Rejoignez-nous

Suisse Romande

Promotion Santé Valais lance un Escape addict pour les familles

Publié

,

le

La jeune Amelie et son père Emmanuel testent le kit Escape Addict 2.0 ce mercredi à Sion, sous le regard de Sophie Cottagnoud, chargée de prévention à Promotion Sante Valais et cheffe de ce projet. (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Un nouvel outil de prévention contre le cyberharcèlement et les fake news a été présenté par Promotion santé Valais: l'Escape addict 2.0. Créé sur le modèle des "Escape Rooms", il vise à amener les jeunes à discuter en famille de leur relation aux réseaux sociaux.

Naomi, 14 ans, a disparu de son école. Pour la retrouver, une détective et une intelligence artificielle, nommée Cyril, mènent l'enquête, mais ils ont besoin d'aide pour récolter les indices et comprendre ce qui s'est passé. Voici le scénario auquel ont fait face mercredi Amélie et son papa Emmanuel, invités à tester le kit de prévention, en présence des médias, au cycle d'orientation Saint-Guérin de Sion.

"Le but du jeu, c'est de susciter la discussion en famille. Il s'agit d'une part d'offrir des clés aux parents pour aborder la thématique de l'utilisation des écrans et d'autre part de donner aux enfants des outils pour réagir à des situations qu'ils ne savent pas forcément comment gérer", explique Catherine Moulin Roh, de Promotion santé Valais.

Pour le canton, ce programme "ouvre le dialogue entre les générations" et "aide les jeunes à développer leur esprit critique", note Christian Nanchen du service cantonal de la jeunesse. Un premier pas qui permet d'aborder aussi des thématiques de fond comme la discrimination ou plus largement l'influence des GAFAM (Google, Apple, Facebook, Amazon et Microsoft) sur le comportement.

Prolongement d'un autre programme

Le kit Escape addict 2.0 s'inscrit dans le prolongement d'Escape addict 1.0, un programme de prévention lancé en 2018 destiné aux 10e année Harmos (13-14 ans) et qui s'effectue en classe, explique Sophie Cottagnoud, cheffe du projet Escape addict à Promotion Santé Valais. Chaque année, quelque 3000 élèves valaisans prennent ainsi part à deux fois 45 minutes de prévention sous cette forme.

"En plus de 25 ans de métier, c'est la première fois que je vois un projet suscitant autant d'adhésion de la part des élèves", indique Catherine Moulin Roh. Fort de ce succès, et face aux questions de parents inquiets quant aux réseaux sociaux, Promotion Santé Valais a décidé de développer une deuxième version "en prolongement" conçue pour les familles.

La possibilité de commander le jeu gratuitement sera offerte à la fin de la prévention vécue en classe. Pour toutes les autres personnes intéressées, il est vendu au prix de 25 francs. Une version germanophone est en cours de développement, souligne Sophie Cottagnoud. Le projet a coûté 100'000 francs, financé notamment par la loterie romande, le canton et Promotion santé Valais. Ce budget comprend les frais de développement du jeu et la création d'un millier de box, ajoute la chargée de prévention.

Forme hybride

Le jeu se présente sous la forme d'un kit contenant les informations nécessaires à l'enfant et à son accompagnant pour résoudre l'affaire. Une grande partie se déroule en ligne, mais plusieurs éléments sont également donnés sous format papier.

Au fil des étapes, père et fille découvrent que le personnage fictif de Naomi a sous-estimé le danger de partager des photos via les réseaux sociaux. "Avec Amélie, nous avons privilégié la confiance", explique Emmanuel. Mais ce dernier lui répète régulièrement de ne pas échanger des photos qu'elle ne voudrait pas voir publier ailleurs sur le net. "Une simple capture d'écran est suffisante", glisse-t-il.

D'autant qu'Amélie s'est déjà fait pirater son compte trois fois. "J'ai changé tous mes mots de passe. Et j'efface directement les messages provenant de personnes que je ne connais pas", relève-t-elle. Que pense l'adolescente d'Escape addict? "C'est un jeu très sympa et bien présenté", estime Amélie qui trouve les scénarios "réalistes", puisque ce genre de situations "arrivent tous les jours".

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture
Cliquez pour commenter

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Genève

Le Grand Conseil vote une baisse d'impôts pour la classe moyenne

Publié

le

A Genève, la classe moyenne devrait payer moins d'impôts. La majorité de droite du Grand Conseil a accepté vendredi un projet de loi dans ce sens, mais le peuple aura le dernier mot (image d'illustration). (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

A Genève, la classe moyenne devrait payer moins d'impôts. La majorité de droite du Grand Conseil a accepté vendredi un projet de loi dans ce sens. L'introduction du référendum obligatoire permettra au peuple d'avoir le dernier mot.

"Ce projet de loi est juste, équilibré et dynamique. Il renforce le pouvoir d'achat par une baisse d'impôts sur le revenu et apporte un bol d'air à la classe moyenne qui ne touche pas d'aide étatique", a relevé Sébastien Desfayes, rapporteur de majorité. Et le député du Centre de rappeler l'excédent de 1,4 milliard de francs des comptes 2023, qui montre que Genève n'a pas de problème de recettes.

Le texte de la droite a été modifié en commission des finances suite à l'acceptation d'un amendement général du Conseil d'Etat visant à augmenter la réduction d'impôts pour les revenus médians, a expliqué M. Desfayes. La baisse moyenne est de 8,7%, alors que la fourchette des diminutions va de 5,4% à 11,4%.

Les pertes fiscales sont estimées à 326 millions pour le canton et à 108 millions pour les communes. "Depuis 1999, toutes les baisses d'impôts dans le canton ont abouti à une hausse des recettes fiscales par un effet dynamique", a souligné M. Desfayes. Et même si la baisse est importante, Genève restera le canton où la fiscalité est la plus élevée de Suisse, a-t-il indiqué.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture

Genève

Frédérique Perler ne briguera pas de deuxième mandat

Publié

le

En Ville de Genève, la magistrate Verte Frédérique Perler renonce à briguer un deuxième mandat lors des élections municipales du printemps 2025 (archives). (© KEYSTONE/MARTIAL TREZZINI)

La conseillère administrative de la Ville de Genève, Frédérique Perler, ne briguera pas de deuxième mandat. Sous pression depuis une affaire d'embauches controversées dans son département, la Verte a annoncé sur les ondes RTS qu'elle ne se représenterait pas en 2025.

"Je ne briguerai pas un second mandat et je ne me suis absolument pas sentie poussée vers la sortie ni par mes collègues du Conseil administratif, ni par mon parti, ni par quelconque autre personne", a déclaré vendredi la magistrate dans l'émission Forum. Elle a expliqué mener cette réflexion depuis fin 2023.

"D'un côté, il y a toujours un intérêt à mener ses projets et à en mener de nouveaux. D'un autre côté, j'ai 64 ans et je me suis projetée à la fin de la prochaine législature, c'est-à-dire en 2030". Cette perspective allait à l'encontre de ses valeurs de Verte et de féministe, selon la magistrate.

Interrogée sur d'éventuelles erreurs commises lors des embauches controversées, elle n'en reconnait aucune. "Je ne suis pas incriminée", a-t-elle souligné.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture

Football

Un millier d'enfants à la finale de la Coupe de Suisse de foot

Publié

le

Le Grand Conseil veut qu'un millier de petits Genevois puissent soutenir le Servette FC le 2 juin lors de la finale de la Coupe de Suisse de foot contre Lugano (archives). (© KEYSTONE/CHRISTIAN MERZ)

Le Grand Conseil veut qu'un millier de petits Genevois puissent assister à la finale de la Coupe de Suisse de football qui aura lieu le 2 juin à Berne. Par 62 oui, 17 non et 2 abstentions, il a adressé vendredi une motion dans ce sens au Conseil d'Etat. Servette FC jouera contre Lugano.

"Le sport est un vecteur d'intégration, et la population genevoise s'identifie au Servette FC. Mais l'accès à un événement sportif de haut niveau n'est pas donné à tout le monde", a plaidé le socialiste Leonard Ferati. D'où l'idée de redistribuer des billets à des clubs et structures associatives pour que 1000 enfants assistent à la finale.

Une demande soutenue par le MCG Arber Jahija, qui évoque "les beaux souvenirs" qu'en garderont les enfants. "Cela fait 23 ans qu'on attend cette finale", a relevé le député du Centre Xavier Magnin. La dernière victoire du Servette FC en Coupe de Suisse remonte à 2001.

Rappelant que les équipes ont des quotas de billets, Laurent Seydoux, de Libertés et justice sociale, a mis en garde contre le risque de leur soustraire des places. Mais le conseiller d'Etat Thierry Apothéloz, en charge du Département de la cohésion sociale, s'est voulu rassurant: une solution sera trouvée. Le coût de l'opération est estimé à 140'000 francs, accompagnants compris.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture

Vaud

Droit de rester dénonce les renvois violents en terres vaudoises

Publié

le

Le collectif Droit de rester dénonce les interventions violentes en terres vaudoises lors de renvois. (Image d'illustration © KEYSTONE/Gian Ehrenzeller)

Le collectif Droit de rester dénonce la politique vaudoise contre les exilés, notamment lors de l'exécution de renvois forcés. Il évoque les violences exercées par le canton, ainsi que des renvois dans des pays où les conditions de vie ne sont pas vivables, par exemple la Croatie.

Réuni ce matin à Lausanne, le collectif Droit de rester dénonce les renvois violents d'exilés sur terres vaudoises. Il se dit témoin depuis trop longtemps de renvois violents et traumatisants.

Une situation qui n'est plus tenable, dénonce le collectif : les expulsions de Suisse et dans le canton de Vaud sont violentes, tandis que l'arrivée en Croatie est invivable. Des enfants malades qui ne peuvent pas voir les médecins, aucune aide, des logements insalubres, etc. Une violence dénoncée notamment par Tim, membre du collectif Droit de rester :

Il soulève également les dommages physiques, économiques, sociaux de tels traumatismes :

Une partie des personnes concernées reviennent par la suite en Suisse.

Fariah est mère de trois enfants. Elle arrive d'Afghanistan en juillet 2023, avant d'être expulsée début avril dernier en Croatie. Elle dénonce une intervention violente lors du renvoi : un choc lorsque la police est entrée en force dans son logement pour l'en sortir avec ses enfants. Sa jeune fille de 14 ans a notamment été plaquée au sol par cinq policiers pour la contrôler.

Elle raconte les conditions invivables qui l'attendaient en Croatie :

Une situation sur place confirmée par Tim, membre du collectif :

Politique "raciste et inhumaine"

Présente lors de la conférence, l'élue d'extrême gauche au Grand Conseil Mathilde Marendaz a soutenu le collectif. Elle soulève notamment la marge de manoeuvre dont bénéficie le canton pour appliquer les conditions du Secrétariat d'Etat aux migrations (SEM).

La députée vaudoise a dénoncé un tournant "répressif et violent" du Conseil d'Etat dans ce dossier, une politique "raciste et inhumaine". Mathilde Marendaz, députée Ensemble à Gauche au Grand Conseil vaudois :

Le collectif soutient qu'une autre politique cantonale est possible, et appelle à l'arrêt immédiat des violences contre les exilés, particulièrement les mineurs.

Contacté par nos soins, le canton n'a pas souhaité s'exprimer dans l'immédiat.

Continuer la lecture

Derniers titres

Les 2 derniers titres

Votre Horoscope

Vierge

Le lancement de concepts novateurs va absorber tout votre temps, mais c'est pour du meilleur. Les résultats vont d’ailleurs vous enchanter !

Les Sujets à la Une

X