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Genève: la droite perd la majorité

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A Genève, la non-réélection dimanche du PDC Luc Barthassat fait perdre la majorité à l'Entente bourgeoise au Conseil d'Etat. Le nouveau gouvernement sera composé de trois magistrats de droite, trois de gauche et un MCG.

Elu au premier tour, le PLR Pierre Maudet est rejoint à l'exécutif par le grand argentier PDC Serge Dal Busco, qui arrive en 2e position avec 47'896 suffrages, selon les résultats provisoires basés sur 95% des bulletins. Nathalie Fontanet, en 4e position (43'485 voix), permet au PLR de conserver le siège du président du Conseil d'Etat François Longchamp, qui ne se représentait pas.

A gauche, l'élection du conseiller administratif de Vernier Thierry Apothéloz permet aux socialistes de récupérer le siège perdu en 2009. Il est arrivé 6e (42'071 voix). Mise en difficulté en fin de mandat, la magistrate PS Anne Emery-Torracinta le devance en 5e position (42'252 voix). Le conseiller d'Etat Vert Antonio Hodgers, qui figurait sur la même liste, arrive en 3e position (46'732 voix).

Quant au magistrat MCG Mauro Poggia, il a été le mieux élu dimanche avec 48'806 suffrages. Pour sa part, Luc Barthassat est arrivé en 7e position (32'701 voix), avec 9'370 suffrages de moins que Thierry Apothéloz. Dimanche, le taux de participation s'est élevé à 33,13%, selon ces premiers résultats.

Le gouvernement genevois qui entrera en fonction le 1er juin comptera deux nouveaux magistrats et deux femmes. Sa composition reflétera davantage celle du Grand Conseil élu le 15 avril.

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Nouveau projet du gouvernement de gratuité des TPG pour les jeunes

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A Genève, le gouvernement revient avec un projet de loi visant à offrir l'abonnement des Transports publics genevois aux jeunes et à accorder une réduction de 50% aux seniors (illustration). (© KEYSTONE/MARTIAL TREZZINI)

A Genève, le gouvernement revient avec un projet de loi visant à offrir l'abonnement des Transports publics genevois (TPG) aux jeunes et à accorder une réduction de 50% aux seniors. Objectif: une adoption par le Grand Conseil à la fin du mois pour une entrée en vigueur en décembre.

Lors de la dernière session parlementaire, les députés n'avaient pas réussi à se mettre d'accord sur les différents amendements des partis et de l'exécutif. Mercredi, devant les médias, le conseiller d'Etat Pierre Maudet, en charge du Département de la santé et des mobilités, a qualifié ce vote négatif de "flibuste parlementaire".

A l'annonce de l'excédent record affiché par les comptes 2023 de l'Etat de Genève, le gouvernement avait voulu une baisse d'impôts pour les personnes physiques et un abonnement des TPG gratuit pour les jeunes. La première proposition ayant été acceptée par le Grand Conseil, il revient avec un nouveau projet de loi visant à concrétiser la seconde.

Traitement en urgence

Son texte reprend les éléments discutés en plénière début mai: gratuité des abonnements TPG pour les jeunes jusqu'à 24 ans inclus, sous condition de formation ou de revenus, rabais de 50% sur les abonnements pour les bénéficiaires de prestations AVS/AI et transfert du Grand Conseil au Conseil d'Etat de la compétence de valider les tarifs élaborés par les opérateurs.

L'exécutif demandera un traitement en urgence à la session de fin mai, dernier moment pour une entrée en vigueur mi-décembre, lors du changement d'horaire des transports publics. "L'attente populaire est importante", a justifié Pierre Maudet. Les abattements pour les jeunes et les seniors coûteront 32 millions de francs la première année.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Les Verts veulent plus de promotion et de prévention dans la santé

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A Genève, les Verts déposent une modification de la loi sur la santé qui mise sur la promotion et la prévention. Ils demandent que l'Etat tienne compte de la santé dans toutes les politiques publiques, en particulier celles qui touchent à l'environnement (illustration). (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

A Genève, les Verts déposent une modification de la loi sur la santé qui mise sur la promotion et la prévention. Ils demandent que l'Etat tienne compte de la santé dans toutes les politiques publiques, en particulier celles qui touchent à l'environnement.

"Dans les déterminants de la santé, l'environnement physique représente 10%, autant que le système de santé. Les comportements comptent pour 30%", a indiqué mardi devant les médias le député Vert Léo Peterschmitt. Et de préciser que Genève consacre 13,9 millions de francs à la promotion, "qui est meilleure en termes de coût-bénéfice", alors que l'Etat dépense 1,5 milliard pour la santé.

Pour réduire les besoins en soins et améliorer le bien-être, les Verts misent sur la prévention. "Le droit à un environnement sain figure dans la constitution, mais ce principe n'est pas respecté", a relevé la députée Louise Trottet. La végétalisation de l'espace public a un impact sur la santé mentale, favorise les déplacements à pied et à vélo et réduit la pollution. "Tout le monde a à y gagner", a-t-elle souligné.

"Plus cher d'attendre"

"La plupart des politiques publiques influent sur la santé. Un des buts de ce projet de loi est de renforcer la transversalité", a poursuivi Mme Trottet. Pour les Verts, la condamnation récente de la Suisse, par la Cour européenne des droits de l'homme, pour inaction climatique donne un poids supplémentaire à leurs propositions visant à limiter les atteintes à la santé de toute la population.

Outre le lien entre santé et environnement, le projet de loi des Verts reformule plusieurs articles de manière contraignante. "Ces modifications ne vont pas nécessairement engendrer des coûts supplémentaires. Cela coûtera plus cher d'attendre", a estimé M. Peterschmitt.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Personnes handicapées: Genève lance une campagne de sensibilisation

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Le drapeau d'Avenir inclusif flotte sur pont du Mont-Blanc pour marquer le lancement des Journées nationales d'action pour les droits des personnes en situation de handicap. (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

Les Journées nationales d'action pour les droits des personnes en situation de handicap débutent mercredi. L'opération durera un mois. A Genève, une cinquantaine d'actions sont prévues, avec des ateliers, des conférences et des projections.

Parallèlement à ces actions, le canton et la Ville de Genève indiquent mardi dans un communiqué, lancer une campagne de sensibilisation intitulée "Comme tout le monde". Elle sera diffusée sur différents supports et notamment dans les véhicules des Transports publics genevois (TPG).

La campagne porte sur quatre thèmes, à savoir le droit à la formation pour les personnes souffrant d'un handicap, leur droit à l'emploi, leur droit à l'habitat et leur droit à l'autonomie. La campagne a été élaborée en partenariat avec un jury incluant des personnes en situation de handicap.

"Le travail des collectivités publiques est de mettre en oeuvre les engagements pris dans le cadre de la Convention des Nations-Unies relative aux droits des personnes handicapées (CDPH)", a expliqué le conseiller d'Etat Thierry Apothéloz, en charge du Département de la cohésion sociale, cité dans le communiqué.

Parfois, l'environnement urbain n'est pas adapté aux personnes handicapées. La conseillère administrative de la Ville de Genève Frédérique Perler en est consciente. Elle va proposer un crédit de 10,8 millions de francs afin de rehausser 150 arrêts des transports publics et de permettre ainsi un accès de plain-pied aux véhicules.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Les dernières heures d'occupation d'UniMail se dessinent

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Les étudiants propalestiniens qui occupent UniMail depuis près d'une semaine s'attendent à être évacués. Ici un rassemblement de soutien devant l'entrée principale lundi. (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

A Genève, l'occupation nocturne d'UniMail par des étudiants propalestiniens vit ses dernières heures. Lundi, le rectorat de l'Université de Genève (UNIGE) a indiqué avoir déposé une plainte pénale pour violation de domicile, prélude à une évacuation.

Dans un courrier adressé à la communauté universitaire, la rectrice de l'UNIGE Audrey Leuba espère que la force ne sera pas nécessaire pour déloger les occupants. La coordination étudiante pour la Palestine est invitée à respecter l'ultimatum qui lui a été fixé et à libérer les locaux dans le calme. UniMail ferme à 22h00.

L'UNIGE comprend "le soutien et la solidarité que le collectif manifeste envers les victimes du conflit de Gaza". Le rectorat précise toutefois que ce mouvement "doit respecter les règles de sécurité" et les limites légales. Le rectorat a considéré depuis le début l'occupation nocturne d'UniMail comme illicite.

Rencontre de la dernière chance

Lundi, Audrey Leuba a discuté avec une délégation de la coordination étudiante pour la Palestine. L'échange n'a pas permis d'accorder les points de vue. Une étudiante ayant participé à la rencontre a déclaré que la rectrice leur avait annoncé qu'une évacuation des lieux serait ordonnée dans la soirée.

En fin de journée, un rassemblement a débuté sur le parvis d'UniMail, organisé par la coordination étudiante pour la Palestine. Entre 300 et 400 personnes ont répondu à l'appel. Des slogans ont été entonnés, dont l'un demandant la démission de Mme Leuba, car la rectrice refuserait dorénavant tout dialogue.

Les étudiants propalestiniens demandent notamment que l'UNIGE prenne position pour un cessez-le-feu immédiat à Gaza et qu'elle mette fin à ses collaborations avec les universités et les instituts de recherche israéliens. Ils veulent aussi que l'institution mette en place une politique proactive d'accueil des étudiants palestiniens.

Accès filtrés

Après une série d'incidents mineurs et pour éviter tout dérapage grave, l'UNIGE a décidé depuis samedi soir de limiter l'accès au bâtiment UniMail aux seuls membres de la communauté universitaire. Des agents de sécurité filtrent maintenant les entrées. La nuit dernière, environ 80 personnes se trouvaient encore à UniMail.

Le rectorat de l'UNIGE avait formulé deux exigences à l'égard des étudiants. Il demandait que cesse l'occupation des locaux en dehors des heures d'ouverture d'UniMail. Il réclamait aussi qu'une banderole proclamant, en anglais, que la Palestine devait être libérée "du Jourdain à la mer" ("from the river to the sea"), soit enlevée. Une expression associée par certains à la destruction de l'Etat d'Israël.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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