Suisse
Climat: l'administration veut montrer l'exemple
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La Confédération montre le bon exemple dans la lutte contre le réchauffement climatique. D'ici 2030, l'administration devrait réduire ses émissions de gaz à effet de serre de 50%. Le Conseil fédéral a adopté mercredi une série de mesures visant cet objectif.
Le projet définit les grandes lignes à suivre dans les domaines des déplacements en avion, de la flotte de véhicules et des bâtiments. La neutralité climatique complète devra être atteinte d'ici 2030.
L'administration fédérale, y compris ses unités décentralisées comme les Ecoles polytechniques, doit diminuer ses émissions de gaz à effet de serre en Suisse de 50% par rapport à 2006. L'objectif est moins ambitieux pour l'armée qui devra les réduire d’au moins 35% par rapport à 2001.
Les émissions restantes de l'administration civile et décentralisée sont intégralement compensées par des certificats de réduction des émissions à l'étranger. La Confédération estime assumer ainsi rôle d’exemple, inscrit dans la Stratégie énergétique 2050.
Moins de vols en avion
Des efforts seront notamment déployés dans les déplacements en avion. Sur les courtes et moyennes distances en Europe, le nombre de kilomètres parcourus diminuera. Sur les vols européens et intercontinentaux, la classe économique doit être privilégiée à la classe affaires et la taille des délégations réduite encore plus.
Le Conseil fédéral attend d'ici la fin de l'année des propositions en ce sens de la part du Département fédéral de l’environnement, du Département fédéral des finances et du Département fédéral des affaires étrangères.
Les directives concernant l'achat et l'utilisation de véhicules seront revues d'ici la fin 2020. Le renouvellement de la flotte passera par l'achat de voitures présentant une bonne efficacité énergétique.
Pour ce qui est des nouvelles immatriculations, l’objectif visé d’ici à 2022 est une part de véhicules à propulsion électrique d’au moins 20%. Lors de l’achat d’une voiture de tourisme, les émissions de CO2 ne doivent en principe pas dépasser 95 g/km et le véhicule doit appartenir à la classe d’efficacité énergétique A ou B.
Installations solaires
Les bâtiments administratifs de la Confédération doivent être équipés de stations de recharge pour véhicules électriques. Un concept sera élaboré à cet effet d'ici un an avec une classification des sites par ordre de priorité et des indications sur les coûts et les économies de CO2 escomptées.
Le Conseil fédéral veut aussi procéder à un assainissement énergétique des bâtiments. Les valeurs limites en matière de CO2 au mètre carré de surface de référence pour la consommation d’énergie prévues dans la loi sur le CO2 révisée doivent être respectées. La Confédération devra renoncer aux chauffages à mazout et électriques.
Si l'électricité consommée dans l’administration fédérale provient à 100% de sources d’énergie renouvelables, elle n'en produit que très peu. A l'avenir, les toits et façades doivent être exploités pour la production d’électricité et de chaleur. Enfin, le Conseil fédéral attend de la caisse de pensions de la Confédération PUBLICA qu'elle investisse dans des placements respectueux du climat.
Réduction de 25% depuis 2006
L’administration fédérale émet environ 40'000 tonnes d’équivalents CO2. Les déplacements en avion comptent pour 53%, la consommation de chaleur pour 21% et la consommation d’électricité pour 15%. En 2018, les émissions de gaz à effet de serre ont été réduites d’environ 25% en chiffres absolus par rapport à 2006.
Le DDPS émet 205'000 tonnes d’équivalents CO2 par an. Environ la moitié est générée par le trafic aérien (Forces aériennes et Service de transport aérien de la Confédération), 24% par le transport routier, 19% par le secteur immobilier et 7% par les déplacements des militaires. Les émissions de gaz à effet de serre ont reculé de 28% entre 2001 et 2018 dans ce département.
(KEYSTONE-ATS)
Économie
Hausse des frais et disponibilité en baisse après la fusion CS-UBS
La fusion entre les deux plus grandes banques du pays Credit Suisse et UBS a érodé la compétitivité dans certains segments de marché. Le Conseil fédéral ne constate pourtant "aucun effet négatif généralisé sur la concurrence", selon un rapport publié vendredi.
Une étude de BAK Economics réalisée sur mandat du Secrétariat à l'économie (Seco) montre que la fusion UBS-CS a érodé la compétitivité dans certains domaines, précise le document. La fusion s'est en effet traduite par une diminution de la concurrence dans les crédits aux entreprises d'un montant important, les financements syndiqués structurés, les émissions d'emprunts en francs suisses et la conservation globale de titres.
"Aucun effet négatif généralisé n'a pu cependant être constaté sur les prix, les marges ou les positions de négociation; plus précisément, les effets observés ne peuvent être mis sur le compte de la fusion de manière univoque", écrit le Conseil fédéral.
Le gouvernement estime toutefois nécessaire d'adapter les procédures de contrôle des concentrations. Cela vaut en premier lieu pour la procédure applicable lorsque l'Autorité fédérale de surveillance des marchés financiers (Finma) se substitue à la Commission de la concurrence (Comco) dans le cadre de fusions bancaires. Le Conseil fédéral examinera dans quelle mesure la coopération entre les deux organes de surveillance peut être améliorée dans le cadre de l'entraide administrative.
Le Conseil fédéral juge inopportune l'introduction de l'instrument de l'enquête sectorielle dans le droit suisse de la concurrence, dont l'examen a été expressément souhaité par le Conseil national. Cela augmenterait la charge administrative et l'insécurité juridique pour les entreprises.
Le rapport publié vendredi fait suite au postulat 23.3444 "Fusion UBS-CS. Évaluation de l'importance du point de vue du droit de la concurrence et de l'économie nationale" déposé le 4 avril 2023.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp
Suisse
Les sapins de Noël coûteront un peu plus cher cette année
Les consommateurs suisses devront débourser davantage pour acheter un sapin de Noël cultivé en territoire helvétique. Le salut ne viendra pas des sapins étrangers, dont la hausse des prix devrait être plus soutenue encore.
Pour la première fois depuis plus de dix ans, le prix des sapins de Noël suisses augmente légèrement. La hausse devrait toutefois être "modérée", a assuré Philipp Gut, directeur de l'association IG Suisse Christbaum, auprès de l'agence AWP. Cette hausse doit être contenue entre 1 et 2% et au pire ne pas dépasser 5%.
Une augmentation plus vive est attendue pour les conifères produits à l'étranger, par exemple au Danemark qui a connu des gelées et où la surproduction s'est normalisée. L'offre sera donc limitée et les prix devraient grimper en conséquence. L'inflation plus importante dans l'Union européenne qu'en Suisse devrait aussi peser.
Du côté de la grande distribution, Coop s'attend à des prix stables pour les petits spécimens mais à un renchérissement des grands modèles, en raison des coûts de transport et de logistique plus élevés. Chez Migros, les prix varient selon les régions.
Sur internet pas plus de 150 cm
Le géant orange assure s'approvisionner à 90% en Suisse, quand son concurrent bâlois indique ne proposer que des résineux estampillés à la croix blanche. Sa filiale Jumbo se fournit à 85% dans le pays. Aldi propose des sapins Nordmann cultivés dans l'Union européenne.
Commerçants et faîtière évoquent une demande stable pour les arbres de Noël. L'attrait pour des résineux d'origine suisse devrait donc se poursuivre.
Le commerce en ligne des sapins de Noël joue quant à lui encore un rôle mineur dans les ventes de fin d'année. Les producteurs traditionnels sont encore peu présents sur ce segment, a constaté Philipp Gut. Les clients sont en effet attachés à pouvoir voir et toucher le produit avant de l'acquérir. Et l'achat fait encore partie des réjouissances de l'Avent.
Aldi, Migros et Coop ne proposent que des conifères en magasin. Seule Jumbo, filiale de Coop, permet de commander des arbres de 150 centimètres de haut. Landi, aux mains de Fenaco, propose des événements festifs autour de la vente de sapins.
cg/ls/sc/ck/rr
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp
Suisse Romande
Le village d'Evolène (VS) scintille à la tombée de la nuit
C'est une première dans le Val d'Hérens (VS): du 6 décembre au 6 janvier, le village d'Evolène se transforme en scène à ciel ouvert. Un spectacle de sons et de lumières habille les bâtiments de la rue Centrale de 17h00 à 22h00 chaque soir.
Même l'Eglise d'Evolène s'illumine pour l'occasion. Le spectacle de huit minutes projeté sur les différentes façades en continu raconte la légende de la fée d'Evolène.
Il est dit qu'autrefois, une fée solitaire et mélancolique vivait dans une grotte située au-dessus du village. Un jour commence son histoire d'amour avec un jeune berger.
Le film projeté lors de cette première édition d'Evolène en lumière conte les dessous de ce récit romantique légendaire. En plus de l'expérience immersive, le public pourra profiter du traditionnel village hivernal d'Evolène qui prendra place du 26 au 30 décembre.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Économie
Le groupe NZZ veut monter au capital d'APG-SGA
L'actionnariat du spécialiste de la publicité en extérieur APG-SGA s'apprête à changer fortement. Le groupe de médias NZZ a l'intention de renforcer sa participation à 45%, contre 25% actuellement.
Le groupe NZZ a l'intention de racheter des titres aux investisseurs historiques du groupe genevois, le français JCDecaux et la société de participation Pargesa, précisent vendredi les deux entreprises en voie de rapprochement.
La transaction n'est pas encore réalisée puisque NZZ demande préalablement l'introduction d'une clause d'"opting up" sélective dans les statuts de l'entreprise, qui lui épargnerait de lancer une offre de reprise complète sur APG-SGA tant que le seuil des 49% des droits de vote ne serait pas dépassé. Actuellement, la limite est fixée à 33%.
Cette proposition et la montée au capital de NZZ est soutenue par les administrateurs indépendants du géant de l'affichage, qui estiment que le groupe de médias zurichois, bien implanté en Suisse et jouissant d'une bonne réputation ainsi que d'une marque forte, est un "partenaire idéal" pour APG-SGA. Dans un contexte de désengagement des grands actionnaires JCDecaux et Pargesa, la transaction aura un effet stabilisateur, affirment ces administrateurs. NZZ s'est par ailleurs engagé à maintenir une politique de distribution de "dividende favorable".
Feu vert de la Commission des OPA
Au sujet de la clause d'opting up, la solution proposée ne va pas au-delà de ce qui est nécessaire, précise le communiqué. Dans une prise de position distincte, la Commission des OPA estime que le dispositif prévu par APG-SGA est "valable et déploie ses effets au regard du droit".
Les actionnaires du groupe genevois auront cependant le dernier mot. Ils se réuniront en assemblée générale extraordinaire le 23 janvier. L'introduction de la clause d'opting up nécessitera une "majorité de la minorité", excluant donc les votes de la NZZ, de JCDecaux et de Pargesa.
NZZ souhaite racheter les actions à un prix unitaire de 220 francs, bien davantage que les 205 francs du cours de clôture de jeudi. La société zurichoise est engagée dans APG-SGA depuis juin 2024, date à laquelle elle avait déjà racheté un paquet de titres à Pargesa et JCDecaux, à hauteur de 25% du capital-actions.
Le président s'en va
"Les hypothèses qui ont motivé l'acquisition initiale de la participation se sont confirmées. APG-SGA se développe bien et nous voyons un potentiel de croissance supplémentaire sur les marchés de la publicité numérique", indique Isabelle Welton, présidente du groupe NZZ, citée dans un autre communiqué.
Dans le sillage de ses changements, le président de APG-SGA Daniel Hofer annonce son départ, après 15 ans au service de la société dont 11 ans à son poste actuel. Le conseil d'administration proposera en remplacement lors de l'assemblée générale ordinaire du 23 avril la candidature du patron du groupe NZZ Felix Graf. La vice-présidence est promise à l'administratrice Maya Bundt.
Xavier Le Clef, qui représente Pargesa à l'organe de surveillance, ne briguera pas de nouveau mandat. Corine Blesi, directrice générale de NZZ Connect et membre de la direction élargie de la NZZ, sera proposée comme nouvelle administratrice.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp
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