Rejoignez-nous

Suisse

Le public invité à plonger au coeur des vendanges

Publié

,

le

Ce samedi a eu lieu l'évènement "Au coeur des vendanges", organisé par Swiss Wine Promotion. Les Suisses pouvaient s'essayer aux vendanges le temps d'une journée. (© KEYSTONE/NOEMI CINELLI)

Près de 400 personnes ont participé samedi à la première fête nationale des vendanges. Au menu: travail dans les vignes, dégustations et repas. Le tout marqué par des échanges autour de la récolte particulière de cette année.

Un sécateur, une caisse, et un sourire aux lèvres: le public était prêt à vivre l'expérience automnale des vendanges. Après deux éditions en Valais placées sous le signe du succès en 2018 et 2019, "Au coeur des vendanges" s'est étendu pour la première fois au niveau national. Le concept? Pour 40 francs, il était possible de s'inscrire pour cette journée de découverte et de partage autour de l'univers de la vigne.

"C'est mon baptême", a lâché Henrique avec un sourire en coupant sa première grappe de raisin. Il a été accueilli au domaine du Clos du Rocher à Yvorne (VD) aux côtés de deux autres "vendangeurs d'un jour".

Léonard Pfister, oenologue pour la maison Obrist, propriétaire du domaine, les guidait pour la journée. Au total, 41 producteurs établis dans toute la Suisse (sauf le Tessin) se sont proposés d'immerger le public au milieu des vignes. Plus de 400 personnes se sont inscrites, selon Swiss Wine Promotion, organisatrice de l'événement.

Appel à la découverte du terroir suisse

Le public visé est large: les petits et les grands, les groupes d'amis ou de collègues ou encore les entreprises. "L'idée, c'est aussi de faire sortir les citadins dans les vignes pour qu'ils découvrent la richesse du terroir suisse", a précisé Océane Gex, cheffe de projet. "Nous avons sauté sur l'occasion d'avoir une communication commune et une couverture nationale", a-t-elle également ajouté.

Pour Swiss Wine Promotion, l'événement se voulait festif. Il s'agissait d'inaugurer la première journée nationale des vendanges et de célébrer "l'apothéose du travail de vigneron, le moment où tous les efforts sont récompensés", s'est réjouie Océane Gex.

Une année particulière pour la récolte

En 2021 justement, le travail a été intense pour les vignerons. Le gel du printemps, les intempéries et les attaques de champignons - tels que le mildiou - ont affecté la récolte.

Dans le canton de Vaud, les pertes se situent entre 10% et 15%. Elles varient néanmoins énormément selon les parcelles, les régions ou encore les méthodes de culture, explique François Montet, président de la Fédération vaudoise des vignerons. Si la quantité a été impactée, la qualité du raisin reste élevée. "Il y a tout pour faire un beau millésime", a-t-il rassuré.

De son côté, Léonard Pfister évoque une "année extrêmement difficile". Mais le mois de septembre a permis de "sécher les problèmes de mildiou", a-t-il expliqué à la fois poétiquement et littéralement samedi matin.

La météo capricieuse, quant à elle, a eu une incidence sur le développement des bourgeons, et donc sur le début des vendanges. C'est un calcul effectué à partir de la date de floraison du chasselas qui "donne le tempo" pour la suite, a expliqué l'oenologue.

Des vendanges retardées

La famille de vignerons-encaveurs Longet-Voruz, basée à Cully (VD), a profité de faire coïncider l'événement avec le début des vendanges, qui ont trois semaines de retard par rapport à l'année dernière. "C’est toujours un grand moment", s'est réjouie Patricia Longet, impatiente de "faire connaître le métier et tout ce qui s'y réfère."

Le "gros boom" des vendanges devrait avoir lieu le 6 octobre, selon François Montet. "Pendant des années, on a pris l'habitude de vendanger très tôt. Là, on est revenu à une situation normale", précise-t-il.

Il faudra attendre trois semaines pour établir le bilan de la récolte. Pour en déguster le résultat, le calendrier viticole impose d'attendre encore plus de temps.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture

Suisse

Personne ne décroche la bonne combinaison à l'Eurodreams

Publié

le

Personne n'a trouvé la combinaison gagnante à l'Eurodreams lundi soir. (archives) (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

Personne n'a trouvé la combinaison gagnante à l'Eurodreams lundi soir. Pour gagner une rente mensuelle de 22'222 francs durant 30 ans, il fallait jouer les six numéros 7, 17, 26, 27, 32 et 39, ainsi que le numéro "dream" 3, a indiqué la Loterie romande.

Eurodreams est proposé dans huit pays européens. En Suisse, le jeu est exploité par la Loterie romande et par Swisslos côté alémanique. Le tirage est effectué les lundis et jeudis soir.

https://jeux.loro.ch/games/eurodreams

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture

Lausanne

UNIL: les étudiants pro-palestiniens poursuivent leur mobilisation

Publié

le

Les étudiants sont venus en nombre lundi soir dans le hall du bâtiment Géopolis de l'UNIL. (© KEYSTONE/VALENTIN FLAURAUD)

L'occupation pro-palestinienne se prolonge à l'Université de Lausanne (UNIL). Les étudiants ont refusé lundi soir de céder au délai fixé par le rectorat, qui exige désormais une évacuation du bâtiment Géopolis.

La direction de l'UNIL et le collectif étudiant n'ont pas réussi à s'entendre lundi sur les modalités d'une rencontre. La première souhaitait discuter en comité restreint au siège de l'UNIL, tandis que le second voulait négocier dans le hall de Géopolis, occupé depuis jeudi dernier et où des centaines d'étudiants et sympathisants (1300 selon le collectif) s'étaient amassés lundi en début de soirée.

Se sentant "trahi" par la direction, le collectif a affirmé que l'occupation durerait tant que la direction ne viendrait pas négocier à Géopolis et n'apporterait pas de "réponses concrètes" à ses revendications. Il a fixé un nouveau rendez-vous au rectorat, mardi à 18h00, toujours à Géopolis.

Revendication principale écartée

Ces revendications, la direction y a apporté une réponse par écrit lundi après-midi. Comme demandé, elle a listé les accords (trois en tout) actuellement en vigueur entre l'UNIL et des universités israéliennes. Mais elle a refusé d'instaurer "un boycott académique", comme l'exigent les étudiants en tête de leurs revendications.

L'UNIL assure que ces trois programmes de collaboration "ne contribuent pas à l'effort de guerre israélien" dans les domaines technologiques et économiques, en lien avec l'industrie d'armement.

L'UNIL ajoute que ces collaborations ne contreviennent pas à ses principes. A savoir: "offrir un environnement qui favorise et garantit l'émergence et la transmission de savoirs fondés sur des méthodes critiques et rigoureuses, la confrontation des idées, la réflexion éthique et le respect de la déontologie scientifique."

Le rectorat considère ainsi "qu'il n'y a pas de raison d’interrompre" ses relations académiques avec Israël.

Demande d'évacuation

La direction de l'UNIL demande désormais aux étudiants de quitter les lieux. Elle dit vouloir "éviter le recours à une intervention policière", mais affirme qu'elle ne peut plus autoriser "l'installation jour et nuit du collectif dans des bâtiments conçus pour une activité de recherche et d'enseignement."

Elle se dit prête à mettre à disposition "un espace" permettant au collectif de poursuivre son action, aux heures d'ouverture des bâtiments. Ceci pourrait se faire uniquement si le collectif reste composé de membres de l'UNIL, précise-t-elle.

Décision collective

Les étudiants devaient tenir une nouvelle assemblée générale lundi soir pour discuter de la position de l'UNIL. "Nos revendications sont claires et on y tient", a relevé une représentante du mouvement, précisant toutefois que la suite à donner à la mobilisation se prendrait de manière "collective".

Les étudiants se disent toujours ouverts au dialogue et décidés à poursuivre leur action de manière pacifique. Ils affirment que le rectorat s'est "engagé" à venir négocier à Géopolis et espèrent toujours qu'il le fera. "S'il ne vient pas mardi, il sera indigne des engagements qu'il a pris devant nous", a affirmé une autre porte-parole.

Lettre de soutien

Les représentants du collectif se sont aussi réjouis "d'une mobilisation qui prend de l'ampleur", de plus en plus d'étudiants affluant dans le hall de Géopolis au fil des jours et des nuits.

Cette mobilisation ne se limite d'ailleurs pas uniquement au corps étudiant. Une lettre de soutien, qui circule depuis le week-end, avait réuni lundi soir plus de 200 signatures de professeurs, chercheurs et divers membres du personnel de l'UNIL.

Parti mi-avril des campus américains, le mouvement estudiantin contre l'offensive israélienne dans la bande de Gaza s'est propagé dans le monde entier. En Suisse, seule l'UNIL a connu jusqu'ici une telle mobilisation.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture

Économie

TPG: protocole d'accord accepté et préavis de grève levé

Publié

le

Un protocole d'accord a été accepté par le personnel des TPG, permettant de lever le préavis de grève (archives). (© KEYSTONE/MARTIAL TREZZINI)

A Genève, le personnel des TPG a accepté le protocole d’accord sur les conditions de travail négocié avec la direction. Il comprend entre autres une revalorisation salariale de 1,2% qui s’ajoute au 1% obtenu en janvier et la fin des tranches supérieures à 4h30 de conduite dès le 19 août (4 heures dès décembre 2025). Le préavis de grève est levé.

Le syndicat transfair ne peut que saluer ces résultats."Nous avons enfin été entendus", a déclaré lundi à Keystone-ATS Olivier Hählen, responsable de la Région Ouest et du partenariat social avec Transports publics genevois (TPG). "Même s’il n’est pas parfait, cet accord répond majoritairement aux revendications du personnel et reconnaît enfin la pénibilité du travail de conducteur ou conductrice".

Des compensations en temps sont prévues pour les quelque 1300 conducteurs que compte l'entreprise. L’avantage de cette mesure est qu’elle sera appliquée immédiatement, à partir du 1er juin. Elle correspond à plus de 3300 jours de congé supplémentaires qui seront accordés aux chauffeurs chaque année, précise le communiqué de transfair.

Deux cents conducteurs supplémentaires devraient être recrutés d'ici la fin de l'année, a relevé M. Hählen, revenant sur une information de Radio Lac. Entre autres mesures, les conducteurs pourront également réduire volontairement de 10% du taux d’activité et du salaire à partir de 59 ans, mais sans pénalisation pour la caisse de pension.

Même si le préavis de grève est levé, cela ne veut pas dire que tout est terminé: d’autres dossiers attendent les partenaires sociaux (caisse de pension, statut du personnel, refonte des horaires, etc.), avertit transfair.

Les négociations sur les conditions de travail se poursuivaient depuis début février. Un préavis de grève déposé fin janvier avait été suspendu suite à la signature d'un premier protocole d'accord entre les syndicats, la direction des TPG et le département de la santé et des mobilités. En avril, insatisfait des réponses à ses revendications, le personnel avait réactivé le préavis de grève. Il est désormais levé.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture

Genève

Genève assumera son devoir de mémoire sans déboulonner des statues

Publié

le

Alfonso Gomez, maire de la Ville de Genève, a présenté lundi le plan d'action "Monuments et héritage raciste dans l'espace public". (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

La Ville de Genève a présenté lundi son plan d'action par rapport aux monuments qui rendent hommage à des personnalités ayant encouragé le racisme, le colonialisme ou encore l'esclavagisme. La priorité va à la contextualisation.

"Aucun retrait de statues ou de monuments n'est prévu et aucun lieu controversé ne sera renommé", a indiqué Alfonso Gomez, maire de la Ville de Genève. La Municipalité privilégie le dialogue et la recontextualisation sur le lieu même de l'hommage, a précisé le magistrat.

Cinq figures historiques ont été retenues pour cette première phase du plan d'action qui devra être réalisée d'ici 2025. Parmi ces personnalités, le controversé Carl Vogt. Ce scientifique et politicien, qui a un boulevard à son nom et un buste à son effigie, a combattu pour les libertés individuelles tout en soutenant des thèses racistes.

Son buste pourrait être déplacé. Mais la décision sera prise en concertation avec l'Université de Genève. Un nouvel emplacement n'a pas encore été défini.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture

Derniers titres

Les 2 derniers titres

Votre Horoscope

Verseau

Évolution dans le cadre du travail... Le Ciel annonce de prochaines augmentations de revenus... Profitez de cette période de chance pour agir.

Les Sujets à la Une

X