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Suisse

Davantage de morts sur les routes en 2017

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L'an dernier, 230 personnes ont perdu la vie sur les routes suisses, soit 14 de plus qu'en 2016. Cyclistes et motocyclistes ont été davantage victimes d'accidents mortels, contrairement aux piétons. On déplore en revanche moins de blessés graves (-131).

L'augmentation du nombre de morts sur les routes est essentiellement due aux accidents impliquant des deux-roues, indique l'Office fédéral des routes (OFROU) mardi dans un communiqué. On dénombre 8 décès de plus chez les motocyclistes (51 au total). Ceux-ci ont également été davantage victimes d'accidents graves (+48).

L'OFROU s'attend cependant à une réduction du nombre d'accidents dans cette catégorie, en raison de l'adaptation de la formation à la conduite: il ne sera plus possible d'accéder directement aux grosses cylindrées.

Chez les cyclistes, le nombre de tués ne montre toujours pas de signes d'accalmie, note l'OFROU: 30 amateurs de la petite reine ont péri sur les routes (+6). Une légère amélioration a cependant été observée concernant les accidents graves (- 4%).

E-bike: flambée d'accidents

Les vélos électriques ont, eux, causé moins d'accidents mortels, avec 7 décès, contre 9 en 2016. En revanche, le nombre de blessés graves a continué de grimper pour atteindre 224 victimes (contre 201).

Les 45-64 ans représentent plus de la moitié des conducteurs de vélos électriques grièvement blessés; les personnes de plus de 65 environ un quart. L'introduction d'une mesure visant à rendre obligatoire l'usage des phares, notamment pour les conducteurs de vélos électriques rapides, est à l'étude, souligne l'OFROU.

Concernant les accidents impliquant des voitures, 78 passagers ont été victimes d'un accident mortel, soit 3 de plus qu'en 2016. On dénombre en outre 781 personnes grièvement blessées (-91).

Le nombre de morts et de blessés graves en voiture a été particulièrement important en janvier (12 morts et 92 blessés graves). Cela s'explique la plupart du temps par un dérapage ou une perte de maîtrise du véhicule, le conducteur n'ayant souvent pas adapté sa vitesse à l'état de la route (pluie, verglas ou neige).

Moins de piétons tués

Parmi les piétons, les chiffres ont diminué, notamment concernant les accidents graves: les décès sont passés de 50 à 47, les personnes grièvement blessés de 622 à 577. Là encore, les plus de 65 sont les plus touchés: ils représentent trois quarts des décès.

Malgré la hausse du nombre de morts sur les routes l'an dernier, les chiffres ont fléchi depuis 2013, constate l'OFROU. Cette année-là, on comptait 269 victimes d'accidents mortels, 243 l'année suivante, 253 en 2015 et 216 en 2016. A noter que parmi tous les accidents mortels, l'alcool a eu une influence dans 30 d'entre eux.

La tendance est également à la baisse concernant le nombre de blessés graves, passé de 4129 en 2013 à 3654 en 2017. Pour l'OFROU, cette évolution confirme l'efficacité des mesures de sécurité routière.

Mieux protéger les seniors

Un constat que ne partage pas le bureau de prévention des accidents (bpa). Dans un communiqué, il se dit inquiet de la hausse de décès sur les routes suisses. Il déplore en outre que "les progrès en matière de sécurité routière ne profitent guère à la mobilité douce et aux aînés".

Face au vieillissement de la population, la sécurité routière des seniors devrait occuper une place plus centrale, selon le bpa. Il faut aussi montrer plus de volonté pour contrer les risques particuliers de la mobilité douce. Le bpa pointe du doigt la stagnation du nombre d'accidents graves de vélo, et la hausse importante de ceux-ci impliquant un vélo électrique.

ATS

PHOTO KEYSTONE/CHRISTIAN BEUTLER

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Genève

Djokovic: "J'espère pouvoir construire ma forme"

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Novak Djokovic est en quête de confiance à Genève (© KEYSTONE/CYRIL ZINGARO)

Novak Djokovic est en quête de confiance à l'heure d'aborder le Geneva Open.

"Ce n'est pas idéal comme situation", a concédé le Serbe, tête de série no 2 du tableau, à la veille de son entrée en lice en 8e de finale. Mais "ma motivation est toujours là."

Sevré de titre depuis son 99e sacre, à savoir la conquête de l'or olympique à Paris en août 2024, l'ex-no 1 mondial vit une saison 2025 jusqu'ici compliquée: 12 victoires pour 7 défaites, une seule finale - perdue à Miami face à Jakub Mensik - et un abandon en demi-finale de l'Open d'Australie.

On est donc très loin de ses standards. D'autant plus sur terre battue, surface où celui qui a triomphé trois fois à Roland-Garros n'a pas gagné le moindre match jusqu'ici en 2025. Il a ainsi été battu d'entrée tant à Monte-Carlo qu'à Madrid, avant de renoncer à s'aligner à Rome.

"C'est un chapitre différent de ma carrière dans lequel j'essaie de naviguer. Je ne suis pas vraiment habitué à ces circonstances, avec des défaites qui s'enchaînent dès les premiers tours. Même si je savais que cela finirait par arriver", a confié Nole, qui fêtera ses 38 ans ce jeudi.

"Je veux des trophées en plus"

Pas question toutefois de déjà regarder dans le rétroviseur. "Je suis fier de tout ce que j'ai accompli dans ma carrière, mais j'ai encore le désir de tout faire pour atteindre mon meilleur niveau, afin de pouvoir gagner des tournois du Grand Chelem et battre les meilleurs joueurs du monde", a-t-il poursuivi.

"C'est pour cela que je suis ici. Je veux des trophées en plus, je veux construire ma forme dans l'optique de Roland-Garros", a répété Novak Djokovic, qui affrontera le vainqueur de l'édition 2018, le Hongrois Marton Fucsovics (ATP 134), pour son entrée en lice mercredi en 8e de finale.

"Ma motivation est toujours là, mais c'est une période de transition où je dois comprendre comment réagit mon corps, où je dois mieux gérer les circonstances. Avec l'idée de performer avant tout en Grand Chelem, même si j'ai envie de briller partout où je joue. Les Majeurs, c'est le summum dans notre sport", a-t-il rappelé.

Novak Djokovic - qui s'est présenté devant la presse avec plus de quatre heures d'avance ! - sait bien que sa fenêtre de tir se raccourcit. Les semaines, les mois qui viennent pourraient être décisifs dans sa double quête de 100e titre ATP et de 25e trophée du Grand Chelem.

Enchaîner les matches

A Genève, le Serbe espère avant tout pouvoir enchaîner les matches, comme l'an dernier lorsqu'il en avait gagné deux avant d'échouer face à Tomas Machac en demi-finale. "Je me réjouis de jouer. Je n'ai pas beaucoup joué sur terre battue, je n'y ai pas encore gagné de match cette saison", a-t-il ainsi lui-même rappelé.

"J'espère disputer plus d'un match ici pour mieux aborder Roland-Garros qui est le tournoi le plus important sur terre battue", et probablement celui dans lequel ses chances de triompher sont les plus réalistes. "J'espère pouvoir construire ma forme à Genève, et mieux jouer que les six dernières semaines."

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Genève

Genève offre un anti-larve pour lutter contre le moustique tigre

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Genève poursuit la lutte contre le moustique tigre, une espèce exotique envahissante qui a été repérée pour la première fois dans le canton en 2019 (archives). (© KEYSTONE/MARTIAL TREZZINI)

La lutte contre le moustique tigre s'intensifie à Genève. Le canton va ouvrir tous les vendredis après-midi une permanence afin de distribuer gratuitement un anti-larve biologique qui a pu être autorisé dans le cadre d'une opération pilote.

Le Bacillus Thuringiensis Israelensis (BTI) se présente sous forme de sachet de granulés de 50 grammes, ce qui est suffisant pour traiter un jardin, a indiqué mardi Göttlieb Dändliker, responsable des espèces exotiques envahissantes dans le canton. Au total, 5000 doses ont été commandées.

L'anti-larve pourra être remis gratuitement aux personnes concernées, soit celles qui disposent d'accès extérieurs comme un balcon, une terrasse ou un jardin. Ce produit respectueux de l'environnement, disponible aussi auprès de dix communes engagées, est facile à utiliser et à stocker.

Pratique et efficace, il pourra revêtir un rôle majeur dans la lutte contre le moustique tigre, qui repose sur une implication des particuliers comme des pouvoirs publics, relève le Département du territoire (DT) dans un communiqué. La saison des nuisances est sur le point de débuter, il faut agir immédiatement pour limiter la gêne et les risques sanitaires associés au moustique tigre.

ge.ch/moustique-tigre

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Suisse

Crack: un guide pratique pour aider les villes suisses

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Depuis quelques années, le crack et les produits à base de cocaïne sont de plus en plus facilement disponibles en Suisse (image symbolique). (© KEYSTONE/CHRISTOF SCHUERPF)

Les villes et communes suisses disposent désormais d'un guide pratique pour faire face à la consommation en hausse de crack. Edité par l'Initiative des villes pour la politique sociale, l'ouvrage présente notamment des exemples concrets.

Depuis trois ans, de nombreuses villes suisses connaissent une forte hausse de la consommation de produits à base de cocaïne, en particulier sous forme de crack ou de freebase, avec pour corollaire une visibilité accrue du phénomène dans l'espace public, rappelle mardi l'Initiative des villes pour la politique sociale dans un communiqué.

"Personne n’a de baguette magique dans la lutte contre la drogue et ses conséquences", souligne Émilie Moeschler, conseillère municipale de Lausanne et vice-présidente de l’Initiative des villes pour la politique sociale, citée dans le communiqué.

L'ouvrage publié mardi se veut un soutien aux villes et aux communes dans le déploiement d'une politique efficace en matière de drogue, dont il rappelle les quatre piliers: prévention, thérapie, réduction des risques et répression. Le guide comprend non seulement les bases de la politique des addictions, les approches éprouvées de l'aide aux personnes consommatrices mais aussi des exemples pratiques tirés des villes membres de l'initiative, explique cette dernière.

Importance de la collaboration

Parmi les exemples romands mentionnés figurent notamment l'ouverture d'un local de consommation à Fribourg, le plan d'action du gouvernement genevois ou les micro-emplois à Lausanne.

Dans la capitale vaudoise, l'organisation SYSTMD propose par exemple aux personnes qui consomment tôt le matin dans les toilettes publiques de ramasser du matériel de consommation contre une rémunération symbolique. Un programme de la Fondation Mère Sofia consiste à collecter des déchets trois fois par semaine. Ces offres favorisent l'intégration sociale et permettent des contacts avec le réseau socio-sanitaire, peut-on lire dans le guide.

L'Initiative des villes pour la politique sociale souligne l'importance d'une collaboration étroite entre la Confédération, les cantons et les villes. Pour faire face aux problématiques liées à la drogue, "les villes ont dû innover dans un contexte où la compétence législative appartient aux cantons ou à la Confédération", rappelle Nicolas Galladé, conseiller municipal de Winterthour (ZH) et président de l'initiative.

Cette dernière est une section de l'Union des villes suisses et représente les intérêts socio-politiques d'une soixantaine de villes à travers le pays.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Lausanne

Les députés vaudois veulent être mieux informés

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Le Parlement vaudois souhaite modifier la loi sur l'information afin que ses commissions de surveillance aient accès aux informations que la presse obtient via cette loi (photo d'illustration). (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Les commissions de surveillance du Grand Conseil vaudois ne veulent plus que les médias soient informés avant elles sur certains sujets sensibles. Les députés ont renvoyé mardi une motion au Conseil d'Etat pour qu'il modifie la Loi sur l'information (LInfo).

Visant à garantir la transparence de l'administration, cette LInfo permet à tout un chacun, et notamment aux médias, de demander et obtenir des informations détenues par l'Etat.

La situation est toutefois "problématique" lorsque des informations sensibles sont transmises à la presse, "alors que ni les commissions de surveillance compétentes ni le Parlement n'y avaient eu accès auparavant", relève la motion portée par le Vert Kilian Duggan. Cela a été le cas récemment avec plusieurs révélations en lien avec la gestion de la fiscalité en terre vaudoise (affaire Dittli, bouclier fiscal, etc).

La motion demande ainsi de "rétablir une forme d'égalité de traitement" en modifiant la LInfo. Elle vise notamment à ce que les documents transmis dans le cadre de cette loi soient aussi automatiquement adressés aux commissions de surveillance compétentes.

"Cette modification vise à rétablir une cohérence entre le droit à l'information du public et les impératifs du contrôle parlementaire. Elle garantit que les commissions chargées de surveiller l’action de l'Etat disposent, au minimum, du même niveau d’information que le public", souligne la motion de Kilian Duggan.

Signée par des députés de tous bords politiques, la motion a été soutenue à l'unanimité mardi.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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