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Climat

A Yverdon-les-Bains, les rives récupèrent peu à peu

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Des ouvriers réparent les margelles de la plage d'Yverdon-les-Bains. (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

La remise en état des rives se poursuit à Yverdon-les-Bains (VD). Les opérations de pompage sont terminées, le bois mort a été en grande partie ramassé, place aux travaux de réfection des berges et de sécurisation des arbres. En attendant la réouverture de la plage.

A la plage, des employés de la ville s'affairent à remettre en place les margelles qui bordent le lac: "Il en manque une. On ne l'a pas retrouvée", montrent-ils. Après la montée des eaux, la bise s'est levée et a formé des vagues qui ont tout emporté.

Sur le chemin qui longe le camping, une allée de peupliers ourle le lac. Un peu partout, les enrochements se sont affaissés. Une grosse pierre a glissé d'un demi-mètre. "Elle fait une tonne facilement. Cela montre bien la force des vagues et du vent qui a soufflé durant plusieurs jours", explique Antoine Sauser, adjoint au chef du Service des travaux et environnement.

Au rythme du reflux

Les travaux de remise en état des berges ont bien avancé, au rythme du reflux des eaux. Il y a un peu plus de deux semaines, toute la zone qui borde le lac était inondée. "On voyait des poissons nager sur le parking de la plage", se souvient Brenda Tuosto, municipale de la mobilité, des travaux et de l'environnement.

Les eaux se sont retirées. Il reste un terrain détrempé et ça et là des poches d'eau plus ou moins imposantes. La principale préoccupation est désormais le risque de chutes d'arbres. Une dizaine sont sous haute surveillance: plusieurs arbres centenaires tels que des saules, des peupliers, plusieurs pins noirs et des pins maritimes.

Tests de traction

Pour évaluer leur résistance, des tests de traction ont été menés. "C'est une technique beaucoup pratiquée en Allemagne, plus rare en Suisse", explique M. Sauser. Un camion tire un câble attaché à l'arbre, afin de simuler un fort coup de bise. Des instruments de mesure calculent si le tronc fléchit et si la motte racinaire bouge.

Au besoin, des zones autour des arbres fragilisés seront interdites d'accès, le temps que le végétal retrouve sa stabilité. L'objectif est d'éviter le plus possible de devoir abattre des arbres. "Nous voulons préserver notre patrimoine arboricole", explique Mme Tuosto.

Touche du bois

Près du lac, un pin noir plonge ses racines dans le sable. "Il n'y a qu'environ 10 cm de terre végétale, le reste est un sol limoneux. Si un tel sol est chargé en eau, l'arbre peut perdre sa stabilité", explique Antoine Sauser. "Pour l'heure, on touche du bois. Pas un n'est tombé".

La zone de la plage est pour l'heure interdite aux promeneurs comme aux baigneurs, et ceci jusqu'au lundi 9 août au moins. Quelques mares se sont formées, qui dissimulent des trous. Brenda Tuosto en a fait l'expérience, récoltant de l'eau dans ses bottes.

Retour du public

Une quinzaine de personnes s'activent actuellement sur les berges; elles étaient plus d'une trentaine la semaine dernière. Il s'agit désormais de rendre au public les espaces immergés.

Dans la zone des scouts, en direction de Grandson, la zone de pique-nique baigne dans une eau stagnante et nauséabonde. Une dizaine de tranchées sont en train d'être creusées pour évacuer l'eau directement dans le lac. Un drain naturel, qui restera permanent. "C'est un peu le système D", glisse M. Sauser.

Le bilan final et l'estimation des coûts restent à faire. Il faudra réfléchir aux failles dans le système de gestion des eaux usées et des eaux claires. "Au plus fort de la crise, nous n’arrivions pas à traiter toutes nos eaux usées au vu de la forte présence d’eaux parasites", précise M. Sauser.

Des mesures correctrices seront apportées. De l'autre côté de la ville, la renaturation de la Thièle a prouvé son efficacité. Il convient désormais d'évaluer si de tels travaux ne seraient pas judicieux pour le canal occidental ou au Buron. "Car ces événements ne sont plus si exceptionnels que ça", note M. Sauser.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Climat

Blatten (VS): une partie du glacier a cédé

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Une importante avalanche s'est produite dans la nuit sur le glacier de Blatten (VS). (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Mardi vers 18h, un événement de grande ampleur s’est produit au niveau du glacier du Birch, au-dessus de Blatten (VS). L'effondrement est le plus important enregistré depuis l'évacuation du village.

Les fractures dans le glacier augmentent de manière significative. Une grosse avalanche s'est ainsi produite dans la nuit de lundi à mardi, avec un mélange de glace, de roche, de neige et d'eau, mais n'a pas atteint le fond de la vallée.

Mardi en début de soirée, un autre grand torrent formé de glace, de roche, de neige et d'eau s'est détaché. Selon la cellule communication de l'état-major de conduite régional du Lötschental, "il s’agit du plus important effondrement sur le glacier depuis que le village a été évacué", il y a huit jours.

Les débris n'ont pas atteint le village de Blatten, mais ont glissé jusqu'à un barrage. "Les gravats se sont arrêtés à 400 mètres des premières maisons", ont révélé les autorités à Keystone-ATS. "Pour l'heure, Impossible de définir avec précision la quantité de débris qui a dévalé, mais on peut parler en miliers de m3."

La montagne se calme

"Le front du glacier continue d'avancer à une vitesse de 10 mètres par jour, a confirmé, mardi soir, l'état-major de conduite.

Un cône d'éboulis massif s'était formé ces derniers jours sur le glacier du Birch. Environ neuf millions de tonnes de débris pèsent sur le glacier. Les géologues s'affèrent actuellement à évaluer de manière détaillée, les mouvements et l'aspect des crevasses sur le front du glacier, grâce, notamment, à des vols de reconnaissance et l'installation d'une deuxième caméra, permettant une vue oblique du glacier.

Les nouvelles en provenance du Petit Nesthorn, la montagne qui surplombe le glacier du Birch, sont davantage positives. La situation sur le front des éboulements semble s'être calmée depuis un peu plus de 24 heures.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Climat

Zermatt: 3 des 5 alpinistes retrouvés sans vie ont été identifiés

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Selon les premières investigations, les cinq alpinistes ont quitté la cabane Britannia dans la région de Saas-Fee vers 04h30 samedi dans le but de gravir le Rimpfischhorn. (© KEYSTONE/KANTONSPOLIZEI WALLIS)

Trois des cinq personnes retrouvées samedi sans vie sur le glacier de l'Adler près de Zermatt ont été identifiées, a indiqué le ministère public valaisan lundi. Il s'agit de deux hommes de 38 et 35 ans, ainsi que d'une femme de 34 ans, tous ressortissants suisses.

Selon les premières investigations, les cinq alpinistes ont quitté la cabane Britannia dans la région de Saas-Fee vers 04h30 samedi dans le but de gravir le Rimpfischhorn.

Après avoir déposé leurs skis, ils ont poursuivi leur ascension à pied en direction du sommet. Ils auraient ensuite été emportés par une avalanche.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Climat

L'effondrement du glacier, le plus grand danger actuel à Blatten

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Un pompier bloque la circulation sur une route en direction de Blatten. Le village a été évacué il y a une semaine en raison du risque d'éboulement. Le danger n'est pas écarté. (© KEYSTONE/PETER KLAUNZER)

La situation restait tendue lundi dans la zone d'éboulement de Blatten, dans le Lötschental (VS). De petits éboulements se produisaient régulièrement en montagne, mais aussi sur le glacier, a indiqué Josianne Jaggi, de l'état-major régional de conduite.

Le problème majeur reste le risque de rupture de la partie avant du glacier de Birch, a expliqué Mme Jaggi lundi à Keystone-ATS. Neuf millions de tonnes de débris pèsent sur le glacier.

Ce dernier est toujours en mouvement, avec une avancée de 2,5 à 3,5 mètres par jour. Le plus grand danger actuel est que le glacier se détache en une seule fois. L'incertitude demeure, mais les experts ne peuvent actuellement pas calculer la quantité de matériel qui pourrait tomber à cette occasion.

Au Petit Nesthorn, la situation est restée "relativement identique" par rapport aux derniers jours, poursuit Mme Jaggi. Il y a également toujours de petits éboulements sur la montagne. Le volume de roche tombé s'élevait en dernier à 3,5 millions de mètres cubes. Pour les experts, un éboulement en de nombreuses petites chutes et non en un "événement majeur" est un scénario favorable.

Le village de Blatten a été évacué il y a une semaine en raison du risque d'éboulement. Près de 300 personnes ont dû quitter leur maison.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Climat

Inondations à Bombay en raison d'une mousson précoce

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Les pluies ont atteint Bombay seize jours plus tôt que d'habitude. (© KEYSTONE/AP/Rajanish Kakade)

De fortes précipitations ont entraîné des inondations lundi à Bombay, la capitale financière de l'Inde, frappée deux semaines plus tôt que d'habitude par des pluies de mousson, selon le service météorologique du pays.

Vitales pour l'approvisionnement en eau du pays, les pluies de mousson s'abattent généralement sur une grande partie de l'Inde de juin à septembre.

Elles entraînent des inondations et des glissements de terrain qui font de nombreuses victimes et d'importants dégâts.

Le service météorologique indien (IMD) a placé en alerte rouge la mégapole située dans l'Etat du Maharashtra (ouest), jusqu'à mardi en raison de "précipitations extrêmement fortes".

"Tous les habitants sont invités à rester chez eux et à éviter les déplacements sauf en cas d'extrême nécessité", ont déclaré les autorités municipales dans un communiqué.

Les pluies ont atteint Bombay lundi, soit "16 jours plus tôt que d'habitude", a indiqué l'IMD, rappelant qu'elles s'abattent généralement sur Bombay autour du 11 juin.

"C'est la date la plus précoce (enregistrée) sur une période allant de 2001 à 2025", a-t-il précisé.

Concernant le vaste Etat du Maharashtra, c'est la première fois en 14 ans que les pluies de mousson arrivent aussi tôt, a affirmé la responsable météorologique de l'IMD dans la région, Shubhangi Bhute.

L'Asie du Sud a enregistré des températures plus élevées au cours des dernières années et une évolution des conditions météorologiques. Il est cependant difficile pour les scientifiques d'établir la manière dont le changement climatique à des conséquences sur la mousson, un phénomène très complexe.

"Brise marine colossale"

La mousson du sud-ouest ou mousson d'été asiatique est essentiellement une brise marine colossale qui apporte à l'Asie du Sud, chaque année entre juin et septembre, de 70 à 80% de ses précipitations annuelles.

Vitale pour l'agriculture et la sécurité alimentaire, elle se produit lorsque la chaleur de l'été réchauffe la masse continentale de la sous-région, provoquant une élévation de l'air et aspirant les vents plus frais de l'océan Indien qui produisent alors d'énormes volumes de pluie.

En Inde, la mousson commence généralement par frapper l'Etat du Kerala (sud) début juin avant de toucher le reste du pays au cours de la première semaine de juillet et atteint généralement le Maharashtra vers le 7 juin.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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