Suisse Romande
L'évêque ignorait la gravité des faits

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Charles Morerod n'était pas au courant de la gravité des abus sexuels reprochés à l'abbé Paul Frochaux. Une enquête interne disculpe l'évêque du diocèse de Lausanne, Genève et Fribourg.
Le diocèse a rendu public mercredi les résultats de deux enquêtes lancées début 2020 suite aux accusations visant Paul Frochaux. L'ancien curé de la cathédrale de Fribourg est soupçonné d'avoir abusé d'un jeune homme de 17 ans à Torgon (VS) en 1998, puis d'avoir harcelé sexuellement un confrère à la cure de Vevey (VD) durant les années 2008-2011.
La première enquête, interne, ne porte pas sur les faits de 1998, mais uniquement sur leur communication. Il en est ressorti que les collaborateurs de l'évêché qui connaissaient l'affaire n'avaient pas conscience de la gravité des faits reprochés.
A l'époque, ces faits ont été rapportés comme "un paternalisme un peu trop appuyé" et sans précisions sur l'âge de la victime, a expliqué mercredi le responsable de l'enquête, Cédric Chanez, devant la presse à Fribourg. Mgr Morerod a lui-même été mis au courant à trois reprises de l'affaire, mais "sans indication sur l'éventuelle gravité des faits", a affirmé M. Chanez.
Evénements isolés
De son côté, Mgr Morerod a répété que l'affaire lui avait été présentée de manière "fortement atténuée." Il a toutefois reconnu que ces faits "apparaissaient sous une autre lumière après coup." Et d'assurer que son diocèse était beaucoup plus attentif aujourd'hui en étudiant "systématiquement" tous les dossiers.
La deuxième enquête, confiée à un expert externe, l'avocat genevois Maurice Harari, est arrivée à la conclusion que "les événements de 1998 sont restés isolés". Outre l'affaire de Torgon, aucune trace d'abus supplémentaire n'a été constatée de la part de l'abbé Frochaux.
Pas de climat "homo-érotique"
Cette enquête s'est aussi penchée sur les accusations de harcèlement sexuel d'un confrère de l'abbé Frochaux à Vevey entre 2008 et 2011. Selon Me Harari, et contrairement aux dires de l'accusateur, il ne régnait pas d'ambiance "homo-érotique" dans la cure vaudoise.
Cela ne signifie pas que l'abbé accusateur, qui officie aujourd'hui à Peseux (NE), ait menti, a précisé l'avocate Ludivine Delaloye, qui représentait mercredi Me Harari. Elle a souligné "la dimension subjective inhérente à la perception de tout harcèlement."
A noter qu'une troisième enquête est encore en cours auprès de la justice pénale vaudoise au sujet de l'affaire de Torgon.
Nomination annulée
Suspendu en février dernier, l'abbé Frochaux a donné sa démission en mai. Son successeur à la tête de la cathédrale de Fribourg avait été choisi. Mais le diocèse a annulé en catastrophe sa nomination suite à une enquête de l'Illustré, qui a dévoilé mercredi la double vie de l'ecclésiastique, actif notamment sur des sites de rencontres homosexuelles.
"J'aimerais bien faire autre chose que de traiter ce genre de problèmes", a admis Mgr Morerod, interrogé sur l'accumulation des affaires dans son diocèse. A la question de savoir s'il avait songé démissionner, il n'a pas répondu directement, se contentant de dire qu'il était content d'éviter cette charge à une autre personne.
Mgr Morerod a insisté sur la nécessité de distinguer les affaires de pédophilie ou d'abus sexuels, pour lesquels il mène une politique de tolérance zéro, et la question du célibat des prêtres. Concernant cette deuxième problématique, il ne s'agit pas de faire "le procès des orientations sexuelles" mais d'interroger "la fidélité des prêtres à leur engagement" avec l'Eglise.
Pas d'Etat policier
L'évêque a estimé que des affaires continueraient de sortir, tout en reconnaissant se sentir un peu désarmé. "Comment régler ça ? Je ne veux pas instaurer un Etat policier, mais que l'on mette les problèmes sur la table. Ce n'est pas agréable mais nécessaire", a-t-il déclaré.
Contrairement à ce qui est régulièrement affirmé dans les médias, Mgr Morerod a aussi indiqué qu'il n'avait "pas l'impression" qu'il existait un "lobby gay" au sein de l'Eglise catholique. "Ce n'est pas quelque chose que j'ai vu", a-t-il dit, ajoutant toutefois qu'il était peut-être "naïf" sur ce point.
Lausanne
Des "Boulangeries Vertes" pour valoriser les pains locaux
Le Canton de Vaud veut valoriser les pains issus de circuits courts et produits localement. En partenariat avec les Artisans boulangers-pâtissiers-confiseurs, Vaud Promnotion a lancé une campagne baptisée "Boulangeries Vertes". Celle-ci a été présentée vendredi à Lausanne en présence de la conseillère d'Etat en charge de l'agriculture Valérie Dittli.
Aujourd'hui, quinze boulangeries vaudoises proposent des pains labellisés (94 pains certifiés au total, dans 31 espaces de vente). Vaud Promotion souhaite encourager davantage de professionnels de la branche à se lancer dans l'aventure. "Notre association s'est donné pour mission d'élargir cette communauté, en atteignant d'ici fin 2025 le nombre de 50 boulangeries qui proposeront au minimum un pain 'Vaud certifié d'ici'", indique-t-elle dans un communiqué.
Ceux-ci seront facilement reconnaissables. Ils porteront le logo attestant de leur labellisation via une pastille en azyme, tandis que les vitrines des boulangeries seront spécialement habillées pour assurer une visibilité optimale, est-il précisé.
L'opération "Boulangeries Vertes" s'inscrit dans un contexte législatif. Depuis le 1er février 2025, la loi impose désormais aux commerçants d'indiquer clairement et par écrit la provenance des produits de boulangerie vendus en vrac. "Pour les consommateurs, cette nouvelle législation offre davantage de transparence, puisqu'ils pourront connaître en un coup d'oeil le lieu de production du pain et des différents produits de boulangerie".
A noter qu'une dégustation sera réalisée à la fin de l'année pour désigner le pain du Conseil d'Etat 2026. Un pain "Vaud certifié d'ici" côtoiera donc les traditionnels vin et fromage de l'année sur les tables des manifestations officielles du canton.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Genève
Le Parlement veut renforcer la sureté du vote par correspondance
Le Grand Conseil genevois a renvoyé vendredi en commission une motion qui demande de mieux sécuriser le vote par correspondance. Ce projet fait suite aux irrégularités qui ont entaché l'élection du Conseil municipal de la commune de Vernier, le 23 mars dernier, et qui a conduit à l'annulation du scrutin par la justice.
"Attaque à notre démocratie", pour le centriste Jean-Marc Guichard, auteur de la motion, "rupture de confiance entre le monde politique et les citoyens" pour la Verte Louise Trottet, les députés ont tous souligné la gravité des faits qui se sont produits lors de l'élection du délibératif de la deuxième ville du canton de Genève.
Une expertise en écriture demandée par le Ministère public a permis de conclure que neuf personnes ont rempli 278 bulletins. De nombreux bulletins de la formation Liberté et Justice sociale (LJS) avaient été modifiés. Certains candidats avaient été biffés et trois candidates d'autres partis, toujours les mêmes, avaient été ajoutés.
"La démocratie souffre de ce type d'événement", a déclaré le président du Conseil d'Etat genevois Thierry Apothéloz. Le magistrat a toutefois tenu à défendre la Chancellerie dans cette affaire. "Non, elle n'a pas minimisé les faits, elle a juste réclamé la lumière complète sur les événements" qui ont eu lieu à Vernier.
La motion a été renvoyée à la commission des droits politiques et du règlement du Grand Conseil. Thierry Apothéloz a promis que le gouvernement interviendra lors du travail en commission, car il faut mettre en place des "mesures structurelles" afin d'améliorer la sécurité du vote par correspondance.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Genève
L'initiative sur les allocations familiales échoue
A Genève, l'initiative des Jeunes du Centre visant à adapter les allocations familiales aux coûts de la vie en tenant compte des hausses des primes d'assurance maladie a échoué. Les initiants n'ont pas réussi à récolter assez de signatures.
Ils avaient jusqu'à vendredi pour déposer les 4214 signatures nécessaires, mais ils en ont récolté environ la moitié, a indiqué vendredi à Kesytone-ATS Gabriel Haddad, président des Jeunes du Centre. Après un excellent démarrage, l'élan s'est essoufflé, faute de temps de la part de nos membres, a-t-il expliqué.
Il compte revenir sur le sujet dans le futur. Lancée en février dernier, cette initiative a permis d'ouvrir le dialogue, notamment avec les sections jeunes des autres partis, a ajouté M.Haddad.
Actuellement, les allocations familiales sont actuellement basées sur l'indice genevois des prix à la consommation qui ne comprend pas les primes d'assurance maladie. L'initiative prévoyait d'inscrire dans la loi sur les allocations familiales un mécanisme qui intègre la hausse de primes dans le calcul de l'indexation.
Afin de ne pas peser sur les PME, les Jeunes du Centre voulaient que ce système soit financé par le budget de l'Etat. Selon leurs estimations, en 2025, les allocations familiales pour un enfant jusqu'à 16 ans seraient passées de 311 à 334 francs par mois. Elles auraient augmenté de 415 francs à 445 francs pour un jeune en formation.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Genève
Genève va construire sept nouvelles écoles de pédagogie spécialisée
A Genève, sept nouvelles écoles destinées aux élèves à besoins spécifiques vont être construites. Le Grand Conseil a accepté vendredi un crédit d'étude et d'investissement de 42,5 millions de francs pour réaliser ces infrastructures.
Ce projet vise à répondre à l'augmentation des effectifs de l'enseignement spécialisé. Trois parcelles dans les communes de Vernier, d’Onex et du Grand-Saconnex accueilleront ces écoles. "Il y a une véritable opportunité foncière à saisir", a souligné la socialiste Nicole Valiquer Grecuccio.
Sur les sites de Vernier et du Grand-Saconnex, les travaux devraient démarrer au printemps 2027 pour une mise en service prévue au plus tôt à la rentrée scolaire 2028. Le projet d’Onex, qui nécessite des travaux plus conséquents, débutera à l'automne 2027 et sera achevé au plus tôt pour la rentrée scolaire 2029.
Ces nouvelles structures accueilleront entre 100 et 125 élèves de l'enseignement spécialisé et permettront d'absorber une partie de l'augmentation significative des effectifs. Elles offriront également la possibilité d'abandonner certains sites vétustes et exigus.
Très attachés à l'école inclusive, les socialistes ont voulu conditionner l’ouverture des 100 premières places à la fermeture des 100 places existantes les plus vétustes. Cette condition visait à s'assurer que le Conseil d'Etat ne crée pas davantage de places dans l'éducation spécialisée pour s'éloigner de l'école inclusive.
Mais cette tentative a échoué en plénière. La majorité a accepté un amendement du Conseil d'Etat supprimant cette condition. Très remontée "contre le dogmatisme de la gauche", la conseillère d'Etat Nathalie Fontanet a souligné qu'il était du devoir de l'Etat de ne pas laisser des familles sur le carreau.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
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