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Suisse

La vaccination des infirmiers doit être encouragée, pas forcée

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Les infirmiers ont déjà fait de grand sacrifice lors de la pandémie. Ils ne devraient pas être contraints de se faire vacciner, selon l'ASI. (Image d'illustration - ©KEYSTONE/DPA/MARIJAN MURAT)

Le débat autour de la vaccination du personnel de santé se poursuit. Si elle la recommande, l'Association suisse des infirmières et infirmiers (ASI) refuse toute obligation ou stigmatisation.

"La vaccination est la meilleure option pour se protéger et protéger les autres et pour maîtriser la pandémie", pointe jeudi l'association dans un communiqué. C'est pourquoi elle soutient la campagne nationale et encourage tous les soignants à tendre le bras.

Goutte d'eau en trop

Rendre la vaccination obligatoire pour le personnel infirmier, comme c'est déjà le cas dans plusieurs pays, n'est en revanche pas la bonne voie à suivre, à ses yeux. Ce serait même contre-productif.

"Pendant la pandémie, les soignants ont tout donné pour sauver des vies et éviter des souffrances. Ils l'ont souvent fait au prix d'un grand sacrifice personnel et, faute d'équipement de protection adéquat, en courant un risque élevé de contracter le Sars Cov-2", explique Roswitha Koch, responsable du développement des soins infirmiers de l’ASI.

Une vaccination obligatoire pourrait être la goutte d'eau qui fait déborder le vase, poursuit-elle. Encore plus d'infirmières pourraient être poussées à quitter la profession. Les employeurs pourraient alors avoir des difficultés à trouver de nouveaux soignants et la qualité des soins en pâtirait.

Taux de vaccination similaire

Des questions éthiques et juridiques sont également soulevées, selon l'ASI. La proportionnalité d'une telle intervention dans l'intégrité corporelle et le droit à l'autodétermination par rapport aux bénéfices pour l'ensemble de la population doit être clarifiée en justice, si nécessaire.

Pour l'association, le respect des mesures de protection et l'extension de la stratégie de dépistage sont plus efficaces qu'une vaccination obligatoire. Et de noter que des chiffres, non représentatifs, suggèrent un taux de vaccination aussi élevé, voire même plus élevé, chez le personnel infirmier que dans le reste de la population.

Rejet d'un badge

L'association rejette encore toute stigmatisation de ses membres. Pas question de faire porter un badge ou tout autre signe distinctif aux infirmiers non vaccinés. Une telle mesure, juridiquement discutable et disproportionnée, serait une atteinte inadmissible à la vie privée. Les soignants ne pouvant pas se faire vacciner pour des raisons médicales seraient particulièrement stigmatisés.

Pour le moment, les autorités suisses ont toujours refusé de rendre la vaccination obligatoire pour certaines catégories de la population. Elles préfèrent miser sur l'information et l'accessibilité aux vaccins.

Appel à se faire vacciner

Ne prenant pas position sur l'obligation de vaccination pour le personnel de soins, Médecins de famille et de l'enfance Suisse (mfe) a toutefois aussi thématisé jeudi la problématique. L'association a appelé la population à se faire piquer pour maintenir la "normalité" retrouvée.

Aujourd'hui, il est de nouveau possible d'aller au concert, d'assister à un match de foot ou de voyager, souligne-t-elle. La pandémie n'est cependant pas finie. Les cas augmentent à nouveau et la propagation du variant delta inquiète.

Ce sont surtout les jeunes qui sont atteints. Ils développent peut-être des maladies moins graves, mais peuvent aussi être atteints de "Covid long" ou de problèmes au niveau du cerveau. Pour se protéger et éviter de nouvelles restrictions, mfe encourage la population à se faire vacciner. Et ce d'autant plus que c'est toujours plus simple.

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Économie

La Poste se concentrera sur l'intégration des entreprises achetées

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Alex Glanzmann, chef intérimaire du géant jaune. (© KEYSTONE/PETER SCHNEIDER)

La Poste Suisse veut se concentrer sur l'intégration des entreprises qu'elle a achetées. Le chef intérimaire Alex Glanzmann l'a dit aux journaux alémaniques de Tamedia en réponse à la question de savoir si la Poste allait poursuivre sa "tournée d'achats".

La Poste a acquis les compétences et les technologies qui doivent maintenant être intégrées à la Poste comme les pièces d'un puzzle, a déclaré M.Glanzmann dans l'interview de samedi. Le géant jaune a acheté deux entreprises l'année dernière et aucune cette année.

Il n'a pas exclu d'autres acquisitions - "si une occasion judicieuse se présente" - car les défis liés à la baisse des revenus susbistent, a dit le chef intérimaire de la Poste.

Faire avancer la numérisation

En investissant dans le numérique, le géant jaune a voulu réagir à la baisse du courrier et des colis ainsi qu'au recul des paiements au guichet et tenir compte de l'évolution des besoins de la population et de l'économie. C'est ainsi que le groupe a racheté, entre autres, le fournisseur de cloud "Tresorit", le fournisseur de plates-formes publicitaires numériques "Livesystems" et l'aide à l'administration "Klara".

Les entreprises n'ont pas été achetées pour faire concurrence aux PME, a déclaré M.Glanzmann, ajoutant: "Nous avons besoin des technologies pour continuer à développer nos propres produits numériques comme le courrier électronique."

Le Parlement veut une surveillance plus stricte

Afin de garantir le service universel, la Poste est autorisée à proposer des prestations en dehors du service public, a déclaré le chef intérimaire. «Si des limites trop strictes nous sont imposées ici, alors nous aurons un sérieux problème.» Si la politique devait restreindre la marge de man½uvre dans le domaine du numérique, «alors il faudra parler d’un changement de système et de subventions», a averti Glanzmann.

Le Parlement souhaite exercer un contrôle plus strict sur les acquisitions d’entreprises par La Poste. Le Conseil fédéral devra approuver les acquisitions qui ne relèvent pas du mandat de prestations de La Poste, selon une motion adoptée par le Conseil des États en mars. En outre, les projets de La Poste devront être justifiés auprès des commissions parlementaires compétentes. Dans sa prise de position défavorable, le Conseil fédéral a rappelé les lignes directrices stratégiques encadrant l’entreprise détenue par la Confédération et souligné que la politique n’intervient pas dans les activités opérationnelles de La Poste.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Suisse

Personne ne devine la bonne combinaison de l’Euro Millions

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Lors du prochain tirage mardi, 235 millions de francs seront en jeu (archives). (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

Personne n'a trouvé la combinaison gagnante à l'Euro Millions vendredi soir. Pour gagner le gros lot, il fallait jouer les numéros 20, 21, 29, 30 et 35 et les étoiles 2 et 12.

Lors du prochain tirage mardi, 235 millions de francs seront en jeu, indique la Loterie Romande. Cette loterie transnationale est proposée dans douze pays européens, dont la Suisse et le Liechtenstein.

https://jeux.loro.ch/games/euromillions

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Économie

UBS cloue au pilori la hausse "extrême" des fonds propres exigée

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UBS a vivement critiqué la future règlementation concernant les banques d'importance systémique et qui exigerait qu'elle lève, selon ses calculs, au total jusqu'à 42 milliards de dollars supplémentaires de fonds propres de première catégorie. (archives) (© KEYSTONE/MICHAEL BUHOLZER)

UBS a vivement critiqué vendredi la future règlementation concernant les banques d'importance systémique et qui exigerait qu'elle lève, selon ses calculs, au total jusqu'à 42 milliards de dollars supplémentaires de fonds propres de première catégorie (CET1).

L'établissement zurichois "soutient en principe la plupart des propositions régulatoires du Conseil fédéral publiées ce jour", mais "se trouve fortement en désaccord avec l'augmentation extrême des besoins en fonds propres" annoncée par la présidente de la Confédération Karin Keller-Sutter, a-t-il indiqué vendredi dans un communiqué.

"Ces changements résulteraient dans des exigences en fonds propres qui ne sont pas proportionnelles ou alignées au niveau international", a poursuivi UBS, qui s'était ces derniers mois vivement opposée à de nouvelles mesures en matière de capitaux additionnels.

Selon les calculs de la banque, et au vu de la cible d'un ratio de fonds propres durs (CET1) entre 12,5% et 13%, cette dernière aurait besoin de 24 milliards de dollars (19,7 milliards de francs) de fonds propres CET1. Ce montant viendrait s'ajouter aux 18 milliards dont UBS a besoin suite à l'acquisition de Credit Suisse.

Reversements aux actionnaires maintenus

Dans l'immédiat, et comme ces mesures ne doivent pas commencer à entrer en vigueur avant 2027, la direction a maintenu son objectif d'un rendement des fonds propres CET1 sous-jacents d'environ 15% et un rapport sous-jacent entre les charges et les recettes inférieur à 70% d'ici fin 2026.

UBS a également réitéré ses objectifs de reversement aux actionnaires cette année, avec une augmentation de 10% du dividende et des rachats d'actions de jusqu'à 2 milliards au second semestre.

Malgré ces critiques, le groupe veut "s'engager de manière constructive dans le processus de consultation" et "évaluer des alternatives", ainsi que des "mesures appropriées" pour répondre aux "effets négatifs" de cette régulation.

La banque compte aussi terminer "avec succès" l'intégration de Credit Suisse, qu'elle avait racheté en 2023 alors que la banque aux deux voiles se trouvait au bord de la faillite.

Les trois autres banques systémiques ont également réagi aux annonces du Conseil fédéral. Raiffeisen a demandé une prise en compte "proportionnelle et mesurée" lors de l'application de la future réglementation bancaire. La banque coopérative st-galloise estime que la régulation doit prendre en compte "la taille, le modèle d'affaires, les risques et les liens internationaux des banques".

La Banque cantonale de Zurich (ZKB) a dit "prendre connaissance" de propositions. La banque systémique va "analyser les propositions du Conseil fédéral" et contribuer "de manière constructive" aux discussions sur la réglementation bancaire.

Postfinance a pour sa part indiqué, dans une brève prise de position, "prendre connaissance des propositions de réforme du Conseil fédéral" qu'elle va "évaluer".

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Lausanne

Nouvel incident pour la CGN: le bateau "La Suisse" immobilisé

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Le bateau "La Suisse" de la flotte Belle Epoque de la CGN est momentanément immobilisé en raison d'un soucis technique (archives). (© Keystone/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

La série noire se poursuit pour la Compagnie générale de navigation sur le lac Léman (CGN). Un nouveau bateau de la flotte historique Belle Epoque est immobilisé, à savoir "La Suisse". Plus aucun navire à vapeur ne naviguera ainsi durant le mois de juin.

"Mardi 3 juin, lors de l'inspection usuelle, une fissure importante a été détectée sur l'un des supports du cylindre haute pression reliant ce dernier au bâti machine", a indiqué vendredi la compagnie lémanique dans un communiqué.

"Par mesure de prudence, la course en cours a été immédiatement interrompue et le bateau à vapeur ramené à faible vitesse à la gare lacustre d'Ouchy à Lausanne, pour y débarquer les passagers à bord en toute sécurité. 'La Suisse' a ensuite été transférée au chantier naval, où elle est actuellement amarrée", poursuit le communiqué.

"Afin de réaliser les analyses nécessaires, il est prévu d'immobiliser le bateau jusqu'au 28 juin. Ces examens permettront de connaître l'ampleur et l'étendue de la fissure ainsi que d'examiner plus précisément l'état du cylindre haute pression", explique la CGN. Celle-ci n'exclut pas une prolongation de cet arrêt, "au vu des premières analyses visuelles".

Plus de bateaux de réserve

Face à cette situation, c'est le bateau contemporain "Lausanne" qui assurera les courses initialement prévues pour "La Suisse", notamment les week-ends du 7 au 22 juin. Les courses en semaine, hormis la croisière de midi, sont, en revanche, annulées.

Toutefois, le "Lausanne" devant lui-même subir des travaux importants, "sa fiabilité sur la saison n'est pas garantie", avertit déjà la CGN. La compagnie ne dispose dès lors plus de bateau de réserve et se voit privée durant ce mois de juin de tous ses bateaux vapeurs, conclut-elle.

La flotte historique Belle Epoque de la CGN compte huit bateaux avec roues à aubes, dont cinq à vapeur et trois diesel-électrique: respectivement le "Montreux" (1904), "La Suisse" (1910), le "Savoie" (1914), le "Simplon" (1915-20), le "Rhône" (1927), le "Vevey" (1907), l'"Italie" (1908) et l'"Helvétie" (1926), ce dernier ne naviguant plus depuis 2002.

Le "Simplon" a, lui, été fortement endommagé fin mars 2024 lors d'une tempête, alors qu'il était amarré à Cully. Il est en préparation de restauration complète. Les autres bateaux historiques sont aussi en réparation ou rénovation.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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