Suisse
L'UDC veut plus de liberté et de sécurité
L'UDC veut continuer à se battre pour la liberté et la sécurité des Suisses. Selon son nouveau programme politique dévoilé jeudi à Berne, le parti ne compte guère changer de cheval de bataille durant la législature 2019-2023.
Il n'y a pas d'UDC d'avant et d'UDC d'après les élections, le parti se veut une boussole fiable pour la Suisse, a justifié devant la presse le conseiller national Peter Keller (NW), chef du programme. La liberté et la sécurité ont été hissées en tête du document car elles sont plus que jamais menacées à cause de la forte immigration, a ajouté le président du parti Albert Rösti.
L'Etat a en outre tendance à les négliger alors que ce serait sa tâche centrale. "Seule garante de la liberté et de la sécurité", l'UDC veut défendre la démocratie directe qui protège de mouvements comme les gilets jaunes français, mais aussi sauvegarder une Suisse indépendante et neutre. Selon elle, il faut stopper le bradage de la souveraineté suisse par les élites politiques.
Un milliard à l'AVS
La formation continuera à se battre pour empêcher le "rattachement sournois" du pays à des structures internationales comme l'UE. Pas question donc de verser des milliards de francs au fonds de cohésion de l'UE sans contrepartie équitable. L'UDC compte aussi tailler un milliard de francs par an dans les dépenses publiques pour l'aide au développement au profit de l'AVS.
Le thème de l'immigration n'est pas oublié. Selon l'UDC, l'arrivée en masse et incontrôlée d'étrangers en provenance de l'UE menace les emplois des travailleurs âgés. La décision du peuple de gérer à nouveau de manière autonome l'immigration doit enfin être respectée. Et le parti de renvoyer à son initiative visant à mettre fin à la libre circulation des personnes.
La formation invite au passage à "corriger enfin le chaos qui règne dans la politique d'asile" en dénonçant une criminalité disproportionnée chez les requérants d'asile et une dépendance excessive à l'aide sociale. L'UDC se battra toujours contre les abus afin de garantir les institutions sociales, dit-elle.
Créer des emplois
"La meilleure façon de faire du social, c'est de veiller à ce que personne n'y tombe", a résumé la conseillère nationale genevoise et vice-présidente du parti Céline Amaudruz. Au lieu d'un assistanat généralisé, il faut renforcer la classe moyenne et créer des emplois via plus de liberté économique et moins de bureaucratie. Le programme invite à stopper l'expansion des dépenses de la Confédération et la hausse des taxes qui en découle.
Au rayon santé, l'UDC veut renforcer la responsabilité individuelle et cesser la mise sous tutelle des citoyens sous le prétexte de la promotion de la santé. Pour protéger l'environnement aussi, le parti prône le volontariat et le bon sens humain. Durcir la loi sur le CO2 ou racketter les automobilistes sur l'essence et les locataires sur le mazout n'évitera aucune catastrophe climatique, a déclaré M.Rösti.
Concurrence médiatique
L'UDC défend des médias libres et indépendants dont la concurrence garantit à ses yeux une démocratie vivante et efficace. Elle exige une baisse des redevances de réception radio/TV à 300 francs et une exemption pour les entreprises, et s'opposera à l'extension de l'aide publique à Keystone-ATS ainsi qu'à des portails d'information privés en ligne et à d'autres médias.
Chacun doit pouvoir choisir sa foi. Mais le parti veut suivre d'un oeil critique l'expansion de l'islam et éviter sa reconnaissance officielle. La famille traditionnelle doit rester le pilier principal de la société et l'UDC s'oppose à la polygamie, à l'égalité totale du mariage et des partenariats homosexuels ainsi qu'à l'adoption d'enfants par des couples homosexuels ou des familles dites monoparentales.
Si le sport lui apparaît "bon pour le corps et l'esprit" et digne de soutien, la culture n'est pour l'UDC pas une tâche de l'Etat et doit rester avant tout le résultat d'une initiative privée. L'école doit systématiquement viser la réalité de la vie. Le programme sera soumis à l'assemblée des délégués du parti le 26 janvier.
(KEYSTONE-ATS)
Football
Servette domine Lugano, même avec un homme de moins
Servette reste au contact de la tête en Super League. Les Grenat ont signé une belle victoire à domicile face à Lugano dimanche (3-0), malgré l'expulsion de Timothé Cognat à la 59e minute.
Les Servettiens auraient pu perdre pied lorsque leur numéro 8 a laissé traîner sa semelle sur la cheville de Milton Valenzuela et M. Wolfensberger est passé du jaune au rouge après visionnage de la VAR. Il n'en a rien été.
Quatre minutes plus tôt, Servette était enfin parvenu à faire plier un Amir Saipi en état de grâce. Le portier luganais a multiplié les parades lors d'une première mi-temps largement dominée par les Genevois (13 tirs à 1), détournant par deux fois les tentatives de Miroslav Stevanovic (18e, 31e). Et lorsqu'il était battu, sa barre transversale est venue repousser deux envois de la tête de Yoan Severin (5e, 21e).
Doublé de Rouiller
En détonateur, Dereck Kutesa a finalement décoché une frappe que Saipi n'a pas pu bloquer. Enzo Crivelli en a profité pour inscrire son 4e but de la saison en Super League (55e).
A 10 contre 11, les Grenat ont d'abord tenu le choc, avant de se mettre à l'abri sous l'impulsion de leur capitaine Steve Rouiller. Le défenseur a signé un joli doublé (82e, 88e) pour permettre à Servette de revenir à hauteur des Tessinois au classement, à un point du leader Bâle.
YB bat Saint-Gall
Dans un duel de la deuxième partie de tableau, Young Boys a battu Saint-Gall 3-1 au Wankdorf. Quelques jours après leur déroute en Ligue des champions face à l'Atalanta (défaite 6-1), les Bernois ont retrouvé le sourire grâce à des buts de Darian Males (23e), Cedric Itten (26e) et Silvère Ganvoula (96e).
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Hockey
Troisième défaite de rang pour Lausanne
Lausanne a subi sa troisième défaite consécutive en National League. A Ambri, les Vaudois se sont inclinés 4-3 tab et cèdent la troisième place à Berne qui a battu Rapperswil.
Un point c'est mieux que rien se diront certains supporters des Lions. En espérant un retour prochain de Rochette, Glauser et Oksanen, les Vaudois ont disputé une meilleure partie que jeudi face à Davos, même s'ils ont encaissé trop de buts.
Les hommes de Geoff Ward ont réalisé un bon premier tiers en prenant deux buts d'avance par Kuokkanen et Jäger quelques centièmes avant la sirène. Ce but aurait pu faire mal aux Léventins, mais ces derniers ont réduit le score après 35 secondes dans le tiers médian, puis Dominik Kubalik s'est signalé en inscrivant un doublé avec le deuxième juste avant la pause là aussi.
Il a fallu un très beau jeu de Frick et Riat pour que le numéro 9 des Lions égalise à la 51e d'un tir habilement placé. Les Lausannois ont ensuite donné le sentiment d'être plus proche du 4-3 que les Tessinois, mais plus rien n'a été marqué durant cette période, ni même au cours de la prolongation, là aussi dominée par les Lausannois, mais de manière assez stérile, hormis une occasion pour Suomela.
Les tirs au but ont donc décidé de l'octroi du deuxième point de cette partie et à ce jeu ce sont les Léventins qui se sont montrés les plus efficaces en en réussisant trois contre seulement deux pour les Vaudois.
Dans le deuxième match de la journée, Berne a poursuivi sa très bonne période en signant sa quatrième victoire de suite. Devant près de 17'000 spectateurs à domicile, les Ours ont pris le meilleur sur Rapperswil 4-2.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Suisse
Bison terrassé par la Langue bleue à la Cellule d'élevage de Suchy
La maladie de la Langue bleue (BT) fait des ravages parmi les bisons de Suisse romande également. L'Association des bisons d’Europe de la forêt de Suchy (ABEFS) annonce dimanche le décès d'une femelle née en 2017, qui était arrivée à Suchy (VD) il y a cinq ans.
L'ABEFS "a le regret de vous annoncer que notre femelle Pola IV, surnommée la Teigne du fait d’un caractère affirmé, est morte au matin du 29 novembre. Elle était née en 2017 dans le centre d’élevage de Pszczyna en Pologne", indique un communiqué.
Depuis fin octobre, plusieurs animaux de la Cellule d’élevage de Suchy faisant partie du réseau des centres européens de conservation du bison ont contracté la maladie de la Langue bleue. Celle-ci est due à un virus véhiculé par une très petite mouche de la famille des cératopogonidés, précise l'ABEFS.
Selon l’Office fédéral des affaires vétérinaires, la maladie est aujourd’hui largement répandue sur le Plateau suisse et touche beaucoup d’élevages bovins.
A Suchy, c’est d’abord un mâle qui a présenté les signes de la maladie dès le 20 octobre. Il a été traité avec des anti-inflammatoires. Puis deux autres bêtes ont été touchées, dont Pola IV, qui, contrairement aux autres, ne s'en est pas remise.
Chez les bovins, les symptômes de la Langue bleue sont une salivation abondante, suivie d’un blocage des muscles de la mâchoire puis des pattes, ce qui entraîne une paralysie qui les empêche de s’abreuver, de se nourrir et de se déplacer. Le tout est accompagné d'une perte rapide de poids.
Pola IV a aussi subi d'autres complications, comme une inflammation des pieds, un décollement de la corne des onglons et une importante insuffisance rénale.
Espèce fragilisée
A l’échelle internationale, plusieurs cas de mortalité sont signalés depuis cet automne dans des Centres d’élevage similaires à celui de la forêt de Suchy, notamment dans les Carpathes en Roumanie, où déjà trois bisons sont morts
Ces "malheureux événements rappellent la fragilité de ces bisons d’Europe qui sont tous issus des douze individus réunis en 1922 et qui ont servi à la renaissance de l’espèce", relève l'ABEFS. "L’espèce - qui compte environ 10'000 individus en Europe de l'Est surtout - continue de souffrir d'un appauvrissement génétique, avec les faiblesses qui vont avec."
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Suisse
Réflexions sur la formation après la mort d'un chasseur sur Vaud
La communauté des chasseurs vaudois a exprimé sa douleur après la mort d'un des siens dans une partie de chasse près d'Echallens, un événement qui rappelle "l’importance capitale des règles de sécurité". Les efforts de formation doivent être poursuivis, dit-elle.
La Fédération des sections vaudoises de la Diana (FSVD) témoigne de sa profonde tristesse après l'accident de chasse qui a coûté la vie vendredi à Oulens-sous-Echallens dans le Gros-de-Vaud à un homme de 64 ans, blessé mortellement par le tir d'un autre chasseur lors d'une traque aux sangliers.
Ce drame "impacte considérablement les actrices et acteurs de la chasse vaudoise. Il renforce la conviction profonde de la FSVD qu’il est nécessaire de continuer à prodiguer une formation de base de qualité et des formations continues annuelles", écrit la communauté dimanche dans un communiqué.
L'idée de rendre obligatoires ces formations continues allait se poser, a indiqué son président Alexandre Berthoud à Keystone-ATS. "Elle sera discutée avec les partenaires concernés", a-t-il dit.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
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