Rejoignez-nous

Vaud

Pascal Broulis a-t-il accepté un avantage ?

Publié

,

le

La gauche radicale demande au Parquet d'examiner l'opportunité d'ouvrir une instruction dans le dossier des voyages controversé de Pascal Broulis (archives). (KEYSTONE/LAURENT GILLIERON)

Pascal Broulis a-t-il, lui aussi, accepté un avantage ? Notamment lors de ses nombreux voyages en Russie ? C’est en tout cas ce que suspectent trois conseillers communaux de la gauche radicale vaudoise. Ils ont envoyé ce mercredi une lettre recommandée au Ministère Public vaudois. Ce courrier, également adressé à la Presse, vise à informer le Parquet de plusieurs faits. 

Ils sont 3 à avoir signé ce courrier recommandé et directement adressé au Procureur général du canton de Vaud, Eric Cottier. Surfant sur la vague de l’affaire Maudet à Genève, les conseillers communaux lausannois Pierre Conscience et Claude Calame, ainsi que le Veveysan Alain Gonthier ont écrit une "lettre de signalisation de certains faits". Des faits qui concernent le Conseiller d’Etat vaudois PLR Pascal Broulis et certains de ses voyages en Russie.

Concrètement, les informateurs se basent sur des informations révélées par plusieurs Médias cet été, dont la RTS. Ces voyages controversés en Russie, notamment en 2013, le Ministre des finances vaudois les auraient effectués en compagnie de Frederik Paulsen, président du groupe Ferring et consul général honoraire de Russie. L’homme a aussi bénéficié durant 10 ans d’une exemption fiscale sur sol vaudois.

Pour les 3 informateurs, il y a deux aspects à investiguer. D'une part, il faut déterminer si Frederik Paulsen est au bénéfice d'un forfait fiscal alors qu'il a une activité économique, ce que la loi exclut. Et d’autre part, les voyages en Russie de Pascal Broulis ont-ils été payés en partie par Frederik Paulsen ?

Le Ministère Public est invité par les informateurs à enquêter sur ces faits, qui pourraient selon eux, constituer une infraction pénale pour « acceptation d’un avantage ».

Le Conseiller communal lausannois d’Ensemble à Gauche, Pierre Conscience :

Avec cette lettre, Pierre Conscience et ses 2 collègues, attendent que le Ministère Public prenne position :

Ces soupçons d’acceptation d’un avantage de la part de Pascal Broulis tombent en même temps que l’affaire "Maudet" à Genève. Le Président du gouvernement genevois qui devra s’expliquer devant la justice pour son voyage controversé à Abu Dhabi.

Une affaire qui a décidé les trois conseiller communaux vaudois à informer la justice sur le cas "Broulis".

Pierre Conscience :

Récemment, devant le Grand Conseil vaudois, Pascal Broulis a répété que Frederik Paulsen a été traité "comme il se doit", et qu'il ne perçoit pas de rémunération en lien avec son activité.

Contacté, le Procureur général du canton de Vaud, Eric Cottier, nous a indiqué ne pas avoir encore reçu ce fameux courrier. Il ne communiquera pas avant d'en avoir pris connaissance.

Pascal Broulis a lui répondu par le biais d’une note à la presse. Il estime que le courrier envoyé par les trois conseillers communaux relève « manifestement de la manœuvre politique ». Selon le ministre, ce courrier se base sur des articles de presse qui ont d’ores et déjà fait l’objet de mises à point. Pascal Broulis répète qu’il a participé à ces voyages durant ses vacances et à ses frais. Concernant le régime fiscal de M. Paulsen, le grand argentier rappelle qu’il n’a aucun moment été en contact avec son dossier fiscal. Le ministre dit poursuivre  « dans la plus totale sérénité son travail au service du Canton ».

Continuer la lecture
1 commentaire

1 commentaire

  1. Tille

    10 novembre 2018 à 10:21

    La Broulismania sous enquête …
    Personne peut se réjouir du résultat de l‘enquête fiscale sur P. Broulis. Même pas les contribuables lésés par le Fisc.VD pour des surtaxations erronées et non remboursées (art. … ). D’autres non plus et qui ont reçu du même Fisc.VD des mandats de payement avec menace de poursuite pour des montants libérées dans les délais, depuis 18 mois ! Dès lors, les contribuables lésé ne s’étonnent plus du comportement de ce milieu privilégié et intouchable.. Scandaleux !

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Vaud

Les députés vaudois veulent être mieux informés

Publié

le

Le Parlement vaudois souhaite modifier la loi sur l'information afin que ses commissions de surveillance aient accès aux informations que la presse obtient via cette loi (photo d'illustration). (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Les commissions de surveillance du Grand Conseil vaudois ne veulent plus que les médias soient informés avant elles sur certains sujets sensibles. Les députés ont renvoyé mardi une motion au Conseil d'Etat pour qu'il modifie la Loi sur l'information (LInfo).

Visant à garantir la transparence de l'administration, cette LInfo permet à tout un chacun, et notamment aux médias, de demander et obtenir des informations détenues par l'Etat.

La situation est toutefois "problématique" lorsque des informations sensibles sont transmises à la presse, "alors que ni les commissions de surveillance compétentes ni le Parlement n'y avaient eu accès auparavant", relève la motion portée par le Vert Kilian Duggan. Cela a été le cas récemment avec plusieurs révélations en lien avec la gestion de la fiscalité en terre vaudoise (affaire Dittli, bouclier fiscal, etc).

La motion demande ainsi de "rétablir une forme d'égalité de traitement" en modifiant la LInfo. Elle vise notamment à ce que les documents transmis dans le cadre de cette loi soient aussi automatiquement adressés aux commissions de surveillance compétentes.

"Cette modification vise à rétablir une cohérence entre le droit à l'information du public et les impératifs du contrôle parlementaire. Elle garantit que les commissions chargées de surveiller l’action de l'Etat disposent, au minimum, du même niveau d’information que le public", souligne la motion de Kilian Duggan.

Signée par des députés de tous bords politiques, la motion a été soutenue à l'unanimité mardi.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture

Lausanne

Lausanne invite à tester ses machines et véhicules de nettoyage

Publié

le

Les aspirateurs de voirie comptent parmi la centaine d'engins à disposition des 140 collaborateurs en charge du maintien de la propreté en ville de Lausanne (illustration). (© KEYSTONE/LAURENT DARBELLAY)

La Ville de Lausanne invite la population à découvrir le quotidien des équipes oeuvrant à la propreté de l'espace public le mardi 3 juin. Elle proposera de se mettre aux commandes de neuf engins de nettoyage à la Place St-François et profitera de l'occasion pour sensibiliser les passants à la problématique du littering.

"Chaque engin a une utilité bien spécifique: effacer les tags sauvages, vidanger ou nettoyer les poubelles, retirer les chewing-gums et les taches tenaces, brosser les places piétonnes et trottoirs, aspirer les déchets sauvages, nettoyer les toilettes publiques, et plus encore", écrit la Municipalité lundi dans un communiqué.

Des panneaux explicatifs présenteront les spécificités de ces machines et véhicules. Enfants comme adultes seront invités à les prendre en main.

Pas moins de 140 personnes s'activent tous les jours pour le maintien de la propreté et de la convivialité sur les 263 kilomètres de route, 131 kilomètres d'aménagements cyclables et 217 kilomètres de trottoirs de l'espace public lausannois. Elles disposent d'une centaine de véhicules et de machines spécifiques pour les aider dans leur tâche.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture

Vaud

Le projet de développement régional agricole du Gros-de-Vaud se dévoile

Publié

le

La région du Gros-de-Vaud est historiquement considérée comme le grenier du canton, voire de la Suisse (photo d'illustration). (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Le Conseil d'Etat vaudois va prochainement soumettre au Grand Conseil une demande de crédit de 6,2 millions pour financer la part cantonale du projet de développement régional agricole (PDRA) du Gros-de-Vaud. Initié en 2019, cet outil, issu de la Politique agricole, a pour objectif de créer de la valeur ajoutée autour de la filière céréales de la région, considérée comme le grenier du canton.

Jean-François Thuillard, président de l'Association du PDRA Gros-de-Vaud et actuel président du Grand Conseil s'est réjoui lundi à Montilier, sur le pâturage de Sugnens, de la présentation de ce projet de décret au Parlement. "Après six années de travail, cette étape valide le travail considérable effectué par les porteurs de projet", a-t-il déclaré.

Initié en 2019, le PDRA Gros-de-Vaud regroupe sept projets partiels et une mesure collective qui prévoit la mise en place d'un réseau d'acteurs. En 2023, une étape importante avait été franchie grâce aux préavis positifs de l’Office fédéral de l’agriculture (OFAG) et de la Direction générale de l’agriculture, de la viticulture et des affaires vétérinaires (DGAV), a poursuivi M. Thuillard.

Et de rappeler les objectifs de l'outil: valoriser le patrimoine céréalier, fédérer les acteurs de la filière et améliorer les conditions de travail et les revenus des agriculteurs et de la région, grâce à la création de valeur ajoutée. Cette nouvelle étape marque la volonté de mettre en avant la profession auprès des consommateurs, notamment les plus jeunes.

Carte touristique

Parmi les éléments phares du PDRA, M. Thuillard a cité la création d'un nouveau lieu, l'Espace du blé au pain à Echallens. Il jouera un "rôle prépondérant" avec trois pôles: muséal, boulangerie, ainsi que produits locaux. "Ce sera la carte de visite touristique de toute une région", a décrit le président du Grand Conseil.

Le passage devant le Parlement, qui aura probablement lieu cet automne, constitue la dernière étape avant de pouvoir poser la première pierre des différents projets, a souligné M.Thuillard. Il sera suivi de la signature d'une convention tripartite qui réunira les représentants de la Confédération, du Canton de Vaud et de l’association PDRA Gros-de-Vaud. Les projets auront ensuite 6 ans pour être réalisés.

Côté novateur

Vincent Schmitt, collaborateur de l'OFAG en charge du suivi des PDRA en Suisse romande, s'est réjoui du futur financement du cinquième projet de développement régional du canton qui "concerne plusieurs centaines d'exploitations. Ce projet sera le 51e au niveau national", a-t-il relevé.

Le responsable a rappelé que cet instrument est né des discussions de la Politique agricole 2004-2007. "Il poursuit un objectif simple: rassembler, car l'union fait la force". Séduite par le "côté novateur du projet", la Confédération devrait y participer à hauteur de 6,2 millions de francs également.

Le point d'orgue du PDRA Gros-de-Vaud est, selon le responsable, la rénovation complète du centre collecteur d'Echallens. Celle-ci permettra le traitement rapide et le stockage d'environ 20'000 tonnes de graines par an, aussi bien des céréales, que des oléagineux et des légumineuses.

30 millions investis

L'ensemble des projets totalise un investissement global chiffré à près de 30 millions de francs. Le soutien financier cantonal demandé, associé à celui de la Confédération, permettra ainsi de valoriser le patrimoine régional à travers l’agriculture céréalière, l’art et l’artisanat, tout en renforçant la mise en valeur des produits locaux et le développement de l’agritourisme.

Outre la buvette à Sugnens, l’Espace du Blé au Pain et le Centre Collecteur à Echallens, les projets partiels proposent plusieurs mesures de diversification et d'amélioration touchant le Moulin d’Echallens, le Verger du Talent à Oulens-sous-Echallens, la Ferme Martin à Assens et le Pâturage de Denezy.

"Des projets collectifs innovants et durables, que rêver de mieux", a commenté Valérie Dittli, conseillère d'Etat en charge de l'agriculture, venue soutenir les porteurs du projet. "J'espère que ce PDRA aura autant de retombées positives que les cinq autres du canton", a-t-elle conclu.

Keystone ats avec Yann Rossier

Continuer la lecture

Vaud

Vevey interdit l'affichage politique libre par esthétisme

Publié

le

En interdisant l'affichage politique libre, Vevey veut mettre en valeur son label "Ville d'images" (archives). (© KEYSTONE/LAURENT GILLIERON)

La Ville de Vevey (VD) a interdit l'affichage politique libre, jusqu'ici toléré sur le domaine public. La mesure, qui remonte au 6 mai dernier, a pour objectif de valoriser le label "Ville d'images" en veillant à conserver un "espace public esthétique et agréable".

"En évitant un foisonnement d'affiches en plastique sur le territoire communal, cette mesure permettra aussi de mettre en valeur les dessins en grand format du Festival PictoBello (...), du 24 mai au 9 juin", indiquent les autorités lundi dans un communiqué. L'interdiction est conforme à la Loi sur les procédés de réclame et s'inscrit dans une stratégie déjà annoncée, soulignent-elles.

Les comités et les groupes politiques engagés dans la campagne précédant la votation du 29 juin ont été avertis. Ils bénéficieront cependant du réseau d'affichage politique temporaire mis en place par la Ville, précise le document.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture

Derniers titres

VOYAGER

MXSPROJECT

02:00

Les 2 derniers titres

TO THE SUN

OCEAN SHIVER

01:55

DON`T YOU CRY

BIELEBNY

01:51

Votre Horoscope

Taureau

Des incidents gênent votre quotidien, il est impératif de replanifier efficacement toutes vos tâches pour éviter d’autres perturbations.

Les Sujets à la Une