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Suisse

Climat: l'administration veut montrer l'exemple

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Le Conseil fédéral répond à l'urgence climatique en renforçant les mesures de lutte dans l'administration fédérale (photo symbolique). (©KEYSTONE/ANTHONY ANEX)

La Confédération montre le bon exemple dans la lutte contre le réchauffement climatique. D'ici 2030, l'administration devrait réduire ses émissions de gaz à effet de serre de 50%. Le Conseil fédéral a adopté mercredi une série de mesures visant cet objectif.

Le projet définit les grandes lignes à suivre dans les domaines des déplacements en avion, de la flotte de véhicules et des bâtiments. La neutralité climatique complète devra être atteinte d'ici 2030.

L'administration fédérale, y compris ses unités décentralisées comme les Ecoles polytechniques, doit diminuer ses émissions de gaz à effet de serre en Suisse de 50% par rapport à 2006. L'objectif est moins ambitieux pour l'armée qui devra les réduire d’au moins 35% par rapport à 2001.

Les émissions restantes de l'administration civile et décentralisée sont intégralement compensées par des certificats de réduction des émissions à l'étranger. La Confédération estime assumer ainsi rôle d’exemple, inscrit dans la Stratégie énergétique 2050.

Moins de vols en avion

Des efforts seront notamment déployés dans les déplacements en avion. Sur les courtes et moyennes distances en Europe, le nombre de kilomètres parcourus diminuera. Sur les vols européens et intercontinentaux, la classe économique doit être privilégiée à la classe affaires et la taille des délégations réduite encore plus.

Le Conseil fédéral attend d'ici la fin de l'année des propositions en ce sens de la part du Département fédéral de l’environnement, du Département fédéral des finances et du Département fédéral des affaires étrangères.

Les directives concernant l'achat et l'utilisation de véhicules seront revues d'ici la fin 2020. Le renouvellement de la flotte passera par l'achat de voitures présentant une bonne efficacité énergétique.

Pour ce qui est des nouvelles immatriculations, l’objectif visé d’ici à 2022 est une part de véhicules à propulsion électrique d’au moins 20%. Lors de l’achat d’une voiture de tourisme, les émissions de CO2 ne doivent en principe pas dépasser 95 g/km et le véhicule doit appartenir à la classe d’efficacité énergétique A ou B.

Installations solaires

Les bâtiments administratifs de la Confédération doivent être équipés de stations de recharge pour véhicules électriques. Un concept sera élaboré à cet effet d'ici un an avec une classification des sites par ordre de priorité et des indications sur les coûts et les économies de CO2 escomptées.

Le Conseil fédéral veut aussi procéder à un assainissement énergétique des bâtiments. Les valeurs limites en matière de CO2 au mètre carré de surface de référence pour la consommation d’énergie prévues dans la loi sur le CO2 révisée doivent être respectées. La Confédération devra renoncer aux chauffages à mazout et électriques.

Si l'électricité consommée dans l’administration fédérale provient à 100% de sources d’énergie renouvelables, elle n'en produit que très peu. A l'avenir, les toits et façades doivent être exploités pour la production d’électricité et de chaleur. Enfin, le Conseil fédéral attend de la caisse de pensions de la Confédération PUBLICA qu'elle investisse dans des placements respectueux du climat.

Réduction de 25% depuis 2006

L’administration fédérale émet environ 40'000 tonnes d’équivalents CO2. Les déplacements en avion comptent pour 53%, la consommation de chaleur pour 21% et la consommation d’électricité pour 15%. En 2018, les émissions de gaz à effet de serre ont été réduites d’environ 25% en chiffres absolus par rapport à 2006.

Le DDPS émet 205'000 tonnes d’équivalents CO2 par an. Environ la moitié est générée par le trafic aérien (Forces aériennes et Service de transport aérien de la Confédération), 24% par le transport routier, 19% par le secteur immobilier et 7% par les déplacements des militaires. Les émissions de gaz à effet de serre ont reculé de 28% entre 2001 et 2018 dans ce département.

(KEYSTONE-ATS)

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Culture

Heldin de Petra Volpe sélectionné pour les Oscars

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Le film suisse Heldin (En première ligne) de Petra Volpe a été sélectionné pour les Oscars (archives). (© KEYSTONE/DPA/SOEREN STACHE)

Heldin (En première ligne) de Petra Volpe fait partie de la "short list" pour le prix du meilleur film international lors de la 98e cérémonie des Oscars à Los Angeles. Quatorze autres films ont été retenus dans cette première sélection.

86 pays avaient posé leur candidature pour la compétition 2026 dans la catégorie International Feature Film, a annoncé mardi l'Académie du cinéma à Los Angeles.

Sélectionné dans une douzaine de festivals, et déjà primé au moins six fois, Heldin (En première ligne) de Petra Volpe est le film suisse, qui a attiré le plus de monde dans les salles cette année, avec environ 200'900 entrées. Présenté en première mondiale à la Berlinale, le film rend hommage au personnel soignant dans un hôpital suisse.

La sélection comprend quinze longs métrages dans cette catégorie. Les films No Other Choice (Corée du Sud), The Voice of Hind Rajab (Tunisie) ou Belén (Argentine) sont également en lice. La France a été retenue avec Un simple accident, du réalisateur iranien Jafar Panahi.

Le drame familial Sentimental Value (Norvège), le road movie Sirât (Espagne), The Secret Agent (Brésil), Sound of Falling (Allemagne), Homebound (Inde), The President’s Cake (Irak), Kokuho (Japon), All That’s Left of You (Jordanie), Palestine 36 (Palestine), Left-Handed Girl (Taiwan) complètent la liste.

Parmi les 15 candidats, cinq films seront nominés pour la finale le 22 janvier. La 98e cérémonie des Oscars aura lieu le dimanche 15 mars 2026.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Lausanne

Budget vaudois: le Grand Conseil touche au but

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Le Grand Conseil vaudois a bouclé mardi le deuxième débat sur le budget 2026. (© KEYSTONE/CYRIL ZINGARO)

Les contours du budget 2026 de l'Etat de Vaud se précisent. A l'issue d'une quatrième journée de discussions, le Grand Conseil est parvenu à boucler le deuxième débat.

Quelques points encore en suspens seront tranchés mercredi lors du troisième et ultime débat. Toute la question sera ensuite de savoir si, en vote final, le Grand Conseil adoptera ce projet de budget. Une majorité qualifiée, soit 76 voix sur 150, sera nécessaire.

Parmi les points qui nécessiteront encore un troisième débat, le Parlement devra valider son choix d'intégrer au budget une tranche de 62,5 millions de la BNS. Au vu des résultats récents de la banque nationale, cette part sera vraisemblablement versée, ont répété plusieurs députés.

Un troisième débat sera aussi nécessaire sur un amendement du Vert David Raedler. Sa proposition de taxer les véhicules les plus polluants (+10 mio de revenus supplémentaires) est passée sur le fil mardi, après avoir échoué la semaine dernière.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Lausanne

Quelque 350 manifestants à nouveau devant le Grand Conseil

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Des membres de la fonction publique vaudoise portent un faux cercueil pour le déposer devant le Grand Conseil vaudois lors d'une nouvelle journée d'action contre les coupes budgétaires, débattues au Parlement. (© Keystone/CYRIL ZINGARO)

Une nouvelle manifestation a eu lieu mardi en fin d'après-midi devant le Grand Conseil vaudois, en plein débat sur le budget 2026 de l'Etat. Quelque 350 personnes étaient rassemblées devant l'entrée du Parlement, rue Cité-Devant à Lausanne, selon Keystone-ATS.

Il s'agissait de la huitième manifestation de la fonction publique depuis le début de la mobilisation en octobre, dans les rues de la capitale vaudoise (cinq) et devant le Parlement (trois) additionné. Comme les autres fois, le rassemblement de mardi visait symboliquement à "encercler" le Grand Conseil.

L'ambiance était plutôt bon enfant, entre chants, slogans et quelques huées et sifflements. En cours de journée, des représentants des syndicats et des membres du personnel des services publics et parapublics avaient déposé un cercueil noir devant le bâtiment.

Les deux premières avaient réuni respectivement plus de 1500 personnes le 2 décembre et près de 1000 le 3 décembre.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Suisse

Amendes et confiscations requises contre Lafarge à Paris

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Bruno Pescheux, ancien directeur de la région Moyen-Orient du groupe Lafarge, arrive au tribunal de Paris au jour de l'ouverture du procès. (© KEYSTONE/EPA/CHRISTOPHE PETIT TESSON)

Le Parquet national antiterroriste (PNAT) français a notamment requis mardi une amende de 1,125 million d'euros contre Lafarge, filiale d'Holcim depuis 2015, en tant que personne morale poursuivie pour financement du terrorisme et violation d'embargo.

Le PNAT demande aussi la confiscation partielle de 30 millions d'euros, déjà provisionnés. Il requiert également une amende solidaire de 4,6 millions au titre de l'infraction douanière de violation de sanctions financières internationales, à régler avec les prévenus poursuivis aussi sur ce volet, a constaté mardi l'agence AWP.

Des sommes à mettre en regard avec les fonds de 4,69 millions d'euros transmis aux factions djihadistes, dont l'Etat islamique, afin de maintenir l'activité de la filiale syrienne de Lafarge, entre 2012 et 2013.

La personne morale "n'est pas un écran, elle oblige", a asséné la représentante du parquet, ajoutant que l'entreprise hexagonale devra se charger du paiement intégral des frais de justice.

La représentante du PNAT a déclaré mardi après-midi être restée sur sa faim lors des débats concernant la personne morale Lafarge, "sans doute des enjeux parallèles extérieurs à cette enceinte, qui n'ont pas tous à voir avec le plaider-coupable américain (en 2021, ndlr)", a-t-elle dit. "On attendait davantage de cette entreprise française, qui assure sur son site avoir le courage de prendre les bonnes décisions".

Les fonds versés aux organisations djihadistes en Syrie ont permis "de ne pas arrêter les emprunts qui étaient redevables immédiatement en cas d'arrêt d'activité" de l'unité syrienne, cette "crainte de devoir déprécier des actifs dans le contexte de la fusion avec Holcim", actée en 2015.

"Ces fonds" transmis à des factions "ont permis de préserver cet actif", soit l'usine de Jalabiya. "Faute de trésorerie suffisante, Lafarge Cement Syria (LCS) faisait appel à Lafarge", a-t-elle déclaré, reprenant les termes du directeur financier du site, pour appuyer les liens entre le site syrien et le siège parisien.

Décision américaine ___

Il y a trois ans, Lafarge a plaidé coupable aux Etats-Unis pour avoir aidé des organisations terroristes entre 2013 et 2014 et été sanctionné à hauteur de 778 millions de dollars. A l'époque, Holcim, qui avait abandonné sa raison sociale Lafargeholcim au printemps 2021, soulignait que le Département américain de la Justice (DOJ) reconnaissait "que les faits n'impliquaient en aucune façon Holcim".

"Cet accord US n'était pas un élément à charge lors de l'instruction française, qui relève assez d'éléments probatoires pour sa culpabilité", a soutenu l'accusation. "Les paiements ont été objectivés".

Mais "selon la défense, l'accord de plaider coupable empêcherait Lafarge d'être à nouveau condamné", quand le PNAT vise une période plus large mais aussi des faits commis en France depuis le siège de la multinationale. De plus, la décision américaine n'arrête pas une procédure en France, a-t-elle ajouté, alors même que la défense compte plaider la relaxe.

Dès mercredi débuteront les plaidoiries des avocats des prévenus. Le procès doit s'achever vendredi.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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