Suisse
Plus de vols commerciaux pour Ju-Air

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L'OFAC va retirer à la compagnie aérienne Ju-Air, basée à Dübendorf (ZH), le droit de transporter des passagers à titre commercial dans ses avions historiques. Certains vols seront toutefois encore possibles dans un cadre privé.
A la suite de l'accident du Ju-52 le 4 août dernier dans les Grisons, l'Office fédéral de l'aviation civile (OFAC) a réévalué le risque associé au transport de passagers au moyen d'avions historiques, indique-t-il mardi dans un communiqué. Il a constaté que les exigences de sécurité ne sont actuellement plus réunies pour poursuivre l'exploitation commerciale de tels appareils.
La décision de l'OFAC est corroborée par les résultats des investigations sur l'accident, actuellement menées par le Service suisse d'enquête de sécurité (SESE). En outre, la réglementation européenne relative aux avions historiques va subir des modifications à partir de la mi-2019 et n'autorisera plus leur exploitation commerciale.
En Allemagne, la compagnie Lufthansa - maison-mère de Swiss - a d'ailleurs abandonné les vols commerciaux de passagers avec sa propre flotte de Ju-52.
Des vols privés
En revanche, pour autant qu'elle respecte certaines charges techniques et opérationnelles, la compagnie pourra continuer à organiser des vols privés dans le cadre d'une association. Les personnes intéressées devront être membres de l'association depuis au moins 30 jours et être conscientes des risques accrus par rapport à un avion moderne.
Les appareils de type Junkers Ju-52 ont une grande capacité en sièges passagers et doivent de ce fait satisfaire des exigences techniques et opérationnelles accrues par rapport aux petits avions historiques. En outre, il n'existe plus de constructeur responsable de veiller au maintien de leur navigabilité.
L'OFAC, en situation de sous-effectif, ne dispose pas des ressources nécessaires pour accomplir cette tâche. Les exploitants privés de ces gros avions historiques doivent donc acquérir le savoir-faire nécessaire, ou confier cette tâche à une entreprise externe.
Comme Ju-Air n'est toujours pas en mesure de remplir entièrement les mesures techniques exigées par l'OFAC, ses avions restent pour l'heure cloués au sol. La date d'une reprise des vols est pour l'heure inconnue.
Ju-Air ne s'affole pas
Dans un communiqué, Ju-Air souligne que la décision de l'OFAC ne provoquera pas de changement significatif pour la compagnie. Presque tous ses passagers en Suisse sont en effet aujourd'hui déjà membres d'une association.
Dès que la nouvelle réglementation sera disponible en détail, Ju-Air l'examinera et commencera immédiatement à la mettre en oeuvre. La compagnie se dit en mesure et désireuse de mettre en place l'organisation requise pour assurer les futures opérations aériennes et d'engager les experts et organisations externes nécessaires.
La charge administrative liée à de tels changements ainsi que les clarifications nécessaires prendront encore plusieurs mois. Dans l'intervalle, la compagnie réclame des dispositions transitoires afin d'assurer la sécurité des opérations aériennes le temps que les tâches administratives soient terminées.
Un seul avion cet été
Ju-Air prépare par ailleurs l'exploitation à long terme de ses trois Ju-52 historiques et investit dans leur avenir. Les avions, qui ont maintenant 70 et 80 ans, seront complètement démontés et révisés. Un seul appareil, le HB-HOS, qui a été soumis à des tests de corrosion approfondis et à un entretien complet depuis novembre, sera exploité cet été.
Ju-Air souligne en outre que les investigations, menées par la compagnie et des experts indépendants, sont sur le point d'être achevées. Les examens n'ont pour l'heure révélé aucun risque de sécurité sur l'avion HB-HOS. Si ces conclusions se confirment, la compagnie soumettra une demande à l'OFAC pour des opérations aériennes en 2019.
La révision générale des trois appareils n'est pas directement liée à l'accident d'août dernier, souligne encore Ju-Air. Il s'agit d'un investissement dans la sécurité et la préservation de la valeur des aéronefs. Toutefois, la tragédie a incité la compagnie à effectuer cette révision complète.
Immobilisation ordonnée
En novembre dernier, l'OFAC avait ordonné l’immobilisation provisoire de deux avions Ju-52 basés à Dübendorf, exploités par Ju-Air. Aucun problème technique n'a toutefois été détecté dans l'enquête sur l'accident dans les Grisons, qui a fait 20 morts.
Lors de sa création il y 35 ans, l'OFAC avait autorisé Ju-Air à exploiter trois avions historiques Ju-52 des Forces aériennes suisses, en tant que compagnie aérienne commerciale. A l'époque, plusieurs dérogations avaient été admises dans le cadre réglementaire national.
(KEYSTONE-ATS)
Genève
Un taux de participation historiquement bas qui questionne
A Genève, le taux de participation a atteint dimanche 28,21%, un niveau historiquement bas, selon la chancelière d'Etat Michèle Righetti-El Zayadi. Ce score interpelle le Conseil d'Etat qui se demande "si la démocratie directe n'est pas en train de péricliter".
"Les gens en ont marre de voter", a relevé dimanche devant la presse la présidente du Conseil d'Etat Nathalie Fontanet. Les Genevois ont été appelés aux urnes en février pour des votations fédérales, en mars pour les élections municipales et en avril pour le deuxième tour des élections municipales.
Ce taux "très décevant" peut s'expliquer par l'absence d'objet fédéral et par le fait que le peuple a déjà beaucoup voté cette année, a précisé la chancelière. Il faut remonter à 1999 pour retrouver un taux de participation aussi bas pour des votations cantonales.
La chancellerie va poursuivre ses efforts pour motiver la population à voter. Elle intervient notamment dans les écoles pour encourager les jeunes faire usage de ce droit.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Genève
Qualifications: Feldbausch et Bertola manquent le coche à Genève
Kilian Feldbausch (ATP 514) et Remy Bertola (ATP 297) ont tous deux connu la défaite au 2e tour des qualifications du Geneva Open.
Les deux Suisses doivent désormais espérer un forfait pour intégrer le tableau final et disputer ainsi leur premier match estampillé ATP sur la terre battue du Parc des Eaux-Vives.
Invité par les organisateurs, Kilian Feldbausch s’est incliné 6-3 4-6 7-5 devant le Russe Ivan Gakhov (ATP 317) dimanche après-midi. Remy Bertola a quant à lui été battu 3-6 6-4 6-4 par le Brésilien Karue Sell (ATP 299).
Ex-no 5 mondial junior, Kilian Feldbausch est pourtant revenu de loin dans son 2e tour. Mené 5-2 dans la manche décisive avec deux breaks de retard, le Genevois de 19 ans a recollé à 5-5 en effaçant une balle de match à la relance. Mais il a concédé une nouvelle fois son service dans la foulée, et Ivan Gakhov n'a pas laissé passer sa deuxième opportunité de conclure sur son service.
Remy Bertola n'a pas non plus grand-chose à se reprocher au terme d’une partie dans laquelle il a remporté au final 2 points de plus que Karue Sell (88-86). Le Tessinois de 26 ans a converti l'unique balle de break qu'il s'est procurée dans la manche décisive, pour recoller à 1-1. Le troisième break qu'il a concédé dans ce match, à 3-3 dans cet ultime set, fut décisif.
Stricker face à Norrie
Dominic Stricker (ATP 258), qui a hérité d'une "wild card", est donc pour l’heure le seul Helvète admis dans le tableau principal. Et la tâche du Bernois s'annonce délicate lundi dès 18h: il se frottera au qualifié britannique Cameron Norrie (ATP 91), ex-no 8 mondial qui tente de revenir à son meilleur niveau après une blessure à un bras subie l'an dernier.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Vaud
Yverdon veut un parking souterrain à la place d'Armes
Après plus de 60 ans de débats conflictuels et projets divers, Yverdon-les-Bains a enfin voté dimanche sur l'avenir de la place d'Armes. Résultat: la population souhaite la construction d'un parking souterrain de l'ordre de 1000 places.
Les votants se sont ralliés à 55% à l'initiative populaire visant à supprimer les voitures en surface et à créer environ 1000 places en sous-sol. Le texte l'a emporté face au contre-projet de la Municipalité (refusé à 61%). Celle-ci désire aussi végétaliser la place située entre la gare et le centre historique, mais estime qu'un souterrain à 1000 places est excessif et non-conforme au cadre légal.
Pour les initiants en revanche, un tel ouvrage est nécessaire pour compléter les possibilités de parking à Yverdon et assurer la survie des commerçants, restaurants et autres services du centre-ville.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Vaud
Le village vaudois de Perroy révoque son syndic
La population de Perroy ne veut plus de son syndic. Dans une votation inédite dans le canton de Vaud, elle a largement accepté dimanche de révoquer Didier Haldimann, accusé d'avoir profité de sa fonction à des fins personnels.
Au total, 556 électeurs perrolans ont voté pour la révocation de leur syndic, tandis qu'ils ont été seulement 25 à le soutenir. Le taux de participation a atteint 52% dans le petit village de la Côte (1600 habitants).
Didier Haldimann, qui n'assiste plus aux séances de la Municipalité depuis 2022, avait été élu en février 2020, devenant syndic en juillet de la même année. En 2021 à la suite de dénonciations, une enquête administrative a été menée à son encontre. Celle-ci a révélé des conflits d'intérêts sur certains dossiers et conclu que le syndic n'avait pas respecté les règles en matière de récusation.
La Municipalité et le Conseil communal ont ensuite demandé l'ouverture d'une procédure de révocation auprès du Conseil d'Etat vaudois. Celui-ci est entré en matière en avril 2024, estimant que la population devait se prononcer sur le sort du syndic. Didier Haldimann s'est opposé à cette décision, mais sans succès, ses recours auprès du Tribunal cantonal puis du Tribunal fédéral ayant été rejetés.
Confiance rompue
La Municipalité justifie la révocation du syndic au motif qu'il s'est "détourné de sa mission publique pour défendre ses intérêts privés, ce dont ont été témoins ses collègues", écrivent les autorités perrolanes dans la brochure explicative au vote.
Son absence "sans justification" de la Municipalité depuis presque trois ans est aussi avancée. L'exécutif évoque encore une confiance "rompue de façon irrémédiable".
De son côté, Didier Haldimann a toujours contesté les accusations et dénoncé une enquête administrative "à charge". S'exprimant lui aussi aux électeurs dans la brochure du vote, il regrette ne pas pouvoir "se défendre concrètement", étant toujours soumis au secret de fonction. Il explique aussi son absence de longue durée pour des raisons de santé.
Jamais encore une commune vaudoise n'avait dû voter pour révoquer son syndic. Théâtre de cette première historique, Perroy souhaite désormais "retrouver la sérénité" et "ouvrir un nouveau chapitre de stabilité politique", espère la Municipalité. Une élection complémentaire est programmée le 29 juin pour repourvoir l'exécutif.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
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