Rejoignez-nous

International

Trump contredit par ses agences sur la probité de la présidentielle

Publié

,

le

C'est un nouveau camouflet pour Donald Trump. (©EPA/POOL/CHRIS KLEPONIS)

Des agences américaines chargées de la sécurité des élections ont indiqué jeudi n'avoir "aucune preuve" d'un piratage de la présidentielle. Elles contredisent Donald Trump, accusé par l'opposition d'empoisonner la démocratie en refusant de reconnaître sa défaite.

"L'élection du 3 novembre a été la plus sûre de l'histoire des Etats-Unis", ont affirmé dans un communiqué commun plusieurs autorités électorales locales et nationales, dont l'agence de cybersécurité et de sécurité des infrastructures (CISA), qui dépend du ministère de la Sécurité intérieure.

"Il n'existe aucune preuve d'un système de vote ayant effacé, perdu ou changé des bulletins, ou ayant été piraté de quelque façon que ce soit", soulignent-elles.

"Bien que nous sachions que notre processus électoral fait l'objet de nombreuses affirmations sans fondement et de campagnes de désinformation, nous pouvons vous assurer que nous avons une confiance absolue dans la sécurité et l'intégrité de nos élections", insistent-elles.

Limogeage évoqué

Le président sortant Donald Trump avait relayé quelques heures plus tôt sur Twitter des informations infondées selon lesquelles un système électoral, appelé Dominion, avait "effacé" 2,7 millions de votes en sa faveur à travers le pays et en avait réattribué des centaines de milliers à son rival démocrate Joe Biden en Pennsylvanie et dans d'autres Etats.

Selon des médias américains, le milliardaire républicain envisage de limoger le patron de l'agence gouvernementale CISA, Chris Krebs, qui s'est efforcé ces derniers jours à rejeter les accusations de fraude électorale de grande ampleur.

A Washington, seule une poignée d'élus républicains a rapidement reconnu la victoire du démocrate Joe Biden. Mais de nombreux autres sont restés silencieux ou ont soutenu publiquement le président sortant, qui estime que l'élection lui a été "volée", sans éléments concrets à l'appui.

"Peur de Trump"

"Les républicains du Congrès sèment délibérément le doute sur nos élections, simplement parce qu'ils ont peur de Donald Trump", a lancé jeudi lors d'une conférence de presse le chef de la minorité démocrate du Sénat Chuck Schumer.

"Nous venons de vivre une élection présidentielle clivante et remportée de haute lutte, mais au lieu de rassembler le pays pour que nous puissions combattre notre ennemi commun, le Covid-19, les républicains du Congrès propagent des théories du complot, nient la réalité et empoisonnent les fondements de notre démocratie", a-t-il asséné.

Le refus de l'administration Trump de reconnaître sa défaite - une rupture historique avec les usages traditionnels de la politique américaine - constitue "un risque grave pour la sécurité nationale", ont mis en garde jeudi plus de 150 anciens hauts responsables américains dans une lettre dévoilée par Politico.

Parmi les signataires, des deux bords politiques, figurent notamment l'ancien chef du Pentagone Chuck Hagel, un républicain, ou Michael Hayden, ex-patron de l'Agence nationale de sécurité (NSA) et de la CIA.

Ils appellent à ce que Joe Biden puisse avoir accès aux informations "nécessaires pour faire face aux questions urgentes de sécurité nationale, comme le rapport quotidien" que le président reçoit sur les menaces pesant sur les Etats-Unis et dans le monde.

Le président élu a reconnu mardi qu'il n'avait toujours pas accès à ces rapports. Cela serait "utile", mais pas forcément indispensable avant son investiture, le 20 janvier 2021, a-t-il nuancé.

Continuer la lecture
Cliquez pour commenter

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

International

Alcaraz surclasse Paul

Publié

le

Carlos Alcaraz n'a pas perdu de temps en quarts de finale (© KEYSTONE/AP/Thibault Camus)

Le tenant du titre Carlos Alcaraz n'a laissé que cinq jeux à l'Américain Tommy Paul mardi en quarts de finale de Roland-Garros. Il s'offre des retrouvailles avec Lorenzo Musetti dans le dernier carré.

Dans le dernier match programmé mardi sur le court Philippe-Chatrier, le no 2 mondial s'est imposé 6-0 6-1 6-4 en un peu plus d'une heure et demie face au 12e mondial, dominé pour la cinquième fois en sept duels.

Tommy Paul était le dernier Américain en lice à Paris, après l'élimination plus tôt dans la journée de son compatriote Frances Tiafoe (16e) par l'Italien Lorenzo Musetti (7e).

Musetti et Alcaraz, vainqueur en trois sets pour la première fois depuis le premier tour de Roland-Garros, s'apprêtent à s'affronter pour la troisième fois depuis le début de la saison sur terre battue.

Mi-avril, l'Espagnol l'avait emporté en trois sets en finale du Masters 1000 de Monte-Carlo, avant d'éliminer Musetti en deux sets en demi-finales du tournoi de Rome en mai.

Alcaraz mène 5 victoires à 1 dans ses duels avec le spécialiste du revers à une main, la seule victoire de Musetti remontant à 2022 en finale du tournoi d'Hambourg (terre battue).

Les deux derniers quarts de finale opposeront mercredi Jannik Sinner (1er) à Alexander Bublik (62e) et Alexander Zverev (3e) à Novak Djokovic (6e).

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

Continuer la lecture

International

Gaza:les violations des 2 côtés doivent être condamnées, dit Cassis

Publié

le

S'agissant des tirs sur des Palestiniens pendant les distributions d'aide des derniers jours dans la bande de Gaza, Ignazio Cassis a affirmé qu'il y avait "une guerre de l'information": "Il y a eu des coups de fusil; qui a tiré où, on ne le saura jamais". (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

"Toutes les violations doivent être condamnées et il y en a des deux côtés", a déclaré Ignazio Cassis au 19.30. Le ministre PLR était interrogé sur les dizaines de morts lors des distributions d'aide sous contrôle israélien à Gaza.

"Je condamne toute atteinte du droit international, que ce soit de la part du Hamas ou d'Israël", s'est borné à répéter le chef du Département fédéral des affaires étrangères (DFAE). Ce dernier est l'objet de vives critiques concernant son attitude vis-à-vis du conflit israélo-palestinien.

S'agissant des tirs sur des Palestiniens pendant les distributions d'aide des derniers jours, le Tessinois a affirmé qu'il y avait "une guerre de l'information": "Il y a eu des coups de fusil; qui a tiré où, on ne le saura jamais. On ne peut croire ni l'un ni l'autre côté", a-t-il estimé.

"Mais il faut condamner le fait que l'un et l'autre côté ne permettent pas que l'aide humanitaire entre dans la bande de Gaza et soit correctement distribuée", a ajouté Ignazio Cassis. "Si le Hamas rendait les otages à Israël, on aurait un cessez-le-feu depuis longtemps", a-t-il soutenu.

GHF: "procès d'intention"

Interrogé sur la décision de ne pas signer la lettre de 22 pays européens réclamant que l'aide humanitaire soit gérée par l'ONU et les ONG, et pas par Israël, M. Cassis a pointé que cette missive intentait "un procès d'intention à une fondation dont on ne savait rien", faisant allusion à la Fondation humanitaire de Gaza (GHF). Il a fustigé "une position non neutre".

La GHF, organisation au financement opaque derrière les distributions aux conséquences sanglantes des derniers jours, est soutenue par les Etats-Unis et Israël.

Sous le feu des critiques

Le ministre PLR est la cible de fortes critiques concernant son attitude vis-à-vis de la situation à Gaza et du conflit israélo-palestinien en général.

Dans une lettre ouverte au chef de la diplomatie, 56 anciens diplomates helvétiques se sont dits dimanche choqués par "le silence et la passivité" de la Suisse face aux "crimes de guerre" commis par Israël dans l'enclave palestinienne. Ils exigent des mesures immédiates contre ce pays.

Selon le SonntagsBlick, le Tessinois a également reçu une lettre d'employés de son propre département lui demandant de "condamner fermement les opérations indiscriminées de l'armée israélienne à Gaza et en Cisjordanie".

Mercredi, plus de 80 organisations et des personnalités, dont les deux ex-conseillères fédérales Micheline Calmy-Rey et Ruth Dreifuss, ont adressé une lettre ouverte au Conseil fédéral, l'appelant à agir.

Un appel du PS fustigeant "l’inaction de plus en plus insupportable de la Suisse officielle" a réuni 130'000 signatures, déposées lundi à la Chancellerie fédérale. Enfin, les parlements vaudois, fribourgeois et jurassien ainsi que des Villes de Lausanne et de Genève ont voté des résolutions demandant un engagement accru du Conseil fédéral dans ce dossier.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture

International

Gaza: la Croix-Rouge confirme 27 morts dans des tirs israéliens

Publié

le

Chaque fois que les gens s'approchaient du rond-point d'Al-Alam, ils étaient la cible de tirs", a raconté une déplacée à l'AFP à propos de la tuerie. "Mais ils ne s'en souciaient pas et se précipitaient tous en même temps. C'est à ce moment-là que l'armée a commencé à tirer intensément". (© KEYSTONE/AP/Abdel Kareem Hana)

La Croix-Rouge a confirmé mardi la mort de 27 personnes dans des tirs près d'un centre d'aide dans le sud de la bande de Gaza, annoncée plus tôt par les secours du territoire palestinien. L'armée israélienne affirme avoir ouvert le feu en direction de "suspects".

Le secrétaire général de l'ONU Antonio Guterres a "condamné" ces tirs, évoquant des pertes de vies "inconcevables", deux jours après un drame similaire au même endroit, au cours duquel 31 personnes ont été tuées, selon les secours palestiniens.

Le Haut-Commissaire de l'ONU aux droits de l'homme, Volker Türk, a dénoncé de son côté des "crimes de guerre".

Outre les 27 morts mardi à Rafah, la Défense civile a indiqué que 19 Palestiniens avaient été tués par l'armée israélienne à travers le territoire palestinien dévasté, où les quelque 2,4 millions d'habitants assiégés par Israël sont menacés de famine, selon l'ONU.

Afflux massif de blessés par balle

Mardi à l'aube, l'hôpital de campagne du Comité international de la Croix-Rouge (CICR) à Rafah, ville du sud de la bande de Gaza, "a reçu un afflux massif de 184 patients ; 19 d'entre eux ont été déclarés morts à leur arrivée et huit autres ont succombé à leurs blessures peu de temps après", a indiqué dans la soirée le CICR dans un communiqué, soulignant que "la majorité des patients avaient été blessés par balles".

Le porte-parole de la Défense civile, Mahmoud Bassal, a déclaré plus tôt que "les forces d'occupation israéliennes avaient ouvert le feu à l'aide de chars et de drones sur des milliers de civils qui s'étaient rassemblés près du rond-point dans la zone d'Al-Alam à Rafah", où ils attendaient de l'aide humanitaire.

Faire "toute la lumière"

Le général de brigade Effie Defrin, porte-parole de l'armée israélienne, a déclaré lors d'une conférence de presse dans la soirée que "des soldats avaient procédé à des tirs de semonce (...) en direction de suspects qui s'approchaient d'une manière qui mettait en danger leur sécurité", ajoutant que l'armée avait ouvert une enquête pour faire "toute la lumière" sur ce qui s'est passé.

Israël fait face à une pression internationale croissante pour mettre fin à la guerre à Gaza, dernier épisode du très long conflit israélo-palestinien, déclenchée par l'attaque du mouvement islamiste palestinien Hamas le 7 octobre 2023 sur le sol israélien.

"Comment puis-je te laisser partir, maman?"

A l'hôpital Nasser, le mari et les enfants de Rim al-Ahkras, figurant parmi les victimes des tirs mortels à l'aube, étaient submergés par le chagrin.

"Comment puis-je te laisser partir, maman?", a lâché son fils Zein, en enlaçant le corps recouvert d'un linceul blanc à l'extérieur de l'établissement. Une fillette a saisi une main de la mère et l'a embrassée, d'autres petits enfants autour étaient en larmes au moment des adieux empreints d'une forte émotion.

Le rond-point où le drame est survenu se trouve à environ un kilomètre d'un centre d'aide géré par la Fondation humanitaire de Gaza (GHF), une organisation au financement opaque soutenue par les Etats-Unis et Israël.

Procédés et neutralité en cause

La GHF a débuté ses opérations il y a un peu plus d'une semaine, après la levée très partielle d'un blocus total imposé par Israël pendant plus de deux mois, privant la population de Gaza de toute aide humanitaire. L'ONU refuse de travailler avec cette organisation en raison de préoccupations concernant ses procédés et sa neutralité.

GHF a annoncé dans la soirée la nomination à sa tête du pasteur Johnnie Moore, un évangélique américain de droite.

"Tirer sur la foule"

Rania al-Astal, une déplacée de 30 ans, est partie tôt le matin avec son mari pour essayer de récupérer de la nourriture au centre GHF.

"Les tirs ont commencé par intermittence vers 05h00 du matin. Chaque fois que les gens s'approchaient du rond-point d'Al-Alam, ils étaient la cible de tirs", a-t-elle raconté à l'AFP: "Mais ils ne s'en souciaient pas et se précipitaient tous en même temps. C'est à ce moment-là que l'armée a commencé à tirer intensément".

Mohammed al-Chaer, 44 ans, également présent sur les lieux, raconte lui qu'"un hélicoptère et des drones ont commencé à tirer sur la foule pour l'empêcher de s'approcher des chars. Il y a eu des blessés et des morts", a-t-il dit à l'AFP.

"Prendre le contrôle du territoire palestinien"

Le 17 mai, Israël a intensifié son offensive dans la bande de Gaza, dans le but affiché de libérer les derniers otages, prendre le contrôle de l'ensemble du petit territoire coincé entre Israël, l'Egypte et la Méditerranée, et anéantir le Hamas qui y a pris le pouvoir en 2007.

Sur les 251 personnes enlevées, 57 sont toujours retenues à Gaza, dont au moins 34 sont mortes, selon les autorités israéliennes.

Plus de 54'510 Palestiniens, majoritairement des civils, ont été tués dans la campagne militaire israélienne de représailles, selon des données du ministère de la Santé du Hamas, jugées fiables par l'ONU.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / blg / afp

Continuer la lecture

International

Gaza: la GHF nomme à sa tête un évangélique de droite

Publié

le

"GHF estime que servir le peuple de Gaza dans la dignité et la compassion doit être la priorité", dit le pasteur Moore, qui s'insurge contre "les fausses informations sur la violence sur nos sites". Mardi ,les secours de Gaza ont annoncé la mort de 27 personnes tuées près d'un centre de distribution (© KEYSTONE/EPA/MOHAMMED SABER)

La Fondation humanitaire de Gaza (GHF), soutenue par les USA et Israël, a déclaré mardi qu'elle nommait à sa tête un évangélique de droite. Cela après l'annonce par les secours du territoire palestinien de la mort de 27 personnes tuées près d'un centre de distribution

L'organisation nouvellement créée a déclaré avoir nommé comme président le pasteur Johnnie Moore, un évangélique américain de droite qui a travaillé de près avec le président américain Donald Trump sur les questions de liberté religieuse.

Cette nomination "souligne la détermination de GHF à allier l'excellence opérationnelle et la direction expérimentée, axée sur le service", a déclaré le directeur par intérim de l'organisation, John Acree, dans un communiqué.

Dizaines de morts

La Fondation humanitaire de Gaza (GHF), organisation au financement opaque, affirme avoir distribué des millions de repas depuis le début de ses opérations la semaine dernière dans le territoire palestinien.

Mais son déploiement a été marqué par des scènes chaotiques et des informations faisant état de victimes de tirs israéliens à proximité des centres de distribution. La GHF a démenti tout incident.

La Défense civile de Gaza a déclaré que 27 personnes avaient été tuées mardi par des tirs israéliens près d'un centre géré par la GHF dans le sud de la bande de Gaza. La Croix-Rouge a confirmé le bilan.

Servir les buts militaires d'Israël

Les Nations unies et de nombreuses ONG refusent de travailler avec cette organisation. Elles s'inquiètent qu'elle n'ait été créée pour servir les buts militaires d'Israël.

Johnnie Moore avait été nommé par Donald Trump au sein d'une commission chargée de le conseiller sur les questions de liberté religieuse, selon la GHF.

"Dignité et compassion"

"GHF estime que servir le peuple de Gaza dans la dignité et la compassion doit être la priorité numéro un", dit le pasteur Moore dans le communiqué, qui s'insurge contre "les fausses informations sur la violence sur nos sites".

Cette annonce survient après qu'une importante société américaine de conseil ayant contribué à la création de la GHF, le Boston Consulting Group (BCG), a déclaré mettre fin à son contrat avec l'organisation humanitaire.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

Continuer la lecture

Derniers titres

CHOCOLAT

DAVID SCHOMBERT

23:35

Les 2 derniers titres

BOSSA LOUNGE

ABDYOS MUSIC

23:31

SUNFLOWER

STEVE RAPHAEL

23:27

Votre Horoscope

Verseau

Le Ciel vous pousse à vous aventurer vers l'inconnu... Ce qui se dessine est étrange et fascinant, signe d'un futur plein de promesses !

Les Sujets à la Une