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Suisse

Le mariage pour tous semble sur de bons rails

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Photo prétexte. Archives (KEYSTONE/Gaetan Bally)
Le National a entamé mercredi les débats sur le mariage pour tous. A l'exception de l'UDC, tous les groupes sont d'accord sur le principe. Le suspense va toutefois durer car la Chambre du peuple ne tranchera pas avant la semaine prochaine sur le projet.

Actuellement, les couples de même sexe doivent se contenter d'une "sorte de mariage au rabais sous la forme d'un partenariat enregistré", a rappelé Laurence Fehlmann Rielle (PS/GE) pour la commission. "Il est temps de faire le pas suivant pour une égalité entre les couples hétérosexuels et homosexuels", a abondé Christoph Eymann (PLR/BS).

"Pour un même amour, il doit y avoir les mêmes droits", a lancé Nicolas Walder (Verts/GE). "La population suisse a soif d'égalité." Elle peut faire preuve d'autant d'ouverture d'esprit que les nombreux autres pays européens, comme la France, l'Espagne ou encore l'Irlande, qui ont déjà accepté le mariage pour tous.

Même le PDC s'est prononcé pour l'entrée en matière sur le projet. Vincent Maitre (PDC/GE) a plaidé pour une "avancée sociétale à laquelle on assiste partout dans le monde y compris dans certains pays réputés catholiques."

UDC opposée en bloc

Seule l'UDC a rejeté en bloc l'ensemble du projet. Le partenariat enregistré accorde déjà les mêmes droits et devoirs aux couples homosexuels à quelques différences mineures, a tenté de faire valoir Yves Nidegger (UDC/GE).

Et le Genevois de s'insurger contre une "technique du salami" visant à ouvrir la porte d'autres lois et un "coup d'état parlementaire sur la Constitution". Le mariage est l'institution qui doit permettre à une femme de devenir mère dans de bonnes conditions, a-t-il ajouté. Il n'est pas prévu pour les couples naturellement inféconds.

Accès au don de sperme

Les débats ont toutefois été interrompus. La date de leur reprise n'est pas encore fixée. L'accès au don de sperme pour les couples lesbiens devrait occuper largement les députés.

Selon la commission compétente du National, les questions liées à la procréation médicalement assistée doivent être abordées lors d’une prochaine étape. Une forte minorité - réunissant des membres du PS, des Verts, du PLR et des Vert'libéraux - juge pour sa part que c'est le seul moyen pour atteindre l’égalité totale souhaitée entre les couples homosexuels et les couples hétérosexuels.

"Les lesbiennes ont déjà aujourd'hui des enfants. C'est une réalité", a souligné Tamara Funiciello (PS/BE). Il s'agit maintenant de protéger ces familles, notamment leurs enfants. "Les procédures visant à reconnaître le deuxième parent durent parfois jusqu'à deux ans. S'il arrive quelque chose à la mère biologique entre-temps, l'enfant risque de se retrouver sans aucun parent", a-t-elle poursuivi. Des arguments repris par de nombreux orateurs.

Adoption conjointe

Même s'il n'élimine pas toutes les inégalités, le projet sur la table permettrait de faire avancer la cause LGBT. Les couples homosexuels auront accès à la naturalisation facilitée du conjoint et l'adoption conjointe. Depuis 2018, les partenaires de couples de même sexe sont autorisés à adopter l'enfant de leur conjoint, mais la procédure est longue et risquée.

La réforme entend également supprimer le droit à des dommages et intérêts en cas de rupture des fiançailles, prévu par le code civil. Il s'agit d'une disposition dépassée, selon les députés.

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Genève

Troisième campagne pour abolir les violences sexistes et sexuelles

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Le canton et la Ville de Genève lancent leur 3e campagne contre les violences sexistes et sexuelles, du 13 au 30 novembre (image d'illustration) (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

Le canton et la Ville de Genève lancent la 3e édition de la campagne "Violences sexistes et sexuelles: finissons-en!". Plusieurs évènements sont prévus dès jeudi et jusqu'au 30 novembre. Ils mettent l'accent sur la responsabilité collective.

"Aujourd'hui encore, en Suisse comme ailleurs, le sexisme tue", ont rappelé le canton et la Ville de Genève dans un communiqué. Ateliers d'auto-défense, création d'un fanzine ou encore diffusion de podcasts sont au programme de cette campagne qui s'inscrit dans le cadre de la Journée internationale pour l'élimination des violences sexistes et sexuelles du 25 novembre.

La table ronde "Soumission chimique et violences sexuelles: enjeux et décryptage" lancera le coup d'envoi jeudi au Groove. Un évènement qui marquera aussi le lancement du projet de Team Car professionnelle de l'association We can dance it "pour une fête plus inclusive, plus sûre et plus solidaire".

"Tous concernés"

L'enquête Iceberg, publiée cette année par le Bureau de promotion de l'égalité et de prévention des violences, a permis de mesurer "la part invisible" des violences. Au cours de leur vie, 36% des femmes et 44% des personnes LGBT ont été confrontées à une violence sexiste, sexuelle ou LGBTIQ+phobe sur leur lieu de travail. A la suite de quoi une femme sur dix a déjà quitté son emploi à Genève.

"Que l'on en soit victime, témoin ou même auteur, les violences sexistes et sexuelles nous concernent toutes et tous", a indiqué Nathalie Fontanet, magistrate de tutelle du bureau, citée dans le communiqué. Et le maire de la Ville de Genève Alfonso Gomez de souligner: "dans ce cadre, les hommes ont un rôle actif à jouer".

Une cérémonie organisée par l'association Soroptimist clôturera la campagne le 30 novembre aux Bains des Pâquis. Une mise à l'eau de lanterne y est prévue en hommage aux victimes de féminicides en Suisse.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Genève

La Genevoise Delphine Bachmann critique la position de son parti

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La position du Centre sur les accords Suisse-UE inquiète la conseillère d'Etat genevoise Delphine Bachmann (archive). (© KEYSTONE/MARTIAL TREZZINI)

Pour la ministre genevoise de l'économie Delphine Bachmann, la position nuancée de son parti, le Centre, sur les accords bilatéraux Suisse-UE est "une erreur stratégique". Elle plaide pour un soutien en faveur de ces accords "nécessaires pour Genève, deuxième canton exportateur".

"La prise de position 'oui, mais' ne représente pas la majorité de l’opinion du parti, et on a besoin d’avoir un message fort pour gagner", déclare Delphine Bachmann dans un entretien publié samedi dans le Temps. Si le Centre soutient ces accords sur le fond, il demande des améliorations ciblées de politique intérieure en matière d'immigration et de contrôle démocratique.

Le président du parti Philipp Matthias Bregy avait déclaré dans les médias que cet accord ne l'emballait pas, mais qu'il était essentiel de maintenir des relations avec l'UE qui reposent sur des règles claires. Des nuances qui ne plaisent pas à Delphine Bachmann. "Avoir un discours hésitant ne nous aidera pas à faire campagne", a-t-elle souligné.

La conseillère d'Etat estime que les cantons ont aussi leur mot à dire. "En particulier un canton comme Genève dont la prospérité s’est construite sur la relation avec ses partenaires extérieurs", souligne-t-elle. Et de rappeler que "Genève a besoin de main-d’½uvre", en insistant sur la croissance qui fait la prospérité et la réussite de la Suisse.

La cheffe du Département de l'économie, de l'emploi et de l'énergie (DEE) estime que son parti devrait se positionner rapidement par le biais d'une assemblée des délégués, comme l'ont déjà fait d'autres partis, à l'instar du PLR. "L’économie a besoin de réponses maintenant. On doit lui envoyer un message fort et rassurant: en Suisse, le cadre est stable et va le rester", insiste Mme Bachmann.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Lausanne

Deal: les Vert'libéraux vaudois veulent s'inspirer du Portugal

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C'est en 2001 que le Portugal a décriminalisé le cannabis et les drogues dures, devenant ainsi le premier pays européen à adopter une approche de santé publique à l'égard de leur consommation (photo symbolique). (© Keystone/AP/ARMANDO FRANCA)

Pour sortir du cercle vicieux du deal de rue, les Vert'libéraux vaudois veulent s'inspirer du modèle portugais, qui a décriminalisé toutes les drogues en 2001. L'idée de la motion déposée cette semaine au Grand Conseil par le député David Vogel est de considérer les consommateurs non plus comme des criminels à envoyer en prison, mais comme des malades qu'il faut prendre en charge.

"Face à une situation qui déborde dans nos rues vaudoises, il est temps d'oser une politique du courage: la motion 'Du bad trip au bon plan' propose de compléter et moderniser la politique des quatre piliers en plaçant l'accompagnement personnalisé au coeur de l'action", ont indiqué les Vert'libéraux dans un communiqué.

"Au Portugal, la création de commissions de dissuasion a permis de coordonner les acteurs sociaux, médicaux et policiers, pour réduire efficacement la consommation à moyen terme, réinsérer les personnes touchées, faire baisser la mortalité chez les toxicomanes et faire des économies substantielles dans la gestion publique", explique le parti vaudois.

"La politique de la drogue doit, si possible, éviter une approche idéologique stérile. Il faut s'inspirer de ce qui fonctionne chez nos voisins et l'appliquer. S'ils y arrivent, pourquoi n'y arriverions-nous pas?", affirme le motionnaire David Vogel.

Portés par "des recherches solides" et le constat "d'une urgence sociale", les Vert'libéraux vaudois proposent via cette motion la mise en place d'un projet pilote inédit en Suisse romande. "Il ne faut pas uniquement nous baser sur la répression sans accompagnement individualisé. En complément de la répression, il nous faut améliorer la prévention et la prise en charge individualisée afin d'essayer de maîtriser concrètement la situation sur le terrain".

Résultats probants

C'est en 2001 que le Portugal a décriminalisé le cannabis et les drogues dures, devenant ainsi le premier pays européen à adopter une approche de santé publique à l'égard de leur consommation. Si ni l'usage ni la possession pour un usage personnel sont illégaux, le trafic et le commerce de stupéfiants restent, eux, interdits.

La loi datant de 25 ans n'abroge pas les sanctions pour possession de stupéfiants, mais les reclasse comme infractions administratives plutôt que pénales. Elle a surtout marqué une rupture avec les politiques punitives traditionnelles. Au lieu d'être condamnés donc, les consommateurs sont dirigés vers un traitement thérapeutique et peuvent bénéficier d'un soutien à long terme.

Concrètement, la peine privative a été remplacée par la participation obligatoire à une formation encadrée par des "Commissions pour la dissuasion de la toxicomanie". Celles-ci sont organisées au niveau régional et composées d'un avocat, d'un travailleur social et d'un professionnel de santé. Leur principe est basé sur la prévention, les soins et la réinsertion sociale.

Selon plusieurs rapports et études, le taux de décès liés à la drogue a chuté depuis 2001 au Portrugal. Il était en 2024 cinq fois plus faible que la moyenne de l'Union Européenne (UE).

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Genève

L'Université de Genève ouvre ses portes pour comprendre le diabète

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L'Université de Genève ouvre ses portes lors de la Journée du diabète jeudi, pour mieux comprendre cette maladie métabolique. Il sera possible d'observer des cellules à insuline au microscope (image d'illustration). (© KEYSTONE/GAETAN BALLY)

A l'occasion de la Journée du diabète jeudi, les chercheurs et cliniciens de la Faculté de médecine de l'Université de Genève (UNIGE) ouvrent leurs portes. Le public pourra mieux comprendre le métabolisme de cette maladie et les dernières avancées scientifiques à son sujet.

De 09h30 à 18h00, une douzaine de présentations expliqueront au public les rôles des différents organes dans la maladie métabolique ou pourquoi l'horloge biologique influe sur son évolution, indique l'UNIGE dans un communiqué. Les chercheurs présenteront aussi les nouveaux traitements en développement et donneront l'occasion aux curieux d'observer des cellules à insuline au microscope.

Le Centre de compétence suisse 3R tiendra aussi un stand pour expliquer comment il est possible de remplacer les expériences sur les animaux dans la recherche sur le diabète. Ceci grâce à la création de mini-organes à partir de cellules en laboratoire.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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