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Suisse

Vers un taux minimal de la LPP à 0,75%

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Le taux minimal de rémunération des avoirs du 2e pilier devrait baisser de 1 à 0,75%. Une courte majorité de la commission fédérale de la prévoyance professionnelle s'est prononcée en ce sens. Le Conseil fédéral aura le dernier mot (archives). (©KEYSTONE/STEFFEN SCHMIDT)

Les avoirs du 2e pilier devraient être moins bien rémunérés l'année prochaine. La commission fédérale de la prévoyance professionnelle recommande d'abaisser le taux d'intérêt minimal à 0,75% en 2019 contre 1% actuellement. Le Conseil fédéral en décidera cet automne.

La commission a voté sur plusieurs variantes et ce n'est qu'à une courte majorité qu'elle a décidé de recommander un taux de 0,75%, a-t-elle indiqué mardi. Les propositions s'échelonnaient de 0,25% à 1,25%.

Le taux détermine l’intérêt minimal auquel doivent être rémunérés les avoirs de vieillesse relevant du régime obligatoire de la prévoyance professionnelle. Pour le reste, les instituts de prévoyance sont libres d'accorder une couverture ou non et de fixer une autre rémunération.

Pour sa recommandation, la commission, qui compte des représentants des assureurs et des travailleurs, a tenu compte du fait que celle-ci porte sur un taux minimal. L’organe suprême paritaire peut fixer un taux plus élevé, si la situation financière le permet, relève-t-elle dans son communiqué.

Pour les assurés, la situation s'est beaucoup péjorée depuis 2002 où les avoirs vieillesse devaient encore être rémunérés à hauteur de 4% minimum. De 2009 à 2011, le plancher atteignait encore 2%.

Nouvelle méthode

Le Conseil fédéral fixe le taux en fonction de l’évolution des obligations de la Confédération et, en complément, sur celle des actions, des obligations et de l’immobilier. Ce printemps, la commission a décidé d'adapter sa méthode de calcul.

La nouvelle formule repose sur le même principe que la précédente, mais elle tient davantage compte de l'évolution actuelle des taux d'intérêt et de la répartition effective des actifs des caisses de pension. Elle prend en compte le taux actuel des obligations de la Confédération à dix ans au lieu de celles à sept ans.

Le résultat obtenu étant légèrement plus élevé qu'avec l'ancienne formule, la commission souhaite maintenir l'ancienne méthode en complément de la nouvelle durant encore trois ans au moins.

Patrons fâchés

Pour l'Union patronale suisse, cette recommandation ne va pas assez loin. Elle trouve un taux minimal de 0,5% davantage justifié et remet en cause la nouvelle méthode de calcul. La décision de la commission fait définitivement du taux d'intérêt minimal une affaire politique, estiment les employeurs. Cette compétence devrait revenir aux dirigeants des institutions de prévoyance.

L'Association suisse d'assurances est du même avis. La proposition de la commission est encore trop élevée. Ils vont plus loin que l'UPS en préconisant un taux de 0,25%.

A l'inverse, les syndicats déplorent cette baisse. Pour Travail.Suisse, la décision de la commission est incompréhensible. Celle-ci aurait eu de bonnes raisons de maintenir le taux de 1%, d'autant plus que la situation des caisses de pension s'est stabilisée, selon l'organisation.

Aux yeux de l'Union syndicale suisse, un taux en dessous de 1% entraîne des rentes toujours plus basses et met à mal la confiance des assurés dans le deuxième pilier. Que le capital du régime obligatoire soit aussi bas est un scandale comparé à la performance moyenne de 5,5% réalisée par les caisses ces dernières années.

(ATS / KEYSTONE - STEFFEN SCHMIDT)

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1 commentaire

1 commentaire

  1. nimp Ho Rtequoi

    4 septembre 2018 à 18:19

    Scandaleux, dans 10 ans on décidera d'abolir les intérêts et d'offrir une plaque de chocolat à la place?

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Lausanne

Christophe Longchamp élu nouveau président de Prométerre

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L'agriculteur de Chavannes-le-Veyron Christophe Longchamp a été élu jeudi président de Prométerre. (© Sébastien Anex/Prométerre)

L'Association vaudoise de promotion des métiers de la terre, Prométerre, a un nouveau président. Christophe Longchamp a été élu jeudi lors de l'assemblée des délégués de l'organisation à Suchy. Il succède à Claude Baehler qui prend une retraite prévue et organisée de longue date après dix ans de présidence.

Agriculteur à Chavannes-le-Veyron, Christophe Longchamp a été "brillamment" élu, a indiqué Prométerre dans un communiqué. Elu le 7 septembre 2022 à la vice-présidence de l'association, cet éleveur de 51 ans a pour ambition de "sublimer l'agriculture vaudoise".

"La défense de notre magnifique métier, la promotion de nos produits de qualité et de proximité, une meilleure reconnaissance de l'adaptation ainsi que des efforts réalisés par l'agriculture pour nourrir sainement la population vaudoise et suisse: voilà mon moteur!", a-t-il déclaré dans son discours devant l'assemblée, cité dans le communiqué.

Les délégués ont aussi réservé des remerciements au président partant Claude Baehler. Elu à la présidence en 2015, cet exploitant en agriculture biologique de Chamby a chapeauté la chambre d'agriculture vaudoise pendant une décennie. "Etre à l'écoute des agriculteurs et favoriser le lien entre la ville et la campagne ont toujours été deux éléments essentiels pour moi", a-t-il affirmé.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Suisse Romande

Sécurisation de l'AOMC: premier coup de pioche donné

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Fabrice Thétaz (président de Monthey), Grégoire Praz (directeur TPC), Martin von Kaenel (directeur adjoint de l'OFT), Franz Ruppen (conseiller d'Etat), Olivier Français, (président TPC), Olivier Turin (président Collombey-Muraz) et Edouard Thebault (chef de projet) ont donné le 1er coup de pioche. (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Le premier coup de pioche du chantier de sécurisation de la ligne ferroviaire AOMC entre Monthey et Collombey a été donné jeudi matin. A terme, l’objectif est de créer des cadences à 15 minutes, aux heures de pointe, entre Aigle et Monthey.

Le projet des Transports publics du Chablais (TPC) prévoit la suppression du tronçon de ligne AOMC (Aigle – Ollon – Monthey – Champéry) passant au c½ur du village de Collombey. Un nouveau tracé adjacent à la ligne CFF existante sera créé tout comme un hub ferroviaire souterrain à Collombey.

Enfin, les deux gares de Monthey seront regroupées, dans le bas de la Ville et un pôle multinodal (trains, bus) y sera créé. L’objectif est d’inaugurer l’ensemble du projet en 2030.

Le projet se monte à 210 millions de francs. Quelque 85% du financement est assuré par la Confédération, 10,5% par le canton du Valais, 3% par la Ville de Monthey et 1,5% par la commune de Collombey-Muraz. L'ensemble de ces montants ont d'ores et déjà été acceptés.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Lausanne

Soins à domicile: plus de 40'000 personnes accompagnées en 2024

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En 2024, les centres médicaux-sociaux (CMS) vaudois ont fait face à une demande accrue (archives). (© Keystone/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Les centres médicaux-sociaux (CMS) vaudois ont vu leur activité augmenter de 5,5% en 2024, soit 2,6 millions d'heures de prestations délivrées aux clients. Ils ont accompagné plus de 40'000 personnes l'an dernier. Pour faire face à cette croissance, leur faîtière va renforcer sa démarche de prévention et consolider ses liens de proximité.

"En 2024, les CMS vaudois ont fait face à une demande accrue. Cette adaptation a été possible grâce à l'enracinement local des 50 CMS (51000 collaboratrices et collaborateurs) répartis sur l'ensemble du territoire cantonal et à des collaborations étroites avec les autres acteurs de la santé et du social", a indiqué jeudi l'Association vaudoise d'aide et de soins à domicile (AVASAD) dans un communiqué.

La hausse des clients entre 2024 et 2023 est de 5,2% (40'175 contre 38'204), à mettre en relation avec la prévention et la promotion de la santé, la réduction de la durée des séjours hospitaliers et l'engorgement des hôpitaux et EMS ainsi que le vieillissement de la population, selon l'AVASAD. Elle souligne par ailleurs "une augmentation notable" du nombre de clients suivis par des diététiciens, soit +16,7%.

Parmi les clients suivis, 63,3% (25'426) sont des femmes et 36,7% des hommes (14'749), détaille le rapport d'activité 2024.

Proches aidants en progression

Autre augmentation, le nombre de personnes proches aidantes suivies dans le cadre de l'offre de soutien du dispositif de l'AVASAD. Il a dépassé la barre des 3300 personnes, soit une progression de 19,5% par rapport à 2023.

"Cette hausse s'explique notamment par une médiatisation croissante de la thématique, une politique cantonale reconnaissant l'importance de leur rôle dans la société et le renforcement du dispositif de formation interne améliorant l'identification de personnes proches aidantes", explique la faîtière des soins à domicile.

Le rapport relève aussi que plus de 12'250 enfants et leur famille ont été accompagnés par les infirmières de la petite enfance (+14,1%). Les infirmières scolaires ont, elles, vu près de 40'000 élèves l'an passé pour un total de 94'000 consultations (+5,7%).

Secutel et repas à domicile stables

L'AVASAD dénombre aussi plus de 416'000 transports effectués pour les personnes à mobilité réduite (+9,8%) et 5047 appareils de biotélévigilance (Secutel) installés (+1,5%). Les repas livrés à domicile ont légèrement augmenté par rapport à 2023, de 4972 à 5047 (+1,55).

L'an dernier, le projet nommé "Réadaptation à domicile" a été déployé sur l'ensemble du canton, à la suite de la phase-pilote menée dans les CMS de Gland et de Sainte-Croix. Faisant désormais pleinement partie de l'offre du dispositif, il a profité à plus de 500 clients en 2024. Les premiers résultats sont encourageants, selon l'AVASAD: 74% des bénéficiaires ayant suivi un programme complet ont atteint tous leurs objectifs initiaux.

Enfin, pour l'année 2024, les sources de financement de tous les CMS vaudois se sont élevés à 472 millions (66% de subventions cantonales, 27% des assurances, 7% des clients et le reste en subventions communales).

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Suisse Romande

Reckingen (VS): centre de valorisation de la viande en construction

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Les travaux ont démarré pour le centre pour la viande de Reckingen dans le Haut-Valais (photo d'illustration). (© KEYSTONE/GAETAN BALLY)

Les éleveurs de la région de Conches disposeront d'un tout nouveau centre pour valoriser la viande de leur exploitation. Le projet est porté par la nouvelle coopérative "Fleischzentrum Goms - Oberwallis" et soutenu par l'Etat du Valais et la Confédération. Les travaux ont officiellement débuté mardi.

Cette nouvelle infrastructure comprendra un abattoir, un lieu de production et un centre d'équarrissage. "Pour la région de Conches, cette réalisation est essentielle, puisqu'elle permettra de conserver localement la chaîne de valeur ajoutée", précise jeudi l'Etat du Valais dans un communiqué.

L'abattoir de Gampel a atteint sa capacité maximale et les petits abattoirs de la région de Conches, situés dans les villages, ne répondent plus aux exigences légales. Un projet de créer un site d'abattage proche des producteurs, primordial pour le bien-être des animaux et la durabilité des produits carnés, a donc été lancé.

Projet unique dans le Haut-Valais

Le futur centre pour la viande de Reckingen aura une capacité de 1000 unités d'abattage par an. Il pourra ainsi répondre aux besoins des agriculteurs et des bouchers locaux. Il n'existe actuellement aucun autre projet pour la valorisation de la viande dans le Haut-Valais.

Le coût de la construction se monte à 5,65 millions de francs. Les fonds publics, canton et Confédération, s'élèvent à 3,37 millions de francs auxquels s'ajoute une participation des communes de la région de 415'600 francs. Le solde est financé par un crédit d'investissement de 617'600 francs et des fonds privés.

Le district de Conches compte 2711 hectares de surfaces agricoles utiles, gérés par 86 exploitations, 2450 têtes de bétail bovin, 1450 moutons et un peu plus d'une centaine de chèvres. Au total, 231 personnes sont employées dans l'agriculture du district, dont 86 à plein temps.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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