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Économie

Allianz démarre fort en 2021 et confirme ses objectifs

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Allianz a vu son bénéfice bondir de plus de trois quarts en rythme annuel au premier trimestre, malgré une légère contraction de ses recettes à mettre sur le compte notamment de l'assurance voyage. (©KEYSTONE/WALTER BIERI - Image d'archives).

L'assureur allemand Allianz a publié mercredi un bénéfice net au premier trimestre en forte hausse annuelle. Relativement épargné par l'impact des catastrophes naturelles et de la pandémie de Covid-19, le groupe a dans la foulée confirmé ses prévisions pour l'année.

De janvier à mars, le bénéfice net part du groupe a augmenté de 83,4% à 2,57 milliard d'euros (2,8 milliards de francs) et le résultat opérationnel (Ebit), à 3,33 milliards d'euros, en hausse de 44,8%, a été soutenu par toutes les divisions couvrant l'assurance dommages, la branche vie-santé et la gestion d'actifs. L'Ebit dégagé a dépassé les attentes du panel d'analystes sondés par Factset, qui tablait sur 3,03 milliards d'euros.

Les ventes ont reculé sur un an de 2,6%, à 41,4 milliards d'euros, en raison de moindres primes engrangées par la filiale spécialisée dans l'assurance voyage Allianz Partners, ainsi que sur les marchés en Grande-Bretagne et en Allemagne, tandis que l'assurance crédit Euler Hermès a relevé la tête. Les actifs sous gestion pour compte de tiers ont augmenté de 63 milliards d'euros à 1.775 milliards d'euros au premier trimestre 2021 par rapport à fin 2020.

"Allianz a commencé l'année avec d'excellents résultats dans tous les domaines d'activité", a déclaré Oliver Bäte, directeur général d'Allianz, cité dans le communiqué. "Il s'agit d'un début encourageant pour 2021. Il nous rend confiants que nous pouvons atteindre nos objectifs pour 2021", a-t-il ajouté.

L'assureur vise toujours sur l'année un bénéfice opérationnel de 12 milliards d'euros, avec une marge à la hausse ou à la baisse de 1 milliard d'euros. En 2020, il avait subi une baisse de son résultat net, la première en 2011, en raison de charges supplémentaires liées à la pandémie, dans la foulée des remboursements pour des annulations d'événements ou suspensions d'activités et de moindres rentrées de primes.

"Étant donné que notre activité bien diversifiée a très bien maîtrisé les défis de la pandémie, je vois clairement un retour à notre rentabilité normale", a déclaré Giulio Terzariol, directeur financier d'Allianz.

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Économie

Bonus chez Credit Suisse: la Confédération fait recours

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Le département de la ministre des finances Karin Keller-Sutter avait ordonné la réduction voire la suppression des bonus d'anciens cadres de Credit Suisse (archives). (© KEYSTONE/ALESSANDRO DELLA VALLE)

Les bonus des ex-cadres de Credit Suisse ne doivent pas être maintenus. Le Département fédéral des finances (DFF) fait recours auprès du Tribunal fédéral contre la décision du Tribunal administratif fédéral (TAF) d'il y a dix jours, indique-t-il vendredi.

Statuant sur le recours déposé conjointement par douze intéressés, le TAF avait jugé que la réduction, voire la suppression, des bonus encore dus - appelés rémunérations variables - des trois plus hauts niveaux de direction de Credit Suisse, était illicite. Après que la Confédération a accordé des prêts au Credit Suisse en mars 2023 pour garantir ses liquidités, le DFF avait ordonné cette mesure, qui touchait un millier de personnes.

Le DFF conteste le jugement du TAF. Le Tribunal fédéral devra trancher en dernière instance. Le DFF estime que le TAF n'a pas tenu compte d'éléments essentiels dans son interprétation des bases légales. Il n'a notamment pas pris en compte les circonstances exceptionnelles qui ont conduit à la reprise de Credit Suisse.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Économie

Credit suisse: les parties ont fini de plaider

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La conseillère fédérale Karin Keller-Sutter, le président de la Confédération Alain Berset et le président de la Banque nationale suisse Thomas Jordan annoncent la reprise de Credit suisse par UBS au soir du 19 mars 2023. (archives) (© KEYSTONE/PETER KLAUNZER)

Les parties ont fini de plaider dans l'audience du Tribunal fédéral consacrée à la plainte de deux actionnaires de Credit suisse contre la Confédération. Ce couple réclame une indemnité pour la perte subie suite à la reprise par UBS.

L'avocat des plaignants a souligné qu'à de nombreuses reprises le Conseil fédéral, la FINMA et la Banque nationale avaient fait des déclarations lénifiantes sur la situation de la banque zurichoise. L'intervention du Conseil fédéral aurait aggravé la situation alors qu'une faillite de Credit suisse était loin d'être certaine.

Pour l'homme de droit, le recours au droit d'urgence et la pression exercée sur Credit suisse et UBS montrent que la reprise ne s'imposait pas. La hausse des actions UBS par la suite avait montré que cet établissement faisait en réalité une bonne affaire.

Les risques de la Bourse

La représentante de la Confédération a rappelé que celui qui achète et vend des actions doit en assumer les risques. Pour que la responsabilité de l'Etat soit engagée, il faut que l'un de ses agents ait commis un acte illégal et qu'un dommage en résulte. Ces conditions ne sont pas remplies.

A l'issue de ces plaidoiries, la 2e Cour de droit public s'est retirée pour délibérer. La séance sera reprise pour la lecture du verdict.

Les deux plaignants réclament 54'601 francs, plus intérêts, à la Confédération pour la perte de valeur de leurs actions Credit suisse. Les 10, 13 et 15 mars 2023, ils avaient acheté un total de 38'000 titres pour une valeur de 84'636 francs. Ils affirment avoir investi après que le Conseil fédéral a affirmé, début mars, que la banque était bien capitalisée.

Au lendemain de l'annonce de la reprise de Credit suisse par UBS le 19 mars, les deux investisseurs avaient revendu leurs actions pour 30'187 francs. Ils estiment que la Confédération est responsable de la perte subie.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Économie

Allemagne: la croissance au premier trimestre révisée en hausse

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La bonne performance de l'économie allemande est liée aux "effets d'entraînement du conflit commercial avec les Etats-Unis", les entreprises ayant anticipé une future augmentation des prix liée à la guerre commerciale initiée par Donald Trump. (archives) (© KEYSTONE/DPA/MARCUS BRANDT)

L'Allemagne a connu un rebond plus important qu'initialement annoncé de sa croissance au premier trimestre 2025, selon des chiffres définitifs publiés vendredi, en raison d'un effet d'anticipation des droits de douane américains.

Entre janvier et mars, le PIB allemand a progressé de 0,4% par rapport au dernier trimestre 2024, contre une première estimation à 0,2%, selon l'office national des statistiques, une bonne nouvelle pour la première économie européenne toujours fragilisée par une crise industrielle.

Cette révision à la hausse s'explique par une évolution conjoncturelle "étonnamment bonne pendant le mois de mars", explique Ruth Brand, la présidente de Destatis.

La production industrielle et les exportations, piliers de l'économie allemande, ont mieux évolué que prévu initialement, ajout-elle.

Cette bonne performance, après deux années de récession, est lié aux "effets d'entraînement du conflit commercial avec les Etats-Unis", d'après le communiqué, le monde économique ayant anticipé une future augmentation des prix liée à la guerre commerciale initiée par Donald Trump.

Le président américain a imposé des droits de douane supplémentaires sur l'acier et l'aluminium à partir du 12 mars, puis sur les voitures le 3 avril, menaçant d'affecter l'industrie allemande, déjà en proie à une grave crise de compétitivité.

Les perspectives de croissance pour le reste de l'année sont cependant moroses, selon les experts.

Donald Trump a également annoncé une hausse de 10% des droits de douane sur toutes les importations mais a suspendu les droits supplémentaires plus élevés pour certains pays.

Cette guerre commerciale devrait coûter cher à l'Allemagne, très dépendante des exportations vers son premier partenaire commercial.

Selon l'institut économique Ifo, celle-ci entraînera une contraction du PIB pendant l'été.

Sur l'ensemble de l'année 2025, l'économie allemande devrait connaître une stagnation selon le gouvernement allemand, qui a récemment abaissé ses prévisions.

La crise de l'industrie allemande, entre prix de l'énergie élevé et perte de terrain face aux concurrents chinois est un défi majeur pour le nouveau gouvernement du conservateur Friedrich Merz, entré en fonction au début du mois.

"Crise la plus grave"

Pour la ministre de l'Economie, Katherina Reich, "c'est la crise économique la plus grave que la République fédérale d'Allemagne ait connue dans l'histoire", a-t-elle déclaré au quotidien d'affaires Handelsblatt la semaine dernière.

Friedrich Merz compte sur un effort budgétaire conséquent avec une enveloppe de plusieurs centaines de milliards d'euros programmée pour relancer la croissance, moderniser la défense et les infrastructures du pays.

Il a pour cela brisé un tabou en assouplissant les règles nationales strictes encadrant les déficits publics.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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Économie

Japon: l'inflation accélère encore en avril à 3,5%

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Les prix du riz au Japon ont presque doublé en un an, la hausse atteignant 98,4%, contre 92,5% le mois précédent. (archives) (© KEYSTONE/AP/SHUJI KAJIYAMA)

La hausse des prix à la consommation au Japon (hors produits frais) a progressé à 3,5% sur un an en avril, accélérant une nouvelle fois après s'être établie à 3,2% en mars, selon des chiffres gouvernementaux publiés vendredi.

Ce chiffre, légèrement au-dessus des prévisions des économistes sondés par Bloomberg (+3,4%), confirme une inflation persistante dans l'archipel, bien au-delà de la cible de 2% fixée par la Banque du Japon (BoJ).

L'inflation n'avait pas atteint ce niveau dans l'archipel depuis janvier 2023 (+4,2%).

L'indice des prix à la consommation - excluant à la fois l'énergie et les produits alimentaires frais - a lui aussi progressé de 3,0% (contre 2,9% en mars), signalant que les tensions inflationnistes ne sont pas seulement liées aux matières premières ou à des facteurs ponctuels.

Le prix du riz s'envole

Les prix du riz ont presque doublé en un an, selon des données officielles publiées vendredi, la hausse atteignant 98,4%, contre 92,5% le mois précédent.

Ce niveau élevé d'inflation pourrait raviver les spéculations autour d'un prochain resserrement monétaire de la BoJ, après une pause en avril.

Pour tenter d'atténuer l'impact sur les ménages, le gouvernement a récemment étendu ses aides au logement et prolongé les subventions à l'énergie, dans le cadre du plan de relance de 21'800 milliards de yens (environ 125,6 milliards de francs) annoncé fin 2024.

L'archipel, longtemps englué dans une inflation nulle voire négative, est confronté à un changement de paradigme. Depuis avril 2022, l'indice des prix à la consommation hors produits frais reste systématiquement au-dessus de 2% sur un an.

Sur fond de tensions commerciales mondiales, la trajectoire de l'inflation dans les mois à venir sera déterminante pour les orientations futures de la politique monétaire de la Banque du Japon (BoJ).

Globalement, le Japon a vu son économie se contracter de 0,2% au premier trimestre 2025, dans un environnement marqué par cette inflation persistante et les vives incertitudes pesant sur ses exportations en raison des droits de douane américains.

La guerre commerciale engagée par Donald Trump pourrait pénaliser à la fois les exportations nippones (automobile, acier...) et plomber davantage la consommation en entretenant l'inflation, fragilisant deux piliers de la quatrième économie mondiale.

Proche allié de Washington, le Japon est visé depuis début avril par des surtaxes douanières américaines de 25% sur l'automobile et l'acier. Or, l'automobile a représenté l'an dernier environ 28% des exportations japonaises à destination des Etats-Unis, et représente un emploi sur huit dans le pays.

Le Japon est par ailleurs menacé d'une surtaxe "réciproque" de 24% sur toutes ses exportations, mise en pause jusqu'à début juillet, et à laquelle Tokyo tente d'échapper via ses négociations avec l'administration Trump.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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