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Suisse

Les Verts veulent un bilan climatique positif en 2040

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Pour les Verts, la Suisse doit atteindre la neutralité climatique d'ici 2030. (©KEYSTONE/TI-PRESS/FRANCESCA AGOSTA)
La Suisse doit devenir climatiquement positive à partir de 2040, c'est-à-dire capter plus de CO2 dans l'atmosphère qu'elle n'en émet. C'est l'un des objectifs du plan Climat des Verts, présenté mercredi lors d'une conférence de presse en ligne.

"Ce n'est que de cette manière que la Suisse, qui a bâti sa prospérité sur les énergies fossiles, pourra apporter sa contribution à la protection du climat mondial", écrivent les Verts dans un communiqué.

Ils soulignent que le plan Climat revoit les ambitions de la loi sur le CO2 et la stratégie énergétique 2050 des Verts à la hausse pour réduire la consommation d'énergie et les émissions de CO2 et pour employer davantage d'énergies renouvelables.

Neutralité climatique en 2030

Avant de devenir climatiquement positive à l'horizon 2040, la Suisse doit atteindre la neutralité climatique d'ici 2030, c'est-à-dire qu'elle doit réduire ses émissions internes de 50% et les émissions dues aux importations à l'étranger à même hauteur, détaillent les Verts.

D’ici 2040, il faut arriver à "zéro émission nette", en n’ayant plus d’émission importée et en absorbant le reste des émissions en Suisse grâce aux émissions négatives.

A partir de 2040, le bilan climatique de la Suisse doit devenir positif, en contribuant à capter davantage d’émissions qu’à en rejeter dans l’atmosphère. Cela permettra à la Suisse d’éponger sa dette historique en matière de réchauffement climatique, relèvent les Verts.

Entrée en vigueur rapide de la loi

La révision en cours de la loi sur le CO2 ne s’oppose pas à cette stratégie, mais constitue un pas important dans cette direction, précise la formation écologiste. Mais il est essentiel que cette révision soit adoptée et entre en vigueur rapidement, car elle peut déjà contribuer au développement de technologies décisives pour une Suisse proclimatique.

Parallèlement, la Suisse doit – en dehors de la loi sur le CO2 – commencer aujourd’hui déjà à poser d’autres jalons dans ce but. Par exemple dans la loi sur l’approvisionnement en électricité, dans celle sur l’énergie et en politique agricole. Enfin, une fois la nouvelle loi sur le CO2 entrée en vigueur, il faudra rapidement remettre l’ouvrage sur le métier.

Puits de carbone

Le parti a dressé une liste de mesures dans différents domaines qui vont de la construction à l'agriculture en passant par le transport. Etant donné que l'objectif de "zéro émission nette" ne peut pas être atteint dans tous les secteurs, le parti note que les émissions restantes devront être compensées à terme par des puits de carbone naturels et techniques.

Réduire la consommation d’énergie, en l’économisant et en améliorant l’efficience, est prioritaire. Le kilowattheure le plus écophile et le plus avantageux est celui que l’on ne consomme pas, insistent les Verts.

Public appelé à contribuer

Rendre la Suisse proclimatique est une nécessité scientifique. L’urgence de la protection climatique peut être comparée à la transformation d’un train en marche, c’est pourquoi le plan Vert est un document de travail, appelé à être développé en continu.

Le parti invite le public à faire part de ses remarques et commentaires relatifs à ce plan sur le site internet du parti. Les réactions qui parviennent aux Verts d’ici fin septembre 2020 seront prises en compte dans la prochaine mouture.

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Suisse

La France va saisir Bruxelles sur les eaux minérales

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Nestlé Waters a utilisé des traitements interdits (UV, charbon actif) sur ses eaux minérales Perrier, Hépar et Contrex, avant de faire approuver par les pouvoirs publics en 2023 un nouveau système de traitement par microfiltration fine. (© KEYSTONE/AP/Thomas Padilla)

La France veut saisir la Commission européenne pour l'interroger sur une possible révision de la directive sur les eaux minérales, la commission d'enquête sénatoriale sur le traitement illicite de certaines eaux ayant appelé à clarifier la réglementation.

"Le ministère de la Santé va saisir la Commission européenne pour connaître sa position, ainsi que l'interroger sur ses intentions quant à une possible révision de la directive européenne définissant la pureté originelle et le statut de la microfiltration, pour qu'effectivement nous puissions avoir une harmonisation au niveau européen", a annoncé mercredi la ministre déléguée chargée du Commerce Véronique Louwagie, au Sénat lors de la session des questions au gouvernement.

Le même ministère "diffusera sous quelques jours une circulaire aux directeurs généraux des ARS (Autorités régionales de santé) et aux préfets pour clarifier la doctrine des microfiltrations", a-t-elle ajouté.

"Le rapport de la commission d'enquête suggère par ailleurs que l'Anses (Agence nationale de sécurité sanitaire de l'alimentation) puisse être saisie prochainement pour se prononcer scientifiquement sur les pratiques acceptables de microfiltration. Cette recommandation apparaît tout à fait pertinente et le gouvernement saisira l'Anses", a encore Mme Louwagie.

Pendant plusieurs années Nestlé Waters a utilisé des traitements interdits (UV, charbon actif) sur ses eaux minérales Perrier, Hépar et Contrex, avant de faire approuver par les pouvoirs publics en 2023 un nouveau système de traitement par microfiltration fine.

Ce nouveau système a in fine été retoqué le 7 mai par la préfecture du Gard, qui a donné deux mois au groupe pour le retirer, estimant qu'il "modifie le microbisme de l'eau produite, en contradiction avec la réglementation" européenne sur les eaux minérales naturelles.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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Suisse

Le Conseil fédéral favorable à une aide aux médias en ligne

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La conseillère nationale Barbara Schaffner (PVL/ZH) réintroduit l'idée d'un soutien aux médias en ligne (archives). (© KEYSTONE/ANTHONY ANEX)

Les médias en ligne doivent être soutenus, indépendamment du canal de diffusion et du modèle d'affaires. Sans donner de détails, le Conseil fédéral accepte une motion en ce sens de la conseillère nationale Barbara Schaffner (PVL/ZH), dans une réponse publiée mercredi.

En décembre dernier, le Conseil des Etats a enterré une motion de commission de teneur identique, que le National avait acceptée. Le Conseil fédéral s'était aussi positionné contre le texte, demandant d'attendre d'abord la fin des débats sur l'aide à la presse régionale et locale.

Comme le Parlement a bouclé ce dossier en mars, Mme Schaffner, soutenue par près de 20 parlementaires de son parti, du PS, des Vert-e-s et du Centre, revient à la charge. Il est temps de lancer des mesures à moyen terme pour aider les éditeurs à relever les défis de demain, argumente-t-elle dans son texte. Le Conseil fédéral approuve.

Diverses conditions

De durée limitée dans un premier temps, le soutien doit inciter les médias suisses en ligne à créer des contenus journalistiques et renforcer la diversité des titres et de l'offre, en particulier au niveau régional, demande la Zurichoise. Elle suggère diverses conditions à cette aide.

Celle-ci ne doit pas dépendre du contenu du média ni de ses articles pris isolément, mais elle doit être calculée en fonction des postes de journalistes dans ce média. Elle doit en outre être calibrée de façon dégressive, de sorte que les petits médias, surtout les titres régionaux, reçoivent proportionnellement davantage que les grands.

Ensuite, l'offre ne doit recevoir aucune autre subvention et s'adresser principalement à un public suisse. Elle doit être mise à jour en continu, se distinguer clairement des publicités et être constituée en majeure partie d'informations d'intérêt général produites par le média lui-même et portant sur des sujets politiques, économiques ou sociaux.

La motionnaire exige encore que l'organisation responsable de l’offre et les journalistes travaillent suivant les règles reconnues dans la branche. A moyen terme, le financement doit être compensé par la réduction ou la suppression de l'aide indirecte à la presse.

Mesure critiquée

Le Parlement doit bientôt se pencher sur un projet visant à augmenter la quote-part de la redevance pour les radios et TV locales, ainsi qu'à soutenir les institutions de formation et de formation continue, les agences de presse comme Keystone-ATS et les organismes d'autorégulation de la branche, soit le Conseil suisse de la presse.

En ce qui concerne les mesures d'aide générales, la référence aux médias électroniques a été supprimée, ayant été critiquée lors de la consultation. Un soutien aux médias électroniques faisait aussi partie du train de mesures en faveur des médias, rejeté par le peuple en 2022.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Genève

Genève veut une fondation pour soutenir son secteur international

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Le Conseil d'Etat veut créer une Fondation pour l'adaptation de la Genève internationale (FAGI). Objectif: aider les organisations internationales et les ONG à traverser la crise actuelle (illustration). (© KEYSTONE/MARTIAL TREZZINI)

Après la loi urgente pour aider les ONG établies à Genève, le Conseil d'Etat veut créer une Fondation pour l'adaptation de la Genève internationale (FAGI). Objectif: aider les organisations internationales et les ONG à traverser la crise actuelle.

Cette fondation n'a pas pour vocation de remplacer les financements manquants, notamment des Etats-Unis, mais d'aider les organisations à faire face à cette crise en s'adaptant à long terme, a indiqué mercredi devant les médias la présidente du Conseil d'Etat Nathalie Fontanet. Cofondée par l'Etat de Genève et la Fondation Wilsdorf, elle sera dotée d'un financement initial de 50 millions de francs.

D'une durée de vie de cinq ans, la FAGI soutiendra des projets dans trois domaines: la réorganisation, les nouveaux modèles de coopération et l'universalité. Le projet de loi ad hoc a été transmis au Grand Conseil. L'exécutif espère qu'il sera adopté en juin, puis il déposera une demande de crédit de 25 millions pour la part cantonale au financement.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Football

Les matchs de l'Euro féminin pourront être diffusés en terrasse

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La Ville de Genève espère que le public genevois montrera son engouement pendant le prochain Euro féminin qui se tiendra en Suisse en juillet (image d'illustration). (© KEYSTONE/MICHAEL BUHOLZER)

Les bistrots et les restaurants de la Ville de Genève pourront diffuser les matchs de l'Euro féminin de football sur leur terrasse. La municipalité a annoncé mercredi avoir délivré cette autorisation, même si une fan zone et un village du sport sont déjà prévus au Quai Gustave-Ador pendant le tournoi.

"Cette compétition est une chance pour Genève et je pense important que le public genevois montre son engouement en se rendant au stade, à la fan zone ou en profitant des matchs en terrasse", a relevé la conseillère administrative de la Ville de Genève, Marie Barbey-Chappuis, citée dans un communiqué.

Mercredi, le Conseil d'Etat genevois, de son côté, a rappelé les règles à respecter pour les fan zones et les animations programmées durant l'Euro féminin, notamment le respect des horaires. Il a aussi précisé que les communes étaient seules compétentes pour accorder les autorisations de diffusion des matchs en terrasse.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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