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Suisse

Vingt morts dans le crash de « Tante Ju »

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Le crash d'un avion de collection samedi au Piz Segnas, dans les Grisons, a fait 20 victimes. Il s'agit du plus grave accident aérien survenu en Suisse ces dernières années.

"Il n'y a plus aucun espoir de retrouver des survivants", a déclaré Andreas Tobler, chef de la police cantonale des Grisons, dimanche devant les médias à Flims (GR).

Parmi les victimes, on dénombre 8 couples et quatre personnes seules. Il s'agit de 9 hommes et 8 femmes des cantons de Zurich, Thurgovie, Lucerne, Schwyz, Zoug et Vaud ainsi que d'un couple autrichien et de leur fils.

Quant aux trois membres d'équipage, ils venaient des cantons de Thurgovie et de Zurich. L'avion revenait d'un voyage à Locarno (TI) et devait atterrir à Dübendorf (ZH).

L'accident s'est produit samedi peu avant 17h00, à 2540 mètres d'altitude. L'appareil, un Junkers Ju-52 construit en 1939, plus connu sous le nom de "Tante Ju", était à sa capacité maximum au moment du drame.

Chute à pic

Cinq hélicoptères participent aux secours depuis samedi. Les causes du drame ne sont pas encore connues. "L'appareil a chuté à pic et à une vitesse relativement élevée", a déclaré Daniel Knecht, du Service suisse d'enquête de sécurité (SESE).

Une enquête a été ouverte par le Ministère public de la Confédération, en collaboration avec le SESE, le Ministère public des Grisons et la police cantonale, pour établir les causes de l'accident.

A l'heure actuelle, une collision avec un obstacle, un câble ou un autre aéronef peut être exclue, tout comme la thèse d'une explosion en vol. "Il n'y a eu aucune influence extérieure", a précisé l'expert. L'appareil ne contenait pas de boîte noire. L'enquête sera donc "complexe" et prendra du temps.

La canicule qui sévit actuellement en Suisse peut compromettre la performance des moteurs, mais elle ne suffit pas pour causer à elle seule un accident.

Appareil mythique

L'appareil accidenté dans les Grisons est un des quatre "Tantes Ju" de l'association Ju-Air des amis de l'armée de l'air suisse. Créée il y a près de 50 ans, elle propose avant tout des vols à bord de leurs mythiques avions de collection.

Le Junkers JU-52 est un avion de transport en tôle ondulée fabriqué par la firme allemande Junkers à partir des années 1930 et jusque dans les années 50. Il a été utilisé par de nombreuses compagnies aériennes, mais aussi comme avion de transport militaire et comme bombardier pendant la Seconde Guerre mondiale.

Vieux avions

L'association n'avait connu jusqu'à samedi que deux accidents avec ses avions. Sur l'aéroport de Coblence en 1987, avec uniquement des dégâts matériels. Et en 1998 sur l'aéroport de Samedan (GR).

Il n'y a fondamentalement pas de rapport entre l'âge d'un avion et sa sécurité, a expliqué Daniel Knecht. "Les appareils les plus anciens peuvent, s'ils sont bien entretenus, opérer en toute sécurité", a-t-il affirmé.

Pilotes expérimentés

L'avion faisait l'objet de services d'entretien toutes les 35 heures de vol, pour la dernière fois en juillet, a annoncé Ju-Air. Selon Kurt Waldmeier, directeur de la compagnie, les deux pilotes à bord de l'appareil étaient très expérimentés. "Il s'agit de l'épisode le plus sombre de l'histoire de la compagnie", a-t-il souligné.

Le président de la Confédération Alain Berset a adressé un message de condoléances aux familles des victimes sur Twitter. "Mes pensées vont aux familles et proches des victimes, auxquelles j'adresse - au nom du Conseil fédéral toute ma sympathie", peut-on lire dans un message relayé par le vice-chancelier de la Confédération André Simonazzi.

Autre accident à Hergiswil

Samedi dans la matinée, un autre accident d'avion avait eu lieu dans une forêt d'Hergiswil (NW). Quatre membres d'une même famille, dont deux enfants en bas âge, y ont perdu la vie, a rapporté la police cantonale nidwaldienne.

La dernière catastrophe aérienne d'ampleur sur sol helvétique remontait au 24 novembre 2001. Un appareil Jumbolino de la compagnie Crossair en phase d'atterrissage à l'aéroport de Kloten s'était écrasé dans une forêt près de Bassersdorf (ZH). L'accident avait fait 24 morts.

(ATS / KEYSTONE - POLICE CANTONALE DES GRISONS)

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Suisse

Les opposants à la vaccination lancent leur campagne sur TikTok

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L'initiative a été lancée durant la pandémie de coronavirus. Elle ne touche pas que la vaccination contre le Covid-19, mais tous les vaccins ou les puces qui seraient implantées dans le corps (archives). (© KEYSTONE/DPA/SVEN HOPPE)

"Mon corps, mon choix!": c'est avec ce slogan que les partisans de l'initiative "Pour la liberté et l'intégrité physique" lancent leur campagne en vue de la votation du 9 juin. Le mouvement Mass-Voll a choisi la plateforme TikTok pour se démarquer.

Au lieu d'une conférence de presse "démodée", Mass-Voll a diffusé une vidéo d'une minute via ce média social. De nombreuses actions, vidéos, flyers et affiches sont prévus, précise jeudi le mouvement dans un communiqué.

"Ton corps n'appartient qu'à toi. L'intégrité physique est un droit humain. Une évidence qui n'est pas encore réalité en Suisse", avancent de jeunes femmes du mouvement dans la vidéo. "En 2024, le droit fondamental à l'autodétermination ne peut plus être remis en discussion."

L'initiative revendique le droit fondamental de pouvoir disposer de soi-même sans qu'il n'en résulte des désavantages professionnels ou sociaux ou qu'une amende ne soit infligée. L'initiative demande que chacun ait la liberté de déterminer lui-même ce qui doit être injecté ou implanté dans son corps.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Économie

Le patron de Swiss Life gagne un peu moins que l'année dernière

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Démissionnaire, Patrick Frost va céder sa place à l'actuel directeur financier Matthias Aellig lors de l'assemblée générale du 15 mai (archives). (© KEYSTONE/WALTER BIERI)

Le patron sortant de Swiss Life, Patrick Frost, a gagné un peu moins en 2023 que l'année précédente. Au total, il a perçu une rémunération de 4,04 millions de francs, selon le rapport annuel publié vendredi.

En 2022, Patrick Frost avait gagné 4,28 millions. Malgré cette légère baisse, sa rémunération reste la plus élevée des membres de la direction de l'assureur-vie zurichois, qui a reçu une enveloppe totale de 16,72 millions de francs l'année, dernière contre 17,15 millions en 2022.

En outre, le président du conseil d'administration Rolf Dörig a perçu l'année dernière 1,20 million de francs pour ses services, un montant identique à celui de l'année précédente. L'ensemble du conseil d'administration, composé de douze membres, a reçu 3,52 millions de francs, contre 3,16 millions l'année précédente.

Démissionnaire, Patrick Frost va céder sa place à l'actuel directeur financier Matthias Aellig lors de l'assemblée générale du 15 mai. Le sortant devrait quant à lui intégrer le conseil d'administration en 2026.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Hockey

Lausanne sort les crocs et relance la série

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Après avoir marqué l'unique but lausannois lors de l'Acte I, Damien Riat a marqué le but décisif dans l' Acte II. ©KEYSTONE/Salvatore Di Nolfi

Lausanne a mis fin à l’invincibilité de Zurich. Devant son public, le LHC s’est imposé 4-2 et revient à 1-1 dans la série.

Après une minute, des tentatives de shoots s’étaient fait voir d’un côté comme de l’autre. Mais c’est Zurich qui a inscrit le premier but. Après un tir dangereux de Denis Malgin, c’est Sven Andrighetto qui a trompé Connor Hughes (4e, assist: Denis Malgin). Le portier lausannois a mis la mitaine vers le bas, mais le puck est parti en pleine lucarne.

"Ce soir on a joué 55 minutes je dirais, explique Damien Riat, attaquant du LHC. Les premières 5 minutes, ils sont venus un peu plus forts que nous et ils ont marqué ce but. Mais on n’a rien lâché, on n’a jamais paniqué. Et on est revenu dans ce match après 5 minutes."

Le LHC a d’ailleurs eu une chance de revenir au score dans la foulée grâce à un powerplay. Mais leurs adversaires ont su suivre rapidement la rondelle pour empêcher Lausanne de poser son jeu, malgré quelques bons shoots.

Avant la série, Jason Fuchs nous l’avait dit: avec Zurich, il faut savoir être patient. Savoir attendre 5 minutes et 34 secondes exactement. C’est le temps qu’il a fallu à la 3e ligne lausannoise pour égaliser. Et quelle action! Michael Raffl a mis en échec Mikko Lethonen contre la bande. De quoi dégager le puck. Christian Djoos a récupéré a la ligne bleue et a remis en direction du centre. Les trois attaquants ont ensuite offert une très belle séquence. Tim Bozon qui passe à  droite, Ken Jäger qui repasse à gauche et Michael Raffl à la finition (10e, assists: Ken Jäger et Tim Bozon).

La suite de la période a vu le LHC évoluer en boxplay à deux reprises. Zurich, en supériorité numérique, a pris son temps pour faire circuler le puck. Conséquence: peu de tentatives et les quelques tirs ont été déviés.

Les Lions lausannois marquent leur territoire

Les hommes de Geoff Ward sont revenus du vestiaire remontés à bloc. À la 22e, ils se sont montrés dangereux avec Jiri Sekac qui est entré dans la zone offensive pour servir ensuite Théo Rochette sur sa droite. Celui-ci a pu centrer, mais le tir d’Antti Suomela a ensuite fini sa course sur Simon Hrubec.

Sueurs froides quelques instant plus tard avec un tir zurichois qui a touché le poteau. Avec l’effet d’optique, on aurait pu croire qu’il avait franchi la ligne, mais non. Lausanne a néanmoins dominé ce tiers, passant de nombreuses minutes dans sa zone offensive. Chose qui a été plus difficile en powerpay cependant.

La Vaudoise Aréna s'est embrasée ce jeudi. Au moment des interviews, plusieurs minutes après la sirène finale, le kop chantait encore. "C'est irréel, j'en ai la chair de poule, a confié Robin Kovacs. C'est incroyable ce qu'ils nous donnent." KEYSTONE/Salvatore Di Nolfi)

C’est donc logiquement que les Lions ont repris l’avantage. Cody Almond est allé embêter les Zurichois qui avaient le puck pour les en déposséder et pousser la rondelle vers Ronalds Kennins. Là, c’était une question de vitesse. Le Letton a directement servi Tim Bozon qui après un impressionnant sprint a pris le temps pour armer, tirer et marquer (38e, assists: Ronalds Kennins et Cody Almond).

Des petites erreurs zurichoises

En début de troisième tiers, les Lausannois effectuaient un excellent travail défensif devant la cage de leur gardien, empêchant notamment Derek Grant d’égaliser. Mais une faute de Fabian Heldner les a mis dans une situation délicate. À 5 contre 4, les ZSC Lions ne se sont pas fait prier. Sur une passe de Denis Malgin qui a traversé toute la largeur de la glace (et donc du jeu), Sven Andrighetto a envoyé un shoot qu’on a eu de la peine à voir passer. Le puck s’est faufilé sous le bras de Connor Hughes. C’est l’égalisation (43e, assists: Denis Malgin et Dean Kukan).

Être patient et ne pas paniquer. On commence à connaître la chanson, mais Lausanne la maîtrise à la perfection. Peu à peu, les Lions Vaudois ont continuer à prendre l’ascendant sur leurs opposants. Et c’est ainsi Damien Riat, en association avec Robin Kovacs, a pu aller prendre l’avantage (51e, assist: Robin Kovac). Il nous explique cette action.

Damien RiatAttaquant du LHC

L’attaquant suédois a-t-il vu son coéquipier, ou a-t-il senti qu’il était là pour réceptionner la passe? "Non, je l’ai vu arriver, rigole-t-il. Je n’arrive pas à marquer en ce moment, mais je peux passer. C’est fantastique." Une belle récompense pour lui qui apparaît, puis disparaît de l’alignement depuis plusieurs mois. "J’essaie de travailler le plus possible et quand je suis sur la glace, j’essaie juste d’aider l’équipe, explique Robin Kovacs. Aujourd’hui je me sentais bien, j’étais frais et c’était fantastique de faire cette passe et de permettre à Damien de marquer."

Deux jours auparavant, quelques erreurs avaient coûté deux buts à Lausanne. Jeudi à la Vaudoise Aréna, la tendance s’est inversée.

Damien RiatAttaquant du LHC

 

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Un effort d'équipe

Robin Kovacs a eu une chance de marquer quelques minutes après le 3e but. Seul face à Hrubec, le puck, à ras de la glace, a heurté le poteau. Il ne manquait rien pour qu’il passe du côté du filet. Sur cette même action, Rudolfs Balcers a été pénalisé pour un coup de crosse. À deux minutes et 3 secondes de la fin du match, Lausanne s’est ainsi vu offrir une belle chance de tuer le match.

Donner à manger aux Lions, ils se montreront indomptables. Les Vaudois n’auront eu besoin que de 11 secondes pour inscrire le 4-2. Un échange entre Lawrence Pilut et Jason Fuchs a laissé le temps au défenseur suédois de bien se positionner. Pratiquement de la ligne bleue, il a tiré. Devant la cage, Michael Raffl a dévié. Et Lausanne s’est imposé, brisant la série parfaite que Zurich était en train de réaliser dans ces playoffs.

Avec un match tous les deux jours, cette phase finale du championnat, c’est une question d’ajustements. La rencontre de ce soir a prouvé que le travail effectué entre les deux actes a payé.

Damien RiatAttaquant du LHC

Mais alors, qu’est-ce qui a fait la différence ce jeudi?

Damien RiatAttaquant du LHC

En amont de la série, on pouvait se demander s’il allait s’agir d’un duel entre un groupe soudé et des individualités. Lausanne a maintenant construit un bon noyau, avec cette belle ambiance que l’on connaît depuis le début de la saison. Et Damien Riat confirme, cette victoire, elle est due à toute l’équipe.

Damien RiatAttaquant du LHC

Le LHC revient à 1-1 dans la série. Le prochain match, ce sera samedi à Zurich où les hommes de Geoff Ward tenteront de faire le break.

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Hockey

Damien Riat: "Un incroyable travail d'équipe"

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Damien Riat a inscrit le 3-2 décisif pour Lausanne (© KEYSTONE/LAURENT GILLIERON)

Buteur pour son troisième match d'affilée, Damien Riat retrouve son flair au meilleur des moments. Mais le numéro 9 du LHC refuse les louanges.

"C'est vraiment l'équipe qui a fait la différence ce soir." Auteur du 3-2 décisif, Damien Riat ne tire pas la couverture à lui. Mais il accepte de raconter son but: "On est calme, on reste dans le milieu. On récupère le puck et je vois les Zurichois à la traîne. Robin (réd: Kovacs) fait un travail magnifique et me met un puck parfait sur la palette."

Le LHC s'est finalement imposé 4-2 et a infligé à Zurich sa première défaite des play-off. Les Vaudois ont aussi su battre Simon Hrubec à quatre reprises, un bel exploit au vu des séries réalisées par le gardien tchèque. "Il est gros dans le but, il prend beaucoup de place, analyse Damien Riat. Le truc c'est d'essayer de le faire bouger de gauche à droite, on l'a vu à la vidéo."

Au-delà de l'observation du gardien adverse, on a le sentiment que les Vaudois ont bien appris de leur défaite mardi. "Le premier match, on se regardait beaucoup entre les deux équipes, raconte le Genevois. Mais on a beaucoup analysé pour gommer nos erreurs. On sait qu'ils ont des joueurs techniques. Mais si on les contient, ils peuvent perdre des pucks et on ne leur a pas laissé grand-chose à l'intérieur."

Profiter des moments forts

Et les joueurs de Geoff Ward ont presque joué 60 minutes. "On en a joué 55, précise Riat. Parce que lors des cinq premières, ils sont venus forts."

Mais les Lions lausannois ont su marquer sur des moments forts et profiter du momentum en laissant peu de place à leurs adversaires en zone défensive. "On reste calme, on joue notre jeu et on saisit les opportunités quand elles se présentent", note encore l'ailier du LHC.

Le but va être maintenant de répéter l'opération samedi pour l'acte III après deux matches de très bonne facture. "Il n'y a pas de secret, on doit récupérer des pucks, bloquer des tirs et faire payer les petites erreurs", conclut-il.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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