Vaud
Philippe Eckert sera le prochain directeur général du CHUV
Philippe Eckert est le futur directeur général du CHUV. A fin 2019, Pierre-François Leyvraz prendra sa retraite après 11 ans à la tête du centre hospitalier. Comme lui, Philippe Eckert assumera les fonctions de directeur général et de directeur médical.
Philippe Eckert succédera à Pierre-François Leyvraz à la tête du CHUV dès le 1er janvier 2020. Actuel chef de service de médecine intensive adulte et du Centre des brûlés du CHUV, Philippe Eckert a convaincu le Conseil d’Etat par sa vision stratégique pour l’institution et ses compétences médicales reconnues. Directeur médical du Centre Hospitalier du centre du Valais durant 6 ans, son expérience de conduite d’un établissement hospitalier a aussi pesé lourd dans la balance. Pierre-Yves Maillard, conseiller d’Etat en charge de la santé :
Philippe Eckert a aussi convaincu grâce à la vision qu'il a pour le CHUV. Laquelle est-ce ? Philippe Eckert :
Comme Pierre-François Leyvraz, Philippe Eckert assumera les fonctions de directeur général et de directeur médical. Une capacité, rare, d'assumer la double-casquette, que le Conseil d'Etat espérait bien trouver chez celui qui serait nommé. Pierre-Yves Maillard :
En poste au CHUV depuis 2015, Philippe Eckert a une bonne connaissance de l’institution. Il sait les défis qui l’attendent. Philippe Eckert :
Le Professeur de 58 ans s’inscrit dans une certaine continuité avec la gouvernance actuelle, mais il entend renforcer le lien entre la clinique et l’académique. Notamment par la constitution d’une délégation aux affaires académiques. Philippe Eckert :
Philippe Eckert souligne également l’importance des collaborations avec d'autres hôpitaux, à l'instar des HUG à Genève, des cliniques privées ou avec des centres de recherche comme l'EPFL et les universités.
Avec cette nouvelle fonction, Philippe Eckert arrêtera donc la pratique clinique, mais il le fait sans regret :
Pour ce poste, sept candidats – cinq hommes, deux femmes – ont été auditionnés par le Conseil d’Etat. A noter qu’Oliver Peters a été confirmé en qualité de directeur général adjoint en charge des secteurs administration, finances, construction et logistique.
Culture
Et vogue les voiles latines au Musée du Léman à Nyon
Le Musée du Léman à Nyon consacre une de ses salles d'exposition aux bateliers au temps des voiles latines. Le visiteur peut s'immerger dans la cambuse d'une barque, aménagée avec de la vaisselle, des lampes et divers équipements.
L'exposition "La barque est belle ! La vie des bateliers au temps des voiles latines" s'intéresse à ces embarcations emblématiques et majestueuses. Celles-ci ont sillonné le Léman pour transporter personnes et marchandises jusqu'au début du 20e siècle, rappelle le musée.
Voiles historiques
Les voiles latines sont les mères de toutes les voiles que l'on peut encore observer sur les lacs et les mers du globe. Venue de l'Orient jusqu'en Méditerranée, la voile triangulaire est introduite sur le Léman au XIIe siècle pour un usage militaire, puis civil. Jusqu'à la Belle Epoque, elle règne en maître sur le Léman.
Dès les années 1920, le nombre de ces bateaux décline. En 1958, il ne reste plus guère que la Neptune à Genève et la Vaudoise à Lausanne, rachetée par les Pirates d'Ouchy. Mais autour des années 2000, plusieurs reconstructions ont lieu grâce à des passionnés qui sauvegardent ainsi le savoir-faire nécessaire à leur navigation.
Patrimoine suisse
L'an dernier, la navigation à voiles latines est entrée au patrimoine suisse, l'occasion pour le Musée du Léman de valoriser ces embarcations traditionnelles. L'exposition met l'accent sur la vie des bateliers, proposant une immersion dans l'ambiance à bord.
La nouvelle salle permanente a été configurée comme une cambuse de barque, soit l'espace du navire qui contient en principe le vin et les vivres. Le visiteur y découvrira divers objets de collection. Sur la table, un écran tactile lui permettra d'accéder à de nombreux documents, photographies et extraits de films montrant la vie à bord.
Un ensemble de modèles réduits explique l'évolution de la construction des embarcations entre les 17e et 20e siècles. Enfin, un film contextualise la navigation traditionnelle sur le Léman.
Depuis l'époque romaine, le lac a été le moyen de déplacement privilégié pour transporter les marchandises, car plus rapide et sûr que les routes terrestres mal entretenues et mal fréquentées. L'apogée de ces déplacements doit beaucoup à l'introduction de la voile latine qui permet de remonter le vent, note le musée.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Vaud
Le vainqueur du Tour de Romandie devrait être connu à Leysin
Zinal, Thyon, Villars-sur-Ollon... Les ascensions finales de l'étape-reine du Tour de Romandie font souvent figure de juge de paix du classement général.
Cela devrait être une nouvelle fois le cas samedi à Leysin, une habituée de l'épreuve.
C'est en effet la 7e fois qu'une étape de la boucle romande se terminera sur les hauteurs d'Aigle. La dernière arrivée dans la station vaudoise remonte à 2017, également lors de la 4e étape du samedi. Simon Yates s'était alors imposé dans un sprint à deux devant Richie Porte et endossé le maillot jaune, mais il l'avait rendu à l'Australien le lendemain après le contre-la-montre final.
Lors de la dernière édition, l'autre jumeau Yates, Adam, avait pour sa part conservé son bien après l'avoir dérobé à son coéquipier Juan Ayuso à Thyon lors de l'étape-reine. L'homme qui enfilera la tunique jaune sur le podium samedi devrait selon toute vraisemblance lui aussi la conserver jusqu'au terme du Tour, dimanche à Vernier.
"Un autre défi pour les organismes"
Mathias Frank connaît bien les pentes du Tour de Romandie. L'ancien grimpeur suisse, retraité depuis 2021 et désormais directeur sportif de la formation Swiss Cycling, a pris onze fois le départ du TdR durant sa carrière. "Ces ascensions sont différentes de celles des grands tours, elles sont généralement plus courtes et aussi plus fraîches. C'est un tout autre défi pour les organismes", témoigne celui qui avait terminé 8e du Tour de France 2015.
L'arrivée à Leysin, le Lucernois l'a vécue. Mais ce n'est pas celle qui l'a le plus marqué. "Je retiens plutôt celle de Villars-sur-Ollon, par où nous sommes souvent passés, et aussi lors de certains contre-la-montre. C'est l'ascension qui représente le Tour de Romandie à mes yeux et qui est aussi devenue un rendez-vous du Tour de Suisse", dit-il.
Quant à celles qu'il préférait éviter quand il parcourait les routes romandes au sein du peloton, Mathias Frank n'hésite pas à citer Thyon, théâtre d'arrivées souvent dantesques. "Pour le coup, celle-ci est très longue et très dure (réd: 20 km à 7,6% de moyenne). L'année dernière, j'étais bien content d'être au chaud dans la voiture sans devoir la faire à vélo", rigole-t-il.
"Imposer un tempo élevé"
Samedi, la météo et la pente seront plus clémentes. "La montée de Leysin n'est pas trop raide et plutôt roulante (14 km à 6% de moyenne). C'est possible de rester dans les roues pendant un long moment, mais cela dépendra du rythme imposé en tête de peloton. Celui qui voudra faire la différence devra mettre son équipe devant et imposer un tempo élevé", analyse Mathias Frank.
Reste à savoir si la décision se fera lors de l'ascension finale, ou si des premières manoeuvres auront lieu plus tôt dans la journée, comme dans la montée d'Ovronnaz, plus courte et intense (9 km à 9%). Son placement à 100 km de la ligne d'arrivée paraît toutefois trop lointain pour que des favoris s'essaient à partir à l'attaque.
Le scénario devrait en revanche être différent de celui de la 2e étape, où un gros peloton s'est présenté au pied des Marécottes, à la poursuite de cinq fuyards. Le groupe des favoris devrait être bien moins garni à Aigle, au pied de la dernière difficulté du jour, et du Tour.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Hockey
Finale des play-off: Un premier puck de titre pour le "Z"
Le titre de champion de Suisse 2023/2024 pourrait être attribué samedi en fin de soirée.
Battu 3-0 jeudi sur la glace des Zurich Lions, Lausanne est en effet dos au mur, mené 3-2 en finale des play-off de National League.
Le LHC a jusqu'ici toujours su répondre présent à domicile, s'imposant à deux reprises en terre vaudoise pour égaliser à 1-1 puis à 2-2 dans la série. Il n'a plus été battu sur sa glace depuis le quart de finale face à Davos, qui avait même gagné deux fois à Lausanne pour prendre notamment l'avantage 3-2.
Les hommes du coach Geoff Ward avaient parfaitement su réagir face aux Grisons, dominant l'acte VI 5-2 à Davos avant de gagner le match no 7 sur le score de 3-0. Mais la pression sera évidemment plus forte samedi soir dès 20h, Zurich bénéficiant d'une première occasion de décrocher le 10e titre national de son histoire.
Le "Z" a décroché un succès probant jeudi, son portier Simon Hrubec ayant signé un blanchissage deux jours après avoir commis deux erreurs fatales dans l'acte IV. Dominés en début de match, les joueurs de Marc Crawford ont forcé la décision en marquant deux buts en l'espace de 51 secondes au deuxième tiers.
Les stars zurichoises Sven Andrighetto et Denis Malgin sont pourtant restées "muettes", alors que leurs coéquipiers Rudolfs Balcers et Yannick Weber sont sortis sur blessure. Mais le "Z" est bien en mission, deux ans après avoir été battu 4-3 par Zoug dans une finale dont les Zurichois avaient gagné les trois premiers matches.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Économie
Le freemium, un modèle de jeux vidéo préoccupant ?
En 2024, de plus en plus de monde consomme des jeux vidéo. La branche évolue aussi avec l'arrivée de nouvelles plateformes, comme les smartphones, et tente de nouveaux modèles économiques. C'est le cas des jeux gratuits, mais remplis d'achats intégrés. Une situation préoccupante, notamment pour les mineurs ou personnes à risques.
Avec l’essor des smartphones et l’augmentation de la part de la population s’adonnant à des loisirs vidéoludiques, les modèles économiques de cette branche évoluent. Depuis quelques années, c’est le freemium qui se démocratise.
A comprendre que l’obtention du jeu est gratuite, mais des achats sont malgré tout possibles. Offres limitées, micro transactions ou coffres à butin, un modèle qui peut rapporter gros.
Un des exemples les plus parlants aujourd’hui : Fortnite, qui réunit des milliers de joueurs de tous les âges.
Des mécanismes qui se rapprochent donc de certains jeux d’argent, ou de hasard. Mais avec son volet numérique, il est encore plus difficile de contrôler les règles qui régissent les gains.
Et pour pousser à la consommation, les développeurs utilisent ce qu’on appelle des dark patern. L’utilisation de biais cognitifs qui pousse à consommer. Des méthodes utilisées largement sur internet :
Des méthodes qui peuvent avoir des conséquences sur les mineurs, mais également sur une frange de la population plus à risque, par exemple de développer une addiction.
Pour Addiction Suisse, on craint que l’utilisation de plus en plus courante des lootboxes ne conduise à une banalisation de ces pratiques :
La politique prend son temps
Sophie Michaud Gigon est la secrétaire générale de la Fédération romande des consommateurs, la FRC, et conseillère nationale. Elle s’est déjà engagée sous la coupole pour une réglementation de ces boîtes à butin. Ces dernières ne sont pas inclues dans la loi sur les jeux d’argent, car même si le hasard est bien présent, il ne s’agit pas d’une récompense pécuniaire.
La FRC souhaite pouvoir placer des gardes-fou pour ces modèles économiques.
Du côté de la prévention, Addiction Suisse reconnaît qu'il reste du travail. Pas forcément évident quand tout le monde peut être concerné, via son ordinateur, son smartphone, sa console.
Parmi certains conseils, si on est parent, prendre le temps de parler avec son ou ses enfant(s) de jeux vidéo, du comportement à adopter face à ce type d'économie. Il peut être aussi possible d'utiliser des cartes prépayées par exemple.
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