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Climat

L'humanité à l'aube de retombées climatiques cataclysmiques

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Le rapport souligne le danger des effets en cascade. Certaines régions (est du Brésil, Asie du Sud-Est, Chine centrale) et presque toutes les zones côtières pourraient être frappées par trois ou quatre catastrophes météo simultanées, voire plus. (Image d'illustration - ©KEYSTONE/AP/Ashim Paul)

La vie sur Terre telle que nous la connaissons sera inéluctablement transformée par le dérèglement climatique quand les enfants nés en 2021 auront 30 ans, voire plus tôt. C'est l'alerte donnée par des experts climat de l'ONU dans un projet de rapport obtenu par l'AFP.

Quel que soit le rythme de réduction des émissions de gaz à effet de serre, les impacts dévastateurs du réchauffement sur la nature et l'humanité qui en dépend vont s'accélérer, assure le Giec, et devenir douloureusement palpables bien avant 2050.

"La vie sur Terre peut se remettre d'un changement climatique majeur en évoluant vers de nouvelles espèces et en créant de nouveaux écosystèmes", note le résumé technique de 137 pages. "L'humanité ne le peut pas".

Le projet de rapport rédigé par des centaines de scientifiques rattachés au Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (Giec), qui fait autorité en la matière, oscille entre un ton apocalyptique et l'espoir offert aux hommes de changer leur destin par des mesures immédiates et drastiques.

Seuil de réchauffement acceptable

Le rapport d'évaluation complet de 4000 pages, bien plus alarmiste que le précédent de 2014, a pour vocation d'éclairer les décisions politiques. Même si ses principales conclusions ne changeront pas, il ne sera officiellement publié qu'en février 2022, après son approbation par consensus par les 195 Etats membres.

Trop tard cependant pour les cruciales réunions internationales sur le climat et la biodiversité prévues fin 2021, notent certains scientifiques.

Parmi ses conclusions les plus importantes, figure un abaissement du seuil au-delà duquel le réchauffement peut être considéré comme acceptable. En signant l'accord de Paris en 2015, le monde s'est engagé à limiter le réchauffement à +2°C par rapport à l'ère pré-industrielle, si possible +1,5°C.

Désormais, le Giec estime que dépasser +1,5°C pourrait déjà entraîner "progressivement, des conséquences graves, pendant des siècles, et parfois irréversibles". Et selon l'Organisation météorologique mondiale, la probabilité que ce seuil de +1,5°C sur une année soit dépassé dès 2025 est déjà de 40%.

"Nos enfants et petits-enfants"

"Le pire est à venir, avec des implications sur la vie de nos enfants et nos petits-enfants bien plus que sur la nôtre", martèle le Giec, alors que la prise de conscience sur la crise climatique n'a jamais été aussi étendue.

Le climat a déjà changé. Alors que la hausse des températures moyennes depuis le milieu du XIXe siècle atteint 1,1°C, les effets sont déjà graves et seront de plus en plus violents, même si les émissions de CO2 sont freinées.

Et les êtres vivants - humains ou non - les moins à blâmer pour ces émissions sont, ironiquement, ceux qui en souffriront le plus. Pour certains animaux et variétés de plantes, il est peut-être même déjà trop tard: "Même à +1,5°C, les conditions de vie vont changer au-delà de la capacité de certains organismes à s'adapter", souligne le rapport, citant les récifs coralliens dont un demi-milliard de personnes dépendent.

Parmi les espèces en sursis figurent les animaux de l'Arctique, territoire qui se réchauffe trois fois plus vite que la moyenne. Sur place, des modes de vie ancestraux, de peuples vivant en lien étroit avec la glace pourraient aussi disparaître.

Pas prêts

Agriculture, élevage, pêche, aquaculture.... "Dans tous les systèmes de production alimentaire, les pertes soudaines s'accroissent", observe aussi le rapport, pointant les aléas climatiques comme "principal moteur".

Or l'humanité n'est à ce stade pas armée pour faire face à la dégradation certaine de la situation. "Les niveaux actuels d'adaptation seront insuffisants pour répondre aux futurs risques climatiques", prévient le Giec.

Même en limitant la hausse à 2°C, jusqu'à 80 millions de personnes supplémentaires auront faim d'ici à 2050 et 130 millions pourraient tomber dans la pauvreté extrême d'ici dix ans.

En 2050, des centaines de millions d'habitants de villes côtières seront menacés par des vagues-submersion plus fréquentes, provoquées par hausse du niveau de la mer, qui entrainera à son tour des migrations importantes.

Catastrophes météo simultanées

A +1,5°C, dans les villes, 350 millions d'habitants supplémentaires seront exposés aux pénuries d'eau, 400 millions à + 2°C. Et avec ce demi-degré supplémentaire, 420 millions de personnes de plus seront menacées par des canicules extrêmes.

"Les coûts d'adaptation pour l'Afrique devraient augmenter de dizaines de milliards de dollars par an au-delà de +2°C", prédit le rapport. Encore faut-il trouver cet argent.

Le texte souligne d'autre part le danger des effets en cascade. Certaines régions (est du Brésil, Asie du Sud-Est, Chine centrale) et presque toutes les zones côtières pourraient être frappées par trois ou quatre catastrophes météo simultanées, voire plus: canicule, sécheresse, cyclone, incendies, inondation, maladies transportées par les moustiques...

Et il faut de surcroît prendre en compte les effets amplificateurs d'autres activités humaines néfastes pour la planète, note le rapport: destruction des habitats, surexploitation des ressources, pollution, propagation des maladies...

Des choix radicaux

Sans oublier les incertitudes autour des "points de bascule", éléments-clés dont la modification substantielle pourrait entraîner le système climatique vers un changement violent et irrémédiable.

Au-delà de +2°C, la fonte des calottes glaciaires du Groenland et de l'Antarctique de l'Ouest (qui contiennent assez d'eau pour provoquer une hausse du niveau de la mer de 13 mètres) pourraient par exemple entraîner un point de non-retour, selon de récents travaux. C'est pour cela que "chaque fraction d'un degré compte", insiste le Giec, alors qu'un autre point de rupture pourrait voir l'Amazonie - un des poumons de la planète avec les océans - transformée en savane.

Face à ces problèmes systémiques, aucun remède miracle unique. En revanche, une seule action peut avoir des effets positifs en cascade. Par exemple, la conservation et la restauration des mangroves et des forêts sous-marines de kelp, qualifiées de puits de "carbone bleu", accroissent le stockage du carbone, mais protègent aussi contre les submersions, tout en fournissant un habitat à de nombreuses espèces et de la nourriture aux populations côtières.

En dépit de ses conclusions alarmantes, le rapport offre ainsi une note d'espoir. L'humanité peut encore orienter sa destinée vers un avenir meilleur en prenant aujourd'hui des mesures fortes pour freiner l'emballement de la deuxième moitié du siècle.

"Nous avons besoin d'une transformation radicale des processus et des comportements à tous les niveaux: individus, communautés, entreprises, institutions et gouvernement", plaide le rapport. "Nous devons redéfinir notre mode de vie et de consommation".

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Climat

Des dizaines de touristes bloqués par des inondations

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Une centaine de touristes sont bloqués dans plus d'une dizaine de lodges et de campements dans la célèbre réserve kényane de Maasai Mara. (© KEYSTONE/AP/Bobby Neptune)

Une centaine de touristes sont bloqués par des crues provoquées par de fortes précipitations dans la célèbre réserve nationale de Maasai Mara, dans le sud-ouest du Kenya, a indiqué mercredi un administrateur local.

Des pluies torrentielles, amplifiées par le phénomène climatique El Niño, ont déjà causé des inondations dévastatrices dans ce pays d'Afrique de l'Est, entraînant la destruction de routes, ponts et autres infrastructures. Au moins 179 personnes sont mortes depuis mars dans des catastrophes liées aux inondations, selon les chiffres officiels.

"Il y a environ une centaine de touristes" bloqués dans plus d'une dizaine de lodges et de campements, a indiqué à l'AFP Stephen Nakola, administrateur de la sous-circonscription de Narok West. "Il s'agit d'un chiffre préliminaire car de nombreux campements sont inaccessibles", a-t-il dit.

La Croix-Rouge kényane a indiqué avoir secouru 61 personnes bloquées dans des campements, dont plus de la moitié par voie aérienne. "Dans certains campements, des tentes ont été emportées" tandis qu'un pont a été détruit, a-t-elle dit sur X.

La réserve de Maasai Mara abrite une riche faune sauvage peuplée notamment de lions, éléphants, rhinocéros, léopards, girafes, hippopotames et guépards, qui attire les touristes du monde entier.

Dans la nuit de dimanche à lundi, un barrage naturel dans le centre du Kenya a cédé sous l'effet de l'accumulation des pluies, déversant un puissant torrent d'eaux boueuses qui a balayé plusieurs villages en contrebas; près de 50 personnes ont trouvé la mort, l'épisode le plus meurtrier depuis le début de la saison des pluies.

Comme plusieurs de ses voisins d'Afrique de l'Est, le Kenya connaît une saison des pluies particulièrement violente en raison du phénomène climatique El Niño qui amplifie les précipitations.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Climat

La 3e correction du Rhône crée des tensions entre Vaud et Valais

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La troisième correction du Rhône dans le Chablais suscite des tensions entre les cantons de Vaud et du Valais (photo d'illustration). (© KEYSTONE/NOEMI CINELLI)

Le bras de fer valdo-valaisan se poursuit au sujet de la 3e correction du Rhône dans le Chablais. Les députés vaudois soutiennent leur Conseil d'Etat dans ses démarches pour faire avancer le projet, tandis que le canton du Valais "déplore" la réaction de son voisin.

L'origine des tensions vient de l'étude, lancée en 2022 en Valais. Elle vise à déterminer si ce projet de troisième correction du Rhône, datant de plusieurs années, répond encore aux défis et besoins actuels.

Les conclusions du rapport ne sont pas encore publiques, mais le canton de Vaud a pu obtenir une première version. Et il s'est alarmé d'une étude qui remettrait en cause le projet, avec des répercussions pour la partie vaudoise du Rhône dans le Chablais.

Selon la RTS, qui a révélé l'information lundi soir, le rapport indiquerait que les objectifs sécuritaires et environnementaux du projet auraient été "surévalués". Des alternatives à l'élargissement du fleuve auraient été trop vite écartées, entraînant une emprise trop importante sur les zones agricoles.

Le Valais ne comprend pas

Le Conseil d'Etat vaudois a écrit mi-avril à son homologue valaisan pour dire son inquiétude. Contacté mardi par Keystone-ATS, le canton du Valais a dit "déplorer" cette réaction des autorités vaudoises. Il a affirmé "ne pas comprendre" cette démarche, "alors même que le Conseil d'Etat valaisan n'a pas encore statué sur ce dossier."

Et alors que les autorités vaudoises critiquent "une démarche unilatérale" du Valais, celui-ci estime avoir "toujours privilégié le dialogue avec les autorités vaudoises" et compte continuer de la sorte, mais "pas par médias interposés."

Résolution vaudoise

Mardi après-midi, le Grand Conseil vaudois a adopté à l'unanimité une résolution, visant justement à soutenir le Conseil d'Etat dans ses démarches. "Il est de notre responsabilité de s'assurer que ce projet avance au plus vite", a relevé l'auteur du texte, le syndic d'Aigle Grégory Devaud.

Comme ses collègues qui ont pris la parole après lui, l'élu PLR a dit sa "crainte" de voir un projet "repartir de zéro" après deux décennies d'études. Selon lui, ce projet est "indispensable" pour protéger la région des crues, mais aussi pour permettre son développement économique. D'autres projets importants pour la région, tel que le palier hydro-électrique Massongez-Bex-Rhône, en dépendent aussi.

"Trouver un chemin"

Le conseiller d'Etat Vassilis Venizelos a dit partager ces inquiétudes. Il a aussi mentionné que le financement de la Confédération pourrait être "compromis", si le projet devait être largement remanié.

Le ministre de l'environnement a indiqué que des discussions allaient être menées "ces prochains jours" avec le Conseil d'Etat valaisan afin de "trouver un chemin pour faire avancer ce projet le plus rapidement possible".

Vaud et Valais se partagent le Rhône dans le Chablais. C'est dans cette région qu'est notamment prévue la mesure dite "prioritaire du Chablais", soit l'élargissement du fleuve sur 15 km. Du côté amont, la mesure part de Bex (VD) en rive droite et de Massongex (VS) en rive gauche, pour s'étendre jusqu'à Yvorne (VD) et Vouvry (VS). Les plans d'aménagement ont été validés par les deux cantons en 2016.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Climat

Au moins 46 personnes tuées dans la rupture d'un barrage

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Le barrage a craqué près de la ville de Mai Mahiu, dans le comté de Nakuru, dans la vallée du Rift, à une centaine de kilomètres au nord-ouest de Nairobi, emportant des maisons et submergeant des axes routiers désormais coupés à la circulation. (© KEYSTONE/AP)

Au moins 46 personnes sont mortes dans le centre du Kenya après qu'un barrage naturel a cédé sous l'effet des pluies diluviennes qui s'abattent sur le pays depuis plusieurs semaines.

Il s'agit de l'épisode le plus meurtrier dans ce pays d'Afrique de l'Est depuis le début de la saison des pluies, qui est amplifiée cette année par le phénomène climatique El Niño.

Lundi, le gouvernement kényan faisait état de 103 morts et plus de 185.000 déplacés depuis mars à travers le pays, dans un bilan qui n'évoquait toutefois pas la tragédie d'Old Kijabe.

"Pour l'instant, 46 corps ont été retrouvés (...), l'équipe sur le terrain est débordée mais les recherches se poursuivent", a déclaré à l'AFP un officier supérieur de la police du comté de Nakuru. Parmi les victimes figurent 29 adultes et 17 enfants, a-t-il détaillé.

Situé sur une colline, le barrage d'Old Kijabe, près de la ville de Mai Mahiu située à une centaine de kilomètres au nord-ouest de Nairobi, s'est formé naturellement au fil des décennies, après les travaux de construction d'une ligne de chemin de fer par les autorités coloniales britanniques.

Dans la nuit de dimanche à lundi, ses contreforts de terre ont cédé, déversant les eaux du lac de retenue adjacent sur les maisons et routes situées en contrebas.

"Nous avons entendu le flot d'eau descendre de la colline, ça a tout balayé sur son passage. Nous avons récupéré certains corps retenus par les arbres et nous ne savons pas combien sont sous la boue", a raconté un habitant, Stephen Njihia Njoroge.

Le ministre de l'Intérieur, Kithure Kindiki, a déclaré que le gouvernement avait ordonné aux autorités locales d'"inspecter tous les barrages et réservoirs d'eau publics et privés dans leurs juridictions dans les 24 heures" et d'identifier "les situations où des ordres d'évacuation obligatoire et de réinstallation temporaire doivent être émis".

Rentrée scolaire reportée

Le ministre de l'Intérieur a également annoncé que les "comportements à risques" seraient sanctionnés, visant les automobilistes et piétons traversant inconsciemment les zones inondées ou "les personnes sans scrupules (...) qui mettent la population en danger en construisant et en utilisant des (embarcations) pour transporter des passagers bloqués contre de l'argent".

Plusieurs incidents de ce type ont été recensés ces derniers jours.

Dans le comté de Tana River (sud-est), la Croix-Rouge a annoncé avoir repêché deux corps sans vie et sauvé 23 personnes après le chavirage d'une embarcation. Des vidéos sur les réseaux sociaux montraient l'embarcation bondée en train de couler, ses passagers appelant à l'aide sous le regard de spectateurs impuissants.

Samedi, le gouvernement avait rapporté que 76 personnes avaient perdu la vie depuis le début de la saison des pluies en mars et que plus de 130'000 personnes avaient été déplacées.

La rentrée prévue lundi, après trois semaines de vacances, a été reportée d'une semaine, annoncé le ministre de l'Education, Ezekiel Machogu.

"Les effets dévastateurs des pluies dans certaines écoles sont si graves qu'il serait imprudent de risquer la vie des élèves et du personnel avant que des mesures d'étanchéité ne soient mises en place pour garantir une sécurité adéquate", a-t-il déclaré dans un communiqué.

Région sous les eaux

Dans plusieurs pays d'Afrique de l'Est, les pluies saisonnières se combinent cette année au phénomène climatique El Niño, qui a débuté mi-2023 et pourrait durer jusqu'au mois de mai, avait prévenu le 5 mars l'Organisation météorologique mondiale (OMM).

Outre une augmentation des températures, El Niño provoque des sécheresses dans certaines parties du monde et de fortes pluies dans d'autres.

En Tanzanie, au moins 155 personnes ont péri dans des inondations ou des glissements de terrain. Au Burundi, un des pays les plus pauvres du monde, 96'000 personnes ont été déplacées par des mois de pluie ininterrompue, ont annoncé le gouvernement et l'ONU.

Dans la capitale rwandaise Kigali, une femme et son enfant ont été tués dimanche par l'effondrement de leur maison, ont annoncé les autorités, en demandant aux personnes vivant dans des zones à risques de quitter leurs domiciles.

Dans la capitale éthiopienne Addis Abeba, quatre personnes ont péri dans des inondations et en Ouganda, les autorités ont fait état de deux morts.

El Niño a souvent fait des ravages dans l'est de l'Afrique par le passé. En décembre, plus de 300 personnes avaient péri dans divers catastrophes causées par les fortes pluies au Kenya, en Somalie et en Ethiopie. En Somalie, plus d'un million de personnes avaient été déplacées.

D'octobre 1997 à janvier 1998, de gigantesques inondations nourries par les pluies torrentielles causées par El Niño avaient fait plus de 6000 morts dans cinq pays de la région.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Climat

Des tornades font au moins cinq morts dans le centre des Etats-Unis

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Plusieurs habitations ont été totalement détruites après que des tornades ont frappé plusieurs Etats du centre des Etats-Unis. (© KEYSTONE/AP/Ken Miller)

Au moins cinq personnes ont été tuées par certaines des nombreuses tornades qui ont balayé une partie des grandes plaines du centre des Etats-Unis. C'est ce qu'ont indiqué dimanche les autorités locales.

Après que 78 tornades ont été enregistrées vendredi, principalement dans l'Iowa et le Nebraska, 35 autres ont été dénombrées samedi du nord du Texas au Missouri, selon les services météorologiques américains (NWS).

Le gouverneur de l'Oklahoma, Kevin Stitt, a confirmé dimanche la mort de quatre personnes dans l'Etat. Une femme a été tuée dans la petite ville de Sulphur, particulièrement touchée, a-t-il indiqué en conférence de presse.

Des photos et vidéos diffusées sur les réseaux sociaux montrent des dizaines d'habitations totalement détruites et des véhicules écrasés. A plus de 100 kilomètres de là, à Holdenville, au moins deux autres personnes ont perdu la vie, d'après le département de gestion des catastrophes, les médias locaux faisant état d'un nourrisson de quatre mois parmi les victimes.

Véhicules retournés

Les opérations de déblaiement se poursuivent dimanche. Une quatrième personne a péri sur une autoroute à Marietta, dans le même Etat. Des diffusions par les médias locaux ont notamment laissé voir deux semi-remorques retournés et un entrepôt ouvert en deux.

Le gouverneur de l'Oklahoma a déclaré l'état d'urgence pour 30 jours. De fortes précipitations ont par ailleurs été enregistrées dans plusieurs localités et les alertes météorologiques restaient en vigueur dimanche, avec notamment un risque de crues soudaines, grêle et de tornades.

Et dans l'Iowa, un homme a succombé à ses blessures à l'hôpital, a annoncé sa famille au média KETV NewsWatch 7, portant le bilan à au moins cinq morts. Plus de 25'000 foyers étaient privés d'électricité dans le Texas et plus de 19'000 en Oklahoma dimanche après-midi, selon le site PowerOutage.

Les tornades, phénomène météorologique aussi impressionnant que difficile à prévoir, sont relativement fréquentes aux Etats-Unis, en particulier dans le centre et le sud du pays. Il est toutefois très rare que des tornades de grande ampleur se succèdent les unes aux autres, selon les météorologues.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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