurs fétiches de Ruben Östlund, a reçu un accueil très élogieux pour l'ultra-mélancolique "Les feuilles mortes", romance aux accents baudelairiens entre deux âmes esseulées, dans une Finlande ouvrière et pluvieuse.
Le palmarès prendra une tournure plus politique si le jury décide de couronner le Britannique Jonathan Glazer et son "Zone of Interest": ce film, extrêmement maîtrisé, rappelle l'effroyable "banalité du mal" en décrivant de manière clinique et glaçante la vie quotidienne nonchalante de la famille du commandant du camp d'extermination nazi d'Auschwitz.
Son compatriote Ken Loach, 86 ans, pourrait entrer de son vivant au Panthéon du cinéma en devenant le premier réalisateur à remporter une troisième Palme d'or, après "Le vent se lève" (2006) et "Moi, Daniel Blake" (2016). Il fut le dernier à monter les marches, vendredi soir, pour "The Old Oak", sur l'accueil des réfugiés syriens au Royaume-Uni.
3e Palme pour une réalisatrice?
Du côté des prix d'interprétation, l'Allemande Sandra Hüller, révélée au public international à Cannes avec "Toni Erdmann" (2016), est une très sérieuse prétendante: elle excelle dans deux films, jouant l'épouse du commandant nazi dans "Zone of Interest" et une veuve accusée d'avoir tué son époux dans "Anatomie d'une chute".
Ce dernier film, un drame de 2h30 à la structure très travaillée, est l'un de ceux qui ont le plus plu à la critique internationale. Si elle remportait la Palme d'or, son autrice Justin Triet serait seulement la troisième réalisatrice de l'histoire du Festival à être primée, après Jane Campion ("La leçon de Piano", 1993) et Julia Ducournau.
Polémiques
Au-delà des prix, la cérémonie de clôture, présidée par Chiara Mastroianni et retransmise à partir de 20h30 sur France Télévisions et Brut, marque le terme d'une 76e édition, présidée pour la première fois par Iris Knobloch, ancienne de Warner. Elle fut marquée par des polémiques sur le come-back de Johnny Depp, après ses procès pour diffamation autour d'accusations de violences conjugales, par une présence en force du cinéma du continent africain, et par le retour de légendes de Hollywood sur la Croisette.
Parmi celles qui ont fait le déplacement: Martin Scorsese, venu présenter avec Leonardo DiCaprio et Robert De Niro son dernier film, "Killers of the Flower Moon", Harrison Ford, qui a monté à 80 ans les marches pour le dernier "Indiana Jones" et fait ses adieux au personnage de l'archéologue au chapeau et au fouet, ou encore l'actrice Jane Fonda et le réalisateur Quentin Tarantino, venus chacun parler de cinéma et de leur carrière.
Quelques prix ont déjà été décernés, dont le prix Un Certain Regard à "How To Have Sex" de Molly Manning Walker, et la Queer Palm, un prix alternatif du meilleur film LGBT, pour "Monster" de Hirokazu Kore-eda, également en compétition officielle.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Cinéma
Une Palme d'or d'honneur pour Harrison Ford avant "Indiana Jones 5"
Harrison Ford a reçu une Palme d'or d'honneur jeudi soir à Cannes. Il a monté les marches sous les acclamations, mais sans fouet, ni chapeau, pour la projection en avant-première d'"Indiana Jones et le cadran de la destinée", un des moments forts du 76e Festival.
Quinze ans après le quatrième épisode, lui aussi projeté hors compétition, l'acteur américain de 80 ans était de retour sur la Croisette, cette fois devant la caméra de James Mangold, qui a réalisé le biopic "Walk The Line" sur Johnny Cash en 2005. Il succède à la réalisation à Steven Spielberg, qui avait jusqu'ici dirigé tous les volets depuis 1981.
Disney, qui a mis la main sur la saga en même temps que sur "Star Wars" en rachetant Lucasfilm en 2012, a déjà prévenu que ce serait la dernière apparition de Harrison Ford dans l'un des rôles les plus marquants.
Longue carrière
Sa longue carrière a été distinguée par le Festival, qui lui a remis une Palme d'or d'honneur avant le début de la projection. Tom Cruise, venu à Cannes l'an dernier pour présenter en avant-première "Top Gun: Maverick", avait lui aussi reçu une Palme d'or surprise.
Visiblement très ému, Harrison Ford, qui a incarné un large éventail de personnages, du Han Solo de "Star Wars" à "Blade Runner", s'est dit "profondément touché" par cette récompense.
Son passage en début de soirée sur le tapis rouge cannois, vêtu d'un costume sombre et d'un noeud papillon, en compagnie de son épouse Calista Flockhart, a électrisé le public, notamment sur la musique emblématique de la saga, composée par John Williams.
Avant l'équipe du film - qui compte dans ses rangs Phoebe Waller-Bridge, de la série "Fleabag", ou Mads Mikkelsen -, le réalisateur britannique Steve McQueen, le rappeur français OrelSan ou encore le cacique Raoni Metuktire, défenseur emblématique de la forêt amazonienne, ont eux aussi monté les 24 fameuses marches pour assister à la projection.
Pour le public, il faudra attendre encore quelques semaines avant de découvrir "Indiana Jones 5" sur grand écran, puisque sa sortie en salles n'est prévue que fin juin.
Année du documentaire ?
Côté compétition, la soirée de jeudi était consacrée à la projection de deux longs-métrages, dont "Black Flies" du Français Jean-Stéphane Sauvaire. Adapté du roman "911" de l'écrivain américain Shannon Burke, Sean Penn y partage l'affiche avec l'ancien boxeur Mike Tyson - annoncé absent du tapis rouge cannois - dans un thriller suivant le quotidien de deux médecins confrontés à la violence à New York.
Sauvaire, 54 ans, avait déjà présenté "Johnny Mad Dog", sur des enfants-soldats en Afrique, dans la section "Un certain regard" à Cannes en 2008.
Le second film en compétition, "Jeunesse", est signé du grand documentariste chinois Wang Bing, habitué des films-fleuve sur les laissés-pour-compte de son pays. Il y dépeint en trois heures et demie la vie des travailleurs du textile dans une cité à 150 kilomètres de Shanghai.
Après Laura Poitras ("Toute la beauté et le sang versé") à Venise et Nicolas Philibert ("Sur l'Adamant") à Berlin, un nouveau documentaire va-t-il gagner la récompense suprême dans un grand festival de cinéma, alors que 2023 est l'année dédiée à ce genre ? Réponse le 27 mai.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
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