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Suisse

La Suisse reste un îlot de cherté pour les médicaments

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Les préparations innovantes restent les moins sujettes à surtarification en Suisse, avec une différence de 6,9% - contre 4,5% il y a un an - sur la moyenne des tarifs au Danemark, en Autriche, en Belgique, au Royaume-Unis, en Allemagne, aux Pays-Bas, en Suède, en Finlande et en France (Archives © KEYSTONE/PETER KLAUNZER)

Les écarts de prix pour les médicaments entre la Suisse et une poignée de pays européens considérés comme comparables ont pris l'ascenseur début 2021 en comparaison annuelle, selon le dernier pointage réalisé conjointement par Interpharma et Santésuisse.

Les préparations innovantes restent les moins sujettes à surtarification en Suisse, avec une différence de 6,9% - contre 4,5% il y a un an - sur la moyenne des tarifs pratiqués au Danemark, en Autriche, en Belgique, au Royaume-Unis, en Allemagne, aux Pays-Bas, en Suède, en Finlande et en France.

Viennent ensuite les médicaments originaux mais dont la protection du brevet est parvenue à expiration, avec une surtaxe de 11,5% contre 10% un an plus tôt, détaillent jeudi la faîtière des laboratoires pharmaceutiques et une de ses homologue des caisses maladie dans leur compte-rendu.

Particulièrement désavantageux en Suisse de longue date, les génériques coûtaient en avril 2021, 45,2% de plus que douze mois plus tôt, alors que la différence était encore de 42,0% un an plus tôt.

Les préparations innovantes représentaient en 2020 une bonne moitié des 7,6 milliards de francs déboursés par les résidents helvétiques et les assurances pour des médicaments dans le domaine ambulatoire. La facture totale s'est alourdie de 5% sur un an.

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Genève

Les étudiants pro-palestiniens passeront la nuit à UniMail

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Une bonne centaine d'étudiants occupent le hall du bâtiment UniMail, à Genève, et demandent à l'Université de Genève de prendre position sur le conflit à Gaza. (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

L'Université de Genève (UNIGE) ne compte pas déloger par la force la bonne centaine d'étudiants pro-palestiniens qui occupent depuis mardi midi le hall d'UniMail. Elle regrette toutefois l'occupation du bâtiment après sa fermeture à 22h00.

Les manifestants se placent ainsi "dans une situation illicite", souligne l'université qui dit partager l'émotion des étudiants face aux "drames humains" qui se déroulent à Gaza. L'alma mater indique toutefois qu'elle "prendra toutes les mesures d'urgence nécessaires pour garantir la sécurité des personnes présentes".

Le mouvement, initié par la Coordination étudiante Palestine-Université de Genève, espère pouvoir dialoguer avec le rectorat. Ce dernier est prêt à inviter des représentants des étudiants mobilisés pour aborder avec eux des questions comme le rôle des universités face aux conflits armés.

Les modalités de cette participation pourront être discutées dès mercredi avec un membre du rectorat, écrit l'UNIGE dans son communiqué. "Toutes les questions, y compris celle des accords de recherche et de leur devenir, pourront y être posées", poursuit-elle.

Le mouvement pro-palestinien réclame notamment une liste complète des collaborations de l'UNIGE avec des institutions académiques israéliennes, la suspension de toute collaboration de l'alma mater avec des universités et des instituts de recherche israéliens et une politique active d'accueil d'étudiants et de chercheurs palestiniens.

De nombreux drapeaux palestiniens ont été déployés à tous les étages du bâtiment d'UniMail, ainsi que des banderoles avec les messages: "Free Palestine, stop genocide" et "From the river to the sea, Palestine will be free". Ce dernier message, qui nie de facto l'existence de l'Etat d'Israël, pose problème au rectorat de l'UNIGE.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Culture

VS: Collections patrimoniales et séquestres sous le même toit

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La première pierre de la construction du centre de compétences mutualisé Eterpys a été posée sur l’ancien site de l’Agroscope à Conthey (VS) (image symbolique). (© KEYSTONE/GAETAN BALLY)

Certaines collections patrimoniales du service de la culture, les pièces à conviction gérées par la police cantonale et un des deux centres d'impression du service cantonal de l'informatique seront bientôt réunis sous le même toit. La première pierre de ce centre de compétences mutualisé, baptisé Eterpys, a été posée mardi.

Financé à hauteur de 25 millions de francs par le Fonds pour le financement des investissements et la gestion des biens immobiliers de l'État (FIGI), le nouveau bâtiment devrait être mis en service en automne 2025, indique le canton dans un communiqué. Il verra le jour sur l’ancien site de l’Agroscope à Conthey (VS).

Dans le détail, l'infrastructure accueillera les collections de l’Office cantonal d’archéologie et des Musées cantonaux "dans des conditions de conservation appropriées". Elle permettra également d’assurer la mission d’étude et de médiation du patrimoine d’importance cantonale en étant accessible au public. Actuellement, ces collections sont disséminées dans trois lieux de stockage qui ne répondent plus aux normes requises et qui sont saturés.

Le nouveau bâtiment abritera également les objets séquestrés à des fins de pièces à conviction, actuellement conservés en différents lieux. Il offrira ainsi "la possibilité d’y gérer de manière centralisée l’ensemble de ces pièces et de disposer d’un outil adapté aux besoins, notamment en termes de sécurité et de confidentialité", précise le canton. Un local d’expertise est prévu pour permettre les investigations scientifiques qui doivent être menées sur certains objets placés sous séquestre.

Un des deux centres d’impression exploités par le Service cantonal de l’informatique sera également déplacé dans le nouveau bâtiment. "Ceci permettra d’instaurer une redondance en cas de destruction (incendie, inondation, etc.) du centre", souligne le canton. De quoi "mieux assurer" la continuité des services d’impression et de mise sous pli.

Deux zones distinctes

Développé sur trois niveaux - un sous-sol et deux niveaux hors terre - le projet est composé de deux entités très distinctes. Une zone sera sécurisée pour la police cantonale et une zone publique pour le service de la culture, dans laquelle vient s’insérer le centre d’impression, précise-t-on de même source.

Cette première pierre a été posée en présence du chef du Département des finances et de l’énergie, Roberto Schmidt, du chef du Département de la santé, des affaires sociales et de la culture, Mathias Reynard et du chef du Département de la sécurité, des institutions et du sport (DSIS), Frédéric Favre. Ils étaient accompagnés du chef du Service immobilier et patrimoine, Philippe Venetz, ainsi que du président de Conthey, Christophe Germanier.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Lausanne

Lausanne: des aménagements devant la gare jusqu'à l'automne

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La Ville de Lausanne ne prévoit plus d'animations sur le site jusqu'à la reprise des travaux sur la place de la gare (archives). (©Keystone/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Les aménagements provisoires de la gare ne sont plus entre les mains de la Ville de Lausanne. La Municipalité a confié les rênes des installations aux CFF au début du mois. Ceci jusqu’à la reprise du chantier prévue cet automne. La Ville a dressé un bilan de l'exploitation des lieux aujourd'hui.

Clap de fin pour les animations de la gare de Lausanne. La Ville ne prévoit plus d’activités sur place avant la reprise des travaux cet automne. La Municipalité l’a annoncé aujourd’hui, à l’heure du bilan des aménagements provisoires lancés en décembre 2022. Une évaluation externe a été menée auprès de 430 personnes pour connaître leur ressenti. Il en ressort que 90% d’entre elles estiment que des aménagements étaient nécessaires, notamment pour offrir un espace de détente. L’occasion aussi de connaître les attentes de la population en vue du réaménagement définitif du lieu. Et le constat est clair: les animations n’importent que pour 10% des sondés. Le mot d’ordre donc : fonctionnalité. Natasha Litzistorf, municipale chargée du dossier.

Natasha LitzistorfMunicipale lausannoise

Entre propreté et incivilités

Autre point mis en évidence : un sentiment d’insécurité. Comment y remédier ? On retrouve Natasha Litzistorf.

Natasha LitzistorfMunicipale lausannoise

Notons que les aménagements de la gare seront maintenus ce printemps et cet été. Mais ils ne sont plus gérés par Lausanne depuis le début du mois. Précisions de la municipale lausannoise.

Natasha LitzistorfMunicipale lausannoise

Les CFF ont réglé les coûts d’exploitation et d’installation de ces aménagements, soit plus de 500'000 francs. Les coûts liés aux animations, en revanche, sont à la charge de Lausanne. Cela représente un montant de 200'000 francs.

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Économie

Crédit accordé pour le Centre sécuritaire de la gare de Lausanne

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Le chantier du bâtiment qui abritera le Centre de compétences sécuritaire a démarré sous la gare de Lausanne (archives). (© KEYSTONE/MARTIAL TREZZINI)

Le Grand Conseil vaudois a accepté mardi d'octroyer un crédit de 4,1 millions de francs pour la mise en place d'un Centre de compétences sécuritaire (CCS) en gare de Lausanne. Des réticences se sont fait entendre à gauche de l'hémicycle quant au risque de détentions abusives dans ces locaux.

Le futur bâtiment nommé "Les Epinettes" est actuellement en cours de construction au sud-ouest de la gare. Il permettra de regrouper sous un même toit la police cantonale vaudoise (PolCant), la police des transports (STP) et l'Office fédéral de la douane et de la sécurité des frontières (OFDF), a expliqué le député UDC Fabrice Tanner au nom de la majorité de la commission.

Pour ce faire, deux étages seront partiellement loués aux CFF, propriétaires du site. Prévus pour l'automne 2026, les locaux abriteront des surfaces administratives. Y seront également installées une cellule de rétention équipée d'une couchette et d'un WC ainsi que huit salles de garde à vue, (contre deux cellules et trois locaux de garde à vue actuellement).

Collaboration favorisée

Les locaux actuels n'ont pas évolué depuis des décennies et la Polcant a besoin d'une zone à partir de laquelle elle peut se déployer, tant pour les activités courantes que pour les manifestations, a souligné l'UDC.

Le projet permet de conserver un point d'appui sur place, la grande circulation de personnes et les activités commerciales sur le site demandant un travail policier important. La création d'un espace mutuel entre les différents partenaires sécuritaires est pertinente et elle favorise la collaboration.

Le projet ne risque pas de prendre du retard, malgré celui pris par les travaux de transformation de la gare. Le coût est estimé à 11,5 millions de francs, dont 4,1 millions à la charge du canton, a précisé M. Tanner.

Craintes pour les conditions de détention

Pas convaincue, une minorité des députés a demandé de retravailler le projet. Elle craint notamment que les conditions de détention ne soient pas acceptables pour les personnes interpellées, a relevé Hadrien Buclin (Ensemble à gauche et POP).

Le conseiller d'Etat Vassilis Venizelos s'est engagé à ce que les gardes durent tout au plus quelques heures. Mais la tendance ces dernières années est d'utiliser des locaux de police pour des périodes de détention prolongée, ce en raison de la forte surcharge des établissements de détention, a-t-il rappelé.

Différents mouvements s'en inquiètent. En 2022 déjà, le collectif "Droit de rester" dénonçait un "projet dangereux et inhumain", visant la création d'un "centre de sécurité géant", a-t-il rappelé. Un groupe de membres du collectif "Gare à toi" a d'ailleurs demandé aux députés de refuser ce crédit mardi matin devant le Grand Conseil.

Conception minérale

Sur le plan environnemental, la minorité estime que le bâtiment n'est pas en phase avec les objectifs de réduction de CO2 affichés par les autorités cantonales. Hadrien Buclin a cité entre autres un parking enterré sur quatre étages, des nuisances routières et sonores dans un quartier à forte densité d'habitants, ainsi qu'un nombre important de façades borgnes.

"En matière de végétalisation, on n'a pas appris beaucoup de Plateforme 10", a commenté le Vert Pierre Zwahlen regrettant "une conception entièrement minérale". Laure Jaton (PS) a, elle, émis des réserves sur l'absence d'aménagements extérieurs. La Vert'libérale Graziella Schaller a regretté un projet nébuleux, notamment sur le plan de sa situation géographique.

Favorable au CCS, la droite de l'hémicycle a estimé au contraire qu'il s'agissait d'un regroupement indispensable et que le projet répondait à un "besoin croissant", selon les termes de l'UDC Cédric Weissert.

Pas de détention

"Tout ce qui se fera là-bas se fait déjà, mais de façon regroupée", a précisé la conseillère d'Etat Isabelle Moret. Dans ces locaux, pas de cuisine, ni d'infirmerie. Il n'y aura pas de détention, mais de la garde à vue. La zone carcérale de la police cantonale reste à la Blécherette, a-t-elle assuré.

Au vote, une bonne majorité s'est prononcée en faveur de ce crédit. Le deuxième débat a été refusé mardi et aura lieu ultérieurement.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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