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La vaccination se poursuit malgré les retards dans les livraisons

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Les retards dans les livraisons de vaccins contre le Covid-19 ne remettent pas en cause la campagne de vaccination en Suisse, ont assuré mardi les experts devant la presse à Berne. Cinq millions de doses sont attendues durant le deuxième trimestre.

"Nous avons dépassé la barre des deux millions de vaccinations la semaine passée", a indiqué la vice-directrice de l'Office fédéral de la santé publique (OFSP), Nora Kronig. La limite des trois millions de doses livrées sera atteinte cette semaine.

Nora Kronig a expliqué que la livraison réduite de vaccins de Moderna samedi sera rattrapée jeudi. "On reçoit chaque semaine de nouvelles doses, avec certaines incertitudes et variations." Mais la vaccination se poursuit.

Elle a assuré que la Suisse recevrait 5 millions de doses pendant le deuxième trimestre. Avec l'augmentation des vaccins disponibles, l'OFSP estime que les réserves pour les deuxièmes doses peuvent être restreintes.

Retards limités

Rudolf Hauri, le président de l'Association des médecins cantonaux, a aussi relativisé les retards dans la vaccination. Ils sont limités. En dépit des fluctuations dans les livraisons, les vaccins sont encore relativement disponibles, a-t-il dit.

Les quantités moindres fournies par les fabricants ralentissent certes la campagne. Les cantons ne peuvent parfois pas administrer la deuxième dose comme prévu, mais la vaccination a déjà un effet sur l'évolution de l'épidémie.

Depuis la vaccination, le nombre d'hospitalisations des personnes les plus âgées est en recul. En revanche, il y a une nette hausse de patients en soins intensifs chez les 40-59 ans.

Souvent, ces personnes attendent avant de se faire hospitaliser, pensant que ce ne sera pas grave, et se retrouvent directement aux soins intensifs, explique Patrick Mathys, responsable de la section Gestion de crise et collaboration internationale à l'OFSP.

Effet des assouplissements

Reste à étudier l'effet des ouvertures décidées depuis lundi sur l'évolution de l'épidémie en Suisse. Pour M. Hauri, le succès de cette décision dépendra en grande partie du comportement de chacun.

Le nombre d'infections et d'hospitalisations pourrait augmenter, et ce même si le rythme de vaccination s'accélère, estime Martin Ackermann le chef de la Task Force scientifique. Pour lui, ce scénario est très plausible en raison du variant britannique plus contagieux, mais qui pourrait aussi être plus dangereux.

La vitesse de vaccination sera très importante pour éviter de retomber dans des fermetures. L'objectif initial était d'administrer 100'000 doses par jour.

Stratégie adaptée

L'efficacité des vaccins s'étend jusqu'à six mois après l'injection. Les personnes déjà vaccinées peuvent être exemptées de quarantaine durant ces six mois deux semaines après avoir reçu la deuxième dose, a indiqué Christoph Berger, président de la commission fédérale pour les vaccinations.

La stratégie de vaccination de la Confédération a été adaptée. Des personnes qui ont déjà eu le Covid-19 peuvent aussi être vaccinées six mois après avoir contracté la maladie. Mais elles ne recevront qu'une seule dose, a précisé M. Berger. Les personnes dont le système immunitaire est affaibli en recevront deux.

Chez les femmes enceintes vulnérables ou fortement exposées comme les soignantes, la vaccination est aussi possible. Elle doit se faire en concertation avec le gynécologue. L'objectif est aussi de vacciner les enfants chez qui des cas rares d'aggravation existent aussi.

L'AstraZeneca en suspens

Concernant l'autorisation du vaccin d'AstraZeneca, le chef de la section autorisation de Swissmedic Claus Bolte a expliqué attendre encore des documents. "Nous n'avons toujours pas reçu une importante étude d'Amérique du Nord et d'Amérique latine."

Il s'agit d'un élément fondamental pour l'autorisation. "Dès qu'elle nous parviendra, nous l'examinerons aussi vite que possible", a-t-il poursuivi. On pourra aussi déterminer si le vaccin ne sera autorisé que pour certains groupes de population. "Notre mantra est 'sécurité d'abord'."

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Allemagne: un sexagénaire vacciné 217 fois contre le coronavirus

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Le sexagénaire allemand se porte bien malgré ses nombreuses vaccinations (archives). (© KEYSTONE/PETER KLAUNZER)

Des scientifiques allemands se sont penchés sur un homme de 62 ans qui s'est fait vacciner plus de 200 fois contre le coronavirus. Son système immunitaire fonctionne "tout à fait normalement", a indiqué l'Université Friedrich-Alexander d'Erlangen-Nuremberg.

Aucun effet négatif sur le système immunitaire n'a été constaté, rapportent les scientifiques dans la revue britannique The Lancet Infectious Diseases. Certaines cellules immunitaires et certains anticorps contre le SARS-CoV-2 sont même nettement plus fréquents que chez les personnes qui n'ont reçu que trois vaccins.

Jusqu'à présent, on ne savait pas exactement quels étaient les effets de ce que l'on appelle l'hypervaccination sur le système immunitaire. Certains scientifiques partent du principe que les cellules immunitaires deviennent moins efficaces en raison d'un effet d'accoutumance. Or, ce n'est pas le cas chez l'individu en question.

L'attention des scientifiques avait été attirée par des articles de presse sur ce résident de Magdebourg (D) qui, selon ses propres dires, s'était fait vacciner 217 fois en 29 mois contre le Covid-19; 134 de ces vaccinations ont été officiellement confirmées.

Aucun dommage

Le parquet de Magdebourg a ouvert une enquête contre l'homme pour fraude, écrivent les chercheurs dans l'étude. Il n'a toutefois pas été mis en accusation.

La fonction du système immunitaire contre d'autres agents pathogènes n'a pas non plus été modifiée, comme l'ont montré d'autres tests. Aucun dommage n'a été constaté malgré les nombreuses vaccinations.

Les auteurs de l'étude ont également souligné qu'il s'agissait d'un cas isolé. Il n'est donc pas possible d'en tirer des conclusions ou des recommandations pour la population générale.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Maurer réaffirme qu'il y a eu "une hystérie autour du Covid"

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L'ancien conseiller fédéral Ueli Maurer se dit surpris du tollé suscité par ses propos tenus deux semaines plus tôt sur le Covid (archives). (© KEYSTONE/URS FLUEELER)

Deux semaines après avoir tenu des propos sur le coronavirus ayant suscité une vive réaction, Ueli Maurer assume. "Bien sûr qu'il y a eu une hystérie autour du Covid", réaffirme-t-il dimanche dans la presse.

Cette hystérie était même "d'ampleur mondiale", assure le Zurichois dans Le Matin Dimanche et la SonntagsZeitung. "On a dit que le Covid était mortel, et à partir de cette supposition, on a tendu un filet sanitaire comme on n'en avait jamais vu auparavant, assure-t-il. Quiconque osait poser une question critique était écarté ou traité de 'conspirateur'".

Ueli Maurer avait déjà tenu des propos similaires dans la presse dominicale deux semaines plus tôt, suscitant une vive réaction. "Concernant le Covid, je n'ai que répété ce que j'ai toujours dit, réagit-il. Que cela ait suscité pareil tollé m'a surpris". Les critiques provenaient surtout des médias, selon l'ancien ministre des finances, qui dénonce un "réflexe anti-Maurer".

"Pas un antivax"

L'ancien conseiller fédéral nuance toutefois ses déclarations sur les vaccins anti-Covid qui ont particulièrement choqué. Il avait affirmé que ces vaccins renfermaient "beaucoup d'air chaud". "Bien sûr, on a tout de suite affirmé que j'étais un antivax. Ce qui n'est pas vrai", dit-il.

L'utilité des vaccins n'est pas contestée, mais la Suisse est allée trop loin en disant à tout le monde de se vacciner, assure Ueli Maurer. "Je suis convaincu que, ces prochaines années, nous nous occuperons de façon croissante des dommages causés par le vaccin", ajoute-t-il.

"L'Etat pas responsable de tout"

L'ancien conseiller fédéral revient également sur les crédits Covid dont il était en charge durant la pandémie. Il lui avait été notamment reproché d'avoir laissé tomber les PME. "L'Etat ne peut pas être responsable de tout. Il ne peut pas non plus protéger chacun de la mort", se défend-il.

La responsabilité individuelle a, selon lui, été dissoute comme jamais auparavant, poussant la Confédération à dépenser sans compter. "L'Etat doit protéger, mais il ne peut distribuer que l'argent qu'il prend d'abord aux gens".

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Le "contact-tracing" n’a eu qu’une efficacité relative

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Le suivi des contacts mis en place pendant la pandémie de coronavirus n'a eu qu'une efficacité relative (archives). (© KEYSTONE/LAURENT GILLIERON)

Environ 40% des personnes infectées par le coronavirus ont été identifiées par le biais du suivi des contacts, selon une étude genevoise. Ces résultats suggèrent que le "contact-tracing" à lui seul ne suffit pas à stopper la propagation du coronavirus.

De surcroît, la proportion de personnes infectées identifiées de cette manière a fluctué selon le variant en cause, le type de logement habité, et la richesse du quartier.

En cas d'épidémie, le suivi des contacts doit donc être complété par une multitude d'autres mesures qui tiennent compte des caractéristiques spécifiques de chaque maladie, ont indiqué mercredi l'Université et les Hôpitaux universitaires de Genève (UNIGE/HUG) dans un communiqué.

Pour évaluer l'efficacité du traçage des contacts, une équipe dirigée par Delphine Courvoisier a analysé les données de plus de 140'000 cas de coronavirus recensés dans le canton de Genève entre juin 2020 et mars 2022. Ces résultats sont publiés dans la revue Eurosurveillance.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Des chercheurs trouvent des traces de Covid long dans le sang

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Les chercheurs de l'université et de l'hôpital de Zurich ont analysé plus de 6500 protéines dans le sérum sanguin de 113 personnes infectées par le Covid-19 et de 39 personnes en bonne santé, indique l'étude publiée jeudi dans la revue "Science". (© KEYSTONE/DPA/MARCUS BRANDT)

Une équipe de chercheurs zurichois a identifié une spécificité dans les protéines sanguines des personnes atteintes de Covid long. Elle pourrait servir à mieux diagnostiquer le problème et peut-être aussi à le traiter de manière plus ciblée.

Les chercheurs de l'université et de l'hôpital de Zurich ont analysé plus de 6500 protéines dans le sérum sanguin de 113 personnes infectées par le Covid-19 et de 39 personnes en bonne santé, indique l'étude publiée jeudi dans la revue "Science". Chez les personnes infectées, dont 40 ont développé un Covid long, ils ont réexaminé le schéma sanguin après 6 et 12 mois.

Dans le sérum des personnes atteintes de Covid long, ils ont constaté une modification des protéines liées au système dit "du complément", qui fait partie du système immunitaire. Ce système, qui lutte contre les infections, ne revient pas comme il le devrait à l'état de repos après l'infection chez les cas de Covid long, a expliqué Onur Boyman, responsable de l'étude, à Keystone-ATS. Il provoque ainsi des dommages cellulaires.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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