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Culture

L'alpinisme féminin au coeur d'une immense fresque à Zermatt

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La fresque murale se situe en face de la gare de Zermatt. (© Thierry Sermier/Art Valais)

L'artiste suisso-tunisien Jasm One rend hommage à Lucy Walker, première alpiniste à conquérir le Cervin il y a 150 ans, et à toutes les femmes alpinistes. Sa fresque murale, inaugurée cette semaine, est visible au coeur de Zermatt (VS).

L'oeuvre de 18 mètres de haut a été réalisée cet été en deux semaines, "dans des conditions difficiles, entre pluies et températures hivernales", indique l'association Art Valais Wallis dans un communiqué. Elle accueille les visiteurs à leur arrivée dans la station, juste en face de la gare.

Au premier plan figure un triangle bleu symbolisant le Cervin et l'ascension sportive et sociale. A l'intérieur de ce triangle, l'artiste a reproduit une image d'archives de l'alpiniste lors de son exploit.

Visage volontairement coupé

Au second plan, la fresque de 200 mètres carrés présente une femme vêtue d'une robe, gantée de cuir et portant sur son épaule une corde d'alpinisme. "Le visage est volontairement coupé au niveau du nez afin de désacraliser le visuel et permettre à chacun de s'identifier dans cette projection", souligne Art Valais Wallis.

Le titre de l'oeuvre, "No peak rise above her" (aucun sommet ne lui résiste), s'impose de gauche à droite. La phrase se réfère à un poème consacré à l'exploit de Lucy Walker et issu du magazine anglais Punch.

Hommage, la fresque veut aussi rappeler "qu'aujourd'hui encore, les femmes doivent souvent fournir bien plus d'efforts que les hommes pour être considérées". A travers Lucy Walker, Jasm One veut aussi mettre en évidence "la problématique de la fonte des glaciers et l'intertie de l'humanité à changer son comportement face aux défis climatiques"

Musée d'art urbain à ciel ouvert

L'oeuvre graffiti monumentale est portée par l'association Art Valais Wallis, dont le but est "de créer le plus grand musée d'art urbain à ciel ouvert". Fondée par Issam Rezgui (de son nom d'artiste Jasm One), l'association travaille notamment avec les communes, l'Etat du Valais et un jury international.

La Britannique Lucy Walker a conquis le Cervin le 22 juillet 1871. Le 22 juillet dernier, Zermatt a organisé des festivités en présence notamment de la conseillère fédérale Viola Amherd, et dévoilé une sculpture réalisée par le Bâlois Stefan Mesmer-Edelmann et installée sur la Museumsplatz de la station.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Culture

Le cinéaste iranien Jafar Panahi, à Cannes, défie Téhéran

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Pour la première fois depuis 15 ans, le cinéaste iranien Jafar Panahi a pu se déplacer en personne à Cannes. (© KEYSTONE/AP/Lewis Joly)

Pour la première fois depuis 15 ans, le cinéaste iranien Jafar Panahi a pu se déplacer en personne à Cannes pour présenter "Un simple accident", un thriller en forme de défi aux autorités de Téhéran et d'introspection pour ses dissidents.

La projection du film, en lice pour la Palme d'or, était l'un des évènements du jour, avec celle du premier long métrage de réalisatrice d'une star d'Hollywood, Scarlett Johansson, et le retour de l'actrice francophile et francophone Jodie Foster, dans un film français signé Rebecca Zlotowski.

Peu de montées des marches auront été aussi symboliques que celle de Panahi, 64 ans, et de son équipe: très grand nom du cinéma iranien, le réalisateur de "Taxi Téhéran" ou "Trois visages" est habitué à voir ses oeuvres primées dans les plus grands festivals, beaucoup moins à fouler les tapis rouges.

Depuis sa condamnation en 2010 pour "propagande contre le régime", il n'avait pu se rendre à aucun de ces rendez-vous internationaux. Nul ne sait quel sort lui réserveront les autorités de Téhéran après ce onzième long-métrage qui s'en prend très directement à elles et à l'arbitraire des forces de sécurité.

L'an dernier, un autre cinéaste iranien, Mohammad Rasoulof, a choisi l'exil, arrivant clandestinement à Cannes pour son film brûlot "Les graines du figuier sauvage" (prix spécial du jury).

La justice et la vengeance

Comme lui, Panahi a tourné dans la clandestinité. Au mépris des lois, plusieurs de ses actrices apparaissent cheveux nus, comme récemment dans "Mon gâteau préféré" du couple de cinéastes Maryam Moghadam et Behtash Sanaeeha, sélectionnés à Berlin l'an dernier puis condamnés à des peines de prison avec sursis pour "propagande contre le régime et obscénité".

Thriller très réussi, "Un simple accident" raconte l'histoire d'un homme enlevé par d'anciens détenus convaincus qu'il était leur tortionnaire en prison. Le long-métrage est aussi une réflexion sur la justice et la vengeance face à l'arbitraire.

Avec ce film, Panahi, incarcéré à deux reprises dans son pays, devient un candidat très sérieux à la Palme d'or, décernée samedi par la présidente du jury Juliette Binoche. Actrice engagée, celle-ci l'a régulièrement soutenu.

Son compatriote Saeed Roustaee présentera jeudi "Woman and Child". Sa dernière venue à Cannes pour "Leïla et ses frères", en 2022, lui a valu une peine de six mois de prison en Iran.

"Historique et très actuel"

Seconde star hollywoodienne à présenter un premier film dans la section Un certain regard cette année, après Kristen Stewart avec "The chronology of water", Scarlett Johansson a, pour sa part, fait salle comble avec "Eleanor the Great" - "un rêve devenu réalité", a-t-elle confié, citée sur le site spécialisé Variety.

Le long métrage de l'actrice de 40 ans, vue dans "Lost in translation" et "Match Point", suit Eleanor Morgenstein (June Squibb) qui, à 94 ans, retourne à New York pour prendre un nouveau départ après des décennies passées en Floride.

"C'est un film sur l'amitié, sur le deuil, sur le pardon. Et je pense que ce sont tous des thèmes dont nous avons particulièrement besoin aujourd'hui (...) C'est un film que je trouve historique et également très actuel", a poursuivi Scarlett Johansson.

L'autre film en compétition, "Fuori", adapte l'histoire d'une autrice italienne, Goliarda Sapienza, incarcérée pour vol en 1980. Ce long-métrage, réalisé par Mario Martone et avec Valeria Golino, signe le retour de l'Italien de 65 ans après ses premiers pas en 2022 avec "Nostalgia".

Hors compétition (section Cannes Première), les festivaliers devaient découvrir en soirée "Vie privée", le nouveau thriller psychologique de Rebecca Zlotowski ("Les enfants des autres", "Une fille facile") qui, aux côtés de Virginie Efira et Daniel Auteuil, a embauché Jodie Foster.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Culture

Martigny: la Médiathèque Valais explore la domestication animale

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La nouvelle exposition de la Médiathèque Valais est à découvrir à Martigny, dès vendredi et jusqu'au 28 mars 2026. (© Sedrik Nemeth/DR)

La Médiathèque Valais - Martigny présente une nouvelle exposition intitulée "Domestiques photogéniques." Dès vendredi et jusqu'au 28 mars 2026, elle mettra en exergue les liens entre les humains et certains animaux.

Cette exposition se veut un hommage aux animaux et aux êtres humains qui ont cheminé côte à côte durant plus de 5000 ans, grâce aux savoirs élaborés et développés, notamment au Proche-Orient et Moyen-Orient. Cette mise en perspective intègre l’archéozoologie et les récentes découvertes liées à la génétique.

La Médiathèque Valais - Martigny "donne la parole" aux animaux concernés, via ses collections audiovisuelles. Elle compose ainsi un album photographique de l’agriculture et de la vie quotidienne dans les Alpes.

Du XXe siècle à la préhistoire

L’exposition valorise plus de 600 images d’archives et autant de témoignages d’une économie agro-pastorale de subsistance aujourd’hui disparue. En parallèle, elle évoque les tâches d’une économie invisible – l’économie domestique humaine – du Valais d'autrefois,

A Martigny, cette notion de domestication animale est traitée par une sorte de grand écart historico-archéologique. En effet, les images qui ont été choisies datent majoritairement de la fin du XIXe et du début du XXe siècle, tandis que la discipline archéozoologique nous rappelle ce que signifie domestiquer, à l’origine du monde. On passe ainsi d’un album photographique collectif relativement récent à la préhistoire..

Dans sa démarche, la Médiathèque Valais-Martigny a voulu faire découvrir des animaux, pour la plupart présents dès les débuts de la vie agricole et pastorale en Valais. Le phénomène documente ainsi les prémisses de l’élevage, très riches dans la vallée du Rhône.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Culture

Politique culturelle: le canton a désormais son mot à dire

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Le conseiller d'Etat genevois Thierry Apothéloz estime que la politique culturelle cantonale entre dans une nouvelle phase (archives). (© KEYSTONE/MARTIAL TREZZINI)

Longtemps chasse gardée de la Ville de Genève, qui en finance l'essentiel, la culture genevoise s'ouvre désormais au canton qui va s'impliquer davantage dans le domaine, tant sur le plan financier qu'au niveau politique. Cet engagement se traduit notamment par la création d'une structure de gouvernance qui réunit l'Etat, la Ville et les communes genevoises.

L'organe de concertation et de coordination de la politique culturelle de l'Etat (OCC) signale "le retour dans le jeu" du gouvernement cantonal, a indiqué lundi, devant les médias, le conseiller d'Etat genevois Thierry Apothéloz, responsable du département de la cohésion sociale (DCS).

Cette collaboration plus étroite du canton, de la Ville et des communes genevoises découle de la signature, en 2022, de l'accord pour la politique culturelle à Genève. Pour M. Apothéloz, la culture est une nécessité. Elle représente un espace d'expression et de dialogue. Elle doit rester au coeur des "priorités politiques".

Cofinancement d'institutions phares

Au niveau financier, le canton de Genève va soutenir régulièrement plusieurs institutions et festivals, à commencer par trois théâtres (Am Stram Gram, les Marionnettes et Carouge) dès cette année. Au total, 28 institutions ont été identifiées et vont bénéficier, d'ici à 2027, d'un cofinancement cantonal.

Le canton va aussi apporter une aide à la création artistique. Il va également veiller à offrir l'accès à la culture à tout le monde et à négocier de meilleures conditions pour les artistes et le personnel technique qui travaille avec eux. "La politique culturelle cantonale entre dans une nouvelle phase", a relevé M. Apothéloz.

Pour la Ville de Genève, le changement est conséquent. La municipalité joue historiquement un rôle dominant dans la culture genevoise, a rappelé le conseiller administratif Sami Kanaan. Le budget qu'elle consacre uniquement à ce secteur s'élève à quelque 300 millions de francs.

La Ville de Genève a toujours demandé un soutien financier au canton. En revanche, elle s'est constamment montrée réticente, jusqu'à récemment, à l'idée de devoir partager la gouvernance avec lui. Aujourd'hui, "nous avons un cofinancement et une co-gouvernance", s'est réjoui Sami Kanaan.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Culture

Plus de 30 ans après, le buste de la tombe de Jim Morrison retrouvé

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La sculpture du chanteur des Doors avait été dérobée il y a 37 ans (archives). (© KEYSTONE/EPA/YOAN VALAT)

Le buste de Jim Morrison, volé en 1988 au cimetière parisien du Père-Lachaise, a été retrouvé par hasard. C'est ce qu'a annoncé la police sur ses réseaux sociaux.

L'imposante sculpture du chanteur des Doors, réalisée par l'artiste croate Mladen Mikulin, avait été dérobée il y a 37 ans dans le cimetière parisien.

Ce buste, installé pour les dix ans de la mort de Jim Morrison, a été retrouvé par la brigade financière et anticorruption de la direction de la police judiciaire de la préfecture de police de Paris, a appris l'AFP de source proche du dossier, confirmant une information de la radio RTL.

Selon la radio, il a été découvert de manière fortuite au cours d'une perquisition diligentée dans une affaire d'escroquerie par le parquet de Paris.

Le rocker américain, chanteur mythique des Doors, est décédé à Paris en juillet 1971. Selon la version officielle, Jim Morrison est mort dans sa baignoire à 27 ans, d'un arrêt cardiaque. Mais, depuis quelques années, une autre musique se fait entendre: le journaliste et écrivain Sam Bernett affirme dans ses livres que l'icône a fait une overdose dans les toilettes d'une boîte de nuit parisienne, le "Rock'n'Roll Circus".

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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