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Suisse

Antibiotiques : "quand il faut, comme il faut"

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Les Suisses devraient faire attention avec leur consommation d'antibiotiques (archives). (©KEYSTONE/AP TASR SLOVAKIA/DANIEL VESELSKY)

Les patients et les éleveurs d'animaux ne doivent pas exagérer avec les antibiotiques. Sous le slogan "quand il faut, comme il faut", la Confédération a donné vendredi le coup d'envoi d'une nouvelle campagne de sensibilisation nationale.

Les antibiotiques sont l'une des plus grandes avancées de la médecine moderne. Ils permettent de traiter des maladies graves comme la pneumonie et la septicémie et de sauver des patients d'une pathologie dont l'issue pourrait être fatale.

Mais un usage excessif ou inapproprié d'antibiotiques réduit leur efficacité et entraîne une résistance des bactéries. Certaines infections risquent de devenir difficiles, voire impossibles à traiter, alertent les autorités fédérales. L'engagement des experts ne suffit pas, patients et éleveurs doivent également utiliser ces médicaments de manière responsable.

Le message sera diffusé durant quatre ans via des spots TV, des affiches, de la publicité en ligne et un site Internet. La campagne s'inscrit dans la stratégie nationale antibiorésistance lancée en 2015. Des progrès sont là. L'administration d'antibiotiques en médecine vétérinaire a été divisée par deux en dix ans à un peu plus de 32 tonnes en 2017. Pour la population, il existe désormais des directives en matière de prescription harmonisées à l'échelle nationale.

Consommation faible

La consommation d'antibiotiques par habitant est deux fois plus faible en Suisse que la moyenne enregistrée dans l'UE. En 2017, de tels remèdes ont été prescrits lors de 29 consultations médicales sur 1000, nettement moins que les 34 à 40 des années 2006-2013. Dans les hôpitaux aussi, l'usage a reculé de 10% entre 2014 et 2016.

Des bactéries résistantes aux antibiotiques ont pourtant été détectées dans les eaux souterraines, les fleuves et les lacs. En 2014, 7% des 550 échantillons prélevés étaient concernés. La Suisse est moins touchée que la France ou l'Italie, mais plus que les pays scandinaves et les évolutions dépendent des bactéries.

Le nombre d'infections causées par des bactéries ne répondant plus aux antibiotiques est en outre en augmentation. Près d'un tiers des infections invasives sont dues à la bactérie Escherichia coli. Dans un cas sur cinq, une personne infectée ne répond ainsi pas à la fluoroquinolone, produit largement utilisé. L'augmentation de taux de résistance à d'autres antibiotiques est également jugée inquiétante.

Le nombre d'infections invasives dues à des staphylocoques dorés résistants à la méthicilline que seuls deux classes d'antibiotiques peuvent encore traiter a en revanche reculé. Les autorités lient ces progrès aux mesures prises par les hôpitaux. La Suisse rejoint sur ce point la tendance observée dans plusieurs autres pays européens.

Infections alimentaires

Les bactéries résistantes peuvent générer des infections alimentaires. La majorité de ces dernières sont causées par des bactéries de genre campylobacter. En 2017, plus de la moitié des campylobacter détectés dans la volaille étaient résistants à la fluoroquinolone.

La viande fraîche peut être contaminée par des bactéries lors de l'abattage. Le porc et le boeuf sont beaucoup moins concernés que la volaille. Pour cette dernière, la situation s'est toutefois améliorée: depuis 2014, les cas découverts ont chuté de 36% la viande suisse et de 25% pour la viande importée.

 

(KEYSTONE/ AP TASR SLOVAKIA / PHOTO : DANIEL VESELSKY)

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Suisse

La loi sur les cartels sera modernisée en Suisse

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Le conseiller fédéral Guy Parmelin a défendu mercredi une modernisation de la loi sur les cartels. (© KEYSTONE/TIL BUERGY)

La loi sur les cartels sera modernisée. Après le Conseil des Etats, le National a soutenu mercredi par 120 voix contre 58 et 12 abstentions une révision qui améliore le contrôle des concentrations. L'évaluation des accords cartellaires illicites a fait débat.

La révision prévoit la modernisation du contrôle des concentrations, qui sera adaptée à la pratique internationale. La commission de la concurrence (Comco) pourra intervenir plus rapidement.

Le droit civil des cartels sera aussi renforcé. Les consommateurs et les pouvoirs publics pourront intenter une action civile et demander des prétentions en dommages-intérêts. Cette extension n'est pas liée au projet du Conseil fédéral sur l'exercice collectif des droits.

Le point le plus controversé du projet concerne l'évaluation des accords cartellaires illicites. Le National veut introduire une évaluation au cas par cas, contre l'avis de la gauche, qui craint un affaiblissement général de la loi. Le Conseil des Etats avait décidé de s'en tenir au droit en vigueur.

Le dossier retourne aux Etats.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Suisse

Une colonie d'abeilles suisse sur cinq n'a pas survécu à l'hiver

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En Suisse, une colonie d'abeilles sur cinq n'a pas survécu à l'hiver (archives). (© KEYSTONE/DPA/HARALD TITTEL)

Près d'un cinquième des colonies d'abeilles en Suisse n'a pas survécu à l'hiver. Les pertes ont été plus importantes que les années précédentes. La région lémanique est la plus touchée, indique mercredi la société Apisuisse.

Selon l'enquête traditionnelle sur la mortalité hivernale, 18,9% des colonies n'ont pas passé la saison froide, une proportion en hausse de 4 points par rapport à l'année précédente.

La mortalité des colonies d'abeilles la plus élevée a été enregistrée dans la région lémanique (GE, VD, VS) avec un taux de 28,9%. Le canton de Zurich (23,3%) et le Tessin (22,5%) se situent également au-dessus de la moyenne nationale. La Suisse centrale (LU, UR, SZ, OW, NW, ZG) enregistre le taux de mortalité le plus bas avec 15,8%.

"Miel de ciment"

La mortalité hivernale des colonies d'abeilles est un phénomène complexe. Depuis environ deux décennies, les pertes fluctuent à un niveau élevé, sans tendance claire, selon Apisuisse.

Cet hiver, le miel de forêt a particulièrement attiré l'attention. Les colonies qui ont passé l'hiver sur du miel de forêt ont enregistré des taux de pertes nettement plus élevés (23,4%) que celles qui ont reçu d'autres aliments (16,4%).

La raison pourrait être liée au miel dit de ciment, un miel contenant une forte proportion de mélézitose, un sucre qui fait cristalliser le miel dans les rayons. Selon Apisuisse, les abeilles ont alors besoin de beaucoup d'énergie et d'eau pour pouvoir traiter ce miel. En outre, il leur est peu digeste. Deux facteurs qui ont peut-être augmenté la mortalité.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Lausanne

Région nyonnaise: fusion entre la NStCM et les TPN

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Le chemin de fer Nyon-Saint-Cergue-Morez exploite une ligne de chemin de fer longue de 27 km, reliant la gare de Nyon à La Cure en France (archives). (© Keystone/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Dans la région nyonnaise, sur la Côte, les transports publics s'associent. La fusion entre les Transports publics de la région nyonnaise (TPN) et la Compagnie du chemin de fer Nyon–St-Cergue–Morez (NStCM) a été formellement validée lors d'une assemblée générale des actionnaires à Genolier.

"Cette décision officialise la création d'une entité unique sur les plans juridique et comptable, tout en préservant l'identité visuelle de chacune des marques", écrivent mercredi les deux parties dans un communiqué commun. "Cette unification vise à optimiser la gouvernance, le financement et les processus internes".

Elle n'entraîne aucune suppression de poste, ni de modification des services pour la clientèle, assure-t-on. Les marques "NStCM" et "TPN" continueront d'exister avec leurs couleurs et leurs logos.

Mêmes lignes et horaires

"Pour le public, rien ne change. Les lignes, les horaires et les interlocuteurs restent les mêmes. Mais en interne, cette fusion nous permet de gagner en efficacité et en clarté administrative", explique Emmanuel Laurent, directeur de l'entreprise, cité dans le communiqué.

Depuis 1996, les TPN formaient une filiale du NStCM. Les deux entreprises partageaient déjà une direction commune ainsi que plusieurs services (finances, RH, IT, commercial). En revanche, elles conservaient jusqu'ici une gestion juridique, comptable et contractuelle distincte, rappellent leurs responsables.

Le processus de fusion a été validé par les deux conseils d'administration le 1er mai 2025. L'inscription au registre du commerce a suivi le 9 mai, sous le nom juridique unique de "Compagnie du chemin de fer Nyon-St-Cergue-Morez SA.". Lors de l'assemblée générale du 27 mai dernier, les nouveaux statuts ont été adoptés et le conseil d'administration renouvelé, avec à sa tête Regula Zellweger, syndique de Givrins et députée au Grand Conseil.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Suisse Romande

Valais: nouveau chef pour le Service des dangers naturels

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Le Conseil d'Etat valaisan a trouvé un successeur à Raphaël Mayoraz (archives). (© KEYSTONE/EPA/CYRIL ZINGARO)

Guillaume Favre-Bulle est le nouveau chef du Service valaisan des dangers naturels (SDANA). Actuellement responsable de la section dangers géologiques et ressources du sous-sol, il prendra ses fonctions le 1er octobre prochain à la place de Raphaël Mayoraz qui a fait valoir son droit à la retraite.

Formé à l'Université de Lausanne, Guillaume Favre-Bulle travaille comme géologue pour l'Etat du Valais depuis 2017. "Il jouit d'une expérience de plus de 15 ans dans la gestion des risques naturels, également acquise au sein de bureaux de géologie et d'ingénierie", indique mercredi l'Etat du Valais.

"Sa parfaite connaissance du secteur et sa maîtrise du fonctionnement étatique lui permettront de relever les défis inhérents à la conduite du SDANA ainsi que ceux découlant de la gestion intégrée et coordonnée des dangers naturels", poursuit le communiqué.

Raphaël Mayoraz avait annoncé en début d'année son intention de partir à la retraite cet automne. Arrivé en 2014 à l'Etat du Valais, il a notamment été responsable de la Section dangers naturels au sein du Service des forêts, des cours d'eau et du paysage. Puis, lorsque le SDANA a été créé, il en est devenu le chef en 2022.

Ces derniers mois, Raphaël Mayoraz a été particulièrement au front, par exemple lors des intempéries de l'été dernier ou tout récemment avec l'éboulement à Blatten.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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