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Suisse

La direction des CFF auditionnée

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Le problème des portes défectueuses des trains CFF a occupé la commission des transports du Conseil national lundi (archives). (©KEYSTONE/ENNIO LEANZA)

La direction des CFF doit enfin s'atteler à sa tâche, estime la commission des transports du Conseil national. Elle a auditionné lundi le directeur général Andreas Meyer après l'accident qui a coûté la vie à un contrôleur début août à Baden (AG).

La direction des CFF devrait mieux faire ses devoirs et pas se contenter de toucher de hauts salaires, a déclaré devant la presse la présidente de la commission Edith Graf-Litscher (PS/TG). Elle doit aussi mieux prendre en considération ses employés. Le personnel des CFF lui fait bien son travail, a-t-elle souligné.

Les critiques envers la direction des CFF font suite à la mort d'un contrôleur, coincé par la porte d'un train au départ du convoi en raison d'un défaut de fonctionnement de la protection anti-pincement. Traîné par le train, il a succombé à ses blessures.

Les moyens financiers, dégagés par les politiques, devraient davantage être investis dans le fonctionnement du réseau actuel. Les moyens financiers sont là. Le fonds de financement ferroviaire FAIF a été accepté par le peuple à cet effet, a rappelé la conseillère nationale.

La direction des CFF doit aussi revoir ses priorités. Avant de développer de nouvelles applications, elle doit se concentrer sur le travail de tous les jours. Elle a aussi négligé certains domaines, comme l'entretien de certains trains.

Rapports attendus

La commission, qui a également entendu le responsable du trafic voyageurs des CFF Toni Häne, ne pointe pas du doigt personnellement les membres de la direction des CFF. Elle attend les conclusions de l'audit externe commandé par l'Office fédéral des transports ainsi que du rapport du service suisse d'enquête de sécurité (SESE) pour savoir quand la direction a été mise au courant des problèmes.

Tant Andreas Meyer que Toni Häne ont affirmé devant la commission regretter l'accident et tout mettre en oeuvre pour résoudre les problèmes. Malgré ses critiques, la commission salue les mesures prises par les CFF immédiatement après l'accident, a ajouté Mme Graf-Litscher.

La présidente a en revanche émis des doutes sur la communication des dirigeants de l'ex-régie. Il semble qu'ils aient privilégié la tactique du salami, a-t-elle regretté.

Problèmes connus

Ce week-end, en réponse à des articles de la presse dominicale, les CFF ont reconnu que le problème de la protection anti-pincement des portes de trains CFF n'est pas nouveau. Durant les cinq dernières années, il a nécessité 328 mesures d'entretien, soit une soixantaine de cas par année.

Quant à savoir si ce nombre élevé de réparations représente une fréquence anormale, l'ex-régie réserve sa réponse. Elle veut attendre les résultats de l'audit externe de l'OFT.

Après l'accident, les contrôles effectués par les CFF ont mis à jour un défaut de fonctionnement du mécanisme anti-pincement sur 69 portes. Ces examens ont aussi révélé 572 défauts, dont la plupart n'ont aucun impact sur le fonctionnement des portes et ne sont pas déterminants pour la sécurité.

Nouveaux contrôles

En tout, 458 voitures, soit 1832 portes, ont fait l'objet d'un contrôle entre le 12 et le 28 août. Les portes défectueuses ont été réparées ou condamnées. Selon les CFF, les voitures VU IV peuvent être mises en service en toute sécurité.

De son côté, le SESE a exigé dans un rapport intermédiaire qu'à moyen terme la commande des portes soit changée, car la protection contre le pincement ne fonctionne pas de manière fiable. Les CFF veulent présenter d'ici fin octobre un plan détaillant comment cela pourrait être mis en oeuvre.

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Suisse Romande

Sécurisation de l'AOMC: premier coup de pioche donné

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Fabrice Thétaz (président de Monthey), Grégoire Praz (directeur TPC), Martin von Kaenel (directeur adjoint de l'OFT), Franz Ruppen (conseiller d'Etat), Olivier Français, (président TPC), Olivier Turin (président Collombey-Muraz) et Edouard Thebault (chef de projet) ont donné le 1er coup de pioche. (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Le premier coup de pioche du chantier de sécurisation de la ligne ferroviaire AOMC entre Monthey et Collombey a été donné jeudi matin. A terme, l’objectif est de créer des cadences à 15 minutes, aux heures de pointe, entre Aigle et Monthey.

Le projet des Transports publics du Chablais (TPC) prévoit la suppression du tronçon de ligne AOMC (Aigle – Ollon – Monthey – Champéry) passant au c½ur du village de Collombey. Un nouveau tracé adjacent à la ligne CFF existante sera créé tout comme un hub ferroviaire souterrain à Collombey.

Enfin, les deux gares de Monthey seront regroupées, dans le bas de la Ville et un pôle multinodal (trains, bus) y sera créé. L’objectif est d’inaugurer l’ensemble du projet en 2030.

Le projet se monte à 210 millions de francs. Quelque 85% du financement est assuré par la Confédération, 10,5% par le canton du Valais, 3% par la Ville de Monthey et 1,5% par la commune de Collombey-Muraz. L'ensemble de ces montants ont d'ores et déjà été acceptés.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Lausanne

Soins à domicile: plus de 40'000 personnes accompagnées en 2024

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En 2024, les centres médicaux-sociaux (CMS) vaudois ont fait face à une demande accrue (archives). (© Keystone/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Les centres médicaux-sociaux (CMS) vaudois ont vu leur activité augmenter de 5,5% en 2024, soit 2,6 millions d'heures de prestations délivrées aux clients. Ils ont accompagné plus de 40'000 personnes l'an dernier. Pour faire face à cette croissance, leur faîtière va renforcer sa démarche de prévention et consolider ses liens de proximité.

"En 2024, les CMS vaudois ont fait face à une demande accrue. Cette adaptation a été possible grâce à l'enracinement local des 50 CMS (51000 collaboratrices et collaborateurs) répartis sur l'ensemble du territoire cantonal et à des collaborations étroites avec les autres acteurs de la santé et du social", a indiqué jeudi l'Association vaudoise d'aide et de soins à domicile (AVASAD) dans un communiqué.

La hausse des clients entre 2024 et 2023 est de 5,2% (40'175 contre 38'204), à mettre en relation avec la prévention et la promotion de la santé, la réduction de la durée des séjours hospitaliers et l'engorgement des hôpitaux et EMS ainsi que le vieillissement de la population, selon l'AVASAD. Elle souligne par ailleurs "une augmentation notable" du nombre de clients suivis par des diététiciens, soit +16,7%.

Parmi les clients suivis, 63,3% (25'426) sont des femmes et 36,7% des hommes (14'749), détaille le rapport d'activité 2024.

Proches aidants en progression

Autre augmentation, le nombre de personnes proches aidantes suivies dans le cadre de l'offre de soutien du dispositif de l'AVASAD. Il a dépassé la barre des 3300 personnes, soit une progression de 19,5% par rapport à 2023.

"Cette hausse s'explique notamment par une médiatisation croissante de la thématique, une politique cantonale reconnaissant l'importance de leur rôle dans la société et le renforcement du dispositif de formation interne améliorant l'identification de personnes proches aidantes", explique la faîtière des soins à domicile.

Le rapport relève aussi que plus de 12'250 enfants et leur famille ont été accompagnés par les infirmières de la petite enfance (+14,1%). Les infirmières scolaires ont, elles, vu près de 40'000 élèves l'an passé pour un total de 94'000 consultations (+5,7%).

Secutel et repas à domicile stables

L'AVASAD dénombre aussi plus de 416'000 transports effectués pour les personnes à mobilité réduite (+9,8%) et 5047 appareils de biotélévigilance (Secutel) installés (+1,5%). Les repas livrés à domicile ont légèrement augmenté par rapport à 2023, de 4972 à 5047 (+1,55).

L'an dernier, le projet nommé "Réadaptation à domicile" a été déployé sur l'ensemble du canton, à la suite de la phase-pilote menée dans les CMS de Gland et de Sainte-Croix. Faisant désormais pleinement partie de l'offre du dispositif, il a profité à plus de 500 clients en 2024. Les premiers résultats sont encourageants, selon l'AVASAD: 74% des bénéficiaires ayant suivi un programme complet ont atteint tous leurs objectifs initiaux.

Enfin, pour l'année 2024, les sources de financement de tous les CMS vaudois se sont élevés à 472 millions (66% de subventions cantonales, 27% des assurances, 7% des clients et le reste en subventions communales).

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Suisse Romande

Reckingen (VS): centre de valorisation de la viande en construction

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Les travaux ont démarré pour le centre pour la viande de Reckingen dans le Haut-Valais (photo d'illustration). (© KEYSTONE/GAETAN BALLY)

Les éleveurs de la région de Conches disposeront d'un tout nouveau centre pour valoriser la viande de leur exploitation. Le projet est porté par la nouvelle coopérative "Fleischzentrum Goms - Oberwallis" et soutenu par l'Etat du Valais et la Confédération. Les travaux ont officiellement débuté mardi.

Cette nouvelle infrastructure comprendra un abattoir, un lieu de production et un centre d'équarrissage. "Pour la région de Conches, cette réalisation est essentielle, puisqu'elle permettra de conserver localement la chaîne de valeur ajoutée", précise jeudi l'Etat du Valais dans un communiqué.

L'abattoir de Gampel a atteint sa capacité maximale et les petits abattoirs de la région de Conches, situés dans les villages, ne répondent plus aux exigences légales. Un projet de créer un site d'abattage proche des producteurs, primordial pour le bien-être des animaux et la durabilité des produits carnés, a donc été lancé.

Projet unique dans le Haut-Valais

Le futur centre pour la viande de Reckingen aura une capacité de 1000 unités d'abattage par an. Il pourra ainsi répondre aux besoins des agriculteurs et des bouchers locaux. Il n'existe actuellement aucun autre projet pour la valorisation de la viande dans le Haut-Valais.

Le coût de la construction se monte à 5,65 millions de francs. Les fonds publics, canton et Confédération, s'élèvent à 3,37 millions de francs auxquels s'ajoute une participation des communes de la région de 415'600 francs. Le solde est financé par un crédit d'investissement de 617'600 francs et des fonds privés.

Le district de Conches compte 2711 hectares de surfaces agricoles utiles, gérés par 86 exploitations, 2450 têtes de bétail bovin, 1450 moutons et un peu plus d'une centaine de chèvres. Au total, 231 personnes sont employées dans l'agriculture du district, dont 86 à plein temps.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Suisse

Les centrales nucléaires suisses ne sont pas menacées par les crues

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Même en cas de crues extrêmes, les bâtiments importants pour la sécurité des centrales nucléaires suisses ne sont pas menacés. En photo, la centrale de Leibstadt. (archives) (© KEYSTONE/GAETAN BALLY)

Aucun bâtiment des centrales nucléaires suisses n'est menacé en cas de crue. L'Inspection fédérale de la sécurité nucléaire (IFSN) a achevé l'examen des analyses de sécurité relatives à ce risque, a-t-il informé jeudi.

Les résultats montrent que les bâtiments des centrales nucléaires de Beznau, Gösgen et Leibstadt ainsi que de la centrale désaffectée de Mühleberg ne sont pas menacés par des crues survenant tous les 1000 ans ou tous les 10'000 ans.

Dans le cas de Beznau, les bâtiments importants pour la sécurité resteraient entièrement secs en cas d'événement millénaire. En cas de crue se produisant une fois tous les 10'000 ans, la profondeur d'écoulement serait d'environ 0,4 mètre.

Dans le cas de Gösgen, la profondeur d'écoulement serait, selon l'IFSN, d'environ 0,85 mètre dans ce dernier scénario. Les deux centrales ne seraient en outre pas concernées par une éventuelle érosion des berges en cas de crue.

Les composants de la centrale de Leibstadt importants pour la sécurité seraient également à l'abri, car elles se situent à une vingtaine de mètres au-dessus du niveau normal du Rhin et la stabilité de la pente est garantie. Le centre de stockage intermédiaire (Zwilag) de Beznau resterait sec pour les crues de 10'000 ans et de 1000 ans.

Enfin, l'Institut Paul Scherrer (PSI) à Villigen (AG) resterait sec dans les deux scénarios, mais deux bâtiments pourraient être menacés par une érosion des berges en cas d'événement d'une fréquence de 10'000 ans.

En conséquence, l'IPS a établi une procédure selon laquelle, en cas de risque de crue extrême, le matériel radioactif doit être transféré dans un bâtiment non touché. Des mesures de protection des berges sont également prévues.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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