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Suisse

Port du masque presque systématique

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Les usagers des transports publics portaient systématiquement le masque lundi matin, comme ici en gare de Lausanne. (©KEYSTONE/LAURENT GILLIERON)
L'obligation de porter un masque était très largement respectée lundi matin dans les transports publics, au premier jour de l'entrée en vigueur de cette mesure imposée par le Conseil fédéral. Le contraste avec la semaine dernière est saisissant.

Les usagers des transports publics doivent désormais porter un masque pour leur déplacement. Cette mesure doit permettre de freiner l'augmentation des cas de coronavirus repartis à la hausse en Suisse. Lundi matin, pratiquement tout le monde s'est protégé les voies respiratoires à l'intérieur des bus et trains, ont constaté des journalistes de l'agence d'information Keystone-ATS.

L'obligation concerne les personnes de 12 ans et plus dans tous les trains, trams, bus, remontées mécaniques, téléphériques et bateaux de Suisse, a décidé mercredi dernier le Conseil fédéral. Pas d'amende prévue, mais toute personne refusant de porter le masque doit quitter le moyen de transport au prochain arrêt.

Visages à l'air libre sur les quais

Le port du masque était quasiment systématique en gare de Lausanne. Si quelques visages apparaissent encore à l'air libre sur les quais, ils sont presque tous couverts au moment de monter dans les wagons. Durant les trajets, des annonces par haut-parleurs rappellent que la lutte contre le coronavirus passe désormais par le port du masque dans tous les transports publics.

Sur la ligne Yverdon - Lausanne, par exemple, plus de 90% des pendulaires portaient le masque vers 08h00. Tous les visages étaient aussi quasiment masqués dans le m2 à Lausanne. Les Transports publics lausannois (tl) en proposaient gratuitement à l'entrée de la station à la gare. Le port du masque était aussi très bien respecté sur le débarcadère à Ouchy, à l'arrivée des utilisateurs des bateaux de la CGN.

A Genève aussi, le port obligatoire du masque dans les transports publics était globalement respecté. Une grande majorité des passagers voyageaient avec le visage protégé, a fait savoir la porte-parole des Transports publics genevois (TPG) Isabel Pereira.

Les contrôleurs sensibilisaient les usagers sans masque sur le fait que la prochaine fois, ils risquaient de devoir descendre du véhicule. Les sanctions sont du ressort de la police.

Rares exceptions

Dans le canton de Neuchâtel, moins d'un passager par bus était dépourvu de masques. Les voyageurs qui prenaient le train, ou en sortaient, en gare de Neuchâtel étaient aussi pratiquement tous masqués.

En Valais, la grande majorité des voyageurs étaient masqués. A Sion, de nombreux passagers ont maintenu la protection jusqu'au passage sous-voie qui mène à la place de la gare où les pendulaires qui prennent les bus postaux étaient tout aussi couverts. Dans les cabines de Télé Anzère, les passagers portaient eux aussi des masques.

La mesure était également très largement respectée outre-Sarine. Presque tous les passagers portaient un masque dans les transports publics bernois. Certaines personnes se protégeaient avec des foulards. Des passagers dépourvus de masque étaient l'exception à Zurich, Lucerne, Winterthur, Saint-Gall et Coire.

Les pendulaires des gares de Berne, Lausanne, Lugano et Zurich ont également eu une surprise en venant chercher leur quotidien 20 minutes. Un masque était joint au journal distribué entre 6h00 et 9h30.

Coût critiqué

Le coût de la protection exigée par le Conseil fédéral fait toutefois grincer des dents. Le Parti du travail a exigé dans un communiqué la distribution gratuite des masques.

Dans une lettre ouverte adressée à la Conférence des directrices et directeurs cantonaux des affaires sociales et à l'Office fédéral des affaires sociales (OFAS), Avenir50plus a demandé que les personnes à l'aide sociale ou bénéficiant des prestations complémentaires disposent d'une somme forfaitaire mensuelle pour acheter des masques.

Les Jurassiens devaient également porter depuis ce lundi le masque pour se rendre dans tous les commerces du canton. La mesure a été décidée pour une durée de deux mois. Moins radical, Vaud imposera le port du masque dès mercredi au personnel de vente et aux clients lorsque plus de dix personnes se trouvent dans un magasin.

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Suisse

Sans la contribution de la Confédération, la fin de swissinfo.ch

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La rédaction de swissinfo.ch est située dans le bâtiment de la radio SRF à Berne. La plateforme d'information en dix langues emploie une centaine de personnes. (archives) (© KEYSTONE/PETER SCHNEIDER)

Sans la contribution de la Confédération, la SSR ne pourra pas maintenir son offre pour l'étranger, centrée sur la plateforme swissinfo.ch. Le média de service public qualifie vendredi cette mesure de "très grave". Une centaine d'emplois fixes sont menacés.

"La SSR considère que la suppression de cette offre serait grave et très problématique tant pour les 813'000 Suisses de l'étranger que pour la présence de la Suisse à l'étranger", écrit la SSR dans une prise de position adressée à Keystone-ATS.

"D’une part, la 5e Suisse serait privée d’un lien fort avec la Suisse et d’un éclairage quotidien adapté aux besoins de cette communauté importante. D’autre part, la Suisse limiterait fortement son rayonnement, sa capacité d’expliquer ses priorités et décisions ou de faire rayonner ses artistes et ses productions culturelles à l’étranger", affirme la SSR.

La contribution de la Confédération destinée à l'étranger se chiffre à 19 millions de francs. La SSR finance ce mandat avec un montant égal issu de la quote-part de la redevance.

Successeur de Radio Suisse Internationale

Outre swissinfo.ch, une plateforme d'informations en dix langues, l'offre à l'étranger comprend également le site en italien tvsvizzera.it ainsi que la collaboration avec les chaînes de télévision internationales TV5 Monde et 3sat.

Le syndicat suisse des médias (SSM) s'est dit choqué vendredi par la proposition du Conseil fédéral, évoquant un nouveau coup dur pour la place médiatique suisse. Une centaine d'employés fixes et plus de 100 collaborateurs indépendants perdraient ainsi leur emploi, relève le SSM.

Successeur de Radio Suisse Internationale, un service d'information sur ondes courtes lancé en 1935, swissinfo.ch a déjà subi de lourdes restructurations par le passé. En 2004, la SSR avait annoncé la suppression de 35 emplois sur 147. La même année, le média cessait ses programmes radio pour l'étranger.

Fin 2011, la SSR décidait de couper 40 postes sur 126. Le budget de 26 millions était alors amputé d'un tiers. Le mandat pour l'étranger a ensuite été régulièrement prolongé par le Conseil fédéral.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Genève

Deux itinéraires en Ville de Genève rendent hommage aux saisonniers

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De 1945 jusqu'en 2002, des milliers d'hommes et de femmes sont venus travailler à Genève pour répondre au besoin de main-d'oeuvre: leurs conditions de vie et de travail étaient rudes et leur statut précaire (archives d'illustration). (© KEYSTONE/PHOTOPRESS-ARCHIV/STR)

Deux itinéraires mémoriels rendent hommage aux travailleurs saisonniers et font découvrir leur histoire en Ville de Genève. Des témoignages et des commentaires historiques mettent en lumière les rudes conditions de vie et de travail réservées à ces personnes qui ont contribué à la prospérité du canton.

"C'est une façon pour la Ville de Genève de leur exprimer sa reconnaissance", a relevé le conseiller administratif Alfonso Gomez, cité dans un communiqué. Présentés à la fois sous la forme d'un dispositif visuel et sonore et d’une plateforme numérique, les deux itinéraires sont composés sept étapes.

Le parcours "La vie de saisonnier et de saisonnière" présente leurs conditions de vie ainsi que les difficultés auxquelles ils et elles ont dû faire face. Il commence à la place du Reculet, derrière la gare Cornavin, pour passer ensuite par la place des Grottes, le chemin Annie-Jiagge, le parc Saint-Jean, la place Lise-Girardin, la rue du Mont-Blanc et la place des Alpes.

Immeubles vétustes

C'est l'occasion de se replonger dans les années 1980. En octobre 1986, le conseiller d’Etat en charge de l'instruction publique, Dominique Föllmi, accompagnait en personne une élève clandestine à l'école, alors qu'elle devait être expulsée de Suisse avec ses parents. Le DIP ouvrait ainsi la voie à la scolarisation des enfants sans statut légal.

Dans les années 1960 et 1970, le quartier des Grottes comptait de nombreux immeubles vétustes destinés à la démolition. Dans ces immeubles étaient logés de nombreux saisonniers qui vivaient dans des conditions souvent insalubres et se trouvaient séparés de leur famille. Une saisonnière arrivée en 1981 livre son témoignage.

L’itinéraire "Le statut de saisonnier et son histoire" évoque les luttes politiques et sociales auxquelles ce statut indigne a donné lieu jusqu’à sa suppression en 2002. Il débute à l’île Rousseau, puis passe par le Jardin anglais, la promenade de la Treille, la place de Neuve, le parc du 14-juin, le parc des Bastions et la rue des Chaudronniers.

Pas de regroupement familial

Ces deux itinéraires poursuivent le travail de mémoire qui avait déjà été présenté lors d'une exposition en 2019 "Nous, saisonniers, saisonnières...Genève 1931-2019". Cette exposition donnait la parole aux saisonniers et à leurs proches.

Le statut de saisonnier avait été créé en 1931 pour répondre aux besoins économiques de la Suisse. L'autorisation de séjour et de travail était de neuf mois au maximum à des conditions très restrictives. Le regroupement familial était interdit tout comme le changement d'employeur ou de canton de résidence.

Comme l'exposition de 2019, ces deux itinéraires ont été créés par les Archives contestataires, le Collège du travail et le collectif d'artistes Rosa Brux à l'initiative de la Ville de Genève. La plateforme numérique a été développée par la Bibliothèque de Genève.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Suisse

Le Tessinois Andrea Arcidiacono nommé vice-chancelier

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Le Tessinois dirigera les conférences de presse du Conseil fédéral. (© KEYSTONE/ALESSANDRO DELLA VALLE)

Le Tessinois Andrea Arcidiacono a été nommé vice-chancelier de la Confédération et porte-parole du Conseil fédéral, a annoncé vendredi ce dernier. Il succède à André Simonazzi, mort subitement le 10 mai lors d'une randonnée en montagne.

Le Latin prendra ses fonctions le 1er octobre, indique le chancelier de la Confédération Viktor Rossi. Il cessera son activité dans l'agence de communication qu'il a fondée en 2019 et cédera ses parts sociales d'ici là,

M. Arcidiacono a auparavant travaillé pour les conseillers fédéraux Ruth Dreifuss (PS) et Pascal Couchepin (PLR). Il n'est affilié à aucun parti.

Le porte-parole de la représentation suisse auprès de l'ONU à New York, Pierre Gobet, et le chef de la communication du conseiller fédéral Guy Parmelin, Urs Wiedmer, étaient pressentis comme candidats. M. Wiedmer n'aurait pas atteint l'entretien d'embauche.

Décès inattendu

Son prédécesseur M. Simonazzi est mort à 55 ans lors d'une randonnée. Il a occupé le poste durant quinze ans. Sa plus étroite collaboratrice, Urusla Eggenberger, avait repris sa fonction ad intérim.

Elle dirige la section communication de la Chancellerie fédérale. Elle reprendra cette fonction dès l'entrée en fonction du nouveau vice-chancelier. Rachel Salzmann (Centre) est la deuxième vice-chancelière depuis juillet.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Le Tessinois Andrea Arcidiacono nommé vice-chancelier

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Le Tessinois dirigera les conférences de presse du Conseil fédéral (archives). (© KEYSTONE/KARL MATHIS)

Le Tessinois Andrea Arcidiacono a été nommé vice-chancelier de la Confédération et porte-parole du Conseil fédéral, a annoncé vendredi ce dernier. Il succède à André Simonazzi, mort subitement le 10 mai lors d'une randonnée en montagne.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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