Rejoignez-nous

Économie

Les hackers priés de s'attaquer au système de La Poste

Publié

,

le

La Poste invite les experts à chercher des failles dans son système de vote électronique pour en améliorer la sécurité (image d'illustration). (© KEYSTONE/MARTIAL TREZZINI)

Les hackers de Suisse et d'ailleurs sont invités à s'attaquer au système de vote électronique de La Poste, butin à la clé. L'entreprise rend public le code source de son projet. Et elle affiche son optimisme dans la sécurité de son système.

Le code source représente une des composantes centrales du système de vote électronique de La Poste. Le code de la version bêta sera dévoilé ces prochains jours dans son intégralité, soit 150'000 lignes, a annoncé le géant jaune jeudi lors d'une conférence de presse virtuelle.

Toute personne ayant les connaissances requises pourra utiliser à sa guise ce code, afin de simuler un scrutin électronique sur son ordinateur. But du jeu: traquer les failles. Pour ensuite partager avec La Poste les éventuelles erreurs du système. Les récompenses peuvent monter jusqu'à 250'000 francs pour la découverte d'une faille critique.

La Poste rappelle que cette manière de procéder est considérée comme la meilleure méthode reconnue au niveau international. Et elle respecte les prescriptions de la Confédération sur le vote électronique en Suisse.

Sécurité

Cette procédure est une nouvelle étape dans la saga du vote électronique en Suisse stoppé dans son élan en 2019. Des milliers de pirates avaient participé à une phase de test du système de La Poste et des failles avaient été découvertes.

Interrogé sur les risques éventuels liés à un piratage d'une votation en Suisse par des hackers, indépendants ou liés à un Etat, le responsable cyberadministration de la communication de La Poste, Denis Morel, reconnaît que "la sécurité à 100% n'existe pas et n'existera pas." Mais cette procédure "nous donne un temps d'avance sur les agresseurs", estime-t-il. Car le vote électronique deviendra une réalité d'ici quelques années, assure-t-il encore.

Leçons tirées

Lors d'un tel vote, l'urne et les bulletins de vote électroniques sont sécurisés dans la "salle au trésor", cachée derrière un système de portes, de cadenas et de couloirs, eux-mêmes protégés par les murailles et les douves du château, image Denis Morel.

La Poste estime avoir tiré les leçons et s'être servie du coup d'arrêt de 2019 pour repartir du bon pied. "Nous avons perfectionné notre système sans repartir de zéro, amélioré les défenses en gardant les fondations du château", indique encore M. Morel. Coût des opérations pour l'entreprise: une somme autour des 20 millions de francs a été articulée.

L'armée suisse, qui vient d'annoncer vouloir tripler ses effectifs de soldats "cyber", participera en quelque sorte à cette sécurisation. Elle enverra des stagiaires de son futur cyberbataillon se former au sein du secteur informatique de La Poste, révèle l'entreprise. Le vote est considéré en Suisse comme faisant partie des infrastructures critiques.

Aux cantons de choisir

Au final, les cantons devront décider par eux-mêmes s'ils souhaitent se lancer dans l'aventure du vote électronique. La Poste estime pouvoir mettre son système à la disposition des cantons intéressés en 2022. Pour l'instant, Fribourg, St-Gall et Thurgovie sont concernés, et Bâle-Ville vient de se manifester.

La Confédération entend toutefois tester le système de La Poste avant de donner son feu vert. Des contrôles indépendants supervisés par la Chancellerie fédérale viennent de débuter.

Les cantons garderont en tout temps la mainmise sur le système, car seules les commissions électorales pourront accéder à la "chambre au trésor" constituée de l'urne et des bulletins virtuels, tient à souligner Denis Morel. En outre, certains outils du système seront conservés uniquement sur une infrastructure cantonale non connectée à Internet, réduisant les risques.

Reste que par rapport au système décentralisé suisse actuel, où les communes et les arrondissements électoraux sont responsables du vote dans chaque canton, le système de La Poste est un pas vers davantage de centralisation, admet-il. Les exigences pour la sécurité du vote électronique sont donc plus élevées.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture

Économie

Helvetia: feu vert à la fusion avec Baloise

Publié

le

Alerte Info (© )

Les actionnaires de l'assureur Helvetia, réunis vendredi en assemblée générale extraordinaire, ont approuvé la fusion avec leur homologue Baloise, créant le numéro deux du secteur en Suisse. Les détenteurs de parts de Baloise doivent encore se prononcer.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : awp / ats

Continuer la lecture

Économie

Des actionnaires de Credit suisse ne seront pas indemnisés

Publié

le

Les plaignants demandaient à être indemnisés par la Confédération en raison de la perte subie suite à la reprise de Credit suisse par UBS. (archives) (© KEYSTONE/MICHAEL BUHOLZER)

Le Tribunal fédéral rejette la plainte contre la Confédération d'un couple qui avait acheté 38'000 actions de Credit suisse entre le 10 et le 15 mars 2023. Les actionnaires s'étaient fiés aux propos rassurants du Conseil fédéral quelques jours auparavant.

A l'issue des plaidoiries et de la délibération, la 2e Cour de droit public a annoncé le rejet de la plainte. La présidente a précisé que la décision était valable pour ce cas d'espèce uniquement.

Le couple réclamait une indemnité de 54'601 francs, plus intérêts, pour la perte de valeur de leurs actions Credit suisse. Les 10, 13 et 15 mars 2023, les plaignants avaient acheté un total de 38'000 titres pour une valeur de 84'636 francs. Ils affirment avoir investi après que le Conseil fédéral ait affirmé, début mars, que la banque était bien capitalisée.

Au lendemain de l'annonce de la reprise de Credit suisse par UBS le 19 mars, les deux investisseurs avaient revendu leurs actions pour 30'187 francs. Ils estiment que la Confédération est responsable de la perte qu'ils ont subie.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture

Économie

Bonus chez Credit Suisse: la Confédération fait recours

Publié

le

Le département de la ministre des finances Karin Keller-Sutter avait ordonné la réduction voire la suppression des bonus d'anciens cadres de Credit Suisse (archives). (© KEYSTONE/ALESSANDRO DELLA VALLE)

Les bonus des ex-cadres de Credit Suisse ne doivent pas être maintenus. Le Département fédéral des finances (DFF) fait recours auprès du Tribunal fédéral contre la décision du Tribunal administratif fédéral (TAF) d'il y a dix jours, indique-t-il vendredi.

Statuant sur le recours déposé conjointement par douze intéressés, le TAF avait jugé que la réduction, voire la suppression, des bonus encore dus - appelés rémunérations variables - des trois plus hauts niveaux de direction de Credit Suisse, était illicite. Après que la Confédération a accordé des prêts au Credit Suisse en mars 2023 pour garantir ses liquidités, le DFF avait ordonné cette mesure, qui touchait un millier de personnes.

Le DFF conteste le jugement du TAF. Le Tribunal fédéral devra trancher en dernière instance. Le DFF estime que le TAF n'a pas tenu compte d'éléments essentiels dans son interprétation des bases légales. Il n'a notamment pas pris en compte les circonstances exceptionnelles qui ont conduit à la reprise de Credit Suisse.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture

Économie

Credit suisse: les parties ont fini de plaider

Publié

le

La conseillère fédérale Karin Keller-Sutter, le président de la Confédération Alain Berset et le président de la Banque nationale suisse Thomas Jordan annoncent la reprise de Credit suisse par UBS au soir du 19 mars 2023. (archives) (© KEYSTONE/PETER KLAUNZER)

Les parties ont fini de plaider dans l'audience du Tribunal fédéral consacrée à la plainte de deux actionnaires de Credit suisse contre la Confédération. Ce couple réclame une indemnité pour la perte subie suite à la reprise par UBS.

L'avocat des plaignants a souligné qu'à de nombreuses reprises le Conseil fédéral, la FINMA et la Banque nationale avaient fait des déclarations lénifiantes sur la situation de la banque zurichoise. L'intervention du Conseil fédéral aurait aggravé la situation alors qu'une faillite de Credit suisse était loin d'être certaine.

Pour l'homme de droit, le recours au droit d'urgence et la pression exercée sur Credit suisse et UBS montrent que la reprise ne s'imposait pas. La hausse des actions UBS par la suite avait montré que cet établissement faisait en réalité une bonne affaire.

Les risques de la Bourse

La représentante de la Confédération a rappelé que celui qui achète et vend des actions doit en assumer les risques. Pour que la responsabilité de l'Etat soit engagée, il faut que l'un de ses agents ait commis un acte illégal et qu'un dommage en résulte. Ces conditions ne sont pas remplies.

A l'issue de ces plaidoiries, la 2e Cour de droit public s'est retirée pour délibérer. La séance sera reprise pour la lecture du verdict.

Les deux plaignants réclament 54'601 francs, plus intérêts, à la Confédération pour la perte de valeur de leurs actions Credit suisse. Les 10, 13 et 15 mars 2023, ils avaient acheté un total de 38'000 titres pour une valeur de 84'636 francs. Ils affirment avoir investi après que le Conseil fédéral a affirmé, début mars, que la banque était bien capitalisée.

Au lendemain de l'annonce de la reprise de Credit suisse par UBS le 19 mars, les deux investisseurs avaient revendu leurs actions pour 30'187 francs. Ils estiment que la Confédération est responsable de la perte subie.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture

Derniers titres

MAN! I FEEL LIKE A WOMAN

SHANIA TWAIN

15:55

Les 2 derniers titres

MAMAN

LOUANE

15:52

DON'T YOU (FORGET ABOUT ME)

SIMPLE MINDS

15:47

Votre Horoscope

Bélier

3 Astres, sur votre seuil, amorcent un processus intérieur qui vous guide vers une approche plus intuitive dans chacun de vos actes…

Les Sujets à la Une