Suisse
Antibiotiques : "quand il faut, comme il faut"
Les patients et les éleveurs d'animaux ne doivent pas exagérer avec les antibiotiques. Sous le slogan "quand il faut, comme il faut", la Confédération a donné vendredi le coup d'envoi d'une nouvelle campagne de sensibilisation nationale.
Les antibiotiques sont l'une des plus grandes avancées de la médecine moderne. Ils permettent de traiter des maladies graves comme la pneumonie et la septicémie et de sauver des patients d'une pathologie dont l'issue pourrait être fatale.
Mais un usage excessif ou inapproprié d'antibiotiques réduit leur efficacité et entraîne une résistance des bactéries. Certaines infections risquent de devenir difficiles, voire impossibles à traiter, alertent les autorités fédérales. L'engagement des experts ne suffit pas, patients et éleveurs doivent également utiliser ces médicaments de manière responsable.
Le message sera diffusé durant quatre ans via des spots TV, des affiches, de la publicité en ligne et un site Internet. La campagne s'inscrit dans la stratégie nationale antibiorésistance lancée en 2015. Des progrès sont là. L'administration d'antibiotiques en médecine vétérinaire a été divisée par deux en dix ans à un peu plus de 32 tonnes en 2017. Pour la population, il existe désormais des directives en matière de prescription harmonisées à l'échelle nationale.
Consommation faible
La consommation d'antibiotiques par habitant est deux fois plus faible en Suisse que la moyenne enregistrée dans l'UE. En 2017, de tels remèdes ont été prescrits lors de 29 consultations médicales sur 1000, nettement moins que les 34 à 40 des années 2006-2013. Dans les hôpitaux aussi, l'usage a reculé de 10% entre 2014 et 2016.
Des bactéries résistantes aux antibiotiques ont pourtant été détectées dans les eaux souterraines, les fleuves et les lacs. En 2014, 7% des 550 échantillons prélevés étaient concernés. La Suisse est moins touchée que la France ou l'Italie, mais plus que les pays scandinaves et les évolutions dépendent des bactéries.
Le nombre d'infections causées par des bactéries ne répondant plus aux antibiotiques est en outre en augmentation. Près d'un tiers des infections invasives sont dues à la bactérie Escherichia coli. Dans un cas sur cinq, une personne infectée ne répond ainsi pas à la fluoroquinolone, produit largement utilisé. L'augmentation de taux de résistance à d'autres antibiotiques est également jugée inquiétante.
Le nombre d'infections invasives dues à des staphylocoques dorés résistants à la méthicilline que seuls deux classes d'antibiotiques peuvent encore traiter a en revanche reculé. Les autorités lient ces progrès aux mesures prises par les hôpitaux. La Suisse rejoint sur ce point la tendance observée dans plusieurs autres pays européens.
Infections alimentaires
Les bactéries résistantes peuvent générer des infections alimentaires. La majorité de ces dernières sont causées par des bactéries de genre campylobacter. En 2017, plus de la moitié des campylobacter détectés dans la volaille étaient résistants à la fluoroquinolone.
La viande fraîche peut être contaminée par des bactéries lors de l'abattage. Le porc et le boeuf sont beaucoup moins concernés que la volaille. Pour cette dernière, la situation s'est toutefois améliorée: depuis 2014, les cas découverts ont chuté de 36% la viande suisse et de 25% pour la viande importée.
(KEYSTONE/ AP TASR SLOVAKIA / PHOTO : DANIEL VESELSKY)
Suisse
Grève en Allemagne, les CFF déconseillent de s'y rendre en train
Les conducteurs de locomotives du trafic voyageurs ont débuté jeudi soir une grève à travers toute l'Allemagne. Les liaisons avec la Suisse étant impactées, les CFF déconseillent de se rendre en Allemagne en train.
L'avertissement est valable jusqu'à vendredi. Bien que les billets seraient toujours valides, les trains ne circuleraient plus dès la frontière, indique à Keystone-ATS le responsable du service de presse des CFF Reto Schärli.
Les trains transfrontaliers supprimés seront remplacés dans le territoire suisse, ajoute-t-il. Dans un premier temps, les CFF recommandent à tous les passagers de reporter leur voyage en Allemagne à une date ultérieure.
Le débrayage en Allemagne doit durer 24 heures jusqu'à vendredi 22h00. Les chemins de fer ont établi un horaire de secours, mais disent s'attendre à de nombreuses annulations de trains et à des retards.
Selon le syndicat, il s'agit du dernier conflit social de l'année et il n'y en aura pas d'autre jusqu'au 7 janvier. Bien qu'elle salue cette pause pendant les fêtes, la Deutsche Bahn déplore un préavis de grève annoncé à la dernière minute.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Suisse
Personne ne décroche la bonne combinaison à l'Eurodreams
Personne n'a trouvé la combinaison gagnante à l'Eurodreams jeudi soir. Pour gagner une rente mensuelle de 22'222 francs durant 30 ans, il fallait jouer les six numéros 1, 3, 5, 10, 32 et 38, ainsi que le numéro "dream" 5, a indiqué la Loterie romande.
Eurodreams est proposé dans huit pays européens. En Suisse, le jeu est exploité par la Loterie romande et par Swisslos côté alémanique. Le tirage est effectué les lundis et jeudis soir.
https://jeux.loro.ch/games/eurodreams
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Suisse
Légèrement plus de bruit à Payerne avec l'arrivée des F-35A
Le bruit augmentera légèrement dans la zone de l'aérodrome militaire de Payerne avec l'exploitation future de l'avion de combat F-35A. L'exposition au bruit ne changera en revanche pas à Emmen (LU) et à Meiringen (BE), elle diminuera même légèrement.
Le Département de la défense (DDPS) a informé les autorités des communes concernées. L'Office fédéral de l'armement armasuisse a calculé les immissions de bruit avec le Laboratoire fédéral d'essai des matériaux et de recherche (Empa) et le soutien du constructeur Lockheed Martin.
Bien qu'un décollage isolé du F-35A soit un peu plus bruyant, l'exposition annuelle reste à peu près au niveau actuel en raison de la réduction significative du nombre de mouvements aériens, explique jeudi le DDPS.
Les calculs effectués pour Payerne ont montré que l'exposition au bruit est légèrement supérieure à celle du dernier calcul du bruit. Cela s'explique notamment par le fait que le précédent calcul du bruit se basait sur 11'000 mouvements de jets, dont un tiers de F-5, nettement moins bruyant.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Lausanne
Ouverture lundi du point de vente régulée de cannabis à Lausanne
Le point de vente régulée de cannabis à but non lucratif à Lausanne ouvrira lundi, à la rue du Maupas 7. Il proposera trois types d'herbe aux 250 consommateurs déjà inscrits au projet-pilote intitulé Cann-L. Les bénéfices réalisés serviront à la prévention et à la sécurité.
Le magasin à la devanture sobre et à l'intérieur épuré ne se veut pas incitatif et ne fait aucune promotion de son produit. Les trois - bientôt quatre - types de sachets de trois grammes d'herbe, baptisés Alpha, Bêta, Gamma et Delta, - allant de moins de 5% à plus de 15% de THC -, ainsi que la résine de cannabis qui complètera bientôt l'assortiment, demeureront ainsi sous le comptoir.
"L'offre pourrait évoluer, l'idée est de proposer un choix aux consommateurs", a expliqué jeudi Frank Zobel, directeur adjoint d'Addiction Suisse lors de la présentation du lieu aux médias. "Sur le marché noir, les gens achètent ce qu'ils trouvent. Ce sont souvent des produits très forts, mais peut-être que des produits moins forts leur conviendraient très bien", dit-il.
Peu de stocks
Le cannabis récréatif sera vendu entre neuf et douze francs le gramme, en fonction du taux de THC. Ces prix sont comparables à ceux du marché noir, sauf pour les achats en très grande quantité. Les produits sont exclusivement destinés à une consommation personnelle et dans la sphère privée.
L'entier du cannabis vendu dans le magasin est bio et provient d'un site de production dans le canton de Vaud. D'autres sites pourraient ouvrir, en fonction de la demande. Le lieu des cultures est maintenu secret pour des raisons de sécurité. De même, le magasin disposera de stocks très limités afin de minimiser les risques.
Une équipe de sept personnes, toutes issues du milieu de la vente, mais ayant reçu une formation spécifique, servira les clients. Outre le comptoir de vente, le magasin compte un lieu d'échanges informels autour d'une table basse, proposant des prospectus sélectionnés par Addiction Suisse.
Quitter le marché noir
Les participants - tous majeurs, résidant à Lausanne et déjà consommateurs de cannabis- n'ont pas le droit d'acheter plus de 10 grammes de cannabis à la fois et ne doivent pas consommer plus de 10 grammes de THC par mois. "Les 250 premiers inscrits ont entre 35 et 37 ans en moyenne et sont des hommes à 80%. Ils consomment du cannabis quotidiennement ou presque, et de longue date, et ont envie de quitter le marché noir", a précisé Frank Zobel. Le projet Cann-L entend recruter quelque 1500 participants d'ici cet été.
Les participants disposent d'une carte personnelle permettant d'acheter le cannabis. Cette carte servira également à justifier de la possession du produit en cas de contrôle par la police.
Inspiré du Québec, le projet lausannois a pour objectif de suivre l'évolution du marché noir, mais aussi d'évaluer les effets d'une vente à but non lucratif sur le comportement des consommateurs. A cet effet, les participants devront répondre à un questionnaire tous les six mois, dans le cadre d'une étude scientifique.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
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