International
Incarcéré, Navalny appelle les Russes à "sortir dans la rue"
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Le principal opposant russe Alexeï Navalny a été placé en détention jusqu'au 15 février au moins lundi, au lendemain de son retour au pays et de son arrestation. Il a appelé ses partisans à descendre "dans la rue" contre le pouvoir.
"N'ayez peur de rien, descendez dans la rue. Pas pour moi, mais pour vous-mêmes et pour votre avenir", a lancé M. Navalny dans une vidéo diffusée sur les réseaux sociaux. "Ne vous taisez pas, résistez, sortez dans la rue", a-t-il ajouté depuis la salle d'audience.
Son bras droit, Léonid Volkov a immédiatement annoncé l'organisation "de grandes manifestations dans tout le pays le 23 janvier". L'appel intervient aussi alors que le camp de l'opposant préparait une campagne active en vue des législatives de septembre, sur fond d'érosion de la popularité du parti du Kremlin, Russie unie.
Audience improvisée
Le charismatique militant anti-corruption, ennemi juré de l'élite politique russe, accuse le président Vladimir Poutine d'avoir ordonné son assassinat au neurotoxique Novitchok en août, ce que Moscou nie. Ayant survécu à cet empoisonnement présumé, transféré dans le coma à Berlin, il a été soigné cinq mois en Allemagne.
Dimanche, il est revenu à Moscou, mais a été interpellé dès son arrivée. Le service pénitentiaire (FSIN) lui reproche d'avoir violé des mesures de contrôle judiciaire en allant se faire soigner à l'étranger. "Nous avons essayé de te tuer, t'es pas mort, tu nous as vexés, alors on t'enferme", a ironisé M. Navalny.
L'incarcération de l'opposant a été prononcée lors d'une audience improvisée au commissariat de Khimki, banlieue moscovite, où il avait passé la nuit. Des partisans de l'opposant attendaient dehors par -20°C, scandant "liberté".
M. Navalny avait dénoncé plus tôt une "parodie de justice" organisée dans "l'illégalité la plus totale". "Pépé, dans son bunker, a tellement peur, qu'on déchire et qu'on jette le code de procédure pénale à la poubelle", a-t-il ajouté, en référence à Vladimir Poutine et au fait qu'un tribunal siège dans un commissariat.
Condamnations internationales
L'arrestation a suscité un concert de condamnations en Europe et aux Etats-Unis. La présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, a appelé à sa libération "immédiate", tout comme la chancellerie allemande qui a dénoncé une arrestation "arbitraire".
La France, la Pologne et le Royaume uni avaient fait de même, tout comme la future administration du président élu américain Joe Biden et le chef de la diplomatie de Donald Trump. Le Haut-Commissariat de l'ONU aux droits de l'Homme a aussi réclamé de relâcher sans délai l'opposant russe.
La Suisse s'est de son côté dite préoccupée par l'arrestation de M. Navalny. La justice doit être indépendante de la politique et respecter les droits humains", a expliqué le Département fédéral des affaires étrangères (DFAE) à Keystone-ATS. Des procédures judiciaires ne doivent pas être utilisées comme moyen de persécution politique.
Amnesty International a pour sa part estimé que M. Navalny était désormais un "prisonnier de conscience". Le chef de la diplomatie russe Sergueï Lavrov a répliqué en affirmant que les Occidentaux s'en prenaient à la Russie pour "détourner l'attention de la profonde crise qui mine le modèle de développement libéral". Selon lui, dans l'affaire Navalny il s'agit seulement "de faire respecter la loi russe".
Détournement de fonds
Le service pénitentiaire avait prévenu jeudi que l'opposant serait appréhendé à son retour pour avoir violé le contrôle judiciaire qui lui était imposé dans le cadre d'une peine de prison avec sursis pour détournements de fonds, que l'opposant juge politiquement motivée.
Il est aussi visé depuis fin décembre par une enquête pour escroquerie, car suspecté d'avoir dépensé pour son usage personnel 356 millions de roubles (4,3 millions de francs) de dons.
L'opposant était tombé dans le coma en août alors qu'il revenait d'une tournée électorale en Sibérie. D'abord hospitalisé à Omsk en Russie, il avait finalement été évacué vers un hôpital berlinois.
Trois laboratoires européens ont conclu à un empoisonnement par un agent innervant militaire soviétique de type Novitchok, conclusion confirmée par l'Organisation pour l'interdiction des armes chimiques, malgré les dénégations de Moscou.
International
Giro: la 15e étape pour Verona, Del Toro reste en rose
L'Espagnol Carlos Verona a remporté en solitaire la 15e étape du Tour d'Italie à Asiago. Primoz Roglic, l'un des favoris au départ du Giro, a perdu pied.
Le Mexicain Isaac del Toro, insolent de facilité pour répondre aux nombreuses attaques d'Egan Bernal et Richard Carapaz, a conservé le maillot rose de leader à l'issue de cette étape de montagne animée qui a tourné au calvaire pour Roglic.
Le Slovène, dans un très mauvais jour, a été distancé dans la montée pourtant roulante de Dori par tous les autres favoris dont les équipes se sont ensuite alliées pour rouler et creuser l'écart sur le leader de Red Bull Bora. Sur la ligne, le Slovène a perdu plus d'une minute sur les autres favoris avant la journée de repos lundi qui sera suivie d'une troisième semaine très montagneuse.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
International
Jil Teichmann défiera la no 1 mondiale
Carton plein pour les Suissesses dimanche à Roland-Garros ! Comme Viktorija Golubic, Jil Teichmann (WTA 97) a parfaitement négocié son premier tour.
La gauchère s’est imposée 6-4 6-4 devant la qualifiée italienne Lucrezia Stefanini (WTA 193). Elle a cueilli son premier succès à Paris trois ans après son accession en huitième de finale pour le meilleur résultat de sa carrière dans un tournoi du Grand Chelem. Face à une adversaire au bagage trop limité, Jil Teichmann a su très vite prendre l’ascendant pour vaincre en toute logique.
Mercredi, la tâche de Jil Teichmann sera bien plus ardue. Elle défiera, en effet, la no 1 mondiale Aryna Sabalenka. L’objectif est tracé : offrir une bien meilleure réplique qu'à Doha en 2022 pour leur seule confrontation disputée à ce jour perdue 6-2 6-1.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
International
Présidentielle en Pologne: démonstration de force de chaque camp
Des dizaines de milliers de personnes sont descendues dans la rue dimanche à Varsovie à la faveur de deux grandes manifestations rivales avant le second tour de l'élection présidentielle dimanche prochain qui oppose un candidat pro-européen à un nationaliste.
Une "grande marche des patriotes" a convergé vers la place de la Constitution, avec le maire pro-UE de la capitale, Rafal Trzaskowski, 53 ans, soutenu par le gouvernement centriste de Donald Tusk et qui est arrivé en tête au premier tour.
"Ces élections sont l'occasion de construire, de créer et non de détruire", a-t-il lancé à ses partisans.
La "marche pour la Pologne" de l'historien nationaliste Karol Nawrocki, 42 ans, devait elle se terminer sur la place du Château dans la vieille ville de Varsovie, les manifestants scandant des chants patriotiques ou religieux et brandissant notamment des pancartes demandant l'arrêt de l'immigration.
"Le changement arrive. Nous allons gagner!", a assuré M. Nawrocki.
Selon ses organisateurs, la marche du candidat nationaliste a réuni environ 200'000 personnes, tandis que, selon le Premier ministre Donald Tusk, les pro-Trzaskowski étaient 500'000.
Des chiffres toutefois largement nuancés par le site polonais Onet, selon lequel le rassemblement de M. Nawrocki à réuni 70'000 personnes, contre 160'000 pour celui de M. Trzaskowski.
Course serrée
Ce dernier a viré en tête d'un cheveu dimanche dernier au premier tour de la présidentielle, obtenant 31% contre 30% pour M. Nawrocki. Pour le deuxième tour, les sondages prévoient une égalité parfaite, avec les deux candidats à 46,3%.
La victoire de M. Trzaskowski permettrait de mettre fin à une cohabitation difficile du gouvernement pro-européen du Premier ministre Donald Tusk avec le chef de l'Etat sortant Andrzej Duda, alors que le succès de son adversaire nationaliste pourrait la compliquer davantage.
Une victoire de M. Nawrocki, un partisan du président américain Donald Trump, pourrait aussi ébranler le soutien indéfectible de la Pologne à l'Ukraine voisine : il s'oppose en effet à l'adhésion de Kiev à l'Otan et a dénoncé les avantages accordés au million de réfugiés ukrainiens en Pologne, pays d'Europe centrale de 38 millions d'habitants.
"Je suis polonais et donc je vote pour un candidat qui garantira notre avenir et agira comme un contrepoids au gouvernement actuel", explique Piotr Slaby, employé dans le secteur secteur financier à Przemysl (sud-est) et venu participer à la "marche pour la Pologne".
"Nous avons un gouvernement cosmopolite. Il veut introduire l'euro et nous allons perdre notre souveraineté", a renchéri Piotr Nowak, technicien de 41 ans, qui habite Varsovie.
Protéger les LGBTQ
De nombreux drapeaux de l'UE et LGBTQ flottaient au dessus de la "grande marche des patriotes" de M. Trzaskowski.
Olivia, une étudiante de 20 ans qui préfère ne pas donner son nom de famille, dit soutenir M. Trzaskowski "avant tout parce qu'il veut protéger les personnes LGBTQ et les droits des femmes sur la question de l'avortement".
Kurnik Irek, un homme d'affaires de 52 ans, a déclaré qu'un vote pour M. Trzaskowski était "le seul moyen d'aller vers l'Europe" plutôt que la Russie.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
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Viktorija Golubic a su attendre son heure
Viktorija Golubic (WTA 78) n’a pas laissé passer sa chance. La Zurichoise s’est qualifiée pour 2e tour de Roland-Garros à la faveur de son succès face à une Petra Kvitova (WTA 607) en souffrance.
Elle s’est imposée 4-6 6-0 6-4 devant la Tchèque, double gagnante de Wimbledon mais qui traverse un retour aux affaires bien laborieux après découvert les joies de la maternité. Après un premier set très convenable, elle a baissé pavillon devant une Viktorija Golubic qui a eu le mérite d’attendre son heure.
La Zurichoise a raflé la mise grâce à un break au dernier jeu. La maîtrise qu’elle a témoigné tout au long du troisième set sur son service souligne pourquoi cette victoire n’est pas le fruit du hasard. Elle espère afficher la même rigueur mercredi face à la gagnante de la rencontre entre la qualifiée serbe Nina Stojanovic (WTA 167) et la tête de série no 16 Amanda Anisimova.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
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